Apple iPad Pro, une nouvelle tablette vers un nouveau public

Grande, énorme, magique, inutile, parfaite ou contraire à l’esprit de Steve Jobs. Les commentaires accompagnant la tablette Apple iPad Pro sont nombreux et toujours aussi marqués par une sorte de fanatisme bizarre. La nouvelle diagonale a fait déjà beaucoup couler d’encre et il est peut être intéressant de faire le point.

La genèse d’une tablette pro.

Au coeur de multiples rumeurs depuis des mois, l’iPad Pro fait désormais officiellement partie de la gamme de tablettes d’Apple. Un grand changement dans la gamme de produit de la marque, non pas d’un point de vue matériel mais dans l’esprit et la destination de l’objet.

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Si la gamme de tablette d’Apple a toujours été orientée vers le multimédia et le loisir, la nouvelle venue est également destinée à des usages professionnels. Il faut dire que malgré leur aspect ludique, de nombreux professionnels ont pris sous leur aile les petites tablettes de la marque pour en faire des outils de leur quotidien. La partie logicielle a logiquement suivi et de nombreuses applications sont apparues pour seconder cet usage au travail. Aujourd’hui, les iPad sont au coeur de l’entreprise pour beaucoup de tâches, remplaçant en partie, chez certains, l’usage d’un portable classique.

Au fur et a mesure de cette évolution, beaucoup ont senti une gène liée au format proposé. Non pas un regret de ses avantages indéniables, la rapidité de démarrage, la portabilité et un fonctionnement somme toute très fiable. Mais plutôt le format parfois trop juste, la diagonale un peu faible ou l’absence d’outil de saisie efficace. Avec l’apparition d’une concurrence hybride sous Windows qui s’est rapidement améliorée jusqu’à devenir aujourd’hui véritablement efficace, Apple devait réagir.

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La naissance de ce grand format d’iPad Pro de 12.9 pouces est surement lié à ce constat. Si les modèles classiques correspondent bien à un usage ludique, le positionnement de la nouvelle venue est plus adapté à une exploitation par des applications sérieuses. On imagine bien que le confort apporté par cet écran IPS de 2732 x 2048 pixels, sera aussi exceptionnel pour afficher un tableur que pénible pour piloter une voiture à bout de bras grâce au gyroscope incorporé. La transition vers le pro est donc toute trouvée, d’ailleurs Apple ne s’en cache pas dans la dénomination de son engin.

L’ iPad Pro n’a pas volé son nom, il n’est pas fait pour jouer, il éloigne clairement la gamme de tablettes d’Apple de cet objectif et lorgne donc du côté d’autres machines. Les MacBook et surtout les Macbook Air qui sont directement en ligne de mire chez Apple mais aussi la concurrence des Surface de Microsoft et de tout l’attirail développé depuis des mois par Samsung, Lenovo, HP, Acer ou Asus.

iPad Pro : La recette.

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Un écran de 12.9 pouces donc, avec un affichage Retina 2732 x 2048 pixels. Ce qui nous fait un joli total de 264 points par pouce. Pas aussi extrême que d’autres machines du marché mais suffisamment fin pour offrir une trame de points invisible à l’oeil nu. La tablette mesure 30.57 cm de large pour 22.06 cm de haut et 6.9 mm d’épaisseur à son point le plus imposant. Le poids total est très contenu au vu de ces dimensions mais atteint tout de même les 712 grammes. En fait, si la tablette parait démesurée, c’est surtout parce que Apple s’est depuis toujours cantonné à des produits aux diagonales inférieures aux 10.1 pouces de la concurrence.

Pour piloter cette dalle, un processeur signé Apple, un A9X. Une puce 64 bits qui signe la troisième génération de SoC signé par la marque. Et pour une fois, Apple ne joue pas les pingres en glissant discrètement 4 gigaoctets de mémoire vive dans la tablette. Un couple processeur et mémoire qui ouvre de belles perspectives en terme de performances, un élément indispensable pour coller à la nouvelle destination de ce grand écran. Apple explique que son iPad Pro sera plus rapide que 80% des portables du marché, 90% plus performant en terme de capacités graphiques.

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Un état des lieux quelque peu tiré par les cheveux puisqu’il compare des fraises et des boulons. Les systèmes sont intrinsèquement différents, et le parc installé de portables est étalé sur un bon paquet d’années, la comparaison est au mieux marketing au pire totalement stupide. Ou l’inverse. Il n’empêche que les applications qui sortiront pour l’iPad Pro tourneront bien et seront sans doute à la fois fluides et redoutablement plaisantes à manipuler.

Le stockage est une bonne occasion de se rattraper des 4 Go de mémoire vive qu’Apple a du consentir à installer. Le premier modèle dispose de 32 Go à 799$ puis saute au 128 Go directement pour 949$. Ces deux tarifs concernent les modèles bénéficiant d’un Wifi de type 802.11ac MIMO. Où est la version intermédiaire en 64 Go ? Elle a tout simplement disparu de l’offre pour le moment, forçant quasiment le professionnel à passer  à la version 128 Go si il veut un tant soit peu d’espace de libre pour son engin. Une version LTE sera également disponible pour la version 128 Go, proposée à 1079$, elle est à nouveau uniquement disponible en 128 Go. Apple propose en réalité ici 2 gammes de son produit. Une grande iPad pour un usage classique et familial avec 64 Go. Et une version plus sérieuse et sans concessions à destination des professionnels dont la boîte paiera la note plutôt salée.

