Orange Pi : Rencontre avec Steven Zhao à Shenzhen

Orange Pi, une des nombreuses marques de cartes à être entrée sur le marché dans le sillage des Raspberry Pi, est basé en Chine. La marque a ouvert ses portes à Renaud, un lecteur de minimachines qui nous livre quelques uns de ses secrets.

Ce billet a été rédigé par Renaud Coustellier qui a pu rencontrer Steven Zhao et une partie de l’équipe d’Orange Pi à Shenzen. Il nous livre ici un témoignage très complet et des photos originales. Je l’en remercie énormément. PL.

Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de rencontrer le responsable d’une entreprise connue dans le monde entier, qui vous reçoit cordialement et qui explique, sans concessions, sans réticences et très ouvertement, tout son business.

Welcome in Orange Pi in Shenzhen

Welcome in Orange Pi in Shenzhen

Impossible de savoir que dans ce bâtiment se trouve une entreprise vendant ses produits dans le monde entier. De l’extérieur rien ne transparaît. Sur le parking en bas cependant, un gardien blasé est habitué à voir des occidentaux : il fait signe du doigt, sans même avoir entendu une quelconque question, pour indiquer un ascenseur situé derrière un pilier. Quelques étages plus haut, au milieu d’un couloir, on découvrira le panneau Orange Pi. Nous-y voilà !

Welcome in Orange Pi in Shenzhen

Géographiquement, Orange Pi est divisé sur deux sites. A Shenzhen, dans ce bâtiment anonyme, on trouvera les bureaux de la marque. L’usine de fabrication est un peu plus loin dans la Chine intérieure. Les locaux de Shenzhen sont d’une surface d’environ 200 m² et une cinquantaine de personnes travaillent sur place. L’usine est beaucoup plus importante avec une surface d’environ 5000 mètres carrés, elle emploie de 100 à 200 personnes.

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Les bureaux des ingénieurs qui dessinent les cartes

Découvrir comment travaillent les chinois en général, et Orange Pi en particulier, est toujours une source de surprises pour les occidentaux. Il faut aborder le sujet sans à priori et rester l’esprit ouvert pour comprendre. Ce bâtiment administratif contient tous les services qui ne sont pas directement liés à la production. On retrouvera sur place le design, le prototypage, les tests avant-vente et les tests SAV…

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Un test de stabilité

La partie emballage et expédition est située  dans un bureau adjacent, sur le même étage du bâtiment. La production est donc totalement externalisée mais toute la gestion des cartes est effectuée dans un seul et même lieu.

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Dans une salle de travail, de nombreux projets sont visibles. Orange Pi ne travaille pas que sur des cartes de développement, on peut voir des prototypes de consoles de jeux, de terminaux de paiement. Pas de photos et pas de commentaires supplémentaires, si ce n’est qu’il faut s’attendre à voir débarquer de nouveaux produits et pas seulement dans le cadre des SBC.

Xunlong, Orange Pi, Banana Pi : quelles sont les relations entre toutes ces entreprises ?

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Les cartes arrivent en lot

Xunlong est une entreprise électronique crée en 2005 et qui connait depuis plusieurs années différents succès dans des domaines variés (iOT, commerce électronique, drones…). En 2012, Xunlong a demandé à son employé, Steven Zao, de travailler sur le design de la carte Banana Pi pour un de ses clients : Foxconn… On notera que cette carte (et sa descendance) est aujourd’hui commercialisée par la marque « LeMaker ». Le design de la première carte Orange Pi s’est effectué en parallèle de celui de la Banana Pi.

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Un lot de cartes en provenance de l’usine

Xunlong a donc créé la marque Orange Pi, pour vendre la carte cousine de la Banana et en positionnant à sa tête le concepteur de la première carte, Steven Zhao. Une carte, puis deux, puis trois jusqu’à plus ou moins 16 cartes disponibles à la vente sur le site Orange Pi. La marque commercialise également quelques produits annexes tels que des boîtiers pour ses cartes, des blocs d’alimentation, des cartes complémentaires dont une carte NAS pour la Orange Pi Zero. Steven Zhao est toujours à la tête d’Orange Pi, et son temps est bien occupé.

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Les différentes références sous la main

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Il faut environ deux mois pour faire le premier design d’une carte, ensuite trois mois pour obtenir les premières séries et en tout six mois pour finir le projet. Pour chaque carte, il existe plusieurs niveaux de tests, sur le matériel ainsi que sur le logiciel.

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Les employés travaillent sur des semaines alternatives de cinq et six jours (c’est un rythme plutôt confortable pour une entreprise de Chine). Très régulièrement des activités sont organisées le samedi après-midi, essentiellement des sorties pour aller faire un tour de vélo ou marcher dans les montagnes environnantes…

Actuellement ce sont environ 40 000 cartes qui sont vendues par mois. L’objectif fin 2017 est de vendre environ 100 000 cartes par mois. Pour ce faire, une nouvelle usine de 6000 m² est en cours de construction.

