Minilink : Quand un robot joue mieux que vous c’est que le jeu est idiot

Pas la peine de vous présenter Flappy Bird, le jeu qui a semble t-il cristallisé à lui seul l’engouement et les reproches autour du jeu casual sur smartphones et tablettes. Une vidéo d’un petit robot jouant à ce titre m’a fait réaliser combien ce type de jeu peut être aliénant. Au sens propre du terme.

Avec un peu de programmation, une carte Arduino, une webcam et pas mal d’huile de coude, deux développeurs du Cloud Tea Studio, les chinois  Liu Yang et Shi Xuekun, ont construit un robot imbattable à Flappy Bird. Ce jeu ultra répétitif et sans fin me fait penser aux temps modernes de Chaplin.

Un film qui dénonçait l’asservissement de l’homme par les cadences d’une « machine » de production déshumanisée. Il me parait toujours étonnant de voir  des gens vouloir s’auto-infliger un traitement identique à celui de Charlot sur sa chaîne pour s’amuser. La finalité de Flappy Bird n’est rien d’autre qu’un concours social où il s’agira juste d’aller un point plus loin qu’un autre mais n’apportera en soi aucune satisfaction. Chose qui a toujours été promue dans le système de travail à la chaîne où le plus rapide avait droit à la reconnaissance d’un tableau d’honneur. Aujourd’hui on poste son score à Flappy Bird, ou à beaucoup d’autres jeux de ce type, sur les réseaux sociaux mais cela se rapproche beaucoup de cette recherche de reconnaissance sociale et d’émulation compétitive.

Ce rapprochement avec Les Temps Modernes m’a sauté aux yeux en croisant cette vidéo de ce robot joueur, il est évidemment bien plus efficace que nous car n’a pas de problèmes de réflexes, peut anticiper les chutes et la progression du petit oiseau et ne craint évidemment pas une augmentation de la difficulté ou un rapprochement du meilleur score. Souvent source de crispation.

Ce n’est pas le robot qui est très intelligent, il est bricolé avec quelques éléments n’ayant pas une puissance de calcul extraordinaire, c’est le jeu qui est répétitivement idiot et basé sur le fait que vous, simple humain, soyez à la merci d’une défaillance ou d’un coup de fatigue. Une machine peut donc vous battre à plate couture.

Là où le robot a permis de libérer (pas assez) les hommes de certaines tâches répétitives et aliénantes, le robot offre la possibilité de se libérer d’un jeu sans intérêt. Une fois que le score de plus de 150 points a été atteint par le bras mécanique, le jeu perd subitement toute espèce d’addiction.

Une preuve s’il en est qu’il est beaucoup plus amusant de programmer une carte à Micro contrôleur Arduino que de passer sa vie à pianoter un écran.

Source : Mashable


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36 commentaires sur ce sujet.
  • 25 février 2014 - 21 h 37 min

    bien dit :)

    Répondre
  • 25 février 2014 - 21 h 54 min

    Merci.

    Pour votre lucidité.

    Qui me rappelle d’ailleurs le regrété poil à gratter Albert Jacquard…

    Répondre
  • 25 février 2014 - 23 h 06 min

    je n’aime pas trop le titre du billet. tu te feras latter aux échecs par un robot…

    Répondre
  • 26 février 2014 - 0 h 01 min

    Article sympa, intelligent, et une magnifique conclusion :) Bravo et merci !

    Répondre
  • 26 février 2014 - 0 h 07 min

    @arnaud: C’est vrai mais les robots ne jouent pas aux échecs de manière intelligente, c’est d’ailleurs pour cela que certains, pas moi, arrivent a les battre.

    Répondre
  • uko
    26 février 2014 - 5 h 18 min

    A mon sens, c’est surtout un jeu qui n’a aucune prétention à être intelligent. C’est un jeu de réflexes, point à la ligne. Contrairement aux échecs, il ne propose aucun choix, aucune prise de décision, aucune réflexion… et c’est peut-être aussi ce qui fait son succès:
    Sa prise en main est d’une facilité inégalable, il ne faut que quelques secondes pour se lancer dans une partie, et il s’agit pour certains d’un moyen de se vider la tête après une journée un peu longue. De la même manière qu’un Temple Run ou un Jetpack Joyride, mais simplifié à l’extrême.

