Google Project Ara Kiri

Je ne vous ai jamais parlé de Project Ara sur Minimachines, il faut dire que cela concerne avant tout les smartphones et que cela n’a donc pas grand rapport avec le site. Pourtant ce concept de machine évolutive m’intéressait beaucoup, ses évolutions auraient pu avoir des conséquences très positives pour le futur des machines mobiles. Après tout je n’arrête pas de me plaindre du manque d’évolution de nos nouveaux PC ultra-fins.

Non, la véritable raison qui fait que je ne vous ai jamais parlé de ce concept, c’est que je n’y ai jamais cru. Je me doutait que l’aventure initiée par un jeune étudiant aux Pays-Bas allait tourner en eau de boudin. Pas que je soit devin, simplement pour deux raisons importantes. D’abord les limitations techniques de ce type d’idée qui étaient et sont encore très complexes à surmonter. Ensuite et surtout, parce que personne n’en voulait.

Project Ara

Quand je dis personne, ce n’est pas vous et moi. La promesse de Project ARA est excellente : Permettre de modifier son matériel de manière simple en changeant les composants d’une machine et en les remplaçant par d’autres. Ecran cassé ou dépassé ? On enlève la partie écran pour la remplacer par une autre. Mémoire saturée ? Pas de soucis, il suffit de déplacer un bloc contenant la mémoire vive pour le remplacer par un autre plus important. Processeur  obsolète ? Au lieu de changer toute la machine, un simple changement de bloc et vous voilà avec une puce mise à jour. Le paradis pour l’utilisateur. Alors non, ce n’est pas vous ou moi que cela ne semblait pas intéresser. Ceux qui ne voulaient pas de ce concept sont plus en première ligne, ce sont les fabricants.

Project Ara

J’ai posé la question à plusieurs fabricants au moment où Project ARA a commencé à faire vraiment parler de lui. Des grands noms de l’industrie qui conçoivent des smartphones comme des PC. Tous m’ont fait le même discours en deux temps. Effectivement le concept était super intéressant et parfait pour l’utilisateur. D’ailleurs en tant qu’utilisateurs, mes interlocuteurs avaient tous à se réjouir d’un concept de ce genre… Mais en tant que fabricants, le discours était très différent. Le premier problème était qu’ils perdaient la main sur une manne financière importante. Créer un système modulaire signifiait devenir marchand de modules. Tel qu’il était présenté Project ARA offrait une compatibilité entre les différents fabricants. Si Samsung développait un smartphone de ce type alors son produit pourrait accueillir des éléments de Huawei. Idem pour Huawei qui pourrait coller un bloc de Samsung dans sa propre solution. Pas de soucis jusque là, à priori. Mais si un autre fabricant se mettait à proposer des blocs à prix cassé sur le marché sans se soucier de faire des smartphones entiers, il tuerait alors les marges de Samsung et Huawei et empêcherait surtout les ventes habituelles de nouveaux smartphones tous les ans.

Project Ara

Par défaut et dans le meilleur des cas, Project Ara aurait mis à mal une grande partie du renouvellement du parc de smartphones, ce qui est déjà inimaginable pour la totalité des constructeurs. Mais il aurait forcé en plus ces mêmes fabricants à rentrer en concurrence sur les composants de leurs solutions. Les smartphones sont un marché très concurrentiel sur un secteur difficile. Aujourd’hui, ce n’est plus le coeur d’une machine qui fait ses ventes mais bien ses options : Meilleur capteur photo, écran embarquant plus de technologies, fonctions avancées d’identification ou meilleure connectivité. Le design est également un élément primordial dans le processus d’achat. Or Project Ara gomme l’ensemble de ces éléments différenciants. Non seulement il ne serait plus possible de créer un matériel réellement différent des autres puisqu’il faudrait respecter un cahier des charges drastique de compatibilité, mais il serait également possible d’accueillir le module développé à grand renfort d’investissements par une marque au coeur d’une autre. Pourquoi payer ses ingénieurs à concevoir un appareil photo révolutionnaire si un client peut l’extraire de votre smartphone et l’acheter en pièce détachée pour le glisser dans un produit concurrent ? Cela n’a pas de sens commercialement parlant.