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Apple propose 10 heures d’autonomie grâce à une batterie 38.5 Wh pour tous les modèles, 1 heure de moins pour la version 4G. On peut faire confiance à la marque sur ce point, les iPad sont en général plus autonomes qu’annoncés. Autres petites surprises sympathiques : La présence de 4 enceintes sur l’engin pour un son puissant. Apple mesure sa nouvelle tablette comme 3 fois plus puissante que l’iPad Air sur ce point. 2 micros sont également embarqués pour enregistrer des sons, piloter Siri ou une vidéo conférence confortable. Des éléments que la concurrence emploie déjà mais qu’il est bon de retrouver ici.

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Un module Bluetooth  4.2 est présent, ainsi qu’une batterie de capteurs : Un Touch ID, un gyroscope sur trois axes, un accéléromètre, un baromètre, un détecteur de luminosité, une boussole et un GPS avec support Glonass.

Les capteurs vidéos sont signés par la marque avec un 8 mégapixels au dos de l’appareil. Un élément très soigné avec autofocus, une focale de 2.4 et une vraie lentille pour faire des photos de qualité. Apple a depuis longtemps compris que le partage de clichés depuis ses appareils était une vraie publicité virale pour ses produits. Le capteur avant est un modèle bien plus chétif mais parfaitement adapté à un usage en vidéo conférence. Son capteur 1.3 mégapixels suffira a capturer en 720P tout en équilibrant le contraste et la couleur à la volée.

Très grande nouvelle, la marque a ajouté un second connecteur à l’appareil. Rassurez vous, il n’y a là aucun miracle si un port Lightning classique est présent, le second port n’est là que pour connecter le dock clavier optionnel.

Des accessoires et une grosse ambition.

Car la tablette n’est plus un engin tout-en-un, totalement autosuffisant, dans l’esprit des premiers modèles. Apple lui a ajouté 2 accessoires qui ont chacun un passé assez fort et qui ont fait drôlement réagir les diverses communautés pro et anti Apple.

Le stylet pour commencer. Beaucoup de commentateurs ont pointé du doigt un abandon de la voie tracée par Steve Jobs. Ce dernier avait en effet mis à l’index (ah ah) le stylet en présentant le tout premier iPhone. Ajouter un stylet dans l’iPad Pro serait donc sacrilège. C’est un casse tête assez drôle qui est présenté ici puisqu’il est précisément relevé par beaucoup d’anti-Apple.

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Ils reprochent à Apple d’aller contre la « parole » de feu Steve Jobs, s’enfermant ainsi dans un fanboyisme absolu. Celui là même qu’ils reprochent paradoxalement aux amoureux de la marque. En ajoutant un stylet à cette iPad Pro, Apple montre justement son intelligence et son regard neutre sur la technologie.

Il faut bien comprendre qu’un tel stylet ne naît pas d’un claquement de doigts et c’est donc un chantier mûrement réfléchi et lancé il y a plusieurs années par Apple. La décision n’est pas un coup de tête, c’est une technologie maison nouvelle et son ajout dans l’iPad Pro sert un usage précis. Si Steve Jobs critiquait le stylet, il le faisait à une autre époque, au lancement de la première mouture de l’iPhone en prenant le contre-pied des solutions concurrentes employant la combinaison d’un écran tactile résistif et d’un stylet. L’homme n’avait pas tort, et ces stylets n’avaient rien d’ergonomique. Cette célèbre critique a été faite pour expliquer le  choix – et bien évidemment justifier le surcoût que cela engendrait alors – d’un écran tactile capacitif pour toute la surface de l’appareil.

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Lorsque l’on voit la vidéo de présentation proposée par Apple, la possibilité de mixer sur l’écran main et stylet, d’utiliser des outils logiciels comme une règle, de calligraphier à l’écran… On se dit sans aucun doute que Jobs lui même aurait approuvé le recours à un accessoire de ce type pour cette diagonale.

De fait, on voit mal le rapport entre cette critique de l’argumentaire de Jobs sur un stylet résistif pendant la sortie d’un smartphone sorti en 2007. L’iPhone premier du nom avec son écran de 3.5 pouces en 480 x 320 pixels n’a pas grand chose à voir avec le stylet actif d’une tablette de presque 13 pouces qui affiche en 2732 x 2048 pixels. Si le premier stylet n’avait rien à faire sur un iPhone, le second est une excellente idée pour cette nouvelle tablette.

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Apple propose en effet des éléments qui sont depuis toujours le pré-carré de Wacom et de ses stations Cintiq. Ce stylet sait fonctionner sur une dalle active avec une vitesse de traitement que l’on indique comme instantanée.  Cette promesse du trait sans aucune latence entre le geste du stylet et l’affichage à l’écran, c’est un peu le Saint Graal de  tout dessinateur. Et si cette promesse est tenue sérieusement, il y a là une raison qui justifie à elle seule non seulement l’ajout d’une technologie de stylet mais également l’achat tout entier de la tablette pour beaucoup de professionnels.  C’est également un modèle sachant prendre en compte les niveaux de pression, l’inclinaison du stylet et la vitesse (logiciellement) de l’exécution d’un geste. Une richesse de fonctionnalités qui rapproche ainsi l’iPad Pro d’une station de travail bien plus lourde et encombrante.

