Pour le moment cet affichage est un petit 4.1 pouce, correspondant à un usage de smartphone, affichant en 2560 x 1600 pixels. Une densité énorme d’affichage qui permet de gommer l’aspect électronique du support pour afficher une image parfaite du contenu : Caractères lissés et images très détaillées. Le tout avec la qualité que l’on connait de la technologie employée par Sharp.
Si cet affichage 4.1 pouces IGZO en 2K est impressionnant, Sharp annonce l’arrivée du 4K sur cette diagonale pour 2017, une densité de pixels doublée donc qui devrait afficher une image étonnante sur un écran de ce type.
L’écran exploite des pixels d’une taille incroyablement petite : Les 3 couleurs émises font toutes 11.5μm chacune ce qui permet de les ajuster de manière invisible à quelques centimètres de l’écran.Cette densité pourra être étendue à des dalles 6 pouces dans le futur et doubler ainsi la définition affiche pour atteindre le 4K.
Ce tour de force a été rendu possible par l’emploi d’une nouvelle technologie baptisée IGZO liquid crystal technology qui devrait être commercialisée en 2016 et qui devrait d’abord s’adresser à un marché de smartphones et de phablettes avant de s’étendre aux tablettes de petite taille. La marque Japonaise vise un calendrier assez lointain pour ses dalles mais qui semble de toutes façons logique face à l’ évolution des composants annexes de chaque machine.
Le dernier écran IGZO présenté par Sharp affichait une densité de 500 pixels par pouce, ce nouveau venu passe à 736 ppp et le futur nous promet au delà de 1000 ppp… Des chiffres vertigineux qui font penser à une Loi de Moore pour la densité d’affichage. Problème, si un jour des écrans de tablette affichent du 4K dés les plus petites diagonales, quels processeurs exploiterons nous pour afficher ces données ? Certaines puces gèrent le 4K de façon matérielle en vidéo sans pour autant consommer beaucoup d’énergie. Mais l’affichage de données, d’une simple interface ou de pages web sur ce type de définition est un tout autre problème. D’ici 2017, il faut donc résoudre cette équation d’un moteur graphique capable de gérer de telles définitions sur un support de plus en plus fin et qu’il faut garder autonome. Doubler le nombre de pixels affichables est une chose, avoir les ressources pour les afficher correctement en est une autre.
Source : CDRinfo
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Je vois bien cet écran sur un reflex !
Pour les proco, ça va surement pousser à une amélioration notable.
Bonjour
Je me pose une question jusqu’à quelle point l œil voit la différence
Y a t il une limite au delà du quel 700pp ou 1000 ne change rien a l œil?
Génial pour regarder un écran situé à moins de 10 centimètres de l’œil mais, totalement stupide au delà…
Pour les applications du genre Oculus Rift c’est sans doute intéressant. Sinon, je ne vois vraiment pas à quoi ça peut servir (hormis de mettre un processeur/GPU à genoux).
@wazou
A part sur viseur électronique, ça ne sert à rien sur un reflex. Les previews sur l’écran sont en général un jpeg dématricé (si le shoot est en raw) dont la résolution, est limitée à 300ppp.
Et de toutes les façons le viseur électronique souffre de bien d’autres défauts (colorimétrie, de rémanence, dynamique et contraste tons clairs/sombres etc etc) qui me paraissent bien plus importants par rapport à une résolution qui pourrait être jugée trop faible.
Donc, je ne vois pas ce truc sur un reflex.
Mais alors où?
:)
@Laurent Simon
+1
Au delà de la prouesse technologique et du verbiage marketing qui se répand au détriment du bon sens, je ne vois pas non plus l’utilité de la chose…
Si l’intérêt de l’utilisateur et le développement durable revenaient sur le devant de la scène, ils nous sortiraient plutôt des écrans à très faible consommation par exemple…