Le MP3 est mort ? Quelle annonce étrange, il est en pleine forme !

Je n’aime pas beaucoup le MP3. Je ne l’aime plus beaucoup à vrai dire car il a été un amour de jeunesse mais il a également, comme moi, pas mal vieilli. Le MP3 est le premier format de fichier numérique compressé qui a rendu populaire la musique en ligne. Et non, il n’est pas mort.

Le MP3 est un format ancien, très ancien. De son vrai nom MPEG-1/2 Audio Layer III, il est né au début des années 90 et s’est largement popularisé au fur et a mesure que le réseau Internet de déployait. Aujourd’hui beaucoup le déclarent mort au profit de formats lossless comme le FLAC. Une position difficile a cerner.

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Mon modem US Robotics m’a fait aimer le MP3

La promesse du MP3 est simple. En échange d’un son plus ou moins massacré par un algorithme de compression, on obtient un fichier bien moins volumineux que les fichiers .WAV qui étaient la norme de l’époque. Du coup, comme les encore rares internautes se battaient avec des modem 56K et comptaient les octets reçus chaque seconde sur les doigts des deux mains du Capitaine Crochet, diviser le poids en mégaoctets d’un fichier audio par 3, par 10 ou par 20 était évidemment très important. Même si le rendu sonore n’était franchement pas formidable. A 320 Kbps un fichier .WAV de deux minutes en stéréo de 44 Mo ne pèse plus que 10 Mo en MP3, à 128 Kbps il tombe à 4 Mo et ainsi de suite…

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Les enceintes typiques des années 90 dans le monde PC, la taille et le nombre de Watts PMPO importait plus que tout le reste 

Le format a donc connu très tôt son heure de gloire comme le format JPEG l’a connu alors, tout comme le format Divx ensuite. Toute solution qui permettait de fluidifier une bande passante anémique était bonne à prendre. D’autant que si l’on se souvient de l’époque, les utilisateurs de PC n’étaient pas forcément des mélomanes. Non pas par choix mais par limitation matérielle. Les PC n’étaient pas vendus par défaut avec un système audio, la majorité des utilisateurs se servaient d’un minuscule Buzzer tout juste bon à vomir des vibrations stridentes et les plus chanceux disposaient d’une carte son compatible SoundBlaster reliée à des méchantes enceintes 120 watts PMPO au design acoustique aussi ridicule que médiocre.

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Napster, à la fin des années 90, les connexions étaient rarement autre que 56Ko

Télécharger sur Napster un MP3 compressé avec une truelle ou lancer un fichier .WAV sans pertes ne changeait  pas véritablement la donne. Le MP3 tirait donc son épingle du jeu face aux lecteurs de CD-ROM puisque tous les deux étaient branchés sur les enceintes noname qui formaient la seule solution d’écoute dédiée au monde PC de l’époque. Evidemment, pour les mélomanes, relier sa tour à une chaîne audio de qualité était possible même si l’isolation électrique des machines était un vrai souci pour les systèmes Hifi. Le souffle était généralement redoutable.

Des centaines de milliards d’octets ont coulé dans des millions de kilomètres de câbles de cuivre depuis. L’ADSL est arrivé, puis la fibre. Les PC ont également largement évolué, on trouve des enceintes haut de gamme et des modèles abordables beaucoup plus efficaces, les machines ont toutes un système audio digne de ce nom et des solutions très efficaces sont désormais disponibles quasiment par défaut dans toutes les cartes mères. Il n’est plus si important que son fichier audio ne pèse que quelques mégaoctets comme les MP3 de l’époque. On n’hésite plus à télécharger un fichier de 40 Mo en FLAC parce qu’on peut le faire et que pendant qu’on le fait, on peut encore recevoir des coups de fils, surfer et visionner une vidéo en streaming. A la naissance du MP3, il n’y avait pas de téléphones portables dans les poches de tout un chacun et télécharger un album pendant douze heures coûtait non seulement une fortune mais occupait totalement la ligne.

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Alors le MP3 est mort ? On n’en a plus besoin ?

En fait non, le MP3 n’est pas mort, il est même en excellente forme. Il vient juste de tomber dans le domaine public avec la disparition de son dernier brevet. Si vous avez déjà installé Audacity sur un ordinateur personnel et que vous avez voulu exporter votre création sonore en MP3, vous avez du être confronté à un message étonnant. « À cause des brevets logiciels, nous[Audacity] ne pouvons pas distribuer les logiciels d’encodage en MP3 par nous même. »

Il faut suivre une série d’instructions pour télécharger un encodeur gratuit et libre, lame, afin de l’utiliser avec Audacity. Une restriction ridicule qui est liée à la propriété industrielle du format MP3. Or c’est exactement cette série de brevets qui vient de passer dans le domaine public après leurs 20 ans d’existence rémunératrice pour les sociétés qui les détenaient, à savoir Technicolor et Fraunhofer IIS,.

Est-ce que cela veut dire que le format va disparaître ? pas du tout ! Au contraire ! D’abord la majorité des systèmes de streaming a encore recours au MP3 : Deezer, Google Play Music ou Amazon Music l’utilisent et continueront de l’utiliser. Audacity va pouvoir intégrer un encodeur MP3 directement dans ses fichiers et le monde entier va pouvoir utiliser le format sans devoir en référer à qui que ce soit ou payer des royalties quelconques. Constructeurs, programmeurs, utilisateurs, tout le monde peut désormais faire joujou avec le format MP3. Est-ce un signe de déclin ? Pas du tout. Est-ce un signe de baisse d’activité et de revenus pour l’industrie ? Je n’en suis même pas sur.