Asus Zenbook UX310UQ

Un ultrabook aujoud’hui a des composants totalement inaccessibles

Si on fait le parrallèle entre Project ARA et le monde PC on se rend compte que le paradis évoqué plus haut est quelque chose qui a été la réalité dans le monde PC il y a des années. Avant l’avènement des PC préfabriqués  vendus en supermarché, lorsqu’il fallait jouer du tournevis pour obtenir une machine, cs machines s’appelaient  des compatibles PC. Chacun pouvait concevoir sa solution pièce par pièce, l’assembler comme bon lui semblait et piocher dans un énorme catalogue de solutions chez différents constructeurs. Puis, au fur et a mesure que la micro informatique est devenue plus qu’un passe temps de passionné et surtout avec l’avènement d’Internet, les constructeurs ont mis les bouchées doubles pour concevoir des solutions non évolutives. Ou moins évolutives. D’un système PC pensé pour être standardisé, tout le monde a décidé de créer ses propres outils sur mesure en détournant les interfaces classiques. Broches d’alimentation inversées, cartes raccourcies, composants qui se chevauchent pour empêcher un accès facile, barrettes mémoire modifiées et autres joyeusetés qui coûtaient cher aux fabricants mais qui assuraient une incompatibilité avec du materiel acheté en dehors de sa propre boutique. Dernièrement HP est allé jusqu’à inventer le chargeur qui s’identifie auprès de la machine avant de commencer la charge. La différence entre le chargeur de marque et le chargeur noname ? Si les deux sont capables de charger de la même manière un PC, celui de marque sait montrer patte blanche. Il sait aussi être vendu quatre fois plus cher.

Bien sûr il est toujours possible de se procurer des pièces détachées et de monter un PC de A à Z sur mesure, mais il et devenu impensable de mettre à jour un portable ou un PC de marque. Il faut tout racheter. Ce dé-tricotage de la compatibilité du monde PC en dit long sur la politique des constructeurs de marque. Alors il était facile d’imaginer que ce long et patient travail pour rendre incompatible leur ordinateurs avec les produits concurrents ne gageait pas vraiment d’un avenir radieux pour un Project ARA qui promettait de faire faire le chemin inverse au secteur des smartphones…

Project ARA n’a pas été imaginé par Google, il a été pensé par un jeune étudiant pour passer son diplôme universitaire au Pays Bas : Dave Hakkens. Il a baptisé son projet Phoneblocks, publié la vidéo ci-dessus et a lancé un site pour promouvoir cette idée. Evidemment Phoneblocks a fait un buzz incroyable et plusieurs industriels ont décidé de s’y intéresser. Cette idée a été saisie immédiatement par le designer Dan Makoski qui a proposé à Google d’en faire un projet pour le Google Lab et ainsi est né Project ARA. Dave Hakkens a rencontré les équipes de Google et Dan Makoski mais ne s’est jamais allié avec eux. Le but du jeu pour Phoneblocks étant de faire de ce concept quelque chose d’ouvert au maximum.

Il faut bien comprendre que l’approche de Dave Hakkens n’est pas celle d’un industriel mais celle d’un designer intéressé surtout par l’impact de notre consommation sur la planète. Dave Hakkens est quelqu’un que j’admire beaucoup. Entre autres projets que Phoneblocks il a travaillé à une autre idée baptisée Precious Plastics. Son approche est toujours orientée dans une vision écologiste du monde et de ses déchets. En inventant une chaîne de traitement autonome du pastique pour le recycler, il espère avoir un impact sur l’environnement et non pas gagner 1 euro. En imaginant un système pour changer les composants d’un smartphone au lieu de balancer le vieux dans la nature ou au « recyclage », il pensait éviter de remplir les paysages de Agbogbloshie. Là où finissent pas mal de nos déchets électroniques malheureusement.

Cette différence d’approche est importante. La vision de Hakkens et celle d’un industriel entrent en totale contradiction. Les fabricants se moquent en général pas mal des effets sur l’environnement de leurs créations. Sinon ils autoriseraient par exemple l’accès aux batteries de leurs machines ou encourageraient le recyclage de leurs appareils en offrant systématique des conditions de reprise.

Minimachines

Les coques amovibles et interchangeables du Moto Z

On comprend donc assez vite que cette idée géniale de solutions fonctionnant en blocs n’avait que peu de chances d’être commercialisée. Il  y a bien eu quelques « tentatives » sur le marché smartphone de jouer sur la carte modulaire. Mais proposer des fonctions d’appareil photo, d’enceintes ou de projecteur à travers des extensions à brancher à l’arrière d’un smartphone n’a que peu de rapport avec l’idée de base de Project ARA.