    En ce qui concerne les échecs, il manque encore à l’ordinateur une certaine capacité d’adaptation pour être vraiment meilleur que les meilleurs humains. Il lui arrive par exemple de jouer un coup perdant (sacrifice d’une pièce) pour éviter une potentielle perte plus lourde 10 tours plus tard. Bien joué, pourrait-on se dire ? Sauf que cette perte augmente sensiblement ses chances de défaites, alors qu’il n’était basé que sur l’anticipation d’une possibilité qui n’avait pas nécessairement effleuré l’esprit de son adversaire.

    Je suis curieux de voir ce que l’avenir nous offrira en matière d’Intelligence Artificielle.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 9 h 40 min

    Euh vous êtes au courant que deep fritz a passé à la moulinette Kramnik qui était alors champion du monde en 2006?
    les programmes aujourd’hui battent les GMI et n’ont pas à rougir face au top 5 des meilleurs joueurs mondiaux.

    Répondre
  • Guy
    26 février 2014 - 10 h 57 min
  • 26 février 2014 - 11 h 01 min

    @chris: Oui mais ca n’empeche pas qu’il ne joue pas spécialement intelligemment. Il connait surtout des millions de parties par coeur et analyse des probas.. comme un robot quoi.

    Répondre
  • FLO
    26 février 2014 - 11 h 23 min

    @Pierre Lecourt:

    Sans vouloir contredire quiconque, c’est aussi ce que fait un humain jouant aux échecs : des statistiques. Ca n’est pas forcément conscient mais le principe est le même pour un joueur chevronné.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 11 h 29 min
  • 26 février 2014 - 11 h 34 min

    @FLO: C’est très vrai, les bon joueurs ont une mémoire phénoménale . Mais beaucoup expliquent que quand ils jouent comme ça avec des « Blue »… Ils perdent. Ils doivent mixer leur mémoire, leur anticipation des coups et leur… créativité pour désorienter et surprendre l’adversaire.

    Répondre
  • mo
    26 février 2014 - 12 h 14 min

    Karpov et Kasparov vont pas etre contents quand ils ont joué contre big blue !

    Répondre
  • 26 février 2014 - 12 h 56 min

    @Pierre Lecourt:
    Après 10 coups on est souvent en terre inconnue aux échecs. Croire qu’il suffit de disposer d’une immense bibliothèque pour gagner une partie c’est illusoire.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 13 h 00 min

    @Pierre Lecourt:
    le but est souvent de sortir justement des parties-positions connues pour gagner, que ce soit contre un humain ou une machine.
    j’ai l’impression que beaucoup ici ont une image très fantasmée des échecs.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 13 h 02 min

    @chris: Je crois que la fois ou Kasparov s »est fait battre par Deep Blue c’était a cause d’un bug. Au lieu de piocher les parties en mémoire, la machine a fait un mouvement de sacrifice inattendu ce qui a déstabilisé le champion humain. D’un coup son adversaire prenait une autre dimension et il a pris peut. c’était un coup de chance alors que la machine était régulièrement battue jusqu’alors parce que trop prévisible.

    C’est raconté là : http://www.wired.com/playbook/2012/09/deep-blue-computer-bug/

    Depuis c’est souvent des paries nulles entre les champions et les machines, parce que les 2 se « connaissent » par coeur.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 13 h 15 min

    @chris: Bof, les hommes se servent des machines pour les échecs maintenant. Si mes souvenirs sont bons, un PC commercial sous Windows peut calculer les 15 prochains coups de manière instantanée. Et beaucoup plus en quelques minutes.

