Un objet qui semble à priori assez banal sur le marché actuel mais qui représente également la poursuite d’un énorme pari pour Nvidia. Celui de continuer à proposer ses propres produits d’une part, mais également d’asseoir sa formule de jeu dans les nuages et sa technologie GRID.
Difficile, très difficile d’aborder la Nvidia Shield TV. S’agit t-il d’une TVBox avec des fonctions de jeu avancées ? Une console de jeu capable de lire des vidéos UltraHD ? Un engin de streaming complet proposant les fonctionnalités d’une machine Android ? En fait c’est un peu tout cela à la fois.
Une vidéo beaucoup trop longue, je suis désolé.
30, 40, peut être plus. Des TV Box, j’en ai vu défiler un bon paquet depuis quelques années. Toutes prétendaient au titre de meilleure solution de lecture vidéo du marché. Toutes annonçaient des spécifications laissant la concurrence loin derrière. Et, il faut bien l’avouer, aucune n’était parfaite. Toutes s’accordaient pourtant sur un point, il est temps de ne laisser au téléviseur que ses fonctions de base et d’en extraire l’intelligence au profit d’une solution externe.
Et c’est là que se place la Nvidia Shield TV. Le constructeur la voit comme l’outil ultime qui saura remplacer avantageusement de nombreux autres périphériques habituels. Console de jeu, lecteur de fichiers numériques et boîtier de streaming. En théorie, la console a les reins assez solides pour le faire, en pratique, son écosystème est encore un peu jeune.
Découverte de la Nvidia Shield TV
La Nvidia Shield TV est un rectangle de plastique aux angles découpés de surfaces brillantes et mates. Dans l’épaisseur d’un de ces angles, un mince liseré vert s’illumine pour indiquer la mise en marche de l’appareil. Sur la partie avant, on devine un sobre logo Nvidia en noir mat sur fond noir brillant. Et sous ce logo, un interrupteur de mise en marche. C’est sobre une fois éteint, moins quand c’est allumé, même si on peut faire en sorte que la console ne s’illumine pas du tout.
Avec un poids de 650 grammes pour 2.5 cm d’épaisseur au point le plus imposant à l’arrière de la machine, 21 cm de large et 13 de profondeur, la Nvidia Shield TV est en, termes d’encombrement, à mi chemin entre une Apple TV et une PS4. On peut la placer sous une télé sans que cela ne pose de gros problème esthétique.
Sur la face avant, très mince, un petit rectangle ton sur ton signale la présence du capteur infrarouge de la machine. Ce dernier est utilisé pour le pilotage avec des télécommandes tierces de type Logitech Harmony. La télécommande officielle Nvidia utilise une connexion Wifi. Sous l’engin, toujours des arrêtes assez vives et sur l’épaisseur de l’une d’elles, on découvre une fine aération. C’est la prise d’air de la solution qui est ventilée et qui a donc besoin d’assurer une arrivée d’air frais en permanence.
Sur la partie arrière, une grille d’aération permet à l’air chaud qui vient de traverser les ailettes du dissipateur de la machine d’être évacué. On découvre ensuite l’ensemble de la connectique de l’appareil qui comporte en premier lieu un lecteur de cartes MicroSDXC. Nvidia donne ce lecteur comme totalement compatible avec la norme et capable de prendre en charge des cartes allant jusqu’à 256 Go.
Vient ensuite un port MicroUSB 2.0, deux ports USB 3.0, une sortie Ethernet Gigabit et une sortie HDMI 2.0.
L’alimentation se fait via un bloc secteur propriétaire aux armes de la marque qui délivre du 19 volts 2.1 Ampères. Assez classique.
A l’intérieur de la Nvidia Shield, on découvre une solution originale. A mi-chemin entre une TV-Box classique et un portable. Si le dispositif ne marque d’aucune manière sa possibilité d’accéder à ses entrailles, c’est probablement parce qu’aucune manipulation interne ne peut être tentée par l’utilisateur. Mis à part peut être un coup de bombe d’air sec dépoussiérante sur le ventilateur de temps en temps.
Un emplacement vide pour un stockage 2.5 pouces est clairement visible même dans ce modèle en 16 Go de stockage eMMC. Pour autant vous pourrez passer un petit moment à chercher un connecteur capable de rajouter un disque dur. Il n’est évidemment pas implanté sur ce modèle.
La carte mère s’étale autour de ce support en aluminium avec un processeur Tegra X1 largement excentré sur le côté de l’appareil de manière à faciliter l’installation de son système de refroidissement.
Une solution issue du monde des PC portables avec un caloduc en cuivre qui vient coiffer le processeur pour transporter la chaleur qu’il dégage vers un jeu d’ailettes sur le côté de l’appareil. Un dispositif classique mais efficace qui est, de plus, épaulé par le refroidissement naturel de l’engin.
Une partie de la base de l’appareil est en effet composée d’une large et épaisse plaque d’aluminium assurant une dissipation thermique permanente.
A l’usage, la Shield TV ne chauffe pas ou très peu. Je n’ai que rarement entendu le ventilateur se déclencher, et ce détail ne m’a pas échappé uniquement parce que je collais mon oreille au dos de l’engin. En pratique, la solution ne dépasse pas les 35°C en marche.
Quelques instants après avoir été débranchée et ouverte, le Tegra X1 tombe sous les 30°C.
On aperçoit également les deux antennes Wifi qui disparaissent quasi immédiatement pour réapparaître sur la partie avant de l’engin via des antennes patch. Entre l’infrarouge et le Wifi, le placement de la machine doit donc bien être réfléchi.
C’est plus une console de jeu ou un lecteur multimédia ?
Impossible de répondre à cette question, et on reconnaît ici la patte de la marque au caméléon. La Shield TV deviendra ce que vous voulez qu’elle devienne, elle se fondra dans vos besoins autant que le reptile se fond dans son environnent. Elle est intéressante pour les deux usages.
Survol de tous les paramètres système de la Shield TV
Avec son pack de base comprenant une manette de jeu, on pourrait penser qu’il s’agit avant tout d’une solution ludique mais c’était la meilleure option possible pour la marque. Puisque la manette reprend toutes les possibilités que propose la télécommande, livrer la solution avec ce périphérique de jeu offrait plus d’usages que de ne laisser que la télécommande dans le bundle.
Nvidia a toutefois écouté les critiques de ce choix et a décidé d’offrir pour la fin de l’année la télécommande, et la manette avec ses Shield TV dans une opération spéciale. Avec l’offre actuelle, la Shield TV est parée pour fonctionner confortablement dans tous ses scénarios.
Commençons donc par l’interface proposée puisque c’est, à mon sens, un des gros points forts du produit. Elle apporte une excellente ergonomie à la performance matérielle de la solution. La logistique Android TV est ici d’une fluidité remarquable. Non seulement l’objet est capable d’afficher tout type de contenus avec une facilité déconcertante mais en plus, il le fait toujours de manière fluide et agréable.
L’interface est assez classique, très propre, très claire et sans grosse révolution. On est ici sur un format de tuiles présentant tous les contenus de la même manière, quels qu’ils soient. Ce premier écran est très intéressant car il positionne la Shield TV comme un accès à du divertissement sous toutes ses formes.
Les tuiles défilent avec des raccourcis vers des séries stockées sur l’appareil, des films en streaming, des achats de film, des jeux déjà présents dans votre bibliothèque ou des applications à télécharger. Ce service de suggestion permet de faire rapidement le tour des possibilités de la solution, et parfois de se laisser surprendre.
La Shield TV maintient ainsi un assez bon niveau de curiosité à chaque allumage. Un détail pas désagréable, totalement dans l’esprit d’un butinage sur internet. On passe d’une série à une bande son de film puis à un commentaire de la série sur Youtube, le tout en un seul clic à chaque fois sur une image.
L’autre point fort vient de la recherche vocale. Un mouvement vers le haut, un clic et on active cette fonction très importante de la console. Cette ergonomie simplissime est parfaite pour un matériel multimédia. A la manette ou à la télécommande, le fait de dicter ses désirs crée une excellente compensation ergonomique à l’absence de clavier. C’est utilisable partout , même dans le noir, sans avoir à se poser de question particulière.
Il suffit alors de dicter un mot ou une phrase à l’oreille de la manette pour pouvoir effectuer une recherche instantanée sur tous les contenus correspondant. Un exemple, la recherche sur « Iron Man » ouvrira tous les fichiers en rapport : Cela veut dire que si vous possédez des longs métrages sur Google Film, des fichiers à ce nom sur votre stockage interne, l’interface les affichera immédiatement. Les extraits Youtube correspondant seront également disponibles tout comme les éventuels jeux reprenant la franchise et tout pourra être lancé en un clic.
De la même manière, si vous dictez le nom d’une application Android, le moteur ira la rechercher directement dans le Google Play pour vous permettre de l’installer. Cette interface vocale offre un usage simplissime de la console. Un enfant peut parfaitement dicter le nom de sa série de dessin animé préférée et lancer un épisode, même si il ne sait ni lire ni écrire. De la même manière, vous pouvez lancer une recherche sur d’autres sujets que les contenus multimédia proposés par la tablette. Un nom propre vous donnera un accès à des informations, la météo pourra être consultée, une opération mathématique ou un trajet à effectuer et la solution vous trouvera des réponses. On reste sur une Android TV classique avec le support des recherches Google.
Il arrive que certains mots ne soient pas ou mal pris en compte. Dicter Kodi par exemple vous fait atterrir sur une proposition qui n’a rien à voir. La reconnaissance vocale a toujours des limites. Dans ce cas, il suffira de faire un mouvement sur la manette pour ouvrir un clavier virtuel sur l’écran.
En tant que lecteur multimédia, la Shield TV est un sans fautes.
C’est une des seule TV Box que j’ai pu prendre en main à mériter son petit logo 4K. Et pourtant la plupart des solutions sorties en 2015 ainsi que beaucoup de celles disponibles en 2014 avaient ajouté un logo de ce type sur leur packaging.
A la différence de beaucoup de ses concurrentes, la Shield TV propose une expérience 4K efficace et homogène. Elle sait lire effectivement des fichiers UltraHD mais, aussi paradoxal que cela apparaisse, elle sait en plus les afficher. Avec une sortie HDMI 2.0 elle peut transmettre aux téléviseurs compatibles des signaux UltraHD en 60 images par seconde.
Netflix au travers de mon boitier de capture non HDCP propose une croix rouge….
Elle gère en outre les DRM avec un circuit certifié HDCP 2.2. Un détail qui permet d’afficher des contenus protégés comme les flux streamés. C’est actuellement une des seules solutions au monde à permettre de regarder Netflix dans son format le plus qualitatif « Ultra HD 4K ». Il faut donc bien veiller à ce que toute votre chaîne audio-vidéo soit compatible avec ces normes : Téléviseur et ampli, pour afficher un Netflix parfait..
La décompression vidéo est assurée par la puce Tegra X1 avec une prise en charge 100 % matérielle des flux. Prise en charge qui signifie que la fluidité est toujours au rendez-vous, que l’ouverture des fichiers comme la navigation dans ceux-ci est rapide et que les films, aussi gourmands soient t-ils, sont parfaitement gérés. Qu’ils soient en H.264, H.265 ou en VP9, tous sont lus sans aucune protestation logicielle.
Certains fichiers multimédia, particulièrement gourmands, sont chargés sans problèmes. C’est le cas de la célèbre vidéo Jellyfish qui s’affiche sur cette plate-forme de la même manière qu’un classique Divx basse définition tant que l’on reste dans des bitrates réalistes. Avec la version 120 Mbps, on coince enfin le Tegra X1. Pour la console, c’est du pareil au même et ce fichier illisible sur certains PC pourtant sur-équipés, est totalement anodin aux yeux du processeur.
Films, séries, documentaires les plus exigeants. Tous les contenus UltraHD sont gérés sans que l’utilisateur n’ait même à attendre une demie seconde avant le début de leur lecture. En fait, c’est ça le gros point fort de la solution de Nvidia. La Shield TV sait lire et peut lire n’importe quel fichier vidéo sans qu’il n’y ait plus la moindre hésitation logicielle.
Tous les formats classiques sont également pris en charge, Xvid, Divx, Quicktime et autres, rien ne résiste à l’appétit du Tegra X1 qui se balade dans ces contenus avec souplesse. Dans la pratique, au bout de quelques heures d’essais avec différents lecteurs, qu’il s’agisse de Kodi, de Plex ou de VLC, on se rend compte que la Shield TV parvient à tout lire sans soucis. Que les fichiers soient en local sur une clé USB, sur un réseau filaire ou, si vous avez un débit suffisant, en Wifi.
D’un point de vue enregistrement, la puce peut également encoder en temps réel des formats UltraHD à 30 images par seconde en H.264 et H.265. Un élément important pour les fonctions avancées de TVBox : Pause dans le direct, magnétoscope numérique et autres. Attention, la Tegra X1 sait le faire, mais le logiciel qui pourrait le prendre en charge n’est pour autant pas forcément disponible.
Un autre test qui me tient particulièrement à coeur concerne la gestion des images, des photos. Fouiller une carte SD issue d’un appareil photo numérique moderne qui enregistre des images en haute définition est une véritable torture sur la plupart des TV Box. Le temps d’affichage d’une image varie entre 5 et 15 secondes. Passer d’une image à l’autre devient plus un stress qu’un moment de détente. Sur la Shield TV, une photo classique enregistrée en JPG de 8 Mo ne prend qu’un quart de seconde pour s’afficher en plein écran. Passer de l’une à l’autre, puiser dans un lecteur de cartes SDXC accroché à la console en USB devient ainsi un véritable plaisir.
Mais les usages de la Shield ne s’arrêtent pas là. Avec une excellente gestion réseau, il est possible d’exploiter diverses solutions de streaming. VLC saura puiser directement dans vos répertoires divers, Plex profitera de l’ensemble de vos solutions connectées compatibles et vous pourrez lire ce que vous voulez sur un NAS ou une machine connectée. Mieux encore, la Nvidia Shield TV est également compatible avec le protocole Chromecast, ce qui lui ouvre toutes les possibilités habituelles de diffusion et contrôle à distance ainsi que les possibilités de pilotage DLNA/UPnP classiques.
D’un point de vue audio, la console se comporte également de manière très efficace. En réalité, elle ne fait pas grand-chose techniquement parlant et c’est un point de vue intéressant développé par le constructeur, à défaut d’être parfait. Nvidia a choisi une solution originale au problème posé par la gestion des sorties audio. La console n’a aucune licence de décodage sonore, pas de DTS ni de Dolby. Elle sait envoyer un signal stéréo, 5.1 ou 7.1 et cela jusqu’en 24-bit/192KHz mais ce sera à votre amplificateur de faire le travail de séparation des canaux. A noter que la console propose une fonction Passthrough qui permettra, sur un moniteur compatible, de profiter du son en traversant un ampli en veille.
Tout cela est très bien même si on regrette le faible nombre de lecteurs disponibles pour le moment sous Android TV. Pas grand-chose d’exceptionnel pour cet usage mis à part VLC et Kodi qui font toujours correctement leur travail.
On aurait aimé qu’une sortie audio plus classique soit disponible sur la consolé, un bête jack stéréo ou, mieux, une prise jack cachant un S/PDIF optique. La seule autre source sonore sera donc la prise jack de la manette officielle ou de la télécommande pour brancher un casque.
Pour tous ces usages multimédia donc, la console se débrouille admirablement bien. Véritable bête de somme du fichier vidéo, en plusieurs semaines d’utilisation, la solution ne s’est jamais embourbée dans la lecture d’un média audio ou vidéo, aussi exigeant soit t-il.
Nvidia Shield TV : Une vraie console de jeu.
L’autre facette de la Nvidia Shield TV est bien entendu liée au jeu. Là encore, les possibilités sont nombreuses et pour certaines totalement uniques. Nvidia a mis pas mal d’atouts de son côté avec une grosse réserve de performances techniques délivrées par le duo Tegra X1 et les trois gigaoctets de mémoire vive.
De quoi lancer les jeux actuels sous Android sans aucun souci, et bien entendu s’offrir le luxe d’une confortable marge de manœuvre pour l’avenir. L’ensemble des titres disponibles pour Android TV que j’ai pu essayer fonctionne de manière très fluide.
Nvidia en profite pour proposer sa propre boutique de jeux Android avec des titres exclusifs comme Portal, Doom 3 ou Half Life 2 mais également avec des contenus plus classiques, adaptés aux performances délivrées par le Tegra X1. La détection de la plate-forme Nvidia enclenche un niveau de raffinement supérieur dans les productions Android : effets de fumée, relief, particules, gouttes d’eau, lumières… Tout cela participe à l’ambiance globale proposée même si, parfois, on sent comme une surcouche esthétique pas forcément nécessaire. L’anti aliasing est très propre et tous ces ajouts cosmétiques ne se font pas au détriment du nombre d’images par seconde affichées par votre TV-Box.
Difficile donc de prendre en défaut la Shield TV sur le jeu 3D ou 2D. Le souci vient plutôt du catalogue officiel de jeux qui reste un peu maigre si on reste dans l’offre gratuite et pas forcément plus reluisant dans l’offre payante. Il y a bien sûr la solution de rajouter des applications non prévues pour Android TV, même si on prend alors le risque de ne pas trouver une ergonomie adaptée en dehors du tout tactile.
L’émulation est également un très bon élément proposé par la console. Un certain nombre d’émulateurs pour divers systèmes sont disponibles via Google Store et on pourra retrouver d’anciens titres parfaitement gérés par le système sur grand écran.
L’autre point très important proposé par Nvidia pour sa Shield TV, c’est son offre Shield Now, un service payant à 9.99€ par mois, offert les 3 premiers mois, sans abonnement dans la durée et qui conserve vos données et sauvegardes pendant 5 ans. Vous prenez une année sabbatique pour faire le tour du monde, suspendez votre abonnement et retrouvez vos fichiers de sauvegarde à votre retour. Non, sur le papier, ce service qui propose plus de cinquante jeux pour débuter est parfait.
Le truc qui coince ce n’est pas la console, c’est votre bande passante. Si vous n’avez pas un excellent débit Internet, si votre ADSL est un peu mou, l’expérience de jeu sera gâchée par une dégradation assez forte de l’image que le serveur distant qui exécute le jeu compressera énormément pour compenser le débit.
Les contrôles sont rarement problématiques, je n’ai eu qu’un ou deux décrochages en plusieurs semaines de jeu avec la console. Décrochages qui me faisaient perdre le contrôle d’un personnage ou d’un véhicule pendant quelques désagréables microsecondes. La plupart du temps le système tourne très bien pour les contrôles. Mais la qualité d’affichage peut varier du terrible au catastrophique pour peu que votre ADSL soit un peu encombré.
Dernier point pour le jeu, la possibilité de streamer du contenu local executé depuis un autre PC équipé d’une GeFrorce chez vous. Dans ce cas là, la console se place comme récepteur sur laquelle vous pourrez brancher clavier ou manette pour jouer dans le salon pendant que votre gros PC de jeu ronflera à distance. On garde là, à la fois l’avantage de la fluidité et de la qualité graphique sans avoir le bruit d’une tour de jeu classique sous le téléviseur. Ce service baptisé GameStream permet d’afficher en FullHD à 60 images par seconde vos titres dans un silence absolu sur grand écran.
Que conclure ? En fait il est difficile de prendre en défaut l’objet lui même. Son tarif élevé est le seul reproche que l’on peut lui faire. On trouve aujourd’hui beaucoup de TV Box sur le marché à moins de 50€ qui affichent sur le papier des performances de lecture vidéo équivalentes.
En pratique, c’est rarement le cas, entre les modèles qui n’embarquent pas une puce capable de gérer correctement tout type de fichiers UltraHD et ceux qui n’ont pas une connectique HDMI capable de les exploiter, la liste des machines réellement au niveau de la Shield TV se restreint largement.
Si vous recherchez une TV Box Android pour équiper un écran FullHD ou 4K et capable de tenir la routes les années qui viennent, la Shield TV est parfaite pour cet usage. Si vous disposez en plus d’une bonne connexion Internet, que vous disposez ou voudriez disposer d’un abonnement de streaming de type Netflix, la Shield TV devient un Must have. Le fait qu’elle soit parfaitement fluide à tout moment et qu’elle pilote même d’autres périphériques grâce à sa compatibilité CEC est un vrai bonheur au quotidien.
Le reste, les fonctions AndroidTV, le jeu Android et les services de streaming de jeu PC distant ou local sont autant de cerises sur le gros gâteau de l’excellent traitement vidéo.
Cela n’enlève rien aux fonctions Android TV. Des jeux pour toute la famille avec une réserve forte de puissance sous Android. Des applications franchement agréables pour piloter vos médias comme Kodi ou Plex. Mais aussi des services supplémentaires, du jeu en streaming avec des titres accessibles pour un abonnement modeste, des fonctions de streaming local. Tout cela a également des avantages indéniables pour qui veut s’offrir une solution de jeu efficace. Que l’on soit un joueur occasionnel ou un joueur invétéré, la solution offre des atouts pour tous les publics.
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2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Bonjour,
j’ai une question très bête mais je voulais savoir si la fonction « chromecast » de la nvidia shield tv pouvait s’utiliser sans réseau wifi activé ?
Oui sans problème. Shield en filaire et téléphone en wifi
Bonjour et merci pour la réponse. J’utilisais mon ATV3 en airplay exactement de cette manière avec mon mac en ethernet mais l’ATV4 à côté de la Shield… ben y’a pas photo !
Ya pas photo dans quel sens ?
La solution de nvidia me semble vraiment plus complète d’après le test de Pierre.
Bonsoir,
Petite question concernant mon problème , je viens d’acheter une Nvidia shield que je trouve superbe mais aujourd’hui je ne peux pas l’utiliser comme je le souhaite, je m’explique . Mon équipement tv 4K Samsung+ home cinéma bose Life système 510 en 5.1 en 1080 p maxi ,
Lorsque je branche la Nvidia shield sur l’un des port hdmi de ma console bose j ai le son mais j’ai une image pas très nette en définition , la définition est superbe en branchant directement sur ma tv mais là je n’arrive pas à avoir de son sur mon ampli. Je ne sais pas quoi faire ? J’utilise Kodi que j’adore mais la sortie Android soundtrack est grise Que faire ?
Merci de la réponse
Bonjour,
Je suis intéressé par la Nvidia Shield mais je ne dispose « que » d’un ampli dont la connectique est en HDMI 1.4. Y a-t-il une solution pour que je puisse utiliser Netflix en 4K malgré la protection HDCP 2.2 ?
Merci d’avance,
Alexandre
@GIOVANNI: Achete un HDMI splitter pour envoyer 2 signaux HDMI l’ubn sur la télé l’autre sur l’ampli bose. Sinon, si ton ampli à une entrée optique, tu peux aussi utiliser cette astuce : https://www.minimachines.net/actu/nvidia-shield-tv-comment-ajouter-une-sortie-numerique-spdif-35911
@Alexandre: Non, sans HDCP 2.2 pas de Netflix UHD
@Pierre Lecourt: Aïe, c’est ce que je craignais. Je suis tombé sur une alternative qui consisterait à convertir le protocole HDCP 2.0 en HDCP 1.4 : http://www.audiovideohd.fr/actualites/11002-HDFury-Integral.html mais le prix de vente s’avère de 200$… Mon ampli acheté il y a moins de deux ans est donc « obsolète » si je veux utiliser un service légal. Je ne pensais pas que je serai confronté aussi tôt à cette forme d’obsolescence.
http://www.tomshardware.com/news/nvidia-shield-tv-update-3,30895.html
Maj en vue… accrochez vous :)
et une petite video de la maj :)
http://nvidiashieldzone.com/index.php/2016/01/05/shield-tv-marshmallow-update-due-this-month-demo-inside/
bonjour,
je désire savoir si on peut envoyer la sortie video hdmi vers un videoprojecteur et si le 4k sera de bonne qualité merci
[…] Lire le test de la Nvidia Shield TV […]
@Bricole , avec ceci sur le projo c’est encore mieux ;) http://www.hdfever.fr/2015/04/02/test-dvdo-iscan-mini/
Upgrade v3 en cours :))))
[…] Lire le test de la Nvidia Shield TV […]
Bonjour à tous,
Suite à la récente upgrade, je me pose une petite question:
quelle serait la bonne carte sd à ajouter au shield pour étendre son stockage sans ressentir de ralentissement?