Il y a bien sur des bémols face à cette annonce. Le premier est lié à l’aspect logiciel de l’offre. Si le stylet est prometteur, il n’est pas sûr que sa vitesse et ses capacités soient aussi bien exploitées sur la tablette  que sur une station de travail classique. L’intégration de l’iPad pro et des formats qu’elle génère dans une chaîne de création graphique professionnelle sera t-elle au niveau des capacités des solutions concurrentes actuelles ? Cette question est sur les lèvres de beaucoup de graphistes aujourd’hui. L’investissement est important, et si tous semblent avoir envie d’essayer l’objet pour le « sentir », peu y voient un réel avantage dans leur processus de production. Si l’exploitation de l’iPad Pro revient au même que le processus habituel de scan d’un dessin à intégrer dans sa chaîne de production, l’emploi des habituelles solutions papier et stylos restera privilégiée. Evidemment cette critique peut être amenée a disparaître au fur et à mesure que les logiciels utilisés par iOS évolueront.

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Autre bémol, le prix de l’interface. A 99$ le stylet, la note est plutôt salée. Si la recherche passée à développer ce produit a dû être coûteuse, il n’est pas forcément de bon goût de la part d’Apple d’espérer un retour sur investissement dès la première génération de produit à l’employer. Bien sur, il ne faut pas voir  le tarif de ce stylet uniquement dans le stylet. L’existence même de l’accessoire se traduit par un récepteur au sein de chaque tablette. Il semble pourtant évident que la marque fera pas de discernement au niveau de la facturation de celui-ci. Tous les clients de l’iPad Pro payeront leur dîme pour pouvoir exploiter le stylet. Même si ils n’en prennent jamais un en main. Le prix demandé semble donc légèrement Just exagéré.

 

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La critique concernant l’autonomie de l’objet est par contre légèrement fallacieuse. Certes les 12 heures affichées semblent légères quand on imagine un utilisateur face à sa tablette avec le stylet déchargé et inopérant. Mais Apple a la bonne idée de proposer une recharge très rapide. Avec 30 minutes d’autonomie pour 15 secondes de recharge directement via le port Lightning de la tablette, la solution est plus que viable.

Un détail est plus problématique et nous rappelle à ce bon vieux Steve Jobs. Il critiquait les  stylets parce qu’ils étaient peu pratiques à transporter et qu’on pouvait les perdre facilement. Apple n’a pas répondu à ce solide argument de la part de son ex et emblématique patron. Aucune solution de rangement n’est proposée à l’utilisateur. La tablette ne cache pas d’emplacement où venir l’insérer, la  pochette clavier ne s’embarrasse pas non plus de ce détail et le corps du stylet lui même n’a aucun système de fixation.

Si Jobs avait raison de dire qu’il était facile de perdre un stylet, le seul truc qui retiendra l’attention de l’acheteur de celui de l’iPad Pro est bien son tarif.

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Le discours sur la qualité de la production des accessoires est très différent pour la partie clavier optionnelle. On ne dirait pas du Apple d’ailleurs tant l’objet semble fort mal ajusté à la tablette. Fonctionnant comme une cover habituelle mais se dépliant pour dévoiler un petit clavier, la solution est un peu bancale et n’inspire pas franchement confiance.

Cette vidéo montre la solution une fois repliée sur la tablette, on ne donne pas cher de la durée de vie de cet accessoire en l’état mais on peut également s’interroger sur son rôle de protection de la grande diagonale de l’écran. Un rôle devenu très important avec une telle surface. Que se passera t-il également si un stylo se glisse dans le renflement laissé par la couverture au centre de l’appareil ? Cette protection pourrait jouer le rôle d’exécuteur pour l’iPad Pro au final.

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Les 169$ demandés sont difficiles à comprendre pour un accessoire de ce type et on dirait que l’on se retrouve avec un prototype en main. Sans compter qu’Apple ne résout absolument pas le problème posé par ce type de solution. L’ergonomie de ce type de dispositif à angle fixe est très mauvais, le dispositif ne correspond qu’à une seule physionomie dans un environnement de travail parfait. Posez votre iPad Pro sur son dock en haut du comptoir d’un café et l’angle ne sera plus optimal.

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Même chose si vous laissez l’ensemble sur une table basse. Mais même en imaginant un utilisateur sagement assis sur un bureau, l’angle de l’écran ne sera pas le même si vous  faites 1.8 mètres ou 1.6 mètre. La solution proposée par la concurrence, Microsoft et Lenovo en tête , est autrement plus efficace avec des systèmes de béquilles pouvant être adaptées. Un véritable dock magnétique aurait été un vrai plus pour l’offre mais au vu du prix demandé pour cette solution franchement médiocre, on imagine une facture beaucoup trop salée pour un dock clavier avec accroche magnétique et connectique ou batterie supplémentaire. Un meilleur accessoire mais probablement un tarif prohibitif et une mauvaise image pour l’ensemble.

iOS 9 reste iOS.

Apple surfe sur un paradoxe assez spectaculaire avec l’iPad Pro . L’engin est présenté comme une alternative complète à un ordinateur portable classique. Un discours qui semble presque pousser vers la sortie les MacBooks Air situés dans les mêmes niveaux d’investissement.

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Mais l’univers d’iOS est très différent de celui de MacOS et des systèmes pour portables en général. Ce que proposent les applications pour le système mobile d’Apple est sans commune mesure avec la profondeur et les solutions des produits classiques. La simple gestion d’un curseur ou d’un copié collé proposé par la tablette en allant jusqu’à la profondeur de traitement d’un Adobe Lightroom n’ont que peu de rapport avec l’offre actuelle d’iOS.

