Découverte : Farnell RIoTBoard, une nouvelle carte à la sauce Open source

La Raspberry Pi a ouvert la voie à de nombreux développements Open source : L’idée de base étant de mettre tous les outils nécessaires dans les mains de l’acquéreur de l’objet pour qu’il puisse concevoir ses propres machines. La RIoTBoard de Farnell va dans ce sens et vise en particulier le grand public qui voudrait se frotter a concevoir programmes et accessoires grâce à des guides et une communauté.

RiotBoard ? Farnell veut lancer une émeute dans le monde des mini carte connectées ? Pas vraiment, cette RIoT veut dire Revolutionizing the Internet of Things et se destine donc surtout à servir d’intermédiaire entre le réseau et des solutions à piloter. une sorte d’interface donc que Farnell veut mettre en avant grâce à une communauté, des informations, de la documentation et des guides pratiques pour l’utiliser.

Farnell RiotBoard

Farnell RiotBoard  Farnell RiotBoard

La Farnell RIoTBoard est architecturée autour d’un processeur i.MX6 de Freescale, un ARM Cortex-A9 monocoeur cadencé à 1 GHz. Encore une fois, la carte ne se démarquera pas spécialement par ses performances, ce n’est pas le but recherché par ses concepteurs. Elle dispose d’1 Go de mémoire vive et embarque 4 Go de stockage interne.

L’idée directrice est de communiquer d’un réseau à une interface physique et donc d’exploiter un maximum l’expérience accumulée par la Raspberry Pi avec des connecteurs compatibles tout en proposant des éléments un peu plus avancés. On l’a vu, le processeur est plus véloce et plus récent mais la RIoTBoard ne s’arrête pas là et annonce plusieurs autres évolutions :

Farnell RiotBoard

Le port Ethernet est au format 10/100, ce qui permettra de faire circuler de larges paquets de données, 5 ports USB sont également disponibles, un Mini USB OTG et 4 USB 2.0 plein format. Un second port MiniUSB est présent mais il est réservé à d’autres exploitations que le pilotage d’accessoires.  On retrouve des interfaces LVDS, HDMI et RGB (via une carte d’extension optionelle) pour afficher sur plusieurs types d’écrans. Tout le détail technique est contenu dans ce PDF.

Farnell RiotBoard
Farnell RiotBoard   Farnell RiotBoard

Deux lecteurs de cartes sont présents: Un SDHC classique et un MicroSDHC. 4 Leds sont présentes dont deux exploitable via programmation. On retrouve enfin un connecteur pour une caméra et un ensemble de ports séries et JTAG. A noter la présence d’une mini série de switches non documentés sur la carte ainsi que des ports jack casque et micro et un bouton Reset. Bouton qui manque parfois sur la Raspberry Pi lors d’expérimentations sur des  systèmes.

Farnell RiotBoard

Farnell RiotBoard  Farnell RiotBoardFarnell RiotBoard

C’est typiquement la carte qui pourrait se retrouver au centre d’une installation domotique pour piloter divers éléments d’une maison « intelligente », ou tout type d’utilisation en tant qu’interface entre le réseau et des objets à manipuler ou à écouter. Le site Element14 de la société Farnell liste un bon nombre de composants et leurs documentations Open source. Des guides d’apprentissage de la carte, des éléments de programmation et des tutoriaux en tous genres sont également publiés par Element14.com sur sa partie communautaire..

Farnell RiotBoard

Vous trouverez la carte ici pour 65€. Attention, la carte RIoTBoard est livrée sans adaptateur secteur, j’attend la mienne pour commencer un premier projet.


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9 commentaires sur ce sujet.
  • 29 avril 2014 - 15 h 22 min

    Il ne manque que du SATA et de l’USB3.
    j’ai pas lu la Doc mais l’ethernet est pas une émulation USB j’espère?
    A ce prix je pense que c’est pas mal, mais y’a moyen de faire mieux surtout avec un A9 qui est surement plus que rentabilisé.
    J’attend de voir ce que la communauté en fera en médiacenter pour voir si je me lance, pour les autres applications ma Rpi me suffit!

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  • 29 avril 2014 - 15 h 54 min

    Rasberry Pi, puis Banana Pi, ensuite HummingBoard et maintenant Riot Board! What else? … Toutes des cartes assez limitées les unes que les autres qui ne se remarquent pas par la performance, car ceci n’est pas le but des constructeurs! Mais lequel alors? Jouer l’apprenti électronicien le dimanche? J’ai l’impression que le créneau de l’éducation est un peu mal choisi. Et quand on regarde les « réalisations » à base de ces cartes, sont absolument moches, énormes et pas très utilisables.

    Franchement de l’argent gaspillé, à mon avis. Pour des média centres (MINIX Neo…) et ordis d’appoint ou de développement à base d’ARM (ODROID, CubbieTruck, radxa…) il y a des solutions bien plus musclées et performantes, qui viennent avec tout (câbles d’alimentation, etc.)

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  • 29 avril 2014 - 16 h 01 min

    @Piratu’: Je pense que tu te trompe de cible pour ces produits.
    Ce n’est pas le grand public, loin de la, qui est la cible mais bien les pro, semi-pro et l’éducation et pour cela ce sont de formidables produits.

    Aujourd’hui un Rpi permet à une entreprise ou une personne qui souhaiterait créer un produit de faire les test nécessaire avec un des choses avec certain nombre d’interfaces disponibles sur ces board ARM.

    Vouloir développer un module en I2C par exemple demande jusqu’ici un module qui coute pas loin de 200€ sur PC, maintenant ça coute 35€ avec une Rpi et en plus pendant les tests ça consomme rien.

    C’est un superbe outil pour les startup, comme l’est la beagleboard par exemple.

    Le gros avantage c’est de pouvoir méller électronique et développement pour un coût très réduit.

    Alors effectivement si tu cherche un produit multimédia il ne faut pas regarder ces board et même si certains te dirons le contraire elle ne sont pas faite et optimisé pour donc pas efficace dans ces applications.

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  • Ed
    29 avril 2014 - 16 h 36 min

    et encore que, pour le multimedia, les puces acceleratrices n’ont souvent pas grand chose à envier à ce qu’on trouve dans les lecteurs de salon etc… Je comprend pas trop l’argument comme quoi c’est nul car c’est pas puissant, ça tourne pas à 4Ghz, ça n’a pas 16Go de ram etc… pour faire tourner un XBMC qui prend à tout peter 80Mo en ram, une video 1080p accelerer matériellement, ya pas besoin de grand chose en réalité. mais bon, vive la surconsommation.

    Et même pour remplacer un pc, quand tu vois les démo wayland ou autre pile 100% libre sur le RPi, l’interface graphique devient carrement utilisable.

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  • 29 avril 2014 - 19 h 02 min

    http://www.freescale.com/webapp/sps/site/taxonomy.jsp?code=IMX6X_SERIES

    Une carte qui peut etre sympa mais surement pas comme base multimedia. Pour ça, il aurait fallu un i.mx6 dual ou quad.

    La doc entretient la confusion en oubliant d’être précise sur les caractéristiques réelles de la carte. Le produit est en plus présenté comme base pour des tablettes!!!

    En se référant aux specs fournies par Freescale:

    – Affichage en 1366×786
    – Decodage matériel 1080p à 30 hertz
    – Encodage matériel à 30 hertz également

    Pour jouer avec des flux vidéo HD, passez votre chemin… Y en a qui vont pleurer dans les forums parce que XBMC est saccadé…

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  • 29 avril 2014 - 23 h 50 min

    Venant d’une société comme farnell je m’attendais a un prix equivalant au raspberry pi. Dommage …

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  • 30 avril 2014 - 1 h 02 min

    Farnell à découvert la Wandboard :D
    Et avant la Rpi il y avait la mini2440 (et d’autres). Mais les communicants du projet Rpi sont très efficient.

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  • 3 mai 2014 - 19 h 16 min

    […] La RIoTBoard de Farnell vise le grand public qui voudrait se frotter a concevoir programmes et accessoires Open Source grâce à des guides et une communauté.  […]

  • 1 septembre 2014 - 23 h 40 min

    […] C’est également un signal très dangereux pour l’ensemble des sociétés qui développent des solutions basées sur ce genre de processeurs : Elles sont à la merci du bon vouloir de Broadcomm qui peut décider du jour au lendemain de la mort d’un produit dont le développement aura été long et coûteux. On comprend mieux pourquoi des sociétés comme Farnell se positionnent sur des solutions comme les …. […]

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