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Quelques uns de mes nombreux lecteurs MP3, aujourd’hui tous à la retraite

Les lecteurs MP3 ont quasiment disparu au profit des smartphones qui savent en général lire autre chose que des MP3, des fichiers plus respectueux des sons, sans perte de qualité audio comme le AAC, l’OGG ou le FLAC. Pourtant, la majorité des utilisateurs utilisent encore des formats MP3… Par habitude, par souci d’économie d’espace et parce que leur catalogue personnel de fichiers audio accumulé depuis des années est encore souvent composé de ce type de fichiers.

PowerAmp

La MicroSDXC 128 Go de mon smartphone est pourtant toujours bourrée de fichiers MP3

Et puis parce que le format MP3 convient finalement très bien à certains usages. Notamment en mobilité. Il est parfois franchement difficile de faire la différence à l’aveugle entre un fichier FLAC sans perte de données sonore et un fichier MP3 bien encodé. Mais surtout, cela devient impossible quand l’écoute est faite depuis un poste mobile comme un smartphone ou un lecteur MP3, dehors, avec les bruits environnants. Emporter des fichiers FLAC ou AAC dans les transports en commun part d’un bon sentiment mais à moins d’avoir un excellent casque Hifi couvrant tous les bruits extérieurs, il sera difficile de faire la différence avec le  son produit par un MP3 tant la pollution sonore viendra perturber votre écoute. Le format MP3 est donc encore très suffisant pour beaucoup d’usages et sa compatibilité universelle est un excellent atout pour que cela perdure.

Evidemment, quitte à acheter un album et à le télécharger, autant le prendre en format lossless, quitte à le convertir ensuite en MP3 pour économiser de la place, tout en profitant d’un fichier source impeccable pour une écoute de qualité, au calme, dans son salon.

Try blue, it’s the new red !

Mais ce n’est pas forcément la musique qui va faire survivre ce format. Le fait qu’il devienne libre et que l’on annonce sa mort au profit  d’un autre format me fait penser à un passage de Wall-E, celui ou les humains essayent une nouvelle tenue parce qu’elle est désormais à la mode. Si les concepteurs du format MP3 annoncent la fin du format, ils n’annoncent pas sa mort et gardent le sourire. Ils vont promouvoir un nouveau format et l’industrie continuera sur sa lancée sans broncher. Pour autant est-ce que le AAC a plus de valeur pour tous les usages que le MP3 ? Ou est-ce un simple effet de mode ?

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Chez Radio France on utilise le MP3

Votre lecteur audio continuera de lire les MP3, les fichiers ne disparaîtront pas de vos stockages et vos éventuelles habitudes auront toujours leur raison d’être. Certaines distributions Linux pourrnt désormais lire les MP3 par défaut tout en restant libres de toutes licences tierces. Passer du MP3 à un autre format est comme changer de couleur de tenue dans Wall-E, cela n’a finalement aucun intérêt pour beaucoup d’utilisations.

Je pense notamment aux podcasts qui sont distribués dans leur immense majorité en MP3. Les créateurs de ces émissions audio n’ont absolument aucune raison de remettre ce format en question puisqu’il est universel, plus compact et donc plus facile à télécharger. Il correspond ainsi parfaitement à leurs productions audio. Au mieux, les podcasteurs proposent plusieurs versions de leurs travaux avec des taux de compression différents, voire des formats sans pertes, mais arrêter la distribution MP3 serait une grave erreur. A y réfléchir, je ne connais pas un seul Podcast qui ne propose pas une version MP3, c’est bien qu’il doit y avoir une raison.

Le MP3 est un format qui reste pour le son, malgré son âge et ses défauts aussi idéal que le JPEG pour l’image. Pas parfait, mais suffisant au quotidien. Il vient d’être libéré, il est universel, gratuit et pratique à utiliser. A mon goût, le MP3 est en pleine forme.

 


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73 commentaires sur ce sujet.
  • 17 mai 2017 - 17 h 51 min

    Je dois être le seul allumé à proposer mon podcast uniquement en .ogg :
    http://xv-bras-xv-jambes.lepodcast.fr/

    Mais c’est plus par militantisme qu’autre chose, le .ogg étant à peine meilleure que .mp3, c’est l’aspect libre qui m’intéresse.
    Après ma démarche n’est pas folle non plus car la lecture des .ogg est devenue facile, sauf sur des périphériques comme un autoradio ou autre.
    A noter que Itunes ne prend pas en compte les .ogg pour les flux RSS.

    Ce passage en libre est une bénédiction, car aucun concurrent compressé n’a pris l’ascendant sur le mp3. Il permettra d’avoir de meilleurs softs transcodage et autres compatibles nativement.

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  • c64
    17 mai 2017 - 17 h 53 min

    Le meilleur article lu sur le sujet ces derniers jours. Bravo une nouvelle fois pour votre blog.

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 17 h 53 min
  • 17 mai 2017 - 17 h 56 min

    j’ai croisé dernièrement dans la rue des collégiens qui écoutaient de la « musique » avec le hp de leur portable, horrible, mais pour eux lossless ou mp3, c’est du pareil au même. ils ne voient pas la différence, euh si, le mp3 prends beaucoup moins de place dans leur smartphone !