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La partie logicielle est totalement externalisée

Steven Zhao reconnait que son entreprise n’est pour l’instant pas à même de fournir les logiciels pour tirer parti au mieux des cartes. Les Orange Pi utilisent pour la plupart des processeurs AllWinner : Des H3, H2+ ou H5. Et finalement une solution opérationnelle existe. En effet, le projet « Armbian » propose des distributions (Ubuntu ou Debian) pour les cartes équipées de processeurs AllWinner H3 et H5 « en général » et pour les Orange Pi « en particulier ». Cela peut paraître  surprenant de prime d’abord, mais le développement logiciel a été en quelque sorte « externalisé » et dépend d’une équipe indépendante, hyper-compétente et très active.

Pas vraiment de système d’une qualité suffisante chez Orange Pi donc, cela n’empêche pas l’entreprise de multiplier les actions. Il est prévu de recruter en 2017 des ingénieurs logiciels. Pour faire avancer les développements « externes », les petits gars d’Armbian ont reçu des dons de plusieurs dizaines de cartes ainsi qu’un financement de plus de 24 000 dollars US.

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Pour les responsables d’Armbian, les cartes Orange Pi semblent avoir la cote : Cela ne vient pas des subventions de la part d’Orange Pi mais plutôt de l’analyse objective du matériel proposé. La donation de Orange Pi vers Armbian ne fait pas partie des objectifs pour l’équipe, c’est une retombée positive de la qualité de leur travail.  TKaiser, un des principaux contributeurs d’Armbian, pose son jugement sur plusieurs points : le traitement de la dissipation thermique qui s’appuie en bonne partie sur le design de la carte, le PCB et les pistes mais aussi sur la qualité des composants embarqués : par exemple la présence d’un élément permettant de modifier finement la tension du SoC en fonction de sa fréquence. Plusieurs ports USB sont aussi perçus comme un point positif plutôt qu’un hub partageant un seul port. Tout cela au regard du tarif demandé pour ces cartes.

Au sujet des actions entreprises par Orange Pi, on notera également une collaboration avec Ubuntu qui est organisée selon un plan sur trois ans ainsi qu’un gros travail avec Linaro. Inévitable, une collaboration avec Microsoft et son Windows iOT est également sur les rails, ainsi qu’un projet pour Windows Azure.

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Afin de donner encore davantage de dynamique aux produits, Orange Pi propose sur son site web depuis plusieurs semaines des kits de cartes gratuits. Il faut remplir un petit questionnaire décrivant le projet pour recevoir les kits ! Si vous êtes dans les tuyaux d’une école ou d’un quelconque organisme permettant de postuler à la donation (et si le cœur vous en dit) alors n’hésitez pas.

Steven est assez lucide sur la qualité du logiciel disponible au téléchargement sur le site Orange Pi… Contrairement aux utilisateurs de Raspberry Pi qui peuvent télécharger sur le site de Raspberry de nombreux systèmes opérationnels supervisés par la fondation, l’utilisateur d’une Orange Pi doit se contenter de récupérer une distribution Armbian pour sa carte.

Armbian, ça fonctionne mais cela réduit la cible des utilisateurs. Pour l’instant les cartes Orange Pi, même si elles proposent de nombreux avantages par rapport à une concurrence exponentielle en terme de nombre de produits, sont destinées aux utilisateurs « chevronnés ». En effet, l’écosystème Raspberry, extrêmement développé, rassurant, dynamique est parfait pour les utilisateurs débutants. Comme elle s’adresse également aux plus aguerris, puisque chacun choisit sa carte en fonction de ses propres projets.

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Vous connaissez beaucoup de responsables d’entreprises qui décident de déjeuner avec un rendez-vous impromptu ?

La recette chinoise

Steven annonce qu’Orange Pi peut acheter un composant Wifi de bonne qualité pour 1$, que ses cartes auront pour ce tarif une bonne connexion Wifi.

-Heu, si l’achat du composant est de 1$, forcément le tarif à la sortie sera un peu plus élevé pour le client final, Monsieur Zhao ?  – Si vous m’indiquez le tarif, je connaitrai votre marge… –

– Non, parce qu’aujourd’hui toutes les cartes Orange Pi sont vendues au tarif BOM (Bills Of Material).

-Est-ce que cela signifie que le coût des ingénieurs, des locaux, du matériel de développement, du design et tout cela… Ce n’est pas impacté dans le tarif d’une carte ?

-C’est bien cela.

-Mais comment est-ce possible ?

-Nous bénéficions de subventions du gouvernement.

Et voilà une affirmation qui coupe le souffle. Orange Pi est une société privée dans un système de dumping d’état. C’est ce que l’on peut en dire d’un point de vue occidental, des accords internationaux et de tout le montage conceptuel destiné à protéger les grands industriels bien établis.

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Photo de famille

D’un autre côté, il est bien beau d’invoquer une sorte de morale commerciale quand on voit qu’en occident la plupart des grosses entreprises s’arrangent pour échapper à l’impôt, et si tout le monde se conduisait correctement nous n’aurions pas entendu parler de wikileaks, luxleaks, panamaleaks… Ce qui est merveilleux avec la Chine en général, c’est que les choses sont faites officiellement. On n’aura pas besoin de se voiler la face.