    Cela ne change rien au truc en fait, les machines piochent dans des bases de données de millions de parties pour établir leur stratégie, on ne peut pas dire qu’elles fassent preuve de plus d’intelligence que de mémoire. Mais la mémoire est un atout énorme puisqu’elle permet de retomber sur ses pieds en appliquant la stratégie gagnante d’un autre à une configuration identique d’échiquier.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 13 h 18 min

    @Pierre Lecourt:
    Euh le match kasparov big blue c’était il y a presque 20 ans (1997).
    Deep fritz tournant sur une machine presque du commerce a battu Kramnik 10 ans plus tard (http://www.europe-echecs.com/art/match-vladimir-kramnik-vs-deep-fritz-399.html).
    Depuis les machines ont encore fait des progrès. Je crois qu’il était question pour deep fritz d’un ELO 2800-2900.
    Après une rencontre contre le « monstre froid » Magnus Carlsen serait intéressante.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 13 h 25 min

    @Pierre Lecourt:
    Sans vouloir être offensant tu es joueur d’échecs (pas du dimanche mais de club)?
    Réduire un programme d’échecs à sa bibliothèque et à sa vitesse d’exécution c’est très « réducteur ».

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  • 26 février 2014 - 13 h 50 min

    @chris: Pas en club non, je suis loin d’avoir le niveau. Mais le rapport homme machine proposé par les echecs m’interesse beaucoup.

    Comment les humains ont appris a utiliser les logiciels pour les aider a mieux jouer, comment ils ont calqués certaines méthodes de jeu logicielles pour améliorer leurs stratégies et autres phénomènes du genre.

    Je ne dis pas que les programmes d’echecs sont foncièrement idiots, ils sont le reflets de millions de cerveaux humains qu’ils ont appris a copier et a comprendre. Maintenant la machine logicielle qui joue aux echecs, sans la nourriture de ces parties humaines, je suppose qu’elle se ferait battre facilement par un maitre.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 14 h 17 min

    @Pierre Lecourt:
    Euh oui mais inversement il n’existe pas de joueur de club, et je ne parle pas des MI, GMI qui en ont une culture encyclopédique, qui ne connaissent par cœur les ouvertures, les finales etc.
    Chaque joueur a son ou ses livres d’ouverture, de tactique, de stratégie, de finales. C’est le B.A.B.A.
    Dans une partie espagnole tout a été tellement documenté que les 10 premiers coups sont presque joués en aveugle.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 14 h 34 min

    @chris: Des robots quoi… (je plaisante)

    Répondre
  • 26 février 2014 - 14 h 46 min

    Raisonnement intéressant mais un peu limité ; le propre d’un jeu-vidéo (comme univers simulé) est d’être construit à partir d’algorithmes, et en ce sens une machine pourra toujours le résoudre plus vite ou plus efficacement qu’un joueur (c’est d’autant plus vrai pour les jeux qui font appel aux réflexes, et moins vrai pour les échecs ou le caractère imprévisible de l’intelligence humaine peut surprendre la machine).

    Flappy Bird, mais aussi Tetris, PacMan, Super Mario, et bien d’autres peuvent être résolus par des machines. Que le jeu soit simple ou complexe, bête ou amusant, bon ou mauvais.
    C’est même le fantasme de contrôle complet, informatique, que mettent en scène ces jeux (cf les speedruns ou les joueurs essaient d’approcher au plus près de la perfection, comme le ferait une machine) et ce qui fait une partie de leur succès.

    Les similitudes entre le jeu-vidéo et le travail aliénant sont réelles, mais je ne suis pas sûr que le jeu choisi ici (Flappy Bird) soit vraiment pertinent comme example.
    Article intéressant sur le sujet ici : http://merlanfrit.net/Travail-video

    Répondre
  • 26 février 2014 - 14 h 52 min

    @Simon JB:

    Pour finir, tu oublies un peu la notion de progrès par l’échec qui est à mon avis cruciale dans Flappy Bird comme dans bien d’autres jeux (même si le jeu est assez nul, on est d’accord).
    La tâche (ici appuyer sur l’écran au bon moment) n’est pas totalement répétitive et aliénante puisqu’elle suppose un progrès constant ; plus on y joue, et plus on peut aller loin. Et plus on perd, et plus on a envie de continuer. Ce qui n’est pas le cas de l’ouvrier sur la chaîne de montage, où le geste est justement conçu pour être décorrélé de tout aléa ou performance. Une fois celui-ci assimilé, il n’y a pas de progression possible.