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  • 17 mai 2017 - 18 h 00 min

    @Cibles: Ouai… Enfin au début du MP3 partagé sur le net, je peux te dire qu’on avait des fois des surprises de taille en terme d’écoute et de compression ^^

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  • 17 mai 2017 - 18 h 25 min

    @Pierre Lecourt:

    C’est clair que c’était dégueulasse et je ne parle pas des mp3 en 64 kbs trouvés sur astalavista à la fin des années 90…

    Franchement aujourd’hui, avec l’amélioration des encodeurs il faut soit avoir une oreille hors du commun et une chaine hi-fi de fous soit être de mauvaise fois pour faire la différence entre un lossless et un mp3 bien encodé en 320.

    Après, pour certains cas particuliers (new age, classique, …) il y a encore une différence palpable.

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  • Dan
    17 mai 2017 - 18 h 35 min
  • 17 mai 2017 - 18 h 54 min

    Effectivement le mp3 a encore de beaux jours devant lui.
    Surtout grâce à l’industrie automobile qui a toujours eu 20 ans de retard.
    Le mp3 est apparus dans les voitures que depuis quelque année (+/- 5 ans) alors que le mp3 avait déjà 20 ans.
    On a eu le même retard avec plus ou moins d’années pour le Bluetooth, le cd ou les K7…

    @cibles
    Quand on a les oreilles brulées par du rap en 128kb depuis sa naissance, oui, probablement.
    Les nouvelles générations on les oreilles aussi fines qu’ils sont intelligents.
    Sur ma chaine qui a 25 ans et qui fait 150w (qui peuvent éclater les vitre parce que c’est des vraies hein, pas des watts commerciales) je peux t’assurer qu’on fait très bien la différence entre du compresser et du entier.

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  • 17 mai 2017 - 19 h 06 min

    il y a MP3 et MP3, il faut arrêter ce discours du MP3 au son pourri sous entendu tout le temps dans les articles… si on encode correctement on peut avoir des MP3 de très haute qualité :)

    je cite : « Et puis parce que le format MP3 convient finalement très bien à certains usages »

    Et bien non ! et re-NON ! arrêtons ce discours pseudo élitiste. il conviens parfaitement a presque tous les usages(99%?) si il est encoder en haute qualité, a moins d’avoir des milliers d’euros de matériel et une pièce conçut spécialement pour écouter de la musique, et une musique spécifique, sans parler des oreilles de superman, le MP3 suffit …

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  • 17 mai 2017 - 19 h 11 min

    Fraunhofer IIS touche des royalties sur le format AAC, faut pas chercher plus loin concernant l’annonce de la mort du mp3 !

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  • 17 mai 2017 - 19 h 26 min

    La différence est surtout perceptible avec la musique contemporaine où il y a beaucoup de recherche au niveau timbre, spectre, distorsion etc avec des instruments classiques
    Par contre oser vendre de la musique au format mp3 au prix fort est quand même une jolie arnaque
    Ce qui est marrant c’est que sur certains forums spécialisés si un uploader met les fichiers qu’en mp3 il se fait généralement insulter par tout le monde :)

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  • 17 mai 2017 - 19 h 28 min

    @kantfredo: Bah je suis pas vraiment d’accord mais tu va probablement être également d’accord avec moi ^^…

    J’écoute beaucoup, énormément, de bootlegs. Des albums pirates et malheureusement beaucoup d’entre eux circulent sous le manteau encodés en MP3. Et quand je dis malheureusement c’est parce que comme tout album pirate qui se respecte, tu as un enregistrement de base souvent vraiment dégueulasse :D Son haché, ambiance de fosse, saturation, souffle et j’en passe. De temps en temps tu tombes sur un truc enregistré en pirate sur la console son avec un Nagra mais c’est vraiment le très haut de l’iceberg. Résultat le son de base est déjà plus ou moins bon mais une fois passé par l’enregistrement fosse sur magnéto à K7 ça devient difficile et avec un micro riquiqi pour pas se faire repérer par la sécurité, c’est souvent l’apocalypse

    Le tout a ensuite été repiqué sur des vinyls qui sont parus il y a quelques années, pressés dans des petites usines indépendantes pas regardantes sur les droits. C’est devenu ensuite des CD audio parce que les margoulins qui vendaient des vyniles sus le manteau ne cotisaient pas pour leur retraite. Après un passage sur une platine plus ou moins correcte, isl collaient un gros coup de pré réglage « ROCK » ou « JAZZ » ou « DISCO » à leur equalizer. Enfin cela a fini par circuler sur Usenet et autres forums spécialisés vers la fin des années 90, rippé et compressé en MP3…

    Et ben je peux te dire qu’après avoir tout téléchargé en MP3, tu obtiens un son que je qualifierait de « documentaire » pour être sympa. De la bouillie de notes. De très rares pépites. Du coup je regrette que des types ayant eu en possession les vinyls originaux voire les K7 de l’époque ne se soient pas au moins penchés pour un encodage lossless avec un travail neutre de base, histoire que l’on puisse faire quelque chose, que l’on sauve une chanson ou deux.

