Votre premier objet connecté ne sera peut être pas celui que vous croyez

Quand on pense à « objet connecté », on pense généralement à des montres, des systèmes d’alarme ou des thermostats. Pourtant les premiers objets connectés qui pénétreront les foyers de la plupart des utilisateurs ne sont pas ceux-là.

C’est au fond d’un caddie que le grand public devrait trouver son premier objet connecté, en faisant ses courses au supermarché du coin. Si la vitrine publicitaire de ce type de machine est bien la montre ou le thermostat, le gros du bataillon qui arrive est beaucoup moins glamour.

Thinfilm

Une société Norvégienne baptisée ThinFilm travaille déjà sur ce type d’objet connecté, des circuits imprimés peu chers, faciles a fabriquer et que l’on peut intégrer sur tout type de produit. Une solution semblable au NFC déjà en place et promis à un grand avenir dans les caisses de nos supermarchés. A la différence que ces solutions sont pensées pour réellement communiquer avec le web.

ThinFilm fabrique des étiquettes électroniques imprimées avec de l’encre conductrice directement sur des papiers autocollants qui peuvent se positionner n’importe où. Une sorte de code barre numérique très performant. Avec ce genre de technologie, il est impossible de communiquer directement en ligne, il faudrait les alimenter en énergie et concevoir des millions de transistors ce qui prendrait trop de place. Par contre, via un hub qui les détecte et les comprend, il est parfaitement possible de communiquer de la même manière que le NFC.

Thinfilm

Une sorte de mélange entre le QR code et le Near-Field Communication donc, mais avec un prix dérisoire à la pièce, qui permettra d’entrer dans son caddie en même temps que dans une application, smartphone la date d’achat et, par exemple, la date de péremption d’une boite de cassoulet.

Ces étiquettes à mémoire sont capables de stocker des données dans un format extrêmement réduit, plus fin qu’un cheveu humain. Mais leurs avantages ne s’arrêtent pas là. Une fois en rayon, elles sont capables d’enregistrer la température ambiante grâce à un détecteur lui même imprimé et de prévenir que la température monte anormalement.

Thinfilm

Vous l’aurez compris, si votre placard à épicerie et votre frigo sont équipé d’un détecteur compatible connecté au net, l’étiquette pourra indiquer le temps qu’il vous reste pour manger votre cassoulet ou si la chaîne du froid a été brisée sur vos produits surgelés.

Thinfilm

Ces étiquettes sont imprimables et surtout ne coûtent que quelques centimes pièce. Ce qui est très cher par rapport à une solution classique, beaucoup moins si l’on prend en compte l ‘ensemble de leurs avantages pour éviter le gâchis lié aux dates limites ou la possibilité de changer le prix d’un lot entier de produits pour suivre une promotion. Couplé à une application smartphone bien construite, ces étiquettes peuvent même apporter des notions de Gamification qui peuvent être de vrais moteurs marketing pour le grand public (châsse au trésor pour les plus petits, promotions liées pour les plus grands).

Thinfilm

Loin des solutions ARM des montres et autres thermostats haut de gamme, ces circuits sont simples à fabriquer et ne nécessitent aucune source d’énergie interne. L’objet connecté est promis à un grand avenir dans le futur mais tous ne seront pas tous aussi sexy que ceux mis en avant en ce moment par le marketing. Le web des objets est promis à des milliers de devices mais peu d’entre eux communiqueront directement avec nous.

Thinfilm

En parallèle, ce type d’invention sera terriblement destructrice d’emplois, plus de caissière, moins de manutention à tous les niveaux de la chaîne d’alimentation d’un magasin. Ces étiquettes peuvent se coupler dans le futur à l’utilisation de robots de plus en plus performants et de moins en moins chers. Demain votre magasin de chaussures, votre libraire ou votre supermarché ne sera peut être plus que supervisé par un humain. Il est facile d’imaginer beaucoup de type de commerces bénéficiant de ce genre d’avantages… L’économie faite sur les salaires précipitera les investissements nécessaires à l’implantation de ces solutions. Reste à savoir qui errera dans ce genre de magasin si la majorité n’a pas de salaire à y dépenser…

