C’est à l’occasion de l’IFA qui ouvre ses portes dans quelques jours à Berlin, qu’Intel lance ses nouvelles puces. Certaines ne sont clairement pas à destination des minimachines avec des TDP énormes dépassant les 90 watts, mais une gamme est particulièrement susceptible de nous intéresser : Les Skylake-U et Skylake-Y donc certains débutent avec une consommation de 4.5 watts seulement de TDP.
Ces puces pourront venir s’insérer dans une très large variété de formats allant des tablettes et autres 2-en-1 aux portables et ultraportables classiques mais également dans les séries de minimachines de type NUC et consorts. Les CléPC comme la Intel Compute Stick devraient également passer à ce genre de processeur et gagner ainsi en performances et en possibilités.
On sait déjà que le gain en performances de calcul ne devrait pas être énorme depuis la précédente génération. Le passage de Broadwell à Skylake ne concernait pas vraiment cette partie du processeur et les gains réalisés sont plus de l’optimisation qu’un changement révolutionnaire du coeur des puces.
La véritable ambition d’Intel est à découvrir du côté des circuits graphiques de cette nouvelle génération. Le fondeur parle d’un gain pouvant aller jusqu’à 50% d’une puce à l’autre. Cela parait peu mais en comparaison des générations d’avant Broadwell le gain est beaucoup plus conséquent.
Par rapport à un PC d’il y a 5 ans, une puce Skylake est 2.5 fois plus performante et son circuit graphique embarqué est 30 fois plus rapide. L’autonomie et le poids des machines y gagne également beaucoup : Moins gourmands les processeurs d’aujourd’hui proposent souvent le double ou le triple d’un portable d’il y a quelques années dans un encombrement et un poids largement inférieur à diagonale de dalle identique.
Intel sait que les acheteurs de la précédente génération n’ont aucune raison de craquer pour Skylake, la marque vise donc les acheteurs qui cherchent à renouveler un parc plus ancien et pour eux cette évolution a du sens.
La nouvelle gamme « desktop » de puces Skylake est assez large et va du Core au Celeron en passant par les traditionnels Pentium . On découvre ainsi les Celeron 3855U, Celeron 3955U qui constitueront l’entrée de gamme de la marque. Le Pentium 4405U comme un intermédiaire avec un chipset graphique Intel HD 510. Puis les nouveaux processeurs Core pour le segment le plus élevé. Le Core i3-6100U pour commencer jusqu’au Core i7-6600U en passant par deux autre Core-i5 et un second Core-i7. Des puces qui avaient déjà fuité et dont on a parlé par le passé.
Pour appâter le client, Intel a ajouté une foule de fonctionnalités intéressantes, même si leur exploitation n’est pas forcément très grand public pour le moment. On retrouve l’Intel RealSense et ses capacités de capture en 3D des objets, la gestion du Widi pour envoyer des signaux 4K sans fil, la gestion des fonctions d’authentification biométrique de Windows 10 ou la prise en charge matérielle de Cortana. Evidemment, cette nouvelle gamme est compatible Direct X12
La gamme Skylake-Y est rebaptisée sous la base du précédent Core M, mais Intel a décidé d’étager plus radicalement ses puces avec des appellations plus claires en reprenant le dénomination des Core i. Voici donc venir les Core M3, M5 et Core M7. Tous sous les 4.5 watts de TDP et tous en double coeur avec prise en charge de l’hyperthreading et généralisation du chipset Intel HD 515.
Beaucoup de machines attendaient le top d’Intel pour être dévoilées chez les constructeurs, si des fuites ont déjà révélé quelques modèles, les annonces officielles devraient déferler maintenant que le fondeur a levé le très fin voile qui subsistait encore sur ses puces. Prochaine étape: leur apparition dans la base de donnée du constructeur et leur positionnement tarifaire au vu des offres des machines chez les différents concurrents du marché PC.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
est ce la fin des cartes graphiques dédiées d’entrée de gamme type nvidia 920M ?
Les pauvres, savent plus trop quoi faire pour.
@sourioplafond:
Ce n’est pas encore pour aujourd’hui, les modèles doté d’une partie graphique relativement puissante font des compromis sur la fréquence processeur à TDP égal.
Sans parler du coût des puces avec Intel Iris, plus élevé que celui des processeurs avec Intel HD « basique ».
Enfin, la puissance marketing de l’autocollant « NVIDIA » ou « AMD » va encore pousser les constructeurs à intégrer ces cartes à l’utilité limitée…
Mais à terme, on peut imaginer effectivement que les cartes graphiques dédiées d’entrée de gamme disparaissent. D’ici quelques années probablement.
quelle différence avec les atom x7 et les core m de premiere generation ?