C’est une machine qui m’interrogeait beaucoup parce que j’ai adoré – et j’adore toujours – le Transformer Book T100 premier du nom. Un engin qui reste pour moi très proche du netbook et que j’utilise assez peu en format tablette. Avec un écran 10 pouces de ce type, je retrouve un engin réellement ultraportable et très autonome, ce qui correspond à mes besoins. Le Transformer Mini T102HA est un netbook 10 pouces potentiel lui aussi, caché dans un design de tablette.
Premier contact et premières infos concernant l’engin. Le prix de départ de ce Transformer Mini T102HA est de 399€, une bonne nouvelle pour la machine même si on aurait aimé plus d’informations sur les gammes déployées dans l’hexagone. Les précommandes Amazon annoncent l’engin à 449€ en 4 Go de ram et 128 Go de stockage électronique mais, pour le moment, pas possible de savoir à quoi va correspondre cette annonce de 399€ en terme d’équipement.
Avec le Transformer Mini T102HA, la marque ne tourne pas la page du Transformer Book qui continuera d’être vendu en France. Mais l’engin a perdu de sa superbe au fil du temps. Les derniers modèles sont sources de multiples plaintes en ligne quand à la qualité d’exécution du produit. Des soucis techniques qui ont peu à peu terni l’image de cet excellent engin lors de sa sortie en Novembre 2013, il y a donc maintenant 3 ans…
Pour autant, le Transformer Mini ne change pas vraiment la donne d’un point de vue moteur interne, les deux engins sont très semblables puisque des configurations identiques sont sorties sur le marché sur le T100. Un Atom X5-Z8350 associé à 4 Go de mémoire vive et 128 Go de eMMC. Ce ne sera donc pas un changement impressionnant d’un point de vue performances à priori mais plutôt d’usage et d’ergonomie
Premier constat, l’affichage est identique. On reste sur un 1280 x 800 pixels identique au T100HA-FU030T actuel. Un affichage IPS plutôt efficace et bien intégré dans ce modèle. Les grosses bordures latérales font un peu tâche face au paysage actuel mais il ne faut pas oublier que l’usage de l’engin est avant tout lié à une manipulation de tablette et ces bordures permettent une prise en main confortable sans poser les doigts sur la partie tactile de l’écran.
Le gros changement vient donc de l’approche faite par Asus de cet engin. Au lieu d’un dock clavier avec un système permettant de positionner l’écran dessus comme sur le Book, le Transformer Mini utilise un système de béquille qui offre une autre approche. L’ouverture est plus grande, l’écran peut désormais se positionner beaucoup plus bas avec un déploiement à 170°. Une position qui permet de l’utiliser debout avec l’écran orienté vers le haut de manière confortable.
La béquille, héritée des systèmes Surface de Microsoft, permet également de poser la tablette debout sans avoir à recourir au clavier qui devient un accessoire. On peut donc poser l’engin sur une table pour y consulter des documents ou regarder un film confortablement. Une paire d’enceintes stéréo distribue le son de chaque côté de la tablette.
Cette béquille utilise un système de charnière original, un mécanisme assez fort, qui retient bien l’engin en place et qui se déploie hors du cadre en métal de la partie tablette jusqu’à sortir de celui-ci. Problème, ce mécanisme est alors mis à nu, en relief à l’extérieur du châssis, son logement est également découvert, autant d’éléments qui peuvent poser soucis dans la durée. Non seulement la charnière peut alors subir des chocs ou s’accrocher à son entourage mais l’environnement peut également venir encrasser le logement ou la charnière elle-même. Difficile de voir comment l’engin vivra dans la durée pour le moment mais on est loin des solutions plus intégrées d’une Microsoft Surface.
Autre interrogation, cette béquille s’ouvre jusqu’à 155° avant de se bloquer, ce qui permet une inclinaison forte de l’écran particulièrement agréable à l’usage. Mais ce qui la met également en danger. Une pression sur l’écran dans ces modes où la béquille offre une si grande ouverture et le mécanisme se retrouvera sous une contrainte assez prononcée.
Si on pose par inadvertance un dossier sur l’engin ainsi ouvert ou si un objet lourd appuie dessus, si un enfant n’y prête pas attention et pose son poids sur l’écran dans cette position, ce n’est pas le clavier qui va se relever mais bien la béquille qui sera forcée…. Et qui devrait donc céder, l’écran jouant le rôle d’un levier multipliant la force de la pression exercée sur la charnière.
Dernier questionnement enfin, la béquille elle même, réalisée en métal très fin, est assez souple pour se plier facilement lors d’une simple pression dessus. Difficile là encore de voir comment elle réagira face à de fortes contraintes dans le temps. La béquille d’une Microsoft Surface doit faire un bon millimètre d’épaisseur supplémentaire et ne plie pas face à la même contrainte. Il ne s’agit là que d’observations rapides mais qui posent des questions sur la durée de vie d’un engin qui est tout de même proposé à 399€ de base, un positionnement tarifaire suffisamment haut de gamme pour avoir envie de conserver un engin intact plusieurs années comme cela a été le cas pour le version Transformer Book.
Pas mal de points positifs sont tout de même présents sur cette solution, et des intégrations bienvenues ont été trouvées. Ce lecteur d’empreinte au dos de l’appareil en est une : Il permet de profiter de la fonction Hello de Windows 10 et donc de déverrouiller une session rapidement sans avoir à pianoter de mot de passe en utilisation nomade. On sort la tablette de son sac, on l’ouvre et dans le même temps on appuie son doigt sur le lecteur, la machine est prête à l’emploi.
La connectique évolue également avec un ensemble de port bien intégré directement dans la tablette : Un jack 3,5 mm est présent tout en haut de la tablette pour brancher un casque. Un port USB 3.0 Type A classique est ainsi présent pour brancher souris, clavier ou clé USB. Un port MicroUSB 2.0 permettra de l’alimenter et de brancher d’autres appareils avec un adaptateur MicroUSB vers USB. Une sortie MicroHDMI est également présente, de quoi déployer le signal de l’engin vers un second écran pour cloner son bureau ou l’étendre. Toute la connectique est placée à gauche de l’appareil, rien à droite. Si il y avait la place de glisser un port USB d’un côté, pourquoi pas un second de l’autre ? Dommage.
En dessous de la tablette, on retrouve un pogo plug classique qui viendra faire la jonction de connexion du clavier amovible. Rien que du très classique avec deux renfoncements permettant de positionner les aimants puissants qui viennent assurer une bonne jonction entre les deux éléments.
Le clavier reprend logiquement cette disposition pogo-plug et connecteurs qui assurent que celui-ci ne glissera pas. Les aimants sont très forts, puissants, ils assurent une connexion automatique entre la tablette et le clavier, celui-ci vient se positionner naturellement au bon endroit.
Disponible en plusieurs coloris, le clavier est entouré d’une membrane souple qui assure la liaison entre les aimants de contact et la partie dure du clavier elle-même. La distribution des touches est classique, elle reprend là encore le modèle du Transformer Book avec une très bonne exploitation de la surface disponible, des touches fléchées complètes et une frappe agréable.
Le pavé tactile est assez large, moins profond que sur un ultraportable de 11,6 pouces ou plus, mais suffisamment pour une navigation compatible avec la définition de l’écran. On retrouve ce 1280 x 800 pixels sur ce dispositif tactile.
Asus n’a intégré aucune électronique dans le clavier, pas de communication Bluetooth possible, pas d’extension mémoire ni de batterie supplémentaire. Il s’agit juste d’un accessoire de frappe pour améliorer l’expérience tablette. La frappe est au niveau d’une solution de ce type, pas de mécanisme mais une membrane et des touches avec une course assez courte mais dans l’ensemble un dispositif efficace pour des saisies courtes sur le pouce. On est en dessous de ce que propose le Tranformer Book sur ce point, le clavier n’a pas la même hauteur ni la même rigidité. Asus a privilégié la portabilité de la partie tablette de sa solution Mini au détriment d’une frappe plus confortable. L’engin pèse désormais 800 grammes au complet pour moins de 14 mm d’épaisseur.
A noter la présence d’un petit support de stylet en haut à droite du clavier qui permettra d’accueillir le dispositif Asus Pen pour dessiner sur l’écran en désactivant la partie tactile capacitive.
Le stylet, optionnel, sera proposé par Asus et ses partenaires. Il restera compatible avec de nombreuses autres solutions de la marque, de la tablette Android aux machines Windows.
Vous l’aurez compris, l’annonce de ce Transformer Mini T102HA m’avait fait réagir car l’engin ressemble beaucoup au Transformer Book. Asus a cependant choisi une autre voie pour cette solution, celle de privilégier la partie tablette qui peut désormais vivre en solo. Difficile de juger le produit avec cette rapide prise en main mais cette approche semble quelque peu compliquée en l’état. La solution n’apporte pas grand chose de neuf à l’utilisateur hormis la béquille et le lecteur d’empreinte digitale. Le cadre imposant reste identique ce qui ne permet pas de profiter d’une tablette plus légère ou aérienne que les précédents modèles. La mémoire comme le stockage ne sont pas non plus en hausse, pas plus que le processeur ou les services de base.
Asus a donc revu sa copie pour la faire coller à un marché de tablette PC deux en un qui fonctionne mais n’a pas cherché a proposer un design novateur. Il s’agit d’asseoir sa domination sur ce secteur en proposant une déclinaison de gamme. Répondre à la problématique d’un dispositif peut être jugé trop lourd et encombrant aujourd’hui par le public mais sans réellement proposer de nouveaux services. En attendant un test plus poussé, je reste un petit peu sur ma faim, le Transformer Mini T102HA est une jolie minimachine mais l’ombre de la concurrence commence à planer dangereusement sur ce marché particulier.
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Rien qui ne me fasse franchement rêver ! Même si j’aurais aimé l’usage d’un vrai stylet sur mon Asus T100 (4 Go, 64 Go, 500 Go dans le clavier). Et avec sa résolution de 1364 x 768 que je préfère aux 1200 x 800 actuels.
Asus devrait aujourd’hui proposer le full HD (1920 x 1080).
Full HD que proposera la Lenovo Yoga Tablet qui m’inspire d’avantage que la nouveauté Asus et qui fait des choix plus audacieux.
L’avantage des béquilles sur les systèmes classiques des 2en1 c’est qu’elles permettent un angle d’ouverture écran/clavier plus grand, et que sans clavier la tablette tient toute seule.
Sur le Thinkpad x1 Tablet, la béquille est inversée il me semble : quand on appuie sur l’écran, la béquille se referme.
Ce qui serait bien c’est d’avoir la charnière du Surface Book pour le mode clavier et la béquille en mode tablette autonome.
M’ouais, pas convaincu du tout…
A la rigueur pour le stylet actif et le surface like pas trop cher :)
Si la qualité de fabrication est meilleure que la dernière transformer pourquoi pas.
Je regarde le marché des tablettes pour remplacer ma bonne vielle Acer W4-820 et ce n’est que des régressions à des tarifs supérieurs.
Quelques Exemples: Plus de GPS, processeurs anémiques et qualité des écrans en retraits.
Il serait bien de ce mettre au FHD en ces temps moderne ;)
mon problème c’est le prix
Savez vous quand est-ce qu’elle sera disponible?
Même question de mon vdd, quelle est la date de sortie ?
j’ai tenté à plusieurs reprises de contacter ASUS, mais sans réponse..
Machine pas encore sortie et déjà dépassée (résolution…)
Même pas un USB type C pour recharge ??!!!
Je l’ai achetée (version 4Go de RAM et 128Go de stockage), le stylet est fourni avec.
La finition est plutôt bonne, je ne l’ai pas encore assez utilisée pour juger de son comportement au quotidien.
Je l’ai acheté depuis 2 semaines et j’ai un problème pour me connecter à l’affichage sans fil avec ma télé sony bravia. La duplication marche une ou 2 minutes et s’interromps.
Bonjour,
je viens de l’avoir en cadeau pour mon départ en retraite , dommage elle est équipéde windaube 10
et pas Android, elle est au fond d’un placard maintenant.