Après avoir repris sa respiration, on peut à nouveau écouter Steven Zhao. De nombreux projets sont encore en gestation.
Un nouveau canal de distribution est en préparation. Aujourd’hui les cartes sont vendues à l’étranger par le biais de AliExpress. En Chine c’est par le site Taobao que les cartes sont distribuées. Il est question de construire et proposer un site de vente géré directement par Orange Pi. Un site qui devrait permettre d’utiliser des moyens de payements appréciés en occident comme Paypal ou un système de paiement sécurisé par carte habituel.

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Pour mettre en œuvre toutes ces ambitions, Orange Pi prévoit de recruter environ 500 ingénieurs… Uniquement pour le développement d’un logiciel Open Source. Une dizaine d’entre eux viennent de grossir les rangs de la marque, il faut bien commencer par quelque chose.

Autre projet aux allures pharaoniques. Un énorme Maker Space est envisagé à Donkan, s’étendant sur un espace de 20 000 m² dans deux bâtiments. Cela devrait être imminent. Il s’agira de présenter des projets à base de cartes Orange Pi sur des sujets très variés : Robotique, drones, cloud computing et iOT.

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Les divers participants, que cela soit des organisations ou des particuliers, auront accès à cet espace pour des montants très modestes. Une proposition assez incroyable de la part de Orange Pi est d’aider les makers à finir leurs projets : si les idées sont sélectionnées, Orange Pi pourra produire en petites quantités des cartes sur mesures.

Orange Pi souhaite dépasser – voire manger tout cru- Raspberry Pi en terme de nombre de cartes vendues. Beaucoup considèrent que les Raspberry Pi sont trop chères au regard des composants embarqués en comparaison, par exemple avec les Orange Pi. Sur ce point précis, la révélation d’une carte vendue à prix coûtant haut explique l’écart de tarif entre les différentes solutions.

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Steven liste en vrac plusieurs points pour le futur développement d’Orange Pi. Le Wifi à 1$ est un élément clé mais d’autres sont envisagés : L’iOT devrait faire partie des prochains développement de la marque, il est également question d’une batterie révolutionnaire couplée à des cartes à très faible consommation permettant plusieurs années de fonctionnement. Ce dernier projet est prévu pour le dernier trimestre de cette année. Mais il est également  question de communication 3G, 4G puis 5G. Un dernier protocole qui commence à être testé en Chine depuis juin 2017. Il est encore question de travailler sur des serveurs ARM et d’autres objets pour l’internet des objets. Une manière pour la marque d’être présente partout.

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Le plan à 3 ans est de vendre dix fois plus d’Orange Pi que de Raspberry : la cible est clairement identifiée ! Pour Steven Zhao, Raspberry Pi se développe doucement, alors qu’Orange Pi a la volonté d’une très forte croissance. Il considère que la Raspberry v3 est inférieure à la V2 et que les SoC Broadcom (les solutions embarquées dans les Raspberry au lieu des AllWinner des Orange Pi) se développent tout doucement, ce qui aura des retombées négatives sur les cartes dans le futur. De son côté, Orange Pi s’oriente vers des solutions à faible consommation, des quadruples coeurs Cortex-A53. A court terme, les cartes proposeront du 2 GHz en 28 nanomètres de gravure.

Orange Pi

Lorsque l’on dispose du gouvernement chinois comme principal sponsor, toutes les ambitions sont permises : Arduino est en perte de vitesse, Raspberry est en pente de croissance douce, celle d’Orange Pi finira par la croiser.

Pour Steven Zhao, l’adhésion à l’univers d’Orange Pi passe par des ingénieurs, il les voit comme les professeurs du futur : Une vision qui correspond tout à fait à la volonté chinoise de proposer une formation technique de pointe afin d’asseoir les positions de la Chine sur une concurrence mondiale. Et pour cela, tous les moyens sont bons !

Renaud Coustellier

 


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41 commentaires sur ce sujet.
  • 14 juillet 2017 - 22 h 00 min

    Orange PI n’a rien laissé transpirer sur un possible Windows 10 ARM ?

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 1 h 41 min
  • 15 juillet 2017 - 8 h 16 min

    Bref dumping ehonté….donc produit à fuir nonobstant ses éventuelles qualités.

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 8 h 54 min

    Voilà, c’est purement de la pensée occidentale. Wolskvagen ne fait pas de dumping. Chez l’allemand on fait juste du logiciel pour moteurs diésel.

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 9 h 29 min

    ange Pi propose sur son site web depuis plusieurs semaines des kits de cartes gratuits. Il faut remplir un petit questionnaire décrivant le projet pour recevoir les kits !

    J’ai pas trouver le lien ? pourrais tu me le donner, merci, c’est bien pour mon ecole..

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 10 h 19 min
  • 15 juillet 2017 - 10 h 20 min
  • 15 juillet 2017 - 14 h 29 min

    @H2L29: Rien à voir.