Si les traitements les plus courants seront certainement plus rapides et plus fluides sur une tablette, l’idée de remplacer totalement un portable avec un engin sous iOS est évidemment impensable pour un professionnel. En fait Apple veut probablement faire le distinguo entre un usage pro ou semi-pro mais limité à quelques utilisations classiques et les véritables besoins professionnels qui auront encore et toujours besoin d’un micro-ordinateur.

En soi, l’iPad Pro ne permet pas de faire quoique ce soit de plus que les anciens modèles. Hormis la possibilité de dessiner sur sa surface, il n’y a aucune avancée logicielle majeure avec ce nouveau modèle. L’objet est plus imposant, permet de mieux voir son sujet mais ne change rien aux capacités de la gamme qui este identique.

Je ne suis pas sur que les ventes soient phénoménales mais l’objet à du sens et montre la maîtrise de la marque sue son segment.

L’arrivée de l’iPad Pro ne sera pas sans conséquences et c’est une bonne nouvelle.

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Un des points les plus importants de cette arrivée sur le marché des tablettes ne concerne pas directement l’iPad Pro mais plutôt la réaction de la concurrence.  Les effets de bord devraient être nombreux.

Cela devrait inciter d’autres acteurs à s’intéresser à ces grandes diagonales, ce qui pourrait ouvrir la voie à une concurrence intéressante sur ce type de format sous Android comme sous Windows.

Suivant le succès de l’offre d’Apple, d’autres constructeurs devraient se tourner vers ce type de machines, à vrai dire beaucoup n’ont pas attendu pour s’intéresser à ce format qu’Apple ne fait que reprendre à son compte. On pense bien sur à Microsoft et à ses Surface. Asus et ses Transformer Book et à toutes les autres solutions du genre déjà sorties ou en devenir.

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La Wacom Cintiq 12WX vient de prendre comme un coup de vieux…

La seule nuance véritablement originale proposée par Apple est située au niveau de son stylet tactile. Un élément qui pourrait faire réagir Wacom qui s’est toujours refusé à libérer sa technologie de stylet sur les  tablettes de grandes diagonales. Si l’offre d’Apple prend de l’ampleur et vient empiéter sur ses parts de marché, la marque Japonaise pourrait proposer à des marques partenaires, ou à un de ses actionnaires comme Samsung, d’intégrer enfin son système sur des tablettes.

 


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64 commentaires sur ce sujet.
  • 16 septembre 2015 - 22 h 03 min

    @VB: @DotNet: et oui, tous ça c’est une différence de taille, de temps et de connaissances que ça prends
    et de pepete bien sur !!!

    pour une petite PME qui a pas le temps de se former, les outils win peuvent être mieux et bien moins cher

    pour les docs, vous savez, j’en connais qui ont office sur mac, quand les docs arrivent sur un win office, la mise en page saute
    (et je parle de grosses boites là, type l’oréal qui n’ont pas réussi à piger le truc, du coup ils ont finit par laisser à la DSI le soin de faire un doc type compatible pour tous mais le hic c’est que certains choses étaient passés à la trappe et au final personne étaient content)

    enfin bon, quand je vois que le RTFM existe toujours et n’a jamais été aussi fréquent du fait des forums et de la sois disant « informatique plus facile » (et hop – équivalent de abracadabra pour beaucoup d’utilisateur novices, faites gaffe avec ce type d’expression et avec qui vous l’utilisez – et les et si ou juste suffit de demander au fabricant un driver – m’a bien fait rire celle là, comme si la plupart du temps, il y avait pas deja eu des demande. allez sur le fofo ubuntu par exemple, vous ferez)

    l’info c’est un outil point

    on prend celui le plus adapter à son taf, son budget et au temps qu’on est disposé ou pas à y passer (comme une perceuse ou un tournevis)

    le reste, c’est comme dit plus haut
    si on dispose des ressources nécessaires, c’est plus un soucis (et encore, certaines fois c’est pas faisable pour pas mal de raison – secu, pas de connexion etc etc), sinon

    mais bon, on verra bien au final si ce type de solus (je parle du ipad pro) prendra
    mais non, les cloud j’aime pas (yunahost sur une RPI, c’est juste du bonheur, sinon il y a des syno et compagnie, pas obliger de prendre un proliant et de mettre les mains dans le camboui si on a pas que ça à faire – et c’est tant mieux pour tous le monde)
    après, c’est vos données, votre vie, votre boulot etc etc

    à vous de voir (mais en entreprise, on commence à en revenir et vu les soucis de certains – pas forcement des AM et moins médiatisé mais tout autant destructeur, ça se comprend)
    méfiez vous des clouds à mort (IBM ou pas)

    et je pense pas que ce soit le photographe par exemple qui me contredira vu par exemple la différence de prix entre la version cloud d’adobe et les bons vieux pack à l’ancienne qu’on achetait une bonne fois pour toute (quasiment le double quand même – oh adobe, c’est la crise. sont fous eux)

    et je pense pas non plus que cette pme passe au ipad « pro » juste pour le stylet vu le prix de l’engin et la dispo des outils adobe deja sur les postes par exemple
    bref

    on verra ce que ça donne tous ça
    (mais il semble deja que la « pénurie » habituelle soit deja organisé avec des « soucis » de dispo proc et écran de l’autre coté)
    on va encore rire au lancement avec le discours marketing habituelle de la pomme

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 0 h 41 min

    @DotNet: Non mais là c’est désespérant… qui a dit qu’il fallait abandonner ses logiciels pro sous Windows si l’alternative libre est incomplète, inutilisée ou complètement buggé. Évidemment l’argent est le nerf de la guerre mais justement il faut aussi pouvoir changer de paradigme et être prêt à accepter qu’un outil aux petits oignons développé localement peut être plus rentable à long terme qu’un soft vendu à des millions d’exemplaires partout sur la planète et prévu pour satisfaire la majorité des besoins mais pas tous !