    Malheureusement quand on remonte à la source, au travers d’enquêtes épiques, on découvre que non, plein de K7 ont été perdues, plein de vinyls ont été égarés parce que les proprios avaient finalement retrouvé le « même en MP3 ».
    Alors on bosse – des forumeurs – a re-sampler la totalité de ces bootlegs en FLAC bien propre, on écume les foire du disque, on traque la perle rare sur Ebay ou les équivalents du bonCoin au travers de toute la planète et on renvoie nos FLAC à des ingés sons qui retravaillent cette matière de base pour en faire quelque chose. Dès fois ils remontent un concert à partir de 4 ou 5 sources différentes…

    Le format MP3 est parfait pour plein d’usages mais non, pas pour tout… C’est peut être un usage particulier, un usage qui ne représente que 1% de tous, mais dieu que ce MP3 a fait du mal aux archives musicales de la planète. Ne serait-ce que parce que les softs de base d’encodage proposaient avant tout un compromis d’espace au lieu d’une approche sensible de la musique. La première fois que j’ai écouté un grand orchestre de jazz sur MP3 dans les années 1990, l’idée était de proposer un fichier le plus petit possible. Mais pas de profiter de la musique.

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 19 h 46 min

    @wanou: D’autant qu’à l’époque pour encoder correctement en MP3 il fallait souvent jouer de la ligne de code, les softs « commerciaux » encodaient à l’arrache de manière épouvantable.

    @Samsung Magician: Je me souviens d’un concert de Varese par Boulez capté depuis la sallé et encodé en MP3 basique, on a fini par trouver une source plus propre et la distribuer en FLAC. La différence était comment dire, palpable :D

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 19 h 46 min

    Enfin libre de droit ,j espère que cela fera naître de nouveaux matériels et de nombreux logiciels sous Linux ou autre OS .

    Je déplore que SONY ai loupé la révolution MP3 sur son lecteur de Mini-Disc ,c’était pourtant le matériel le plus fini de l’époque .

    Encore que j’aprécierai la sorti d’un clone du premier iPOD intégrant un Winamp comme interface .

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  • 17 mai 2017 - 20 h 18 min

    @dgrgt:

    Haaa les vrais et les faux watts…
    Il y a le watt rms pour le monde Hi-Fi, le watt musical pour le monde du son bas de gamme (c’est du watt rms multiplié par deux) mais n’est plus guère utilisé et enfin le watt pmpo (watt multimédia) qui n’est plus très utilisé non plus qui permettait à Logitech d’afficher des enceintes de 300 watts alors qu’elles en faisaient 10 ^^
    En gros tes enceintes font 150 watts rms, 300 watts musicaux, 4500 watts pmpo et certainement 200 watts en crêtes mais ne feront pas péter des vitres je te rassure :p

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 20 h 24 min

    @Samsung Magician:

    J’aurais tendance à dire au contraire dans les studios la cible à atteindre c’est iTunes pas Qobuzz…

    Dans les années 70 on privilégiait une certaine chaleur et rondeurs dans le son pour s’adapter au vynile, dans les années 80/90 on a fait le choix de la dynamique pour accentuer le point fort du CD et maintenant on fait le choix de densifier le son pour faire face à la contrainte du son compressé.

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  • 17 mai 2017 - 20 h 35 min

    En ayant un peu de matos hifi (je ne parle pas d’un ampli home-cinéma qui lit de la stéréo…), bin clairement qu’on l’entend la différence entre mp3 qui est obligatoirement compris dans un tuyau d’un maximum de 320k et un flac pompé d’un CD original…
    Quand je vois les barres du lecteur Foobar qui sont bloquées à fond lors de la lecture d’un mp3, on se dit qu’il doit quand même manquer quelques infos sonores? :s

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 20 h 38 min

    Le mp3 c’est cool, on est d’accord. Par contre, fan de metal, en autres, il atteint ses limites. Le premier album de Soad par exemple, même en le rippant proprement, le son des cimbales, de la basse/batterie, ça sort plus clair en cd, même en écoute sur un casque a 30€ (pas un beats, on est d’accord). Alors que le metal est très compressé en studio. Les musiques électros/ost de jeux sonnent bien en mp3 par contre. Peut être que la cause est côté studio [ par exemple, la gueguerre cd/vynile, est caduc en fonction de l’année/studio/maison de disque. Un vynil d’audioslave/ratm, c’est ultra compressé, mixé pour sonner fort, et ça se vend en vynil plus pourris que bien des cds, en termes de dynamique, entre autres.]. Bref, un vaste sujet, dans 20ans on pourra p’t’etre lire un dvd sur linux aux Usa légalement ;)

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  • 17 mai 2017 - 21 h 03 min

    Ces discours élitistes me font bien rire…Avec le temps, personne ne perçoit plus tout un tas de fréquence…(souvenez vous des alarmes anti jeunes)…

    Moi, j’ai encodé ma discothèque de l’époque au siècle dernier en MP3 128 Kbps avec MusicMatch, hé bien le son est très bon…à mes oreilles, tout du moins. Pas de cracks, pas chuitement, un son très propre.

    Alors je veux bien que mon oreille ai perdu de sa superbe, mais franchement, l’audition de Super Jaimie, c’est comme la jeunesse, c’est un mal dont on se guérit tous les jours, pour citer Sacha Guitry.

    Le MP3 est universel. Y a mieux, mais c’est plus cher.