Merci à Nathalie pour les nombreux liens dont l’article de Forbes


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

27 commentaires sur ce sujet.
  • 2 juillet 2014 - 12 h 33 min

    « En parallèle, ce type d’invention sera terriblement destructrice d’emploi »

    n’importe quoi: cela creera d’autres besoins et donc des emplois differents mais pas moins nombreux

    exemple simple: les caisses automatiques qui devaient tuer les caissieres. au final une caissiere est remplacee par 5 caisses + une supervision de ces 5 caisses automatiques.
    de meme, 3 caissieres sont remplacees par 15 caisses et 3 superviseurs.

    le travail de l’ex-caissiere est donc devenu plus intéressant: la caissiere peut parler&bouger et est vue comme une aide plutot que qu’un larbin.
    cf les etudes sur le sujet.

    de plus ces caisses il faut les creer, les fabriquer, les maintenir, il y a toujours des besoins, ils sont juste differents. les gens doivent seulement réapprendre a s’adapter.

    le principe est appliquable a ces etiquettes: il y aura toujours quelque chose a faire quand meme.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 13 h 10 min

    @le_butch: Sauf que dans la vraie vie, mon supermarché est désormais géré par 3 caissières dans les périodes de non affluence alors qu’avant il y’en avait plutôt le double.

    1 caissière « volante » sur l’unité de caisse automatique avec 4 caisses auto et qui a donc avalé 3 emplois), 1 caissière sur une file réservée aux handicapés/femmes enceintes, 1 caisse pour les paiement autres que CB… Et c’est pareil dans tous les systèmes de grande distribution qui sont passés à ce type de caisse.

    Avec ces étiquettes, plus besoin de caissière du tout, le caddie passe dans un sas avec le client, le caddie est interrogé sur les prix et chaque étiquette donne son info. Le caddie donne le montant exact, on paye et la barrière s’ouvre pour sortir. Plus d’erreurs de calcul, plus de fastidieux passage sous le lecteur de code barre. Un superviseur pour 10 caisses est imaginable.

    Ne pas voir que l’automatisation et la robotique vont amener à la disparition de millions d’emplois remplacés par des automates c’est nier ce qui s’est passé dans tous les secteurs massivement robotisés depuis quelques décennies. De l’agriculture à la construction auto en passant par les milliers d’autres tâches robotisables en approche pour des investissements de moins en moins cher…

    Quand tu prends l’exemple de l’étiquette et que tu le coordonnes à la robotisation, tu as moyen de limiter drastiquement le nombre d’emplois. Amazon travaille sur ce principe en misant a fond sur la robotisation de ses entrepôts.

    Apres il y a un autre débat qui s’en suit : est-ce mal de vouloir limiter ces emplois ? De faire disparaître les boulots les plus ennuyeux et abrutissants ? Non pas a mon sens, les robots sont là pour ça. Est-ce qu’on a par contre un système éducatif qui permettra de former des gens a devenir réparateur de caisse NFC ou programmeur de puces plutôt que caissière ? Je ne crois pas. Est-ce qu’on a un système économique qui permettra de revenir au plein emploi ? Je ne crois pas non plus.

    Quelles alternatives alors ?

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 13 h 57 min

    Une des conséquences de la crise est que la robotique se développe en effet à vitesse grand V. Et l’on a beau se dire que cela génèrera des emplois différents (a condition que les gens s’adaptent/soient formés), on se dit que si cette robotisation prends c’est qu’elle aura forcément du sens économiquement. Donc que l’on aura pu virer des humains qui faisaient le job des robots en nombre important versus ceux destinés à la maintenance, plus qualifiés donc couteux à l’embauche.

    Côté R&D robotique, nous sommes en plus très à la traine en France comparé au Japon et même à l’Allemagne. Probable que même ces emplois bien plus qualifiés ne seront même pas au RDV.

    La seule solution serait en réalité politique: En donnant un cout à la robotisation sur tout ce qui n’est pas délocalisable comme emploi.

    On peut se dire que le drive pourrait générer des emplois: Actuellement, la plupart du temps, qqun remplit le caddie réel. Mais l’avenir de la distribution étant probablement dans ce concept, ce sera aussi automatisé dès que les volumes rentabiliseront l’affaire.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 14 h 00 min

    Tout ça illustré par une boîte de cassoulet Eco-FirstPrice !!!