    Exemples précédents repris un chef de petite entreprise qui n’y connaît que dalle en info s’il sait sélectionner un profil de stagiaire compétent peut lui demander sans problème avec des framework web modernes (libre&gratuit) de rendre opérationnel sur le serveur de la boîte le carnet d’adresse collaboratif et l’outil de gestion PDF en une à deux semaines chrono (et là le stagiaire en + il manquera pas de temps pour facebooker). Ces outils mêmes basiques auront l’avantage de ne coûter que la main d’oeuvre locale, seront évolutifs et accessible gratuitement localement et à distance à partir de tous les pc/portable/smartphone/tablette présents&futurs de la boîte (necessitera juste un navigateur). La majorité des patrons n’hésiterait pas à dépenser 150€ pour un shareware dont 80% des fonctions ne serviront jamais ou pire qui comporte des malwares et ne serait pas prêt à prendre le risque d’employer un informaticien ponctuellement ?

    Dans ma profession aussi il y a des logiciels incontournables sur Windows et d’autre en devenir sur Linux. Pour l’instant ceux sur Windows sont ultracomplets (trop ?) mais pas vraiment configurables en profondeur et ceux sur Linux ultrabuggés mais finement adaptables. Donc pour l’instant et sauf cas particuliers un pro n’a pas à hésiter et il garde bien sûr sa licence Windows cependant il y a bcq de postes informatiques en entreprise qui n’ont pas besoin de cette spécialisation et là c’est stupide de se fermer à d’autres OS parce qu’il paraîtrait que certains vendeurs (ceux qui ont une vision plutôt restreinte et intéressée) ont dit que c’était plus compliqué. Parfois essayer c’est adopter.

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 1 h 10 min

    @orangina rouge: Je ne suis pas informaticien de formation donc « cloud privé d’entreprise » n’est peut-être pas adapté à la compréhension du plus grand nombre mais pour moi ça veut tout simplement dire : un serveur (voir un simple PC, raspberry…) présent physiquement dans les locaux de l’entreprise et en état de disponibilité afin de pouvoir mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin ou modifier à distance avec des capacités de calcul propres des données partagées entre les différents collaborateurs (même si ceux-ci sont dans la salle d’à côté).

    Donc là si c’est correctement configuré dans une PME, évidemment ça ne résistera pas à la NSA&équivalents, mais ça reste à mon sens très fiable et sûr voir plus que des logiciels à licences propriétaires qui tourneraient sur un unique poste connecté au réseau d’entreprise.

    Un « cloud privé d’entreprise » peut donc très bien être mis en place avec les compétences internes du client pour un besoin particulier mais aussi (c’est de la science fiction..) par exemple consister en un ordinateur Apple présent à l’accueil d’un cabinet médical sur lequel un ou plusieurs lecteur de carte vitale serait présent et sur laquelle l’unique équipement informatique du médecin, la tablette aïe machin pro, irait chercher et mettrer en relation les données du patient (parce qu’il est présent) avec les docs du cabinet dont le médecin à besoin sur moment. C’est sans doute irréalisable en l’état mais c’est l’idée générale qu’il faut retenir par la mise en oeuvre précise qui réclame des compétences qu’évidemment je n’ai pas…
    Voilà en partie pourquoi il me semble qu’Apple et son aïe machin pro à la capacité d’investir des pans entiers de professions qui ont les moyens financiers en relation avec l’image de marque de ce très envié Mr Apple.

    Pour ce qui est de la rigolade (gratuite) au sujet des drivers non dispo hors Windows, je crois, mais c’est peut-être un doux rêve, qu’un représentant dont une bonne dizaine de % de clients réclamerait une compatibilité + large tout en gardant un oeil curieux sur la concurrence commencerait sérieusement à mettre la pression sur ses services techniques.

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 1 h 22 min

    @orangina rouge: Et pus pour l’histoire l’Oréal ils auraient peut-être pu étudier la question LibreOffice quitte à développer en interne un outil de comparaison de compatibilité de format entre LibreOffice et Office quand les collaborateurs ont expressément besoin d’échanger avec l’extérieur des .doc (quand je vois des Excel dont des halls de gare SNCF avec 3 cellules de rempli je me dis parfois que l’argent publique est vraiment pas cher…).

    Répondre
  • 17 septembre 2015 - 6 h 23 min

    décidément, c’est compliqué
    non, dans le monde de la médecine, même les pc qui passe en service d’onco sont sous win à cause des logiciels bien spécifiques calibre au poil de … près
    (je parle meme pas des machines d’imageries par exemple)
    c’est surtout au niveau des outils de lab que c’est win win et encore win

    un peu comme chez l’oréal d’ailleurs
    ils sont archi (mais alors archi) mac
    mais en labos, ben leurs outils de mesure pour le boulot sont bien spécifiques et generalement, c’est sous win que ça marche (et encore sous XP d’ailleurs)
    mais je vous rassure, ils voient pas le monde extérieur ces machines donc pas vraiment grave

    le hic des docs chez eux, c’est surtout pour la comm entre eux et les autres (et oui, les distributeurs par exemple ne sont pas sous mac, ni les labos, prestataires externes, équipe de recherche, universités etc etc avec qui ils travaillent de « temps en temps » ;)