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 21 h 21 min

    @brousse.ouillisse, je ne vois pas en quoi il s’agit de « discours élitistes » ? Entre un son dégueulasse compressé et un autre qui n’est pas dégradé par rapport au format CD pour lequel il est prévu, je ne vois pas pourquoi le mec qui a la chance d’entendre cette différence, par un bon matos stéréo, ou une oreille par trop endommagée, tient un « discours élitiste » ?

    @arpenteur, effectivement il s’agit beaucoup de métal dans mes tuyaux aussi, c’est peut-être pour ca qu’on se rejoint sur notre point de vue « élitiste ».

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 22 h 10 min

    @Gandalf81:
    Tu confonds le ogg et le vorbis. Le ogg, c’est le format du ficher (la bouteille), le vorbis le codec de compression (le liquide).
    Dans tous les cas, le vorbis est maintenant dépassé par un autre codec de la fondation Xiph.org : Opus. Ce dernier est particulièrement bon dans le domaines des faibles bitrates (<128kb/s) et des faibles latences. Il est en train de se répandre dans les programmes type Skype / sip…

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 22 h 53 min

    @ Pierre

    Le Fraunhofer Institut a développé le format dans les années 90 et a, formellement mis fin à sa licence sur cette invention pour les raisons suivantes : le MP3 est un format techniquement dépassé qui se voit concurrencé désormais par de nouveaux ou futurs formats comme le mpeg-m offrant des taux de compressions plus intéressants tout en garantissant une qualité d’écoute supérieure et surtout des fonctionnalités nouvelles. Il s’agit là tout simplement d’une approche pragmatique . Cela ne signifie aucunement que le format mp3 ne perdurera pas, cependant l’institut allemand abandonne son emprise juridique sur le dit format.

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 23 h 24 min

    @Raph: Pour être pus précis, le brevet est tombé dans le domaine public après les 20 ans d’existence dudit brevet daté de la fin 96. Ils n’ont pas d’autre choix que de laisser tomber le MP3, il devient libre parce que c’est la loi. Pas par mansuétude ou désintérêt. Si les deux lascars pouvaient gratter des royalties pendant 10 ou 20 ans encore, ils le feraient et ils crieraient alors haut et fort que le MP3 est bien vivant.

    D’où le joli stratagème de faire croire à sa « mort » pour dorer un peu le blason de leurs autres brevets :)

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 23 h 27 min

    @Yannick:
    Tu fais bien de le rappeler.
    C’est vrai que j’oublie à chaque fois que le MP3 est un codec plus qu’un simple conteneur.

    J’avoue ne pas m’être pencher sur l’Opus, parce que Audacity me le propose pas (du moins facilement) et que j’encode en FLAC la musique (Freac propose Opus, mais j’avais pas compris que ca faisait des .ogg).
    Vu ce que tu me dis, je vais me pencher dessus, je crois que Icecast permet d’utiliser Vorbis ou Opus. Je passerai en Opus.

    Répondre
  • 17 mai 2017 - 23 h 45 min

    @wanou
    Désolé mais pour les vitres c’est déjà fait…
    (C’est la fréquence qui compte, pas la puissance ;-) )

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 1 h 01 min

    @Gandalf81: vorbis est orienté multimedia alors que opus est plutôt orienté voIP il me semble pour ça qu’on retrouve les 2 dans icecast selon si tu diffuse de la voix ou de la musique (icecast gère aussi la vidéo =))

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 7 h 41 min

    Bonjour, j’ai connu napster sur mon 33.6k, je me suis souvenu de cette période bénie d’internet à la lecture de cet article :)

    Attention toutefois aux approximations sur les codecs audio : ogg et aac ne sont pas lossless. Ils sont de meilleure qualité que le mp3, avec un ratio compression/perte moins important, mais ce sont tout de même des codecs desctructeurs. Flac est bien lossless lui.

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 7 h 54 min

    @brousse.ouillisse : il faut environ 12€ de matériel pour décoder du FLAC en 24/192, lecteur + DAC, et encore, je suis modeste, plus que l’on est à 32/384. Ce n’est donc pas une question d’élitisme.

    Voici la documentation du circuit chez Texas :
    http://www.ti.com/product/PCM5102A/technicaldocuments

    Une mise en oeuvre :
    https://sites.google.com/site/orangepizero/home/orangepi-one/dac-i2s

    Depuis quelques années il est possible de disposer d’enregistrements en 24 bits dans des fréquences variées. Grand amateur de Jazz, je me régale par exemple sur les remasters de Rudy Van Geller.

    C’est un gros débat, c’est un peu comme si une personne préfère de la vinasse à un grand cru (personnellement je ne bois jamais, donc je ne sais pas de quoi je parle, c’est une image n’est ce pas ?) : si cela te fait plaisir d’écouter du MP3, il ne faut comprendre aussi que certains aiment la musique reproduite de manière différente.

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 8 h 49 min

    Et puisque c’est un jour de grâce, un peu de documentation sur les DACs chez texas :
    http://www.ti.com/lit/an/sbaa055/sbaa055.pdf

    C’est vraiment sympa à lire et explique bien des choses.