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 14 h 44 min

    Orange PI va embaucher des centaines d’ingénieurs pour continuer à développer ARMbian. Certes… Mais ça fait un moment que ça aurait du être fait. Et encore, on ne sait pas si ça résoudra le problème éternel des pilotes graphiques ‘fermés’ sous Linux ?!

    Pendant ce temps, Microsoft n’est plus à quelques semaines ou mois de sortir ses premiers ordinateurs Windows 10 ARM (et là aucun soucis de performance graphique ni autre !!!). Et les chinois suivront tout de suite c’est certain !

    Donc ARMbian ou pas, franchement, il est peut être déjà trop tard pour ça. :/

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  • 15 juillet 2017 - 19 h 23 min

    @Sopilou: M$ va faire un bide sous arm comme d’habitude, d’ailleurs ça fait un moment que c’est dispo sur raspberryPi il me semble mais rien sur le radar, ça prouve bien que l’intérêt de dev sur ce système est nul, armbian, linaro & co. voire android ont bien plus de visibilité sur toutes les cartes arm et les fondeurs fournissent le nécessaire pour que ça fonctionne, après y a un travail d’intégration pour chaque carte qui n’est pas simple

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 20 h 59 min

    @sopilou : pas d’accord : Une fois un système Linux installé on peut programmer (ne serait-ce que gcc et certainement python de base). Une fois windows 10 installé on peut… euh… lancer wordpad ? Windows n’est pas fait pour le marché des cartes de développement (au hasard, windows 10 est-il un OS temps réel ? Avec Linux, on peut avoir un noyau temps-réel et ça change beaucoup de choses pour beaucoup de projets).

    Les drivers graphiques, on y viendra. Il était question à une époque de réutiliser les binaires android avec Wayland (mais je n’ai pas creusé la question et si quelqu’un a des infos fraîches, je prends volontiers -clin d’oeil appuyé à H2L29-.

    En tout cas, reportage très intéressant !

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 21 h 22 min

    Je ne sais pas comment Renaud Coustellier a pu prendre autant de photos et obtenir autant de transparence de la part d’Orange Pi, mais c’est un gros coup de pub pour la boite, et un très bon documentaire pour le lecteur.
    Super intéressant.

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 21 h 30 min

    @H2L29: Vous confondez avec Windows IoT ou RT. Là c’est une autre affaire. Lisez l’article de Pierre ici sur son blog ! ;)

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 21 h 32 min

    @Baldarhion: Carte de développement ou pas, là n’est pas la question !

    C’est l’architecture et surtout le processeur utilisé qui est important (en l’occurence pour Windows 10 ARM, ça sera un processeur ARM, précisément un Qualcomm Snapdragon 835 ; déjà présent sur un smartphone chinois il me semble).

    Répondre
  • 15 juillet 2017 - 22 h 15 min

    Concernant Microsoft ,je pense que les processeurs ARM les intéresse uniquement rapport a la téléphonie .
    C’est sur que dans ce cas le R-PI ou autres équivalent n’on pas d’intérêt pour Microsoft .
    Un Qualcomm et équivalent Snapdragon sont plus intéressant et se retrouve sur les smartphones .

    Orange PI souffre uniquement d’une mauvaise distribution chez nous ,avec ALI-EXPRESS qui prend pas Paypal et seulement Banggood qui les diffusent autrement .

    ORANGE PI a aussi un concurrent autre que le R-PI a savoir FRIENDLYARM qui semble proposer des solutions plutot intéressante .
    A savoir un NAS pour un prix vraiment modique .

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 1 h 19 min

    @Sopilou: IoT ou RT là n’est pas la question c’est win on arm dans les 2 cas, et dans les 2 cas il n’a absolument aucun intérêt de près ou de loin … à la limite avec les contrats openbar entre l’éducation et M$ pour formater du futur dev à des outils proprios, en dehors je vois pas, windows est en train de perdre toute crédibilité de ce coté, alors oui maintenant on peut bosser sur VisualStudio sous linux et autres langages by M$ parce que c’est plus léché/facile mais bon… on loupe un truc essentiel : les devs d’hier et d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes, avant ils avaient besoin de windows pour travailler, maintenant ça les fait chier de devoir faire avec en entreprise parce que leur boss veux pas qu’ils touchent au système de leur machine de travail alors que eux veulent bosser sous linux pour le support natif d’un tas d’outils indispensables pour travailler dans de bonnes conditions… bon après y en a qui préfèrent bosser sous windows, mais pas ceux que je côtoie qui pour la plupart utilisent ubuntu quand ils le peuvent si ce n’est CentOS Fedora ou ArchLinux, voire du BSD like pour les plus pointus, les autres devs sont plus orientés design (webdev frontend…) et là c’est plutôt Apple ou M$ mais plus par habitude ou facilité, ‘fin c’est mon point de vue et mon avis…