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 14 h 11 min

    Je partage ton avis pierre : je vois de moins en moins de caissière…

    Ça me rappelle un sketch des guignols qui datent du siècle dernier (je n’ai plus la télé depuis outil de propagande (marketing)) :

    Le narrateur est le numéro 2 de la world compagnie :
    « c’était cool on avais plein de fric (nous les 57 directeurs) puis un jour Bill en a viré la moitié… puis encore la moitié… puis encore la moitié…
    Maintenant, il reste que Bill et moi.
    Le matin, j’allume l’ordinateur central ; Bill allume l’ordinateur de supervision…
    Je trouve que Bill me regarde bizarrement depuis quelques jours… »

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 14 h 48 min

    Qui fera les courses? Ben c’est simple, des robots.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 15 h 04 min

    @samarc : Les robots mangent des lecteurs dvd/br chinois et n’ont pas besoin d’avoir de l’espoir.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 17 h 54 min

    C’est très vrai, moi aussi j’ai toujours rêvé d’être caissière dans une grande chaîne de distribution à écouter de la soupe sans que j’ai à me soucier de la programmation et finir ma journée après 21h00 même le mercredi et le we quand mes enfants sont à la maison.

    Je garde bon espoir qu’un jour je pourrai enfin y parvenir!

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 18 h 13 min

    […] Quand on pense à "objet connecté" on pense généralement à des montres, des systèmes d'alarme ou des thermostats.  […]

  • 2 juillet 2014 - 18 h 16 min

    @dentifrice: Je ne sais pas quel message tu tentes de faire passer mais c’es tellement flou que ça ne fonctionne pas.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 19 h 48 min

    @colgate
    (Désolé Pierre, je laisse pas passer)

    La question qu’il faut se poser :

    Qu’est ce que je penserai quand un robot prendra mon job ?

    (et accessoirement celui de mes confrères/amis/collègues/condisciple qui seront des concurrents dans ma recherche de nouveau job)

    Et là, Bill (voir mon post plus haut) sortira la même vanne que toi en changeant le mot caissière par ingénieur ou manager et le reste qui va avec.

    Je pense que tu rigoleras moins.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 20 h 42 min

    Pour en revenir au cassoulet, je pense au gens allergique. Voilà le type d’interaction qui peut être sympa et faire gagner du temps, ou des infos nutritionnelles.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 20 h 44 min

    @Pierre
    Hors sujet, mais comme tu as commencé…

    Il semble évident pour une bonne partie de nos semblabes que le travail est une fatalité, qu’il doit nous épanouir, et nous rendre heureux.

    De plus, notre système à bout de souffle, délocalise à tour de bras et on s’étonne qu’il n’y ait plus assez d’emplois en priant pour que par un tour de magie on arrive à inverser la courbe.

    Pourquoi, ne serait il plus possible de vivre de son potager ou tout autre activité comme cela était avant que le modèle salarial soit Imposé?

    Au début du siècle, les femmes ne travaillaient pas, mais à notre époque, cela semble inconcevable tant bien même que nous avons d’innombrables moyens pour nous divertir et nous épanouir sans forcément travailler si ce dernier ne correspond pas à notre passion.
    Et pour rester dans notre époque, pourquoi ne pas laisser les robots réaliser les tâches sans intérêt pour l’humain. ==> Vingt centime! :)

    Pour finir, je doute fortement que la grande majorité des caissières aient choisi cette activité autrement que pour faire bouillir la marmite.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 20 h 50 min

    Grave question que vous évoquez là.
    Je n’ai pas plus de réponse que vous, et suis aussi inquiet que vous pour notre avenir, pour l’avenir de nos enfants.

    D’un autre côté je ne pense pas que l’on puisse « décreter » un arrêt fictif et forcé au progrès technologique.
    (1) j’emploie le terme « décreter » au sens large, mettez le terme qui vous semble le plus approprié.
    (2) progrès technologique ne signifie pas forcément progrès humain ni davantage de bonheur.

    Oui, la rue a « détruit des emplois »: là ou il fallait mille esclaves pour transporter quelque chose, quelques charrues suffisaient.
    Oui, l’imprimerie a aussi détruit des emplois. Qui penserait à recopier des livres à la main aoujourd’hui?

    Et la liste est longue… Et nous, fans d’ordinateurs, sommes bien mal placés pour condamner cela car complices de cette montée en puissance de l’automatisation de plus en plus rapide et envahisante.