Project Ara

Et c’est le dernier point qui m’a convaincu dès le départ qu’il n’y avait pas d’avenir pour Project ARA. Concevoir un smartphone, un ordinateur ou une tablette est une chose très complexe. Plus la solution est miniaturisée, plus le processus est compliqué. Imaginer la création de ce type d’appareil avec un design modulaire tel qu’imaginé par Google Pour Project ARA est tout simplement de la science fiction aujourd’hui. Non seulement il faudrait des composants plus épais et des cheminements vers ceux-ci très critiques a installer. Mais il faudrait un système de transfert de données universel qui pourrait prendre en charge aussi bien  un capteur d’appareil photo qu’une batterie supplémentaire, un affichage ou un module de mémoire. Ce protocole de transfert n’existe pas aujourd’hui et le mieux qu’aurait pu faire Project ARA aurait été loin du concept d’origine.

Enfin, l’arrivée de ce système aurait du mettre en mouvement tout le développement d’Android. Concevoir une couche logicielle très différente de celle qui est employée aujourd’hui. Android n’est pas un système du même type que Windows ou Linux, il ne sait pas piocher dans des catalogues de pilotes pour trouver la compatibilité du materiel qu’il embarque. Ce sont les ingénieurs des différentes marques qui le font, testent et stabilisent l’ensemble logiciel pour le faire coller au materiel q’ils décident d’embarquer. C’est un processus long et coûteux.

Changer de module de capteur photo d’une marque à une autre n’aurait pas  été aussi simple que de brancher et rebrancher une webcam USB. Android ne connait pas le Plug&Play et ne sait pas afficher par défaut un écran en une basse définition le temps d’expliquer à la machine quelles voies elle doit emprunter pour exploiter le nouvel affichage que vous venez de lui ajouter. Logiciellement Project ARA aurait pu se baser sur des extensions basiques et pré-programmées, ce que fait le Moto Z par exemple. Mais imaginer que le capteur photo d’origine puisse se transformer en capteur 3D issue d’une autre marque est une douce illusion technique.

Project Ara

Concevoir de tels appareils aurait eu un tel impact d’un point de vue financier que même en résolvant tous les problèmes techniques soulevés, la vente d’un smartphone rentable aurait été totalement miraculeuse. Trop ambitieux, trop ouvert, trop science-fiction, probablement trop cher a développer et incontestablement moins rentable que la vente d’appareils dont le taux de renouvellement actuel oscille entre 12 et 18 mois pour un smartphone. Avec une vente assurée tous les un an et demi, on comprend vite pourquoi Project ARA ne restera sans doute qu’une belle idée.


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27 commentaires sur ce sujet.
  • Phh
    9 septembre 2016 - 16 h 50 min

    L’information qui est sortie concerne la sortie du smartphone lui-même, mais rien d’autre. Ça ne veut aucunement dire que le projet est abandonné.

    Un élément « marrant » et à mon avis important dans l’histoire, est que le MotoZ (que tu ne mentionnes que très brièvement)… utilise le bus du projet ARA!
    Donc le bus d’un téléphone qui vient tout juste de sortir, dont le kit de dev a été annoncé par Motorola mais non encore disponible, est-ce qu’on doit vraiment en déduire que le projet est complètement abandonné?
    Je dirais que non.

    Répondre
  • 9 septembre 2016 - 16 h 53 min

    Il faut aussi dire qu’il est facile de trouver un tél Haut de Gamme (pas très HdG) a un très bon tarif au bout d’un an … J’ai fait l’acquisition d’un xiaomi mi4c en juin à un tarif dérisoire (105€).

    Ce projet me semblait déjà compliqué il y a deux ans avec toutes contraintes techniques. Aujourd’hui avec la possibilité d’avoir de bon téléphone bien fini et mis à jour à prix doux, c’est le volet économique qui me semble irréaliste (au delà de la volonté des fabricants que ne pas permettre de nouvelle concurrence).

    Répondre
  • 9 septembre 2016 - 17 h 31 min

    @Phh: On verra… Mais encore une fois, le Moto Z n’a rien a voir avec Projet ARA. Il aurait été possible de faire le même smartphone avec d’autres solution que ce fameux bus Project ARA. Un simple Pogo Plug aurait suffit…

    Sans partenaires Project ARA n’est qu’une ambition. Google ne développera pas de smartphone Project ARA abordable tout seul. Je le sent mal parti donc. Et cela ne me faoit pas spécialement plaisir.