    @Baldarhion: les devboards arm c’est pas trop mon dada, y a des lecteurs ici bien plus au fait de ces questions, j’ai pu jouer avec la TinkerBoard et j’ai bien aprécié linaro (pas eu le temps/l’occaz de jouer avec armbian mais il me semble que les 2 distro travaillent étroitement ensemble) donc pour la Tinker c’est un SoC Rockchip le fondeur fourni les sources à compiler (avec sans doutes quelques blobs ici et là, Asus s’est contenté de builder la stack coller les liens là où il faut pour que ça fonctionne sur une base linaro et basta, forcement ça marche moyen, coté acceleration graphique c’est là, avec Xorg, coté audio c’est pas gégé mais ils travaillent dessus, avec pulseaudio, dans tout les cas, avec de la patience ça marchera au fil des mises à jour, c’est en bonne voie en tout cas.

    désolé pour le pavé non relu(ça doit piquer), toute faute est ma propriété intellectuelle :D

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 6 h 51 min

    @Sopilou:

    Comme dit par ailleurs, je vois mal microsoft faire son trou sous toute architecture non x86. Sur cette dernière, on peut dire qu’ils l’ont bien pourrie dans la symbiose wintel qui a permis leur hégémonie sur le PC.

    Mais ce marché lasse tout le monde et meurt (forcément, vu le nombre, très lentement): Qui veut d’un BIOS UEFI qui mets plus de temps à se charger(d’une lente flash SPI)/executer qu’un OS complet sur SSD?

    Ce truc est un incroyable tas de merde comptant a peu près autant de lignes de code que le kernel Linux avec même pas le dixième de la fonctionnalité, pas sans rappeler le DOS d’ailleurs (lettres de lecteur, slash, commandes « shell »).

    Et sans cela et les services fournis à l’OS (une imbécilité totale dont microsoft ne sait se passer alors que linux se passe d’appels au boot loader sur toute archi non intel), windows est mal: C’est pourquoi ils poussent l’UEFI sur ARM alors qu’un boot loader minimaliste (u-boot…) mais rapide à charger fait le job vite et bien, sans introduire de dépendances merdiques avec l’OS qu’il charge.

    S’ils veulent réussir, il faut que l’UEFI prenne sous ARM. Sans Intel qui l’aura en grande partie codé pour eux (via le projet EDK2) et surtout les pourvoyeurs historiques de BIOS (AMI etc…), devenus plus des intégrateurs de EDK2, du code de référence d’Intel pour le démarrage etc…

    Pas gagné ni souhaitable. Sans compter qu’il faut trouver des gens voulant s’y salir les mains: UEFI, c’est lme truc visiblement lancé par des anciens du DOS qu’il fallait occuper avant la retraite chez Intel et Microsoft. Heureusement, désormais, ils doivent y être et ne séviront plus.

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 7 h 05 min

    @prog-amateur:

    Il serait surtout intéressant que certains décideurs politiques chez nous le lisent.

    Car un tel incubateur à l’échelle chinoise, c’est en réalité assez préoccupant car on n’a pas les moyens de suivre la même voie et qu’il faut vraiment imaginer des parades. Mais lesquelles? Les taxes à l’import compensant ce dumping avec des achats fait sur place et des colis bien anonymes c’est pas si facile…

    Maintenant, à titre perso et même si c’est mon job, je resterais sur des cartes avec un support logiciel bien balisé: A la maison, je veux bien mettre les mains dans le cambouis mais je ne suis qd même pas au taf!

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 7 h 12 min

    @prog-amateur : En principe, la majorite des Chinois sont hyper-accueillant
    pour tout ce qui touche la business, ils sont content de pouvoir partager,
    mais aussi beaucoup apprendre de nous…

    Il y a evidement des sujets, qu’ils leurs sont interdits, du genre politique ou religieux,
    a moins de rester « dans la ligne du partie Communiste » !

    La Chine est la plus grande dictature du monde,
    Tu peux y faire du business, si Tu comprends et respectes les regles en places…

    Faire de l’export ne posera aucuns problemes…Tu es le BIENVENUE !!!
    Mais les regles sur le marche Interne sont beaucoup plus strictes…
    il n’y a pas obligatoirement de libres conccurences…
    tu as souvent des oligopoles proches du pouvoir qui se partagent le marche…

    Dans la mesure, ou il n’y a pas de libres conccurences en Chine,
    il y a un hyper-protecionisme d’Etat, un hyper-nationalisme d’Etat…
    Il faudrait pouvoir les limiter dans leur « hyper colonialisme » capitalisme,
    car Ils vont tout controler…
    Et Il ne restera que les miettes pour le reste du Monde !!!

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 8 h 11 min

    Je ne connaissais pas vraiment Orange Pi, j’ai vu des billets mais je pensais que c’était un simple clone de Raspberry.
    Orange Pi devrait bosser la comm et le marketting :
    – leur gamme est illisible: 16 modèles, il n’y’a même pas une page sur le site pour comparer les modèles, sur ce point RPI est bien plus clair : Le One pour l’embarqué, le 2 ou 3 pour le reste avec +/- perfs, +/- cher.
    – Pourquoi inclure Pi dans leur nom ?
    – Point de benchmark ou de comparaison avec RPI : Si je veux faire un media center, je n’ai aucune idée des vidéos qui pourront être décodées. Si je veux faire un mini NAS idem aucune idée des débits envisageables.
    – Pas de prix (même indicatif) sur le site.