    « Une fois que le score de plus de 150 points a été atteint par le bras mécanique, le jeu perd subitement toute espèce d’addiction. » –> justement, je ne crois pas. Je sais pertinamment qu’un ordinateur pourrait jouer à ma place au poker en optimisant tous mes choix pour maximiser mes gains, ça ne rend pas le jeu de poker totalement inintéressant.

    « Une preuve s’il en est qu’il est beaucoup plus amusant de programmer une carte à Micro contrôleur Arduino que de passer sa vie à pianoter un écran. » Là par contre, tout à fait d’accord :-)

    Répondre
  • TH
    26 février 2014 - 15 h 26 min
  • 26 février 2014 - 15 h 34 min

    @Simon JB: Sauf que le Poker est un exemple de jeu ou l’humain peut battre la machine quand il sait qu’il a affaire a une machine, l’ordi compte les cartes, fait des stats et s’en sert pour minimiser ses pertes et assurer des gains. mais face a plusieurs joueurs humains aux tempéraments différents, il perd souvent la face.

    Je suis d’accord avec presque tous tes points et un bon joueur de poker, de foot, d’avion ou autre voiture se fera battre statistiquement face à une IA poussée au maximum. Reste que la différence entre l’IA et le joueur c’est que sur de rares courses, en prenant un risque différentes, en changeant une trajectoire ou un acte pour un autre statistiquement plus risqué, il pourra battre la machine. Et en même temps il y prendra du plaisir.

    sur Flappy Bird comme sur beaucoup d’autres jeux de ce type, la stratégie n’existe pas, il y a uniquement de l’usure de réflexe et une gestion de stress. Si Tetris peut être mené à bout par un robot comme par un humain, comme Pac Man ou d’autres, cela n’empêche pas que ces titres peuvent proposer des stratégies et autres tactiques pour améliorer ses scores ou son efficacité. Je ne suis pas sur que la stratégie existe sur Flappy Bird et consorts (speedruns notamment) puisqu’ll s’agi t surtout de pousser plus loin sa vigilance.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 15 h 36 min

    @TH: Ca reste un jeu convivial mais il faut bien avouer que quand on a compris le « truc » il est facile de faire des scores parfaits à ce jeu. De la a dire qu’il est idiot, je ne pense pas.
    Il faut nuancer. C’est la nuance qui fait la différence entre un robot et un joueur ou entre le titre d’un billet et son contenu par exemple…

    Répondre
  • 26 février 2014 - 17 h 16 min

    Une petite anecdote sur le monde des échecs… Dans ma jeunesse, un GM anglais (même pas GMI) avait réussi à battre Karpov avec une ouverture plus que douteuse. Le GM Miles a en effet en réponse à l’ouverture du pion du roi joué… le pion d’une de ses tours. (connu maintenant en tant que « défense Miles » peu recommandée :p)

    Karpov qui pourtant a toujours été un joueur positionnel et non agressif a été complètement déstabilisé par ce coup qui normalement aurait du l’amener à la victoire rapidement (perdre un coup positionnel en ouverture c’est la mort assurée surtout quand on joue les noirs !).

    Et Miles a gagné. Karpov a avoué à demi-mot que psychologiquement il ne savait pas si Miles avait éllaboré toute une partie la dessus ou bien si c’était juste un coup psychologique. Néanmoins, Karpov a passé une bonne partie de son temps à réfléchir sur les développements que Miles aurait pu imaginer en sortant des parties classiques.

    Voila pour la minute culturelle ;) Et paix à l’âme de ce joueur anglais qui était bourré d’humour et même pas GMI au moment des faits.