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  • 9 septembre 2016 - 17 h 34 min

    Petit HS pas si HS que ça (si on parle d’abandon). Ça part d’une bonne intention : n’achetez pas sur Pixmania. J’ai acheté en ligne un Windows 10 et le commerçant m’a expliqué qu’il n’a jamais reçu ma command (comme pour d’autres). Le site Pixmania m’a débité et l’annulation est impossible à valider.
    Après des recherches, l’info est confirmée : Pixmania est en procédure de liquidation. Pourtant le site semble en pleine forme (promotions pour la rentrée scolaire, etc.).
    Fort heureusement, le vendeur a gentiment accepté d’honorer ma commande quand même.
    Faites donc attention, il est possible que Pierre ait déjà alerté les lecteurs, j’aurais dû vérifier avant d’acheter et j’espère que personne d’autre ne se fera plus avoir (surtout quand on voit le prix de certains produits).

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  • 9 septembre 2016 - 18 h 03 min

    @Paulin ARBOUX: Tout à FAIT, et encore heureusement que XIOMI segmentent et brident fortement leurs smartphones…Bridages des fréquences, Slot SD ou seconde carte SIM !
    Et les versions 32Gb sont parfois beaucoup plus cher que les 16 Gb !!!

    Autrement, il n’y aurait rapidement plus de concurrents !!!

    Tiens regarde, les spécificités de ce smartphone pour 120 Euros:
    Ramos MOS1 Max, 6.44-inch, 3GB RAM, 32GB interne, MTK6753 Octa core avec 45.000 en Antutu, Batterie 6100 Mha,4G presque toutes fréquences,
    et Dual SIM !!! Pour 120 Euros…Ça fait très mal, même à XIAOMI !!!

    Il serait possible, de créer un smartphone KILLER,
    mais en définitive aucun fabricants n’en veut !!!

    Et un smartphone, n’est pas obligé de faire le café !

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  • 9 septembre 2016 - 19 h 22 min

    Mon dieu…mais quand va-t-on mettre fin à cette mascarade à ciel ouvert de l’obsolescence programmée et de toutes les autres techniques de marketing ou aide à la consommation de masse. Cette course à l’argent et au profit que se font toutes les entreprises (et aussi les particuliers à leur echelles) qui détruit tout sur son passage. C’est prouvé depuis longtemps que l’argent dénature tout et que quand un pdg choisit de produire des millions de produits chaques années quitte à détruire la planète au lieu de choisir une solution durable c’est uniquement pour sa poche au détriment de la nature, de notre poche et de notre dignité.
    Comment « forcer » les entreprises, les gens, les gouvernements à ne plus concourir dans cette epreuve du profit infini. Ca me met la haine d’entendre tout simplement qu’un projet ne verrat pas le jour parcequ’il pourrait faire economiser beaucoup d’argent et de ressources à une grande partie de la population. Comment faire pour qu’a un moment les gens se disent « unissons nos forces pour donner à un maximum de gens le confort de vie minimum à une existence humaine digne. » Au lieu de faire son ordiphone, sa voiture, sa technologie dans son coin il faut s’unir parcequ’on a vu que si on ne soulignait pas l’union et la cooperation on avait une « main invisible du marché » qui n’a juste aucun respect pour quoique ce soit qui existe…à part l’argent…mais l’argent n’existe pas ou qu’en partie…oui donc bien aucun respect. Je veux bien que ca fasse rire quelques gus en costards ce jeu de savoir qui va etre le plus rentable, qui va trouver les ouvrirers les moins chers du globes, ou qui va trouver la mine la plus rentable, qui va economiser quelques centaines de milliers d’euros en deversant des produits immondes dans les rivieres mais la on parle de la plnaète qui devient invivable..pas d’une opinion ou d’une facon de voir les choses, juste une question de survie et de bon sens.
    Le problème c’est l’argent.
    Si il n’y a plus de competitions pour l’argent, plus de marketing, plus d’obsolescence programmée, plus de manipulations, plus de comportement absurdes et destructeurs à travers le globe, l’Humain retrouve sa nature qui est de transmettre son savoir pour sauvegarder son espèce…
    Mais comment ?

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  • 9 septembre 2016 - 19 h 51 min

    Juste pour dire que Ara Kiri est un cousin à moi ! :)

    Répondre
  • 9 septembre 2016 - 20 h 03 min

    Très bonne analyse mon cher Pierre.
    J’ajouterais qu’ayant participer au webcast de lancement en avril 2014 je n’ai pas adhéré.
    Le projet me semblait d’emblée trop limité et pas assez fédérateur.
    Pourquoi que les téléphones, pourquoi pas les tablettes et plein d’autres types d’objets ?
    Un projet du même type existait il y a quelques années afin d’assembler des blocs fonctionnels autour d’un bus.
    Il a sombré.

