Morefine M11 : un MiniPC Alder Lake N avec un écran 7″ tactile

Jolie évolution depuis le modèle précédent, le Morefine M11 propose une approche totalement différente dans ses usages. Avec toute la connectique d’un MiniPC et un écran de 7 pouces tactile, il peut servir dans énormément de scénarios.

Envie d’un PC domotique ? Un PC de caisse, un contrôleur pour une machine externe quelconque ? Envie d’un PC multimédia qui permet de sélectionner le contenu de vos vidéos et musiques à la volée ? Tout cela est possible sur le Morefine M11. La plateforme interne reste basée sur un cœur Alder Lake N d’Intel, mais l’enveloppe évolue vraiment.

Deux processeurs sont retenus, le N100 identique à ce que proposait le Morefine M10 mais aussi le N200. Deux puces quasiment identiques en terme de conception avec 4 cœurs, 6 watts de TDP et 6 Mo de cache. Mais une petite nuance pour le N200 qui permet d’aller un poil plus haut en fréquence. Jusqu’à 3.7 GHz pour les cœurs de calcul contre 3.4 GHz pour le N100. Et surtout un circuit graphique Intel UHD qui profite de 32 EU à 750 MHz pour le N200 contre 24 EU à la même fréquence pour le N100. Le seul point faible du N200 est son tarif plus élevé chez Intel.

On retrouve un boitier de 17.38 cm de large pour 11.6 cm de profondeur avec 2.19 cm d’épaisseur. Une petite béquille dépliable est positionnée sur l’arrière du châssis de manière à pouvoir faire tenir l’engin debout et vous permettre de mieux voir l’écran. L’affichage n’est d’ailleurs pas détaillé, le « constructeur » se contentant d’un qualificatif HD pour le décrire. Je suppose qu’il s’agit d’un écran IPS capacitif en 1280 x 800 pixels mais je n’ai pas plus d’informations que cela.

On retrouve en interne plusieurs configurations. Les N100 et N200 avec toujours 16 Go de mémoire vive LPDDR5-4800 soudée à la carte mère. Et de 256 Go à 2 To de stockage NVMe PCIe. Un port M.2 2242 est intégré à la machine. Autre particularité, la présence d’une batterie interne avec un modèle Li-Po 3400 mAh qui offrirait jusqu’à 3.5 heures d’autonomie. L’idée ici est plus d’offrir la possibilité de se balader d’une pièce à l’autre sans éteindre son PC plutôt que de le considérer réellement comme un portable. Mais c’est également une solution intéressante de considérer cette batterie comme une sorte de protection électrique.

La connectique est assez complète avec sur le haut de l’engin un port Ethernet Gigabit et trois USB 3.2 Type-A. A gauche une sortie HDMI 2.1, un microphone, et deux USB Type-C dont un proposant des données, une sortie Power Delivery 3.0 et un Display Port. C’est ce port USB Power Delivery qui permettra d’alimenter la machine et de recharger sa batterie interne.

Enfin, à droite on retrouve un USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. Sur les côté de l’engin, le Morefine M11 propose également des enceintes stéréo.

l’engin est sympathique et on imagine plein d’usages originaux avec ce type de minimachine. Malheureusement, les prétentions tarifaires de l’objet sont encore une fois un peu élevées pour qui cherche un MiniPC de ce type. Chez le constructeur, en version N100 16/512 Go on est à 364$ HT soit quelque chose comme 330€ HT et presque 400€ TTC. Une version N200 toujours en 16/512 Go grimpe à 415$ HT (373€ HT et 448€ TTC). Il sera moins onéreux d’investir dans un MiniPC classique et de lui ajouter un écran tactile HDMI/USB externe que dans cette solution.

Au passage, je ne suis pas vraiment certain de la disponibilité réelle de ces engins qui commencent à se multiplier en ligne. Des marques noname commencent à en proposer comme cet HiGole F9B Pro qui en est une autre version sous N100 avec une connectique plus orientée vers des usages pro (double Ethernet 2.5 Gigabit par exemple) mais plus de béquille ni de haut-parleurs dans un châssis identique. Ce modèle est annoncé à 300€ environ en 16/512 Go avec Windows 11 mais encore 43€ de frais de port. HiGole propose même une variante avec un modèle équipé en 4G à 360€.

Toutes ces marques semblent évidemment dépendre du même fournisseur de base. Mais celui-ci ne semble pas leur avoir livré grand chose, ce qui explique peut être les tarifs élevés et les frais de port dissuasifs. L’arrivée de ces engins en masse pourrait changer la donne. A suivre donc.

Source : Liliputing