    Encore une fois, on n’est pas en train de dépenser des milliers d’euros, on fait de la science et on l’applique à la technologie. En résumé, le lien pointe vers une lecture « saine », ce n’est pas de la publicité pour du matériel vendu super cher (avec de la merde dedans) au contraire on explique les choses. Quand on dispose de l’information, on peut ensuite faire en fonction d’un raisonnement. Dire « élitiste » c’est la voie facile qui consiste à rejeter ce que l’on ne comprend pas d’un mot, qui ne souffre aucune discussion puisqu’il n’est pas en rapport avec le sujet du schmublick. C’est comme dire, « le MP3, tu vois, d’un point de vue philosophique… » bla bla bla bla…

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 9 h 33 min

    LOL
    Merci @Pierre pour ce court moment de souvenirs, le modem/napster/les enceintes/etc..
    déjà 20ans O_O’

    Répondre
  • 18 mai 2017 - 9 h 47 min

    Article très intéressant, comme toujours sur ce Blog.

    … Mais pas mal de commentaires issus de la chronique de l’idiophile. Numérique, certes, mais quand même.
    C’est rigolo à lire.

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  • 18 mai 2017 - 10 h 12 min

    @StarLord:

    Sauf que pour le vin c’est pareil, il y a un snobisme à avoir le meilleur alors que seuls quelques palais très expérimenté sont capables de comprendre ce vin et de l’apprécier.

    Pour la musique c’est pareil, rares sont ceux à avoir les moyens (plusieurs milliers d’euros pour une chaine hi-fi capable de restituer de façon optimale le son) et les capacités (typiquement à 25 ans l’être humain « moyen » à perdu les moyens d’entendre ce que le MP3 aura bouffé.

    Après, le jazz comme la musique classique ou les genre type new-age sont des styles très harmoniques et effectivement il peut y avoir une dégradation assez significative et audibles (avec un bon système audio surtout)

    Mais les musiques plus contemporaines qui usent et abusent de la dysharmonie (pop, rock, métal, rap, …) sont largement moins sujettes à cette dégradation.

    Après c’est aussi une histoire de sensation et d’environnement. Dans ma bagnole, je n’ai aucune honte à foutre du mp3 128 kb/s sur une clés usb pour la gaver le plus possible car avec les bruits de souffle et du moteur c’est nickel. A coté de ça, j’adore écouter Fernandel qui raconte Les Lettres de mon Moulin sur un vinyle car sa voix est d’une rondeur et d’une chaleur inouïe sur ce support et parait bien fade en cd ou en fichier mp3. Après pour ce qui est de la musique standard (pop/rock/classique) je suis un vieux con : CD. Quand j’écoute sur un téléphone ou un lecteur mp3 la qualité m’importe assez peu car je met le son de façon à ce que j’entende les bruits ambiants (le passage sur le capot d’une bagnole que je n’ai pas entendu arrivé m’a soigné).

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  • 18 mai 2017 - 10 h 19 min

    J’sais pas pour le vin, acune idée, ce n’est pas mon monde. Pour l’auto, j’sais pas non plus, j’ai pas d’auto. Pour la musique, je me répète, j’sais un peu, quelques dizaines d’euros suffisent (mais il faut faire soi-même). En fait on s’en fou, juste faut arrêter de croire que ça coûte un rein. C’est ce que je voulais dire.

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  • 18 mai 2017 - 10 h 20 min

    @StarLord:
    Distinguer la vinasse et les grands crus est clairement une question de cultures donc de gouts. On t’apprend que tel saveur, tel gout, etc. dans un vin est bon ou pas. Les grecques anciens et les romains préféraient ce que nous appelons de la vinasse (leurs grands crus à eux), les anglosaxons aiment les vins plus fruités et plus alcoolisés que les méditerranéens, etc. Les gouts évoluent et relèvent plus de cultures imposées plus ou moins consciemment par des structures sociales.

    Pour en revenir au son, il n’y a pas non plus de hiérarchie mais c’est encore une question de gouts. Pour finir de faire mon prof, un morceau de musique mp3 compressé ne le sera pas de la même façon qu’un autre morceau : si la méthode de compression est la même, elle dépend de la structure du son lui-même. Enfin, le Flac and co ne sont pas « lossless » puisque mettre un son sur un support physique le limite obligatoirement dans son spectre de fréquence et dans toutes ses complexités de variations liées ne serait-ce qu’à l’électronique qui le perçoit et les « tuyaux » par lequel il transite.
    Il reste que toutes les études un peu scientifiques (protocole clair, reproductible) qui s’y sont collées, où on présentait des morceaux compressés (pas dégueux) et un morceau « lossless », ont montré que la population moyenne est incapable de distinguer qui est qui. Un exemple de test : http://archimago.blogspot.fr/2014/06/24-bit-vs-16-bit-audio-test-part-ii.html
    Mieux quand les individus « reconnaissent » la différence, ce serait par « apprentissage » et souvent sur des critères qui ne sont pas liés à la compression ou au format mais aux studios qui ont fait le boulot donnant volontairement ou non leur touche au spectre de fréquence et à la dynamique sonore. La démonstration se faisait par la comparaison des capacités des participants à reconnaitre des morceaux commerciaux qu’ils connaissaient puis les même personnes devaient reconnaitre du lossless ou mp3 compressé obtenu à partir d’un même master du même morceau reconnu avant (là ils se plantaient dans des proportions attendues par hasard, alors qu’ils reconnaissaient le lossless et le mp3 sur les morceaux commerciaux qu’ils connaissaient)

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  • 18 mai 2017 - 10 h 36 min

    @Pierre : J’ai un enregistrement pirate d’un concert de LedZeppelin qui a été passer en MP3 de bonne qualité a partir du vinyle original. Et Franchement c’est plus qu’écoutable !