    Ce genre d’aventure est toujours dommage pour les développeurs que l’on considère trop souvent comme de la main d’oeuvre docile et très bon marché.
    Un jour ils vont se lasser.
    Db

    Répondre
  • 9 septembre 2016 - 20 h 34 min

    Et ben moi, ce billet m’a fait couler une larme… C’est pas demain qu’on sauvera la planète…

    Répondre
  • 9 septembre 2016 - 21 h 27 min

     » Android n’est pas un système du même type que Windows ou Linux, il ne sait pas piocher dans des catalogues de pilotes pour trouver la compatibilité du materiel qu’il embarque. »
    Pardon ? deja Linux n’est pas un systeme mais un noyau, qui par ailleurs est embarqué dans? …. Android !
     »
    Ce sont les ingénieurs des différentes marques qui le font, testent et stabilisent l’ensemble logiciel pour le faire coller au materiel q’ils décident d’embarquer. C’est un processus long et coûteux. »
    C’est surtout que les dits fabricants ne publient pas leurs pilotes … S’ils seraient publiquement disponible, il suffirait de les ajouter dans des dépôts logiciels et de les installés au besoin.
    Pour information un systeme ne requiert pas forcément d’interface graphique. Il est donc possible d’installer le pilote en CLI après l’installation du système.
    Effectivement les soc et pieces hardware d’un smartphone sont variés, mais n’importe quel materiel qu el’on branche à un pc nécéssite un pilote. D’ailleurs android intégre bon nombre de pilote générique.
    La seule différence entre un PC et un smartphone est que le smartphone est vendu sans possibilité de modification logicielle. Sinon fonctionnellement il n’y a pas de différence.

    Répondre
  • 10 septembre 2016 - 7 h 24 min

    PIXMANIA : je confirme j’ai perdu 200 euros purement et simplement volés le mois dernier et un faux email de remboursement, le vendeur Cybertek n’a jamais été payé et PIXMANIA a gardé le blé…

    Répondre
  • 10 septembre 2016 - 9 h 12 min

    @prog-amateur: @Dadoo:

    C’est un abus de la loi sur la protection des salariés …

    Pour faire simple, quand une boite est liquidé, on vend tout puis on paie ses dettes. Toutes les dettes n’ont pas la même « priorité » et il y a un ordre de remboursement définie par la loi : c’est là qu’arrive les créances chirographaires (cad normales comme leur nom ne l’indique pas …), les créances bancaires, salariales, fiscales, etc …

    Les dettes salariales sont parmi les premières à être remboursées et le sont bien avant les dettes clients (remboursement des ventes dont on a reçu le paiement et dont on a pas honoré la commande).
    Il est ainsi très courant que les salariés, sachant que leur boite va couler, grossissent les stocks et baissent les prix pour avoir un gros pic de chiffre d’affaire : ils n’honoreront jamais ces commandes et ne rembourseront jamais les clients mais se verseront l’argent en salaires :D.

    L’ironie c’est que ce n’est pas du « vole » au sens propre et que les salariés sont protéger par la loi en réalisant ce genre de pratiques … et que leur salaire est de tout façon garanti par les AGS mais ils ne le savent pas tous :x.

    PS : les méchants actionnaires sont toujours les derniers a voir leur dettes remboursées et s’assaillent toujours dessus …

    Répondre
  • 10 septembre 2016 - 12 h 41 min

    @Dadoo:

    Tu mets cybertek en demeure de te livrer le bien. Dans ton cas, le vendeur est cybertek et non pixmania. Le fait que cybertek n’ait pas reçu l’argent tiens au fait du choix de leur prestataire de mise en relation (la place de marché pixmania). C’est dommage pour eux mais toi tu as remplis ton obligation contractuelle (payer via une place de marché) maintenant c’est à eux de remplir la leur (te livrer le dit bien).

    Il n’avait qu’à choisir une plateforme de marché plus fiable ce n’est pas ce qui manque (amazon, cdiscount, darty, fnac, rdc, … )

    Répondre
  • 10 septembre 2016 - 14 h 19 min

    Pixmania appartient désormais à vente du diable. Il n’y a aucune raison de laisser passer cela… ( Cherche Pixmania dans les archives du blog )

    Répondre
  • 10 septembre 2016 - 19 h 49 min

    Merci, oui je vais mettre le service recours de mon assurance sur le coup. C’est vrai que cybertek a été très cordial et plein d’excuses sans doute pour se soustraire à l’obligation de livrer que j’ignorais.