    Bref techniquement ça a l’air abouti (notamment le WiFi, la flash ou le sata intégré) mais je ne suis pas certain que je franchirais le pas chez eux, et quand bien même il me faudrait des heures d’excel pour faire un tableau comparatif des 16 modèles

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 10 h 29 min

    @H2L29: Je ne vous parle pas de Windows IoT ni RT, mais de Windows 10 ARM !!!!!

    J’arrête de discuter avec vous, vous ne comprenez rien (ou vous le faites sciemment pour tromper les internautes).

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 10 h 29 min

    @fofo : Oui, les Chinois controlent encore tres mal le marketing…

    Ils peuvent avoir de tres tres bons produits,
    et etre incapable de les faire connaitre !

    Mais ils apprennent tres vite, quand meme…
    le dangers des Chinois c’est de s’avoir s’adapter et d’assimiler…
    meme si ca leur prend du temps !

    Et du temps, ils en ont a revendre,
    car leur propre marche interne est un marche « captif de fait »…
    donc l’exportation, c’est le beurre dans les epinards !

    Ils ne maitrisent pas encore correctement la logistique…
    mais ca viendra aussi !!!

    Je comprends qu’Ils n’ai pas accepter le systeme Paypal…
    car c’est un systeme non-independant et « arbitraire »…
    mais Ils vont trouver la ou les solutions
    pour le « contourner » proprement !!!

    Il comprendre la Chine, comme une « Unitee »,
    car tout est controle par l’Etat…

    Et quel est l’objectif de l’Etat Chinois ?!

    Je les trouves bien meilleur « joueur »,
    que l’Etat Americain ou que l’Europe…

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 15 h 55 min

    Pour nos amis Chinois d’Orange Pi et autres…
    ce qui est tres dommage, c’est que Vous ignorez une grande partie de
    l’Histoire de l’informatique !!!

    Autrement, Vous vous seriez pas ennuyes a essayer de reinventer la roue…

    D’ou est issue le monde ARM ?
    En grande partie de l’ordinateur Archimede d’Acorn en 1989!

    Ce qui veut dire qu’a l’origine, il existait deja un systeme d’exploitation,
    tres valable…le RISC OS !
    https://www.riscos.fr/decouvrez.html

    C’est pourquoi, je n’ai pas compris quand ce systeme n’ai pas ete reintegre
    a ses bases, des l’origines des TVBOX ARM, alors qu’il etait reellement tres bon !

    Les Chinois ont perdu plusieurs annees en voulant repartir de 0,
    je penses que c’etait une tres grave erreur…
    fait par ignorance de l’Histoire de l’informatique !

    Meme aujourdh’hui, je penses qu’il serait peut-etre pas trop tard…
    pour recreer un ordinateur sur la base de ce systeme,
    surtout qu’il y avait des plusieurs milliers de programmes disponibles !!!
    Et que les bases etaient saines…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Acorn_Archimedes

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 16 h 57 min

    Exact. Ou comment l’Europe à rate le coche de développer son propre écosystème informatique.mais on ne refait pas l’histoire

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 21 h 32 min

    @JeanD : Rien à voir. Il est totalement absurde de vouloir comparer un ARM des années 80 à un ARM des années 2010.
    Pour le coup, c’est vous qui essayez de réinventer la roue en voulant, par nostalgie, adapter un OS obsolète et sans capacités multimédia sur de nouvelles machines…
    Et les chinois seraient bien bêtes s’ils essayaient d’adapter un OS complètement archaïque pour le vendre avec leurs ARMs. Ils ne partent pas de zéro, ils utilisent du ARMbian

    Répondre
  • 16 juillet 2017 - 23 h 20 min

    @Sopilou: « @H2L29: Je ne vous parle pas de Windows IoT ni RT, mais de Windows 10 ARM !!!!! » vous croyez vraiment qu’il y ai la moindre différence de système dans ces 3 noms? ça reste une bouse dont personne ne veux qu’importe le nom que vous pourrez lui donner vous n’en ferez rien d’autre que ce qui a été prévu pour, c’est à dire pas grand chose.

    après vous semblez ne jurer que par les grands noms du monde IT mais qu’en faites vous personnellement? du toshop et de la navigation web? une devboard est faite à la base comme son nom l’indique pour les devs et autres bidouilleurs(hackers), il se trouve que pas mal de gens s’y intéressent pour du mediacenter et que ça arrange bien les constructeurs et commerciaux mais c’est pas vraiment intéressant sauf si l’utilisateur final a un proche qui y touche un peu ou est très curieux, franchement vaut mieux ajouter quelques € de plus pour avoir un produit fini pour l’utilisateur final qui n’ai plus à se soucier de l’intégration logicielle et de la configuration

    exemple simple : j’avais joué dans un 1er temps avec un Dockstar de Seagate, je me suis dit vu les services rendus qu’il pourrai très bien servir de serveur d’impression mais je me suis fait coincer par un pilote d’imprimante Canon x86 only donc au final autant rester sur du produit end user avec du windows (pas 10S :p) préinstallé comme ça pas de soucis à l’utiliser comme on l’entend