    libreoffice, ils y avaient penser mais même IBM avec leurs suite symphony ça marchait pas (encore pire d’ailleurs, et pour la blague, même chez IBM en interne, beaucoup de services comme la compta ou les ceux qui font les contrats tournent sous office – questions d’habitudes pour certains, gains de temps et productivité pour d’autre, beaucoup ont fait leurs choix – IBM leur a laisser)

    sinon je connais pas mal de monde en profession libérale dans la médecine
    à part en clinique, ceux en cabinets sont tous avec un standard en call center
    plus personnes peut se payer une secrétaire-standardiste sauf à être en clinique
    (et franchement, perso vu le taf, je lui colle un pc sous nux et wine pour office, certainement pas un mac. pas le meme prix et pour le taf, ça suffit amplement)

    d’où justement l’essor de pro-logiciels comme hellodoc et la mise en place du systeme LELo de la sécu pour les généralistes – spécialistes en libérale

    (et ne pas oublier qu’une standardiste ou secrétaire d’accueil n’est pas non plus forcement « secret médical »; donc leur données pas votre carte vitale, mettez la dans la borne dédié mais pas à une personne autre qu’un toubib par exemple, c’est très, très important)

    très sérieusement, le monde médicale, vous l’oubliez (surtout en france ou c’est très particulier avec le système sécu) pour vos exemples

    sinon pour le « cloud », effectivement on ne parle pas de la même chose je crois
    donc dans le doute, je m’abstiens

    et pour la NSA, perso c’est pas eux l’ennemi dont je parle mais plus les groupes criminels qui cherchent par tous les moyen à faire du fric sur le dos des usagers (vous avez le choix, ça va du petit ransomware ou groupe de hacker qui pique une base de donnée et cherchent à la revendre à la boite pillée en passant par le concurrent voulant gagner du temps en R&d et qui demandera à un autre groupe de s’introduire pour piller les données du dit concurrent. il y a le choix dans le domaine info pour ce genre de menace – toutes bien réelles)

    et là, il y a des regles bien precises à suivre
    ça evolue tous le temps (et limite, l’os est plus un problemes pour ça)

    un exemple, consulter un document « sensible » dans l’avion, le train ou un aérogare, c’est une très très mauvaise idée
    les services français adoraient ça à une époque et c’était de l’espionnage industriel facile et très très discret (et maintenant de notorité public pour les boites US et les vols air france par exemple)
    pas forcement besoin d’aller chercher « des trucs de ouf » à la james bond de bac à sable (mais bon, ça il y a des reunions specifiques sur la sécu maintenant, c’est pas le débat ici)

    sinon pour les drivers spécifiques (je parlais des cartes vitales par exemple tiens, les logiciels pro de toubibs tournent que sous win, pas demain la veille que la secu et le fabricant adapteront leurs produits par exemple)
    mais faites le test avec un matos pas compatible chez vous par exemple

    perso j’ai un tomtom en GPS
    avant il y avait un logiciel qui marchais sous nux
    rétro-pedalage de tomtom
    mise à jour de l’outil de mise à jour de carte (via navigateur en plus ! ), et ben maintenant ça marche plus
    et on a été nombreux à hurler, rien à faire
    (et c’est pas mieux chez garmin)
    vous pouvez vérifier, c’est flagrant et un célèbre cas d’école (si je puis dire)

    le coup du « stagiaire » m’a bien fait rire aussi (surtout pour les pme)

    donc le gars se fait pondre un truc par un stagiaire
    le gars part et quand il faudra mettre à jour le code ou l’adapter pour questions de sécurité, ergonomie, rajouter des fonctions ou autre, il faut donc qu’un autre stagiaire vienne
    pige le code et la façon de penser du gars d’avant et ponde un truc qui marche (et satisfasse tous le monde tout en marchant bien sur)

    ben bon courage pour vendre ça à un patron de PME

    c’est dur pour elles !
    le temps c’est de l’argent et souvent ils ont ni l’un ni l’autre (j’en connais pas mal qui n’embauche pas parce que sinon plus rentable et pourtant ils aimeraient bien car il y a du boulot)

    elles ont deja le cul entre 2 chaises alors tous ce quelles veulent, c’est un truc qui marchent, se réparent vite si ça plante avec une image ou un pc en spare par exemple (bien moins cher qu’un mois de salaire plus charge ou contrat de maintenance à l’année)

    ce scénario anxiogène, même pas la peine d’essayer de leur vendre

    la théorie c’est bien mais en pratique, bah relisez ce que vous disait le photographe plus haut, c’est un parfait exemple

    ça marche et il a fait ces comptes et bien étudié le rapport bénéfice avantage avant de choisir win plutôt que linux ou mac
    (et le cas des freelance qui doivent passer chez lui justifie aussi très bien ses choix dans son cas et activité pro)

    moi aussi, j’adorerais que tout le monde soit plus linux, RPI et serveur BSD
    mais je suis réaliste, c’est pas possible pour beaucoup de raisons (aussi bien technique que financière ou de brevets et j’en passe)

    donc cool et on relativise
    il y a de la place pour tous le monde
    laissons ceux qui le souhaite rester (pour leurs raisons à eux) sous le system qu’ils ont choisit

    et si un jour ils en ont besoins, que c’est moins cher et correspond à leurs besoin, il prendront cette ipad pro ou pas

    pour le reste, il y a un vraiment un monde entre la théorie, les belles intentions et la pratique (pour tellement de raisons que ça serait épuisant de toutes les donner et les énumérer selon les cas – toujours particuliers et bien spécifiques selon les cas en plus)

    bonne journée à tous quand même
    (et bon café)

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 11 h 25 min

    @orangina rouge: Bon c’est bien beau de rigoler mais encore faudrait-il arrêter de raconter des cracs ça en devient ridicule !