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  • 18 mai 2017 - 10 h 42 min

    Que de souvenirs ! (Napster, Iriver, Astavista…)

    Personnellement, avec du matos relativement correct (baladeur Cowon, infra de qualité)) j’ai toujours entendu la différence entre un bon mp3 et du FLAC…

    @Pierre : j’adore ta collection de baladeurs mp3 !
    Mon premier était un Ibead importé alors par une société nommée ISM vers 2002… très bon matos pour l’époque avec une communauté active. C’était les balbutiements du genre… dans le train les gens pensaient que j’avais juste une petite radio FM. Ils étaient abasourdi quand je leur disais que j’avais l’équivalent de 3-4 albums dedans !

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  • 18 mai 2017 - 10 h 49 min

    Aaaaaah le fameux débat MP3 vs lossless. Il est vraiment infini celui-là. :D

    Personnellement, et par principe, j’essaye que mes fichiers soient un maximum au format flac, et à défaut en mp3 320. La raison est simple, la compression mp3 « écrase » une partie du spectre musical (il suffit de passer différents fichiers sous Spek pour s’en convaincre) et par conséquent supprime/altère une partie de l’oeuvre. Alors certes c’est inaudible la plupart du temps ou en condition d’utilisation normale, mais c’est en partie à cause de la façon dont est enregistrée la musique ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_volume ).

    Pour moi le mp3 n’a que 2 avantages comparé à un format Lossless comme le flac :
    1. Le poids des fichiers (argument qui s’amenuise avec le temps)
    2. La compatibilité (argument qui s’amenuise avec le temps)

    Je ne banni pas pour autant le mp3 de ma vie, mais si j’ai le choix (quand je rip mes cds par exemple) ce sera du flac.

    PS: Pierre, est-il possible de se créer un utilisateur sur le site pour commenter ? Je n’ai pas trouvé …

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  • 18 mai 2017 - 11 h 01 min

    Moué… C’est un peu rétrograde quand même de la part d’un site de geek de faire l’apologie du mp3.
    On peut certes éprouver une certaine nostalgie mais ce format est dépassé depuis plus de 10 ans.
    Alors OK, dans bien des usages ça fait le job mais qui peut le plus peut le moins : je veux dire par là que ça ne coute rien de passer sur un format plus performant quitte à l’écouter ensuite sur une enceinte pourrie si l’utilisateur le désire.

    L’argument du poids est irrecevable ! OK le flac c’est volumineux mais à poids égal l’AAC et l’OGG font bien mieux que le MP3.

    Quand vous avez besoin d’un PC pour faire du traitement de texte, vous n’allez pas chercher un PC dans une déchetterie parce que « ça fait le job », vous en prenez un neuf qui fait plein de truc en plus dont vous n’aurez pas besoin sur le moment mais peut-être un jour….
    Bref la lente disparition du MP3 est une bonne chose ,(un peu comme la disparition du bios au profit de l’UEFI : au début ça fait chier puis au final on est bien content), regardez autour de vous : Les services de music en ligne ont abandonné le MP3 au profit de formats plus performants (à part deezer qui est passé depuis à l’AAC), je pense qu’ils ont réfléchit avant de faire ce choix ;)

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  • 18 mai 2017 - 11 h 29 min

    Que de souvenirs !

    J’ai eu les mêmes enceintes, et le baladeur MP3 Creative (sur la photo). J’en ai beaucoup d’autres à une époque où le japonais Sony dominait le marché. Dieu merci, cette époque est révolue.

    Qui a connu ce baladeur ? ( http://zachkuzmic.com/musicformats/img/digital/rio.jpg )
    Le son était extra à l’époque et la maniabilité aussi. Cela signait la fin du Minidisc et du Dataplay Disc (à peine né).

    Le MP3 n’est pas mort, mais va certainement évoluer vers le MP3HD ?…

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  • 18 mai 2017 - 12 h 22 min

    @Schmurtz: Faire l’apologie c’est faire l’éloge ou la justification de quelqu’un.
    sur un site, quel qu’il soit, le fait de justifier l’existence du MP3 parce qu’il est parfait pour plein d’usages ne me semble pas trop incohérent. Je veux dire, l’exemple du Jpeg est parfait : On a bien mieux que le Jpeg aujourd’hui avec le BPG pourtant tout le monde utilise le Jpeg car il est reconnu par tous les navigateurs et propose un ratio suffisamment bon entre qualité et poids.

    Ce qui m’a poussé a faire ce billet, qui n’a pas grand chose à voir avec les minimachines, c’est que la communication des dépositaires de brevets est passé quasiment comme une lettre à la poste auprès de grands et nombreux médias. Le MP3 est mort, c’est totalement ridicule. Le vrai message c’est, on ne peut plus tenir le brevet du MP3 parce qu’il est trop vieux alors on va dire qu’il est mort pour en propulser un autre sur le devant de la scène.

    Le résultat est de faire entrer dans l’inconscient du consommateur que le format est obsolète, voir, pour les moins aguerris aux techniques numériques, qu’il ne va plus fonctionner. Le but étant de les faire repousser les offres logicielles et matérielles en MP3 et viser d’autres formats dont les juteuses royalties seront profitables.

