Roku 4, un nouveau boitier UltraHD plein de bonnes idées

Si certains modèles ont pu fonctionner, c’est qu’ils proposaient autre chose en plus que ces satanées Box. C’est le cas du Chromecast par exemple, cette petite solution s’est bien vendue en France alors que le marché est dit « auto-saturé » par les Box. Google a trouvé la parade en proposant une ergonomie simple et rapide pour compenser l’indigence des boîtiers des FAI Français. Une simplicité qui a fait suffisamment mouche pour que le quidam allonge 35€ de plus que le prix de son abonnement à Internet mensuel.
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Mais comment faire pour les autres ? Comment faire pour Roku  qui lance sa quatrième génération de boitier multimédia ? C’est tout le problème de ce type de marque qui pourrait, après bien d’autres acteurs, venir se péter les dents sur notre marché.

La rumeur dit que cette Roku 4, le nouveau boitier plutôt bien pensé de l’Américain, pourrait signer son retour en France. L’objet a t-il les armes nécessaire pour donner envie de rajouter un boitier supplémentaire sous sa télé ?

Peut être si on en croit sa fiche technique, à commencer par sa capacité à prendre en charge des fichiers audio-vidéo costauds. Le Roku 4 est taillé pour la 4K, et il est taillé comme un roc.

Le petit boitier prendra  en charge les fichiers vidéos jusqu’à la UltraHD à 60 images par seconde, il est également équipé d’une sortie HDMI 2.0 et d’un SoC prenant en charge l’HDCP 2.2 lui ouvrant la porte à la lecture de fichiers UltraHD protégés comme c’est le cas chez Netflix. Sans ce sésame logiciel et matériel, point de lecture en 4K sur le service de streaming, même si votre matériel est apte à le décoder.

Cela en fait un des rares engins disponibles réellement compatibles 4K avec la Nvidia Shield TV. Les Box ADSL sont généralement limitées au 1080P, comme la nouvelle Apple TV et la plupart des box noname ne proposant qu’une sortie HDMI 1.4. Si parfois le décodage est possible, jamais l’affichage n’est pris en charge.

Avec le Roku 4, la 4K est réelle même si les contenus sont encore bien maigres, surtout à 60 images par seconde. L’Américain parie sur l’avenir avec un objet qui pourra durer un petit moment avec 2 codecs principaux pour la très haute définition : L’HEVC et le VP9. Films et photos pourront ainsi être lus sans problèmes mais également les vidéos UltraHD disponibles sur des plate formes de streaming comme Youtube.

Le reste de la solution est plutôt efficace avec un Wifi qui passe en 802.11ac MIMO, toujours un Ethernet 10/100 (What ?), un port USB 2.0 et un emplacement MicroSD. En plus de la sortie HDMI, Roku proposera une sortie S/PDIF Optique pour diriger le flux audio Dolby Digital Plus 7.1  vers un amplificateur à ce format.

La télécommande est pilotée par « ondes radio » ce qui signifie probablement l’utilisation d’un Bluetooth pour transmettre des données. En effet, elle assure plusieurs rôles, à commencer par le pilotage de l’appareil en tant que lecteur multimédia mais aussi en tant que console de jeu. Des petits titres simples pourront ainsi être pris en main avec une telco à l’horizontale permettant de retrouver un ersatz de paddle.

La manette servira également de récepteur audio, on pourra lui brancher un casque et la garder près de soi pour regarder son programme sans bruit dans la maison. Enfin, on retrouve la traditionnelle recherche vocale permettant de dicter le nom d’un film ou d’un acteur pour retrouver les éléments correspondants. A noter qu’il sera possible de se passer de cette télécommande en exploitant l’application Android ou iOS livrée avec la Roku 4. Non pas que la télécommande ait facilement tendance à se perdre, c’est même l’inverse puisque la marque a eu la bonne idée de mettre un bouton sur son boitier pour faire bipper la télécommande pour la retrouver lorsque vous l’égarez. La bonne idée c’est que la solution permet de laisser la télécommande au vestiaire lorsque vous partez en vacances longtemps quelque part et que vous  voulez emmener votre Roku 4 avec vous. A l’hôtel ou chez des amis, le relais et l’authentification aux services de la marque se fera aussi via l’application.

Car il faut bien prendre en compte un paramètre important avec la solution, c’est qu’elle se veut véritablement être une plateforme de streaming, ce qui veut dire qu’il est nécessaire de stocker ses contenus ailleurs que sur la Roku 4 pour en profiter. Le boitier embarque bien de quoi accueillir une carte MicroSDHC pour vos films de vacances mais hormis ce détail il n’y a rien pur stocker vos données.

La marque se veut être une passerelle vers vos contenus : Les services classiques comme Youtube et autres mais également vos abonnements à des solutions comme Netflix. Roku OS 7 fera le tri dans vos solutions de manière très diplomatique. Refusant de prendre position ou de privilégier un service, une recherche vous servira donc les contenus adaptés en puisant dans toutes vos sources sans se poser de question sur leur origine. Des systèmes de veille seront ainsi possible, permettant de suivre l’actualité des sorties d’un programme, d’une série, d’un réalisateur, quelque soit la plateforme.

Annoncée à 130$ pour le mois d’octobre aux US, il n’y a pour le moment aucune trace officielle de l’apparition de la Roku 4 en Europe et encore moins en France. Certains fournisseurs d’accès Français auraient peut être mieux à faire d’engager un partenariat avec Roku ou Nvidia pour proposer une Roku 4 ou une Shield TV avant de commettre une nouvelle Box ADSL.

Source : Roku