    Ma dentiste qui a un Apple équipé d’un lecteur de carte vitale a sans doute commencée par consulter ce site : http://www.sesam-vitale.fr/web/prestataires-de-soins/catalogue-de-produits (et bien sûr il y a aussi Linux de dispo pour certains produits).

    Pour le lecteur partagé dans un lieu de passage c’est l’accès aux données pas à la carte qui pose problème donc par exemple un lecteur à clé en possession du médecin et point barre (c’est un exemple technique hein… rien de plus).

    On comprend aisément que certains éditeurs voudraient bien empêcher le monde de réfléchir ne serait-ce qu’un chouïa parce qu’évidemment qu’en on est installé bien au chaud on a pas envie de laisser sa place mais ça n’excuse pas tout.

    Par exemple quand on ne connaît pas LibreOffice alors le réflexe de base est d’enregistrer en .doc et comme les autres le font aussi alors tous les x années tout le monde change de version pour suivre celui qui a lâché les billets en premier. Tout le monde est ravi car se considère à la pointe même si personne n’a gardé son libre arbitre car persuadé qu’il n’existe qu’un seul choix valable. Mais quand tu essaies LibreOffice tu t’aperçois rapidement de l’icône «export PDF en 1 clic» qui est la solution (simplissime) ultime pour assurer la conformité d’un document avec sa mise en page désirée quand celui-ci n’a pas vocation à être modifié par le destinataire (tiens tiens l’Oréal et ses coms en .doc…). Et faut croire que la complication est un virus car même un notaire qui à besoin du retour d’un document signé (et on est bien d’accord qu’il ne faut surtout pas en modifier le contenu !) va te l’envoyer en .doc….

    Pour le reste celui qui ne veut pas comprendre ne comprendra pas.

    Sortir des exemples au mieux faux, au pire vrai mais qui justement valide mon propos (sécurité et shareware vérolé contre dev interne, hurler contre TomTom sur les fofos mais combien on pris la peine d’écrire au service client ?..) fait perdre du temps à tout le monde et à vrai dire profite surtout à celui qui voudrait empêcher chacun de réfléchir par soi-même et qui aime répéter qu’un état de fait, même anormal, ne peut évoluer juste parce qu’il en tire un intérêt pécuniaire personnel.

    Répondre
  • 17 septembre 2015 - 11 h 54 min

    @VB:

    Décidément, on en sortira pas.

    Il existe des solutions Libres et des solutions commerciales.
    Nous avons nous le CHOIX.

    Pour un chantre du Libre tu comprends ce concept: avoir le choix. C’est le principe de la liberté non?

    Où est le problème?

    Tu aimerais limiter notre choix aux solutions libres?

    Tu nous crois assez stupides pour acheter des licences commerciales par ignorance?

    Tu sais mieux que nous ce qui est bon et mauvais pour nous?

    En gros, tu penses que tes choix sont si bons qu’ils le seraient aussi pour nous?

    Et bien, je vias te dire une chose: je suis ravis que des solutions libres existent et encore plus ravis qu’elles soient utilisées quotidiennement par des utilisateurs ravis eux-aussi.

    Il ne me viendrait pas à l’esprit de leur dire:

    « Hey les gars! Vous êtes dans l’erreurs avec vos trucs de barbus! Chez Apple ou MS ils sont des produits si cool si simples que vous vous emmerdez pour pas grand chose! »

    Pourquoi? Parce que le choix de chacun est respectable. Parce que nous sommes de libres de choisir ce qui nous parait être le mieux pour nous.

    Libres, cela devrait te parler.

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 12 h 44 min

    @DotNet: C’est bizarre quand je me relis j’ai à chaque fois l’impression que tu réponds à quelqu’un d’autre mais bon mode pause oblige je me tais !

    Répondre
  • 17 septembre 2015 - 13 h 04 min

    @VB
    Peut être n’en as-tu pas conscience mais c’est vraiment l’impression que tu me donnes de ne pas comprendre mes choix. Bizarre en effet, Orangina Rouge les a bien compris.
    Je te dis ça comme ça. Passons.
    Bonne journée. :)

    Répondre
  • VB
    17 septembre 2015 - 13 h 38 min

    @DotNet: Personnellement absolument rien à gagner dans l’histoire sauf l’hypothétique satisfaction de voir un jour la fin de l’hémorragie de capitaux qui partent souvent outre-atlantique (mais à vrai dire peu importe la destination) et souvent via les paradis fiscaux qui plus est, alors que des petits gars compétents en prog c’est pas ce qui manque dans son voisinage proche. Donc quand il y a des alternatives possibles je suis pour l’étude de cette alternative et pas le revers franc du dos de la main parce qu’a priori trop compliqué. Par contre quand il y a des révolutions d’usage qui profiteront à beaucoup et que seules des grosses pommes peuvent initier par leurs moyens conséquents alors là j’appuie fort et d’ailleurs à la base ma présence ici n’était que dans cet unique perspective et surtout pas pour la défense du libre dont le développement est réjouissant avec ou sans ma ridicule contribution.

    Pour les choix de tout un chacun je les comprends d’autant plus facilement que ce sont ceux de la majorité et de toute façon je ne me permets pas de porter un jugement même si j’en donne l’impression ce qui est bien malheureux.