    Et tant qu’un PC ne pourra jouer sur notre psychologie, on aura une arme en moins contre eux :p

    Répondre
  • 26 février 2014 - 17 h 37 min

    @uko: « Je suis curieux de voir ce que l’avenir nous offrira en matière d’Intelligence Artificielle. »
    Du chômage.
    De rien. :d

    Répondre
  • To
    26 février 2014 - 17 h 42 min

    Non mais ou on va si maintenant c’est l’auteur du blog qui se met a troller avec des titres pareils ? non mais serieux quoi ;) euh, sinon moi j’veux bien le truc pour faire des super scores a flappy bird. merki.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 18 h 43 min
  • 26 février 2014 - 20 h 00 min

    @Pierre Lecourt:

    On est d’accord :)

    Ceci dit : « sur Flappy Bird comme sur beaucoup d’autres jeux de ce type, la stratégie n’existe pas, il y a uniquement de l’usure de réflexe et une gestion de stress »
    –> ça me fait penser à certains sports du « dépassement de soi » (course à pied, endurance, cyclisme) ; dans les jeux où la défaite est inéluctable, et les obstacles difficiles et injustes (flappy bird, mais aussi canabalt, dark souls et bien d’autres), il s’agit presque plus de se battre contre soi même que contre la machine.
    Je me rappelle notamment d’un très vieux jeu de ski de fond sur disquette (!) qui nécessitait de marteler la touche espace pour accélérer et finir la course ; on finissait la partie physiquement presque aussi crevé qu’après avoir fait le vrai sport (et le clavier en miette).

    Mais c’est vrai qu’il y a toujours une part de stratégie dans le sport (gestion de l’effort, du rythme) qu’on n’a pas ici. Mais c’est parce que flappy bird est l’expression la plus basique de ce style.

    Il y a un autre jeu dans le même esprit, mais bien meilleur, qui s’appelle Super Hexagon ; je t’invite (ainsi que tous les lecteurs) à le tester, et en priorité sur tablette. A un certain niveau, et avec un peu d’habitue, on atteint une connexion directe entre le cerveau et le jeu qui tient presque de l’hypnose (les doigts réagissent plus vite qu’on ne peut lire ce qui se passe à l’écran), c’est prodigieux.

    Répondre
  • uko
    26 février 2014 - 20 h 03 min

    @David:
    Avec une logique pareille, on devrait tous être au chômage depuis des des dizaines d’années ;)
    Là où il fallait avant un agriculteur pour nourrir 5 personnes, il en suffit d’un pour quelques milliers aujourd’hui. Sommes-nous tous au chômage ? Non, on a simplement modifié les domaines d’activité de plus de 90% de la population.

    Idéalement, dans un système bien encadré l’évolution des technologies ne devrait pas mener à plus de chômage, mais à plus de production et/ou moins de travail. Sachant que les ressources de la planète sont limitées, c’est là que les limites du système capitaliste/consumérisme pur se font sentir: Il va bien falloir admettre au bout d’un moment que produire toujours plus n’est pas une option, et donc organiser une poursuite de la baisse de temps de travail.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 23 h 23 min

    Regarde les chiffres. Le chômage n’a jamais été aussi haut dans les pays industrialisés. J’ai vu passer des articles parlant de prototypes de robots capables de réaliser des tâches manuelles et minutieuse.
    Certe, il va y avoir un déplacement des besoins en main d’oeuvre mais on peut penser que ce ne sera pas du tout équilibré.

    Aujourd’hui, on produit plus et plus vite qu’avant tout en réduisant toujours plusla part de travail humain nécessaire à cette production. Ça va aller de plus en plus vite.

    Après, je dis pas que c’est mal. Ça dépend du virage que va prendre notre société le moment venu. J’espère qu’il y aura l’instauration d’un revenu de base dont j’aime profondément la philosophie.
    http://revenudebase.info/

    Désolé du hs.

    Répondre
  • 26 février 2014 - 23 h 30 min

    @Simon JB: Ne serait-ce que la stratégie de l’entrainement, la qualité de l’entraineur…

    Répondre
  • 1 avril 2020 - 17 h 32 min

    Cela me fait penser au robot qui résout un Rubik’s Cube en quelques secondes seulement, vraiment très impressionnant.

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