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  • 18 mai 2017 - 13 h 21 min

    @Sopilou : oui, Rio, excellente marque à l’époque aussi… A noter que Sony justement n’a pas su vraiment prendre le virage des lecteurs mp3 (contrairement à Apple par ex.) alors que c’était la référence absolue du baladeur depuis des lustres !

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  • 18 mai 2017 - 13 h 31 min
  • 18 mai 2017 - 13 h 53 min

    @Benoit Lemaitre:

    C’est que c’est peut-être ton terminal qui limite, pas tes oreilles…

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  • 18 mai 2017 - 13 h 58 min

    @pierre « les plus chanceux disposaient d’une carte son compatible SoundBlaster reliée à des méchantes enceintes »

    Je ne suis pas d’accord, les plus chanceux avaient une Gravis Ultrasound reliée a une minichaine hifi :p et il écoutaient … des CD ^^

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  • 18 mai 2017 - 14 h 37 min

    @Pierre Lecourt: la leçon de français n’est pas nécessaire, il me semble savoir ce qu’est l’apologie, Matmatah le sait également, c’est sans doutes un peu exagéré mais ça colle bien à ce que je voulais exprimer.

    Bien d’accord avec tes derniers propos cependant.
    Tu soulève d’ailleurs un point intéressant : dans le domaine des technos c’est rarement la meilleure qui gagne le marché. La question de l’adoption massive est évidemment primordiale et elle est plus conditionnée par la démarche commerciale et les éventuel lobbys.

    C’est en effet comme ça que l’on se retrouve avec du jpeg au lieu de bpg, des raspberry, des fichiers zip au lieu du 7z , des mp3 au lieu de l’ogg et autant de choses qui ont des concurrents biens meilleurs aussi bien au niveau perf qu’au niveau pécunier mais qui sont pourtant boudés. Mais de temps en temps mettre un gros coup de pied dans la fourmilière ça permet d’avancer ;)

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  • 18 mai 2017 - 14 h 52 min

    Merci pour le billet. Plusieurs sites/blogs se sentent obligés de démentir la mort du MP3, alors qu’il me semblait plus judicieux encore d’ignorer les rares sites ayant pondu cette ânerie. La fin d’un brevet n’a jamais marqué la mort commerciale d’un produit. On utilise tous ou presque du paracétamol, et autant que je sache, la roue n’est pas morte non plus.

    Deux petites erreurs dans l’article :
    • « Aujourd’hui beaucoup le déclarent mort au profit de formats lossless comme l’AAC. »
    • « […] des fichiers plus respectueux des sons, sans perte de qualité audio comme le AAC, l’OGG ou le FLAC.»

    L’AAC est un format avec pertes (lossy), pas lossless. Il est déjà très ancien (intégré en 1997 dans la norme MPEG-2 et en 1999 dans la norme MPEG-4). Quant à L’Ogg Vorbis, c’est un format libre développé au début des années 2000 et qui encode également un son sans identité avec l’original. Le FLAC est quant à lui bel et bien un format lossless (sans perte entre le fichier de départ et l’information audionumérique qui résulte du décodage).

    RÉCAPITULATIF

    • Principaux formats audionumériques avec pertes :
    — MP3, AAC, Vorbis, WMA, WMAPro, MPC, Opus

    • Principaux formats audionumériques sans pertes :
    — FLAC, ALAC, WavPack, Monkey’s Audio, TAK, TTA, OptimFrog, LA, Shorten (auquel il faut ajouter les formats sans pertes utilisés dans les média optiques : MLP, DTS-HD MA, Dolby True HD, et DST pour les flux en DSD)

    • Principaux conteneurs :
    — MP4 (qui peut intégrer de l’AAC mais aussi du MP3), OGG (qui peut intégrer Vorbis, Opus mais aussi FLAC), MKA (Matroska Audio, qui peut supporter la quasi totalité des formats)

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  • 18 mai 2017 - 14 h 55 min

    Personne pour asséner que mp3 / ogg vorbis / flac / CD / « Hi Res 96 kHz-24 bits », tout ça ça reste des signaux échantillonnés et ça vaudra jamais un vinyle ?

    Sinon j’avoue faire partie de la majorité qui ne fait pas la différence entre un (bon) mp3 et le flac correspondant, mais je me réjouis aussi parfois de vins même pas issus de propriétaires récoltants, alors..

    Cet article me rappelle des souvenirs émus d’insertion de disque dur dans un PC d’université bénéficiant de Napster et de connexion satellite… Et en effet, les fichiers de cette époque ont mal vieilli!!

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  • 18 mai 2017 - 15 h 24 min
  • 18 mai 2017 - 15 h 38 min

    Décodeur rapide :
    La formulation suivante : XXX est mort
    Devrait se comprendre : XXX ne peut plus nous apporter de royalties, cependant YYY (qui est sous licence) est bien meilleur, viendez mes amis ouvrez votre porte monnaie (par l’achat de matériel/logiciel permettant le décodage de YYY sous licence).
    Bisous

    PS : le mp3 à 320k me suffit amplement. Mon équipement et mon casque audio sont dans le meilleur des cas un maillon dans la perte de qualité du son originel.

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  • 18 mai 2017 - 15 h 44 min

    @Benoit Lemaitre: A part 2 exceptions, la plupart du temps j’ai répondu au hasard tellement c’est proche,
    par contre distinguer un 64k / 128k encodé à l’arrache d’un 128k ou + propre oui c’est facile ^^
    Tu n’est donc pas seul !

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