    Ronron je suis en pause, je dors pour de bon maintenant :-)

    Répondre
  • 17 septembre 2015 - 22 h 29 min

    @DotNet: laissez, on s’en sortira pas
    il donne des exemples et contre exemple qui se tiennent mais il faut avoir le temps et les compétences (ou payer quelqu’un)
    je parlais du rapport coût temps bénéfices plus haut mais c’est jamais repris ça
    s’il veut pas comprendre qu’un toubib prend une solus de gestion de cabinet+client+gestion du système LELO de la secu avec prise en charge de la carte vitale et génère tous le nécessaire pour son cabinet comptable d’un coup d’un seul parce qu’il préfère « perdre » son temps à lire de la doc pour soigner ses patients et leur cancer plutôt que des pages man
    pourtant ça le saoule les frais de maintenance (c’est mon frère et il est mac chez lui donc à tous bien chercher et tester croyez moi, mais bon)
    mais ça marche (et comme il a un portable, il prends son pc le soir et pas forcé de prendre une entreprise de nettoyage « agrée secret médical » mais juste la petite boite du coin bien moins cher, idem pour son collègue avec qui il bosse)
    à croire qu’ils ont pas tester les solus avant d’acheter (comme pour l’IRM de son hosto ou les spectromètres du labo ? etc etc)
    ben non, c’est pas parce que vous avez une belle présentation sur le site de la sécu que « ça marche » (lisez ce que font les dit logiciels deja, s’ils font « qu’une chose », et qu’il en faut 10 pour l’équivalent d’un seul, ben non, ça vaut pas le coup)
    idem pour taper sur un écran tactile (et on en a assez parler de ça ici, même du tant de blogeee alors)
    mais bon
    les dentistes, je connais pas (ils ont peut être plus de temps vu que ça m’étonnerais qu’une carie ou un abcès deviennent mortels « rapidement » – bon l’abcès ok, mais on pousse la porte du dentiste quand même plus tôt)
    mais s’il payent une secrétaire, à mon avis, c’est elle qui fait le boulot du logiciel hellodoc en gros (son dentiste ferrait de grosses grosses économie s’il passait sous un pro logiciel)
    mais si c’est une clinique avec beaucoup de praticien, cette solus est peut être moins chère
    à chacun son budget et portefeuille aussi
    (on en revient toujours au même truc, le fric, le nerf de la guerre et le temps – mais comme c’est de l’argent)
    mais bon, comme il parle de pdf en même temps que des docs (j’ai pas du me faire bien comprendre là dessus, peut être le melande IBM l’oréal, j’aurais du relire)
    apparemment il semble plus vouloir chercher à se vendre (lui ou d’autre) sur le long terme comme dev et créateur-vendeur d’applis et solution pour TPE-PME je pense

    why not, bon courage à lui
    (vraiment parce que s’il est tous seul, rien que la hotline maintenance, c’est pas du gâteau et là, il verra pourquoi chaque euros compte quand il faudra payer les charges, impôts et taxes, frais de centres de gestions agrées – rien que ça, ça étrangle pas mal de boites dans les 2 ans, mais s’il tiens, il commencera à être crédible auprès des PME pour du long terme et là, ça marchera)

    mais bon, je vais faire comme vous et lui

    arrêtez de polluer ce billet avec des trucs qui ont rien à voir avec le sujet du billet (de toute façon, comme vous dites, on s’en sortira pas donc inutile de finir par du troll – ou pire sur le fameux point)
    et définitivement arrêtez de poster sur les billets apple, je le sais pourtant, suis c@n moi
    bref
    allez
    a tchao bonsoir tous

    Répondre
  • 19 septembre 2015 - 7 h 20 min

    Bonjour

    Ce qui m’étonne c’est l absence de port USB . En effet quel métier n a pas besoin d’un périphérique speciphique ?
    Pour faire de la visio à plusieurs dans un bureau : pieuvre audio usb
    Les professions médical : lecteur de carte Usb
    Les imprimantes spécifiques usb ou rj45.
    Bref tous les métiers qui sont Apple friendly en ont besoin…
    Je vois juste une tablette destinée à des commerciaux…
    Ceci dit cela reste un bel objet dommage pour le clavier pense à l arrache.
    Très bon article
    Merci

    Répondre
  • 20 septembre 2015 - 13 h 59 min

    Franchement troller Apple sur les stylets c’est vraiment que… du troll.
    Ce sont eux qui ont poussé à l’adoption généralisée le capacitif, pour ceux qui ont un peu de mémoire ou qui n’étaient pas gosses à cette époque là, rappelez vous de HTC et ses Touch et Touch Diamond qui étaient d’assez bonnes ref geek, en face il y avait l’iPhone Edge et l’iPhone 3G. Avec le recule on se rend compte un peu de l’avance à cette époque.
    Ils introduisent un stylet sur tablette, alors qu’ils avaient expliqué que c’était has been sur smartphone, en quoi c’est anti-jobs ? Ca n’a aucun sens. Bref… trollez, mais la concurrence va produire à toute vitesse des Xperia Z XXL pro blablabla à tire larigot. Heureusement qu’Apple est là pour mettre un peu de nouveauté de temps à autres… (oui là je trolle un peu :) )

    Répondre
  • 22 mars 2016 - 15 h 44 min

    […] La version 12,9 pouces sera également concernée apr les 256 Go de stockage; comptez 1279€ en Wifi et 1429€ en Wifi et 4G. […]

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