    L’avenir nous dira si ces progrès sont si mauvais que cela ou pas.
    Certes, il faut des gens qui se posent des questions sur notre futur, mais les réponses semblent être tout sauf simples, et tenter de freiner ce progrès une utopie… combien même cela nous effraie ou pas!

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 20 h 51 min

    La « roue », pas la « rue »… Sorry :-(

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 21 h 51 min

    @sourioplafond: Excellente idée, une liste de produits tabous dans une application smartphone et la possibilité de filtrer le contenu du produit pour éviter les problèmes facilement. Le smartphone réagit immédiatement en cas de problème dans les composition.

    Possible également de réagir si on passe devant un élément présent dans une liste de course :)

    @dentifrice: Je ne vois pas où, dans mon billet, je prêche pour le droit à devenir et rester caissière. Mon premier commentaire est plutôt clair sur ce point.

    Le problème est donc posé, que faire de la masse de gens qui vont, inexorablement, perdre leur emploi ? Il faudrait améliorer l’éducation, on fait le contraire. Prêcher une autre manière de concevoir l’existence, on continue a pousser à la consommation. Quand je vois les taux de chômages chez les jeunes en Espagne, en Italie ou en Grèce, je me demande simplement comment une nouvelle étape de robotisation va laisser le marché de l’emploi.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 21 h 55 min

    @Jorge: Personne ne veut freiner quoique ce soit, surtout pas moi. Juste la question de l’anticipation des besoins des populations. Quand les paysans n’ont plus eu de terre ils sont devenus ouvriers. Quand les ouvriers ont commencé à disparaître on a eu la bonne idée de s’intéresser aux services… Mais on ne pourra pas recaser tout le monde dans une société de services sans changements importants dans la manière dont on conçoit l’économie actuelle.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 22 h 28 min

    @le_butch:
    ARrête ton char Ben Hur.
    Les nouvelles technos ont TOUJOURS détruit des emplois sans en recréer autant derrière.
    Le bilan net est TOUJOURS négatif.
    Par exemple, Amazon crée des emplois dans des bassins mortifères. Et quels emplois : courir toute la journée pour être payé au SMIC. Et la plupart sont des CDD. Autant robotiser non ? Ben non, la main d’oeuvre humaine revient bien moins cher qu’un robot.
    Pendant ce temps, les libraires qui, eux, représentent une véritable valeur ajoutée (contrairement aux marcheurs d’Amazon) disparaissent.
    Et ils ne font pas autre chose, je peux te l’assurer.

    Les caissières vont disparaître on le sait depuis 20 ans. Que vont-elles faire d’autre ? Rien, si ce n’est aller gonfler les effectifs de PE.

    Le discours que tu tiens est politique : faire croire que la techno crée des emplois nets et, surtout, des emplois plus intéressants.
    C’est faux, cela détruit des emplois (nets).
    On n’est pas arrivé à 7 ou 8 millions de sans-emplois (tous les tableaux plus tous ceux qui ont été radiés avec le temps) simplement parce qu’on a délocalisé en Chine !
    A long terme, OK, les emplois seront, peut-être, plus intéressants. Cela reste à prouver lorsqu’on voit Amazon qui, en 201x, crée des … magasiniers marcheurs.
    Les révolutions dont on parle : les robots nounous, les objets connectés, les voitures automatiques, etc.
    Plus besoin de nounous, d’aide à domicile, plus besoin de chauffeurs, de voituriers, de livreurs. En voilà du monde dehors.
    Et ils feront quoi tous ces personnels remplacés ? Ils assureront la maintenance des robots, des bagnoles ? Ben tiens ! Je vois bien une ex-nounou se reconvertir en électronicienne ! Et quand bien même : là où il y avait 50 nounous, une seule, reconvertie, suffira pour assurer la supervision et la maintenance de 50 robots.

    Il faut cesser de rêver à un monde fantastique avec de nouvelles technos ! C’est archi-faux !
    Faut-il pour autant refuser le progrès technique ? Non, bien entendu que non.
    Mais un progrès technique sans progrès social et sociétal n’est que ruine de l’humanité.