    « J’arrête de discuter avec vous, vous ne comprenez rien (ou vous le faites sciemment pour tromper les internautes). »

    ce qui a de bien avec internet c’est que quand on dit de la merde y a toujours quelqu’un pour nous mettre le nez dans notre caca : donc si je dit des bêtises quelqu’un va le signaler, et c’est tant mieux !! :)

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  • 17 juillet 2017 - 1 h 43 min

    C’est un peu plus respirant que les produits de rpc qu’on a connue il y a encore quelques temps et qui existe encore aujourd’hui. Après c’est très ambitieux de comparer à raspberry qui eux on un problème de transition sur la partie gpu de leurs socle car ils sont capable grâce au usine de sony de faire tout sur 1 seule puce et de pousser très loin sur ….tout en faite.

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  • 17 juillet 2017 - 8 h 05 min

    C’est incroyable comme il y a toujours des choses à apprendre sur minimachines.net.
    Un grand merci à Renaud pour cet article très interessant et à Pierre pour tout.

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  • 17 juillet 2017 - 9 h 09 min

    @JeanD: Euh oui lol… Je cite riscos.fr
    « Le noyau du système est monotâche, le multitâche coopératif étant apporté par le WIMP. Des fonctionnalités assez basiques donc, mais qui se traduisent par une grande légèreté. »
    Pour ceux qui comprendraient pas : un logiciel à la fois, comme sous windows 3.1 : quand une fenêtre n’est pas sélectionnée, le programme est en pause (c’était un peu chiant avec l’appli horloge).

    « Contrairement à nombre d’offres, RISC OS impose peu de contraintes. Libre à vous donc d’implémenter du multitâche préemptif (cela a déjà été réalisé précédemment), ou de créer un système de fichiers capable de lire une archive »
    Ah bah oui « y’a’qu’à » implémenter un kernel complet, ou un 7zip :) Remarque avec ce raisonnement le bloc note est aussi un outil avec peu de contrainte permettant d’implémenter un OS préemptif ;)

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  • 17 juillet 2017 - 9 h 28 min

    @H2L29: @Sopilou: “@H2L29: Je ne vous parle pas de Windows IoT ni RT, mais de Windows 10 ARM !!!!!” vous croyez vraiment qu’il y ai la moindre différence de système dans ces 3 noms? ça reste une bouse dont personne ne veux qu’importe le nom que vous pourrez lui donner vous n’en ferez rien d’autre que ce qui a été prévu pour, c’est à dire pas grand chose.

    Niveaux conneries c’est pas mal :
    * Windows RT : Windows classique compilé en ARM, possibilité d’installer uniquement les applis recompilées en ARM => Pas comptabilité avec la logithèque windoows donc échec commercial
    * Windows ARM : Comme RT mais avec un émulateur x86, je n’ai de boule de cristal mais si l’émulateur est assez performant ça pourrait sérieusement faire de l’ombre aux chromebooks, et dans un second temps, quand le marché commencera à exister, pousser les développeurs à recompiler leur appli pour ARM
    * Windows IOT : Rien à voir avec windows, pas de bureau ou de menu démarrer : c’est un OS orienté développement pour électronique embarqué. (La cible est clairement les dev habitués à Visual studio à sauter la pas vers l’embarqué sans se tapper une distribution linux).

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  • 17 juillet 2017 - 9 h 38 min

    @Hugo:
    Oui, aujourd’hui,c’est certainement trop tard !!!
    Mais commme je le disais, cela aurait du etre fait 20 Ans plus tot…
    au momment des premieres BOX Arm !

    Je suis contre Chrome OS ou Android,
    qui sont des systemes d' »espionnages » generalises !

    On parle de l’evolution de l’informatique, c’est Vrai…
    Mais j’ai souvent l’impression qu’on fait complique,
    ce qui pourrait etre simple !

    Par exemple :
    Que ce soit l’AMIGA de Coomodore a 7,15 Mhz en 1985,
    ou l’Archimede d’ACORN a 8 Mhz en 1987,
    a la base, ils avaient au moins 7 d’avance…

    Et il aurait seulement suffit de monter la frequence
    de leur horloge interne, pour faire la difference !

    Il y aurait pu y avoir en 1995, un ordinateur avec un processeur
    ARM a 300 Mhz pour un prix tres raisonnable…
    Et personne n’aurait pu les aligner en terme de puissance et de prix !

    Il fait reconnaitre que les Americains ont fait des pressions « amicales »
    pour que les Japonais et les Europeens se retirent du marche !

    On ne refaira pas l’Histoire…
    Je dit seulement que si le marche n’avait pas ete truque…
    l’histoire de l’informatique aurait ete tres tres differente !