J’ai lu que le stockage interne était de la emmc mais je n’ai trouvé aucune info concernant les vitesse de lecture / écriture.
Salut et félicitations pour ton test très complet et intéressant de la Nvidia Shield TV. Peux-tu m’indiquer si, en se connectant avec un compte google ayant déjà fait des achats sur le playstore, je pourrais utiliser les jeux déjà achetées sur cette console ou bien l’Android TV est-il un OS à part ? Merci par avance.
Bonjour,
Avec ton compte google tu pourras utiliser sur le shield toutes les applications déjà acquise mais qui sont compatible android tv.
Bonjour,
Je suis néophyte et je vais vous poser une question qui peut sembler très bête.
Sur le Play store de la shield je n’ai pas accès à toute les APK, comment faire pour avoir accés à toutes les Apk?
D’avance merci
Bonjour,
Tu ne peux pas avoir accès à tous les programmes du play store avec le shield car ces programmes absent ne sont tout bonnement pas compatible. Tu peux éventuellement les installer soit avec les apk soit avec aptoide mais rien ne te garanti que le programme fonctionne.
[…] démarre donc sur une base de Kodi 16.1 pour Android et particulièrement optimisée pour les Nvidia Shield TV et leur processeur Tegra […]
[…] Lire le test de la Nvidia Shield TV […]
@Julien:
et comment faire de la recopie écran? c’est possible de faire du mirroring comme sur l’apple tv?
[…] le test de la Nvidia Shield TV, probablement la meilleure TV Box Android du marché, j’ai reçu beaucoup de mails en […]
[…] vidéo se fait en HDMI 1.4b. Des propositions techniques qui ressemblent fortement à l’offre Nvidia Shield TV avec une génération de puce en […]
Merci pour cette vidéo explicative et voir des mains avec des ongles propres est un vrai bonheur.
[…] scénarios simples sont envisageables. Soit le constructeur lance une nouvelle Shield TV basée sur le même materiel que le modèle de 2015, c’est à dire un processeur Tegra X1 associé à 3 Go de mémoire vive et 16 Go de […]
bonjour,
peut -on mettre derrière un disque dur externe une Nvidia Shieeld TV et un dvdo-iscan-mini pour lire des video blue ray ,video hd, sachant que mon vidéoprojecteur ne lit pas au dessus de 1080p quel est la meilleur configuration merci beaucoup.
[…] avoir expérimenté ce type d’offre avec la Nvidia Shield et son GeForce Now qui propose elle aussi un abonnement pour jouer à des jeux PC […]
Bonjour question sur l’émulation il son déjà installer ou pas et comment faire pour les installer
Bonjour,
Je suis à la recherche de ce type de machine pour une utilisation sur un Vidéo-projecteur full-HD 1080p Benq.
J’imagine bien que je ne pourrais pas profiter de la qualité 4k, mais la HD fonctionnera t-elle normalement avec Netflix ? Quelles sera la qualité pour les jeux ? N’y aura-t-il pas de problème de compatibilité sur un VP ?
Existe-il aujourd’hui de meilleurs solutions ?
Merci d’avance pour votre avis.
Cette foutu boite de merde est tomber HS apres avoir fait une mise a jour ,ce ne serais pas par hasard de la sénescence programmer de la par de Nvidia.Je n’est pas trouver de service aux consommateurs apres vente en francais sur internet.Je suis du Quebec.Elle ne semble pas non plus adapter a la 3D.
[…] elle a été rebootée en 2017, elle n’a pas vraiment changé de configuration depuis ses débuts en 2015 quand je l’ai testée. La Nvidia Shield TV est proposée en ce moment à 149€ en version de base avec la TVBox et une […]
[…] se souvient du système de ventilation relativement complexe du modèle de 2015 : Un caloduc en cuivre venait disperser la chaleur du SoC Tegra X1 vers des ailettes qui étaient […]