Le ECS Liva Z fanless est distribué en plusieurs configurations, toutes axées autour de l’architecture Intel Apollo Lake et ses nouveaux Celeron et Pentium. Il est ainsi possible de le trouver sous Celeron N3350, N3450 et Pentium N4200. Pas en France, évidemment, mais l’engin commence à sortir à l’étranger.
Le boitier se présente comme un MiniPC classique pour la marque avec 11,7 cm de profondeur pour 12,8 cm de large et 5,1 cm d’épaisseur. Il se démarque par un coque supérieure en métal légèrement striée en relief qui est en contact interne avec le processeur de l’engin. Cette surface sert de dissipateur à la machine qui n’embarque pas de ventilation.
L’engin est vendu complet avec 32 Go de eMMC et 4 Go de mémoire vive par défaut. Il embarque une licence de Windows 10 et se négocie à 199$. Le ECS Liva Z fanless dispose de deux slots de mémoire vive SoDIMM DDR3L et pourra donc accueillir en théorie un maximum de 8 Go. Son stockage est assuré par un module de 32 ou 64 Go de eMMC de base intégré à la carte mais l’engin embarque également un emplacement au format M.2 pour ajouter un SSD. On a donc de quoi, au final, construire une solution assez performante, discrète et qui ne générera aucune nuisance sonore. On remarque au passage que le boitier dispose de deux ouïes d’aération, une de chaque côté du châssis, pour améliorer la circulation d’air dans la machine.
La connectique est assez complète, par contre elle n’est pas forcément super bien disposée : Les trois ports USB 3.0 sont placés à l’avant de l’engin ce qui laissera traîner pas mal de câbles face à l’utilisateur. Assez proches les un des autres, les prises ne permettront sans doutes pas d’exploiter facilement tout type de solution USB. On découvre également un port USB 3.0 Type-C sur cette façade ainsi qu’un port jack audio 3.5 mm combinant casque et micro.
La face arrière de l’engin montre des éléments très intéressants : Deux sorties vidéo avec un HDMI 1.4 et un Micro DisplayPort, la ECS Liva Z Fanless pourra alimenter deux affichages en parallèle mais également deux réseaux gigabit grâce à ses deux prises Ethernet. Une solution très complète donc en considérant ce format très compact.
Au vu de ce positionnement de la connectique, j’imagine que le constructeur a choisi pour cette ECS liva Z fanless une solution très axée autour de sa possibilité d’être accrochée en VESA derrière un écran. Livré avec l’engin, un système d’accroche VESA classique permettra de cacher la machine derrière un écran ou de le positionner sur le côté d’un bureau. dans cette disposition la solution connectique choisie à du sens. On pourra attraper le bouton de démarrage facilement et voir tous les ports USB 3.0 disponibles en se penchant par dessus l’écran. Les ports réseau et vidéo, moins susceptibles d’être modifiés, resteront à l’abri.
L’ouverture du châssis se fait simplement en retirant 4 vis sous l’engin, découvrant alors les deux emplacements mémoire, le port occupé par la solution Wifi AC et le port M2. de l’autre côté de la carte, le processeur Intel Celeron N3350 est en contact avec le haut du châssis en métal. Il est rare de voir des engins ainsi positionnés « dans le bon sens », malheureusement beaucoup de constructeurs ne semblent pas comprendre que la chaleur remonte et que positionner le processeur sous la carte mère face à un support n’est pas la meilleure idée qui soit.
Les indices de consommation de l’engin sont bons, 8.7 watts au maximum en plein travail, 4.4 watts eu repos et 0.5 watts en veille. Une fois éteint, le boitier d’alimentation 19 volts de la ECS Liva Z Fanless draine 0.1 watt. Ce sont de bons scores qui expliquent en partie pourquoi la machine se passe de ventilation. La température relevée est également assez bonne, le processeur grimpe à 71°C en pleine charge et descend à 32°C en usage normal. Des scores assez bas qui devraient éviter tout effet de ralentissement du processeur.
Les performances sont celles d’un système Celeron N3350 classique : Un résultat moyen qui autorisera quasiment tous les usages à condition d’être patient pour certains. Autrement dit, pas de temps réel gourmand et donc peu ou pas de jeu. On pourra lancer d’anciens titres 2D et 3D sans soucis, même des plus récents en rognant sur la qualité des textures et des effets embarqués, mais pas question de jouer à un titre majeur récent sans souffrir d’un effet diapositive d’image par image. L’engin n’est pas prévu pou cela.
Pour le reste, certains calculs seront plus longs que sur un PC avec une puce Intel Core évidemment, mais rien n’est impossible. Pas de soucis pour de la retouche photo et du montage vidéo. Pour le rendu, il faudra se montrer patient. Vraiment dommage que ce type de machine ne soit pas importé chez nous, le ECS liva Z Fanless est sobre, semble intelligemment construit et se positionne à un tarif très raisonnable, il faudra surveiller la concurrence sur ce segment. Malheureusement, peu de machines sont annoncées avec un système sans ventilation.
Source : TechPorn
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supporte le VTx et VTd ça peut être bien pour se monter un labo de virtualisation. Il existe un poil moins cher sans la licence Windows ?
« se monter un labo de virtualisation »….
Avez vous lu qu’il s’agit là d’un cpu « celeron »? ce qui veut dire que même le proc d’un mobile récent est plus rapide ?? Et vous parlez de VM ? ah ah
Pour un lab VM « home » je vous conseil en tant que pro du domaine l’achat d’un i7 six Core 3.4 + 32/64Gb + SSD, Windows 2012 avec le rôle Hyper-V.
Ou, un Xeon…
Mais ce qu’on a là, c’est plutôt pour un mini-pc « salon » branché TV, Kodi, VLC, YouTube, etc. Car même si on peut lui add un M.2, le CPU restera tjs du « light ».
@Toni DM: Oui pour la virtualisation je pense que c’est un peu difficile mais par conter il ne faut pas releguer ce type de puce à un usage purement multimédia. elles sont très compétentes en bureautique, en surf et même en retouche photo par exemple. Pas pour un pro bien sur mais cela satisfera amplement un particulier.
Je ne suis pas d’accord. On peut virtualiser avec un Celeron, surtout chez soi. Je le fais avec un N3150 et 16 go de RAM, oui ça passe même si Intel n’annonce que 8 go max.
Et plus léger que des VMs, je préconise d’utiliser des conteneurs Docker, rkt…
L’idée étant ici d’héberger plusieurs logiciels serveurs soit pour chez soi soit pour exposer sur internet comme on le ferait avec un NAS, largement moins puissant et flexible.
Belle bécane. Il faudrait voir comment elle peut se linuxer en pratique.
@Toni DM: tout dépends de ce que vous appelez « virtualisation »
vous, vous partez sur du un vps chacun
pour d’autre, c’est juste tester des distro linux de tests ou des émulateurs de machines bien spécifiques (et légère, je parle pas d’une dreamcast ou ps2)
la virtualisation « pour un particulier », ça marche nikel sur mon proliant AMD et sur mon syno 4 baie en atom (quelques users seulement, pour syno, jusqu’à 256 possible mais jamais fait bien sur)
sinon, ECS, souvenir ému
mon premier « VRAI » pc perso avait une carte mère ecs (pentium 2 celeron upgradé en pentium 3 slot one plus tard)
super bécane que j’adorais)
je l’ai gardé super longtemps (jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans un cambriolage, snif)
Salut Pierre, j’ai des contacts chez ECS, si tu veux en faire la distribution en France .. ;0)
Bonne journée à tous.