    On se doutes meme que certaines compagnies comme Commodore,
    ont ete sabote de l’interieur…
    comme quoi quand on a l’argent et le pouvoir
    beaucoup de choses sont possibles…

    Il suffit de regarder le Film Antitrust !!!
    Face a des Milliards d’USD,
    les vies ne comptent plus…

    Répondre
  • yan
    17 juillet 2017 - 9 h 51 min

    @Sopilou:
    Visiblement, les arguments manquent et les oreilles roses semblent bloquer un peu la réflexion.

    Pour infos, un projet récent qui illustre bien les problèmes posés par la symbiose wintel et les années d’empilage de merde associée… et comment un noyau Linux minimaliste en remplacement d’une partie du merdier UEFI et avec un gros ménage dans les blobs Intel permet de passer d’un UEFI AMI qui mets 2mn à booter un serveur à 5s:
    http://linuxfr.org/news/un-pas-en-avant-pour-les-serveurs-libres-le-projet-nerf

    Quand architectures hardware et software symbiotiques en arrivent à ce niveau de merde accumulée afin de tomber en marche, on se dit qu’il est temps de tirer la chasse.

    Certains y travaillent dur malgré les obstacles (et l’absence totale de support d’Intel sur le démarrage de ses produits pour protéger le business des fournisseurs de BIOS) et, originalité, la tétrachiée de firmwares opaques pour réaliser ce que les autres fabricants font en pur hardware (bien documenté): Genre l’init DDR.

    D’ailleurs, Intel fait des « SoC » après tout le monde. L’intégration du controlleur DDR est récente (depuis les origines, au milieu des années 90, sur les premiers SoC powerPC que l’on appelait alors microcontroleurs), avant c’était dans un bridge externe. Même AMD les avait largement devancé sur ce point et les a obligé à évoluer.

    Si j’ai mis des guillemets à SoC ches Intel, c’est qu’ils ont foutu les éléments autrefois externes inchangés sur le même silicium. Certains signaux doivent d’ailleurs être rebouclés de manière externe sans autre utilité que d’avoir les longueurs de piste afin que ca tombe en marche car c’était prévu pour être dehors…

    C’est dire le niveau ou est tombé l’inventeur du microprocesseur.

    Répondre
  • 17 juillet 2017 - 10 h 30 min

    @fofo:
    Je suis d’accord avec Toi…
    mais il faut toujours garder cela sur l’echelle de l’epoque et du temps…
    la Fin des Annees 80, a partir du Commodore Amiga en 1985,
    on est rentre dans « l’adolescence » de la Micro-Informatique…

    On va dire, que TOUT etait encore possible…

    C’est pourquoi, on ne pas comparer nos systemes modernes,
    avec ses debuts, sa prehistoire !

    Surtout depuis l’amplification de la connaissance
    par l’usage d’internet, car la circulation de la connaissance
    de maniere ultra-rapide, nous donnes des capacites exponentiels…

    J’ai connu le debut du Minitel, en 1980, l’ancetre d’Internet…
    les premiers reseaux sociaux, avec RTEL en 1986…

    Mais il a reellement fallut attendre le debut des annees 2000,
    pour que cela commence reellement a se democratiser pour tous,
    avec Free pour la France en 2003…

    Ce que Nous connaissons, c’est fait sur une acceleration
    de l’Histoire de l’humanite sur moins de 40 Ans…

    Et avec les technologies invasives genre Google et Facebook,Paypal,
    Nous n’avons encore absolument rien vu…
    Un Internet, pour les controler TOUS !!!
    Et ce n’est deja plus vraiment de la Science Fictions,
    car l’ensemble des technologies existent deja…
    Il faut seulement les integrer, reconnaissance faciale,
    reconnaissance vocale, cyber-monnaie universel legale…

    Il serait aujourdh’hui tres facile pour nos Gouvernements
    de verouiller Internet !!!

    Répondre
  • 17 juillet 2017 - 11 h 06 min

    @Sopilou:
    Stop au délire, jamais Windows 10 ne tournera sur Orange PI ! On n’a pas encore vu de démonstration Windows 10 tourner sur Qualcomm Snapdragon 835, dont disposent les smartphones chinois: le Xiaomi Mi 6 Plus et le OnePlus 5. Il faudra attendre le 4eme trim. ? Le prix d’une carte Orange Pi ne sera jamais en rapport avec celui d’un Snapdragon 835, mais… les usages sont différents.

    Répondre
  • 17 juillet 2017 - 12 h 33 min

    Le niveau descend bien bas sur Minimachines. Pierre ne mérite pas cela.
    Je ne perdrai plus mon temps à commenter les bêtises des autres, désolé.
    Au lieu d’élever le débat, on frôle les pâquerettes. Pourtant les sujets de Minimachines méritent que l’on s’y intéressent de près.

    Répondre
  • 17 juillet 2017 - 13 h 13 min

    @fofo: merci pour le rappel ;)

    @Sopilou: vous en faites un bon exemple :-° j’ai essayé de vous houspiller un peu pour que vