Le futur se traduit immanquablement par ce qui ressemble toujours à de la science fiction quand le marketing s’en mêle. C’est encore un peu le cas avec ce concept de PC No Wire chez Intel. Si les technologies existent, nous ne sommes pas prêt de les voir réellement en place.
Mais c’est pourtant à partir de ces éléments de recherche qu’on est à même de comprendre où va le marché de la micro informatique dans les années à venir. C’est également ce qui éclaire certains choix faits par le fondeur et en particulier les formats extrêmement compacts à très faible consommation électrique.
Le No Wire c’est le sans fil absolu.
Plus un câble, une liberté totale de mouvement. Un rêve ? Pas vraiment, des exemples concrets de prototypes existent déjà depuis longtemps. Intel en balade d’ailleurs un exemplaire dans un portable de salon en conférence depuis longtemps.
L’Intel WiGig ou quand un engin peut se connecter simultanément à 2 écrans, sans fil
L’idée est de se débarrasser de tous les fils pour tous les usages. Les plus évidents sont les liaisons Wifi et Bluetooth qui permettent facilement de connecter des équipement de contrôle et de saisie à un engin et de se connecter au réseau. Moins commun mais déjà entré dans les mœurs, l’affichage déporté sans fil. Imparfait pour le moment avec encore des latences importantes due à la temporisation du signal, il permet de remplacer un câble HDMI très facilement.
Encore moins utilisé, l’alimentation électrique sans fil. Si le concept existe depuis longtemps, si il est employé dans la mobilité avec des smartphones, des tablettes et des montres connectée, la pratique est encore totalement inconnue en matière de Mini PC.
Que reste t-il ? Rien. Pas de câble et un engin que l’on pose dans une zone dédiée qui sera à même de l’alimenter, le connecter à un couple clavier-souris, une manette, une imprimante, internet et un écran. Déplacer l’engin vers une autre zone pour un autre usage ? Pas de soucis, on peut même imaginer une liaison NFC pour adapter chaque zone à un profil particulier : Jeu pour une chambre, musique pour une autre, gestion vidéo sou la télé et bureautique et surf dans le salon.
Le No Wire c’est la liberté de déplacement
Cette vision No Wire d’Intel éclaire beaucoup des propositions comme le NUC et surtout le Mini Lake qui vient d’être présenté. Avec une petite batterie interne de quelques centaines de milliampère et un système d’hibernation rapide quand on quitte une zone de travail. Intel met d’ailleurs en avant ses technologies d’hibernation dans sa présentation.
On déplace un outil dont la connectique ne sert finalement qu’en cas de dépannage ou pour certains usages où elle reste indispensable : La sortie HDMI pour jouer semble être par exemple la seule solution viable technologiquement parlant. Un câble USB servira à brancher un instrument de musique ou un microphone…
ECS LIVA, un parfait candidat pour un fonctionnement No Wire
Une même machine peut ainsi devenir un outil à multiples facettes et s’adapter au profil de chacun suivant la zone où elle est déployée. Sous la télé elle n’aura pas le même comportement qu’à côté d’un écran dans un salon. Dans le premier cas elle lancera d’office un gestionnaire de vidéo dans le second elle mettra en avant la partie bureautique.
Pourquoi présenter le No Wire aujourd’hui ?
Il a fallu du temps pour familiariser les utilisateurs avec des concepts comme le Bluetooth ou le Wifi. A l’apparition de ce dernier dans les portables, la plupart des utilisateurs rechignaient à payer cette option qui semblait injustifié du simple fait qu’ils ne possédaient que rarement un routeur Wifi chez eux. Le concept s’est démocratisé petit à petit au fur et à mesure que le Wifi s’est amélioré, qu’il a baissé en prix et que les machines ont intégré par défaut cette option.
Intégrer aujourd’hui le concept du No Wire dans un PC serait un non-sens. Les équipements combinés seraient trop onéreux par rapport aux performances annoncées d’un Intel Mini Lake par exemple. En doublant la facture, l’objet perdrait tout son sens. Sans compter que pour que cela ait un réel intérêt il faut que tout un écosystème se construise autour de cette idée. Des bases connectées abordables proposant la recharge sans fil mais aussi des fonctions NFC ou de relais Wifi. Le standard même d’une recharge sans fil n’est toujours pas posé de manière très claire avec beaucoup de concurrents pour le moment.
Des luminaires IKEA pour recharger des smartphones
Des marques comme Ikea travaillent à créer du mobilier qui pourra recharger des périphériques sans fil mais il faudra du temps pour que l’on puisse acheter pour une somme raisonnable une base No Wire efficace et fonctionnelle dans le supermarché du coin. En attendant, le concept reste un bon moyen de montrer comment demain poser son portable ou une minimachine sédentaire, pourra l’alimenter ou la recharger mais également déporter l’ensemble de ses signaux.
Un jour peut être, le tout sans fil sera la norme au même titre qu’une simple connexion Wifi. Et on recherchera une chambre d’hôtel certifiée NoWire de manière à pouvoir poser smartphone, tablette, portable ou autre solution connectée à côté de son lit pour en profiter simplement sur grand écran sans avoir 5 câbles et un chargeur au fond de son sac.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Bon, asus c’est pour quand le t101 chi avec un atom cherry trail et un rechargement sans fil ? =p
Nan parce que pour les hybrides ce serait génial !
Chouette concept si tout peut être concentré dans le smartphone. Je le pose sur ma lampe de bureau et j’utilise un Debian de mon tél sur le moniteur/clavier/souris. Il se recharge en même temps.
J’arrive à l’hotel, idem avec la télé plate en face du lit.
Je suis dans le train, idem avec un lapdock à la motorola.
C’était un peu le rêve de l’Ubuntu phone. On peut faire en partie ça avec un Samsung Smartdock mais tout plein de cables et pas de protocole standardisé.
On a le bluetooth pour les périphériques clavier/souris/son, le wifi pour le réseau, il me manque plus qu’un standard vraiment dominant pour l’affichage et la recharge en fait, on n’en est plus bien loin.
Je me demande quand même si ce ne serait pas un bien pour un mal.
Quid des ondes radios?
Quid des l’induction pour les personnes dotées d’un pacemaker ou autres ?
Sans vouloir jouer les dinosaures, car je serai le premier intéressé, le tout sans fil pose questions ..
Quelle horreur, avoir un ordinateur capable de réchauffer votre sandwich.
V’là le massacre dans les call-center avec 1000 unités de ces trucs fonctionnant sans fil!
PS : Au bureau j’avais un jour amené un analyseur HF, et vue les niveaux qu’on se prenait (bien au dessus des recommandations), on est tous revenu au RJ45, et aux téléphone (le DECT est une horreur), clavier et sourie filaire.
Et personne ne voulait le routeur son bureau; a lire « Protections-HF ».
Putain, j’imagine la pollution électro-magnétique dans toute son horreur.
Je n’ai rien contre le sans-fil en soi, mais que les constructeurs nous créent des systèmes non dangereux pour la santé !!… Quand on voit la puissance d’émission d’un wifi a/c (sur une double fréquence micro-onde) par exemple, ça fait peur.
1000€ dans une tablette, faut être totalement con ou se la faire payer par sa boîte, donc bon…
Ah super, mauvais fil de discussion
[…] D’abord en présentant du mobilier avec système chargement sans fil pré-intégré, une avancée importante pour ce type de dispositif puisqu’une fois en place l’utilisateur sera tenté de ne plus acheter que des modèles proposant cette option. […]