    Voilà comment on attrape deux mauvais vendeurs d’un seul coup, a bon entendeur ;)

    Répondre
  • 11 septembre 2016 - 14 h 30 min

    @Dadoo: @Paulin ARBOUX: @Pierre Lecourt: En ce qui me concerne, le vendeur de Windows 10 ne m’a toujours pas envoyé ma commande (qu’il m’a confirmé pouvoir envoyer Vendredi soir). Vu que c’est le week-end, j’attends Lundi puis je passe à l’attaque.

    Répondre
  • 99%
    11 septembre 2016 - 15 h 30 min

    @Moro: +999999999999999999999999999999999999

    Répondre
  • 11 septembre 2016 - 16 h 28 min

    Le projet qui se rapproche le plus et pour le coup qui existe c’est le fairphone. Car on peut changer soit même les éléments et il est fait pour durée.

    Répondre
  • 11 septembre 2016 - 17 h 05 min

    @Moro: Un téléphone écologique de bonne qualité est à un cahiers des charges assez facile à remplir !
    Une batterie amovible, un port SD card indépendant, Antichoc, Amphibie, Multi-fréquences, Batterie minimum 3500 Mha, Dual SIM, 16 Go de Ram minimum, Puissance d’au moins 30000 Antutu…

    Ce genre de téléphone à en principe une espérance de vie,
    2 fois supérieur à la normale !

    Le problème, c’est aussi la mentalité des consommateurs,
    beaucoup changent même sans avoir le besoin de changer…

    On veut toujours, plus, plus, plus,
    même quand ça ne nous est pas utile !!!

    Ce genre de téléphone pourrait se vendre dans les 90 Euros,
    mais qui serai intéressé ?!
    Une minorité de personnes…
    Car la majorité des personnes n’y connaissent rien !!!

    Les gens sont des « moutons » assez facilement manipulable…
    Regarde comme l’herbe est verte, avec mon pot de peinture !

    Répondre
  • 11 septembre 2016 - 18 h 40 min

    @JeanD: Oui enfin un GSM avec 16Go de RAM, c’est pas demain et c’est inutile :D

    Répondre
  • 11 septembre 2016 - 20 h 06 min

    ça y est il est sorti ce téléphone Ara je le vois sur Pixmania! Je commande!

    Répondre
  • 12 septembre 2016 - 9 h 55 min

    Oui le FAIRPHONE 2 existe déjà, et de plus la chaine d’alimentation des composants est « respectueuse des travailleurs ».

    De plus la possibilité que le FAIPHONE se trouve sous Ubuntu phone est proche….

    Répondre
  • 12 septembre 2016 - 9 h 56 min

    @olivier: Oui mais cela n’a rien à voir avec le Project Ara, ni de près ni de loin…

    Répondre
  • 12 septembre 2016 - 12 h 02 min

    @Pierre Lecourt, Ventes du diable, c’est pas formidable comme boutique, retard de livraison, annulation de commande sans préavis ( alors que l’objet était encore en vente), difficultés à se faire rembourser etc… ça a peut être changé depuis …

    @moro « le confort de vie minimum à une existence humaine digne » va falloir m’expliquer ce concept, car moi, vivre comme les indiens d’Amazonie ( qui ont un toit, a manger) ou les Amish ça ne me convient pas vraiment. Oui je trouve ça bien le confort, l’éducation, la médecine ….

    Répondre
  • 12 septembre 2016 - 20 h 25 min

    @math: merci math pour ces détails essentiels.

    Répondre
  • 16 novembre 2016 - 7 h 06 min

    @Phh: il y a un portable qui a été créé dans ce but et qui est déjà commercialisé, si un composant est cassé il peut se d’éclipser par sont utilisateur et changer rapidement. Donc bon votre article tient pas la route

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  • 16 novembre 2016 - 10 h 53 min

    @Pandore: Il y a eu des voitures « gazogènes » en 39-45 pour faire face aux pénuries de carburant. Elles existent toujours en Corée du Nord également. Pourtant on ne peut pas dire que cette industrie soit en parfaite santé. Ce n’est pas parce qu’un produit est sorti que la technologie va perdurer.

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