    Il serait archi-temps de penser à un autre mode d’organisation de la société.
    Et on ne pourra jamais compter sur les politiciens pour cela.

    db

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 22 h 42 min

    « 1 caissière « volante » sur l’unité de caisse automatique avec 4 caisses auto et qui a donc avalé 3 emplois), 1 caissière sur une file réservée aux handicapés/femmes enceintes, 1 caisse pour les paiement autres que CB… Et c’est pareil dans tous les systèmes de grande distribution qui sont passés à ce type de caisse. »

    aussi bien a paris 8ieme que sur la cote d’azur, dans les minimarkets:
    – chaque emplacement de caisse avec une caissiere est transformé en 5 ou 6 caisses automatiques avec une « volante ». une volante ne pouvant pas gerer plus de caisses auto et pour garantir un service client optimum.
    – sans caisse auto ou avec, pendant les periodes de faible affluence, il n’y a qu’une seule caissiere (volante ou pas) et les autres (volantes ou pas) mettent en rayon.

    en resumé je vois toujours autant de personnel aux memes endroits aux memes moments.

    « on ne pourra pas recaser tout le monde dans une société de services sans changements importants dans la manière dont on conçoit l’économie actuelle. »

    en effet.

     » est-ce mal de vouloir limiter ces emplois ? De faire disparaître les boulots les plus ennuyeux et abrutissants ? Non pas a mon sens, les robots sont là pour ça. »

    je suis d’accord.

    « Est-ce qu’on a par contre un système éducatif qui permettra de former des gens a devenir réparateur de caisse NFC ou programmeur de puces plutôt que caissière ? Je ne crois pas. »

    moi non plus et c’est bien la le probleme mais ce n’est pas la faute de la technologie mais de la fautes de mauvais choix politiques.

     » Est-ce qu’on a un système économique qui permettra de revenir au plein emploi ? Je ne crois pas non plus. »

    le plein emploi c’est comme la croissance, un mythe moderne.
    l’humanité n’en a pas besoin.

    « Quelles alternatives alors ? »

    deja les formations doivent pouvoir etre suivies par ceux qui en ont besoin et toute la vie.
    en meme temps, il faut qu’on arrête de déresponsabiliser les citoyens et que l’on commence a les impliquer dans la gestion de leur pays.
    le reste suivra tout seul.
    je n’ai pas la solution, mais je suis sur que nous avons des solutions, encore faut il que nous puissions les essayer.

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 22 h 58 min

    @le_butch: Bon, on ne fréquente décidément pas les mêmes grandes surfaces mais on est globalement d’accord…

    Juste que je voulais bien développer certains points en commentaires mais pas dans le billet lui même…

    Répondre
  • 2 juillet 2014 - 23 h 04 min

    @Gourmet:

    comparons les taux de chomage en france et dans le reste de l’europe. tiens c’est bizarre des pays au meme niveau technologique ont moins de chomage que la france. peut etre que c’est a cause de leurs choix politiques meilleurs, plutot que de la faute la technologie? ^_^

    « Les nouvelles technos ont TOUJOURS détruit des emplois sans en recréer autant derrière.
    Le bilan net est TOUJOURS négatif. »

    la technologie cree autant d’emploi qu’elle n’en tue.
    mais forcement en raison des choix politiques de certains pays, cela pose probleme ou avantage d’autres pays ^_^

    prenons l’invention de l’imprimerie: a la place des milliers de moines copistes, il y a eu plus de professeurs de lettres mais aussi des vendeurs de journaux, des journalistes, des editeurs, des gens qui crent des kiosks a journeaux, de menuisiers faisant des bibliotheques, on peut aller loin…. ^_^ mais évidemment les moines copistes sont degoutés car ils doivent se reconvertir (sans mauvais jeu de mot ;-) ) et surement aussi se deplacer.
    se deplacer n’est pas forcement un defaut. ca fait evoluer les gens et c’est plutot souvent un bien ;-)

    « Il faut cesser de rêver à un monde fantastique avec de nouvelles technos ! C’est archi-faux ! »

    ou vois tu que je reve a un monde fantastique?
    je vois plutot un monde different dans lequel on perd ceux qui ne s’adaptent pas. ca ne serait pas le principe de base de l’evolution? ;-)

    « Il serait archi-temps de penser à un autre mode d’organisation de la société.
    Et on ne pourra jamais compter sur les politiciens pour cela. »

    ca je suis tout a fait d’accord.
    il faut que nous reprenions en main notre societe, pour une vrai democratie.

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 10 h 22 min

    @dentifrice:

    1. je me rend compte que l’ on a plus ou moins le meme avis en fait sauf que dans ton premier post, j’ai trouvé un ton un peu méprisant envers les personnes qui sont caissières, qui subissent leur travail (comme la plupart, si on regarde bien) mais qui n’ont pas le choix et qui se prendront une claque (et nous aussi) tant que la technologie est au service du profit

    Parce que je n’ai pas le sentiment que la société a gagné en bien etre pour ses citoyens ces 30 dernières années alors que la technologie évolue de plus en plus vite

    2. ça faisait longtemps que l’on ne m’avais pas fait la blague à vingt centimes

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 10 h 55 min

    @le_butch: Il y a bien des indices pour expliquer pourquoi il y a moins de chômeurs en Allemagne qu’en France. Par exemple le fait que le salaire minimum soit une invention très (très) récente sur place, C’est voté aujourd’hui le minimum légal de 8.5€ de l’heure en Allemagne. Alors oui, on trouve du boulot en allemagne, mais faut voir le boulot et le salaire…

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 11 h 42 min

    Pour ce qui est des modèles de société alternatif, recherchez « Revenu de base »

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 19 h 07 min

    Plus le niveau moyen requis d’emploi augmente plus il y a de pauvre. C’est tout.

    Que j’aime toutes ces personnes pleins de bonnes intentions qui nous prédisent un avenir où tout le monde sera ingénieur. Mais c’est aussi oublier que beaucoup de monde n’est pas capable de le devenir. Même technicien sera compliqué. Attention je ne dis pas qu’une caissière n’est pas assez intelligente pour devenir ingénieur ou technicienne en robotique… mais certaines ne le sont pas et caissière est un plafond intellectuelle.

    On leur propose quoi à ces personnes ? Ouvrier ? (place occupée par un robot) cantonnier ? (place occupée par un engin de TP) ouvrier agricole ? (place occupée par un engin agricole)…

    Répondre
  • 3 juillet 2014 - 21 h 14 min

    @Le_butch

    Je comprend ce que tu veux dire, mais honnêtement La grande distribution c’est un secteur très particulier, cela fait 15ans que j’ai pour client les plus grande enseigne Française, tous le monde sait que la caissière va disparaitre, d’ailleur le système que viens de présenter Pierre, si il n’est toujours pas en service actuellement, ce n’est pas a cause de la technologie, car cela fait des années que des démonstration se font de ce type de système, passé avec un caddie plein dans un portique et savoir aussitôt ce qu’il contient n’a rien de nouveau.
    l’entreprise ou je bosse à été la première a sortir en Fance les ilots de caisses en selfscanning, crois tu que cela génère plus de travail à côté ?

    en fait non, il n’y a pas plus de dépanneur qu’il n’y a d’installateur,
    d’ailleur le nombre de technicien en France pour ce genre de materiel qu’est l’encaissemnt est franchement ridicule, la seule chose qui change c’est qu’il y a moins de caissières et de file d’attente pour un type de client.

    Un magasin va mettre en place ce système pas spécialement parce que cela va faire moins de caissière mais surtout parce que cela fait bien auprès du client pressé, et aussi parce que si un magasin innove dans un dommaine il faut absolument qu’il se le procure c’est aussi simple que cela.

    On y viendra a ce système de caddie scanné, mais en attedant les patrons ne se pressent pas, car ce sera la mutinerie assuré et cela fera mauvaise presse, je peu t’assurer que l’arrivé des ilots de caisses gérer par une caissière à provoquer des débrayages, et que cela a été apprement négocier par les syndicat, mais qui le sait ? peu de monde ;)

    cela viens tout doucement, rien ne sert de courir……

    Répondre
  • 18 juillet 2014 - 20 h 07 min

    Mais ça existe déjà (exemple en tête, l’hypermarché du Kremlin-Bicêtre dans le 94) :
    Avec ta carte membre (gratuite) tu as un petit appareil scanner de code-barre que tu récupère à l’entrée du magasin et tu scanne chaque article. Arrivé à la caisse automatique, qui accepte les CB et l’espèce, tu te débrouille seul (ou tu te fais aider si c’est la première fois) tu insère ton moyen de paiement et hop la transaction est faite.
    Pas besoin de cassier dans ces systèmes, juste de «superviseurs» qui aide si on a du mal.

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *