La base de l’équipement de l’engin n’est pas exceptionnel, un processeur MediaTek MT8382, un quadruple coeur Cortex-A7 cadencé à 1.3 GHz et associé à un chipset graphique Mali-400 MP2. Le SoC enferme également du Wifi, du Bluetooth, un tuner FM, un GPS et un réseau cellulaire 2G/3G classique. Associé à cette puce on retrouve 1 Go de mémoire vive et 16 Go de stockage extensible via un lecteur de cartes MicroSDHC. Une batterie 3000 mAh, un port caque et un microUSB concluent le court listing des caractéristiques de la machine.
Le Chuwi DX1 se comportera donc comme une vaste panoplie de smartphones classiques équipés de ce type de puce. Efficace en 2D et vidéo, un peu à l’étroit en 3D, sa destination n’est pas le haut de gamme de toutes façons. Avec 19.4 cm de haut pour 9.8 cm de large et 9.1 mm d’épaisseur pour 249 grammes, c’est avant tout un gros smartphone entrée de gamme à petit prix.
Là où l’engin commence à être intéressant, c’est quand on se réfère à ce prix de 100€ et qu’on le met en perspective avec quelques éléments annexes qui gravitent autour de cette base. A commencer par la diagonale d’un écran IPS qui affiche en 1280 x 720. Un bel écran donc pour une machine à ce prix qui font du Chuwi DX1 une phablette plus qu’un smartphone.
On appréciera au passage les talents d’infographiste de celui qui a intégré l’écran de ce cliché en rognant au maximum sur la coque de l’engin.
Mais avec ses bords fins, son design relativement sobre et surtout la présence d’un capteur 13 mégapixels monté sur une charnière rotative permettant de filmer à 206° autour de l’appareil, l’engin se démarque nettement des concurrents. A côté du capteur, une led flash et autant d’usages que ce type de solution permet : Outre les fonctions habituelles de photos et de selfie, on retrouve les joies de la photo avec écran à moitié déporté, les clichés impossibles et autres photographies bizarres réalisées grâce à l’angle impossible de la camera.
Comparé à l’écran réel de l’engin, la différence de bordure saute aux yeux.
Il faudra évidemment prendre en compte la possibilité que les 13 mégapixels du capteur soient servis par une optique médiocre et que tout l’intérêt de l’objet soit ainsi réduit à néant. Mais puisque la tablette fonctionne sous android 4.4, la suite logicielle de prise de vue de base devrait être correcte.
Source: AndroidPC.es et JD
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Il y a sur le marché depuis quelque mois un téléphone avec le même principe : le iNew v8 (http://www.geekbuying.com/item/inew-V8-5-5inch-MTK6591T-Hexa-core-Smartphone-IPS-HD-Screen-1GB-RAM-16GB-ROM-18-0MP-Rotating-Camera-Android-4-4-329643.html)
Si ça permet d’avoir une seule ‘bonne’ caméra, c’est parfait :D.
Disons que depuis qu’ OPPO a lancé ça avec le N1, quelques fabricants de shanzhai le reprenne.
@Mez:
Je l’avais pas vu passer celui là, la paternité lui revient :D.
De mémoire la paternité de la caméra rotative revient a Sharp et sa série de pda sous Linux avec le Zaurus sur lequel on pouvait ‘plugger’ une caméra de ce genre au format cf card
Bonjour,
Peut-on vraiment parler de phablette alors que je ne vois pas de haut-parleur pour téléphoner ?
(même si on connait votre aversion pour téléphoner avec un engin si gros, et qu’une oreillette bluetooth est plus discrète…:) )
@gui7:
peut être de l’autre côté de la caméra rotative, mais sur les images on ne voit que le côté caméra.
Inutile de l’importer en France pour ses capacités téléphoniques, je mets mon disque dur au feu si cette machine gère les fréquences françaises.
Comme d’habitude pour ce genre d’engin (et c’est ce qui sauve le marché français d’une importation massive) les fréquences sont adaptées au (gros) marché chinois.
@NonNon:
Disons que ce genre d’appareils captent de plus en plus de fréquences.
Après c’est selon les désiderata des marques, mais les derniers soc Mediatek le permettent
Bha pour les fréquences,il suffit de lire les caractéristiques. Il n’y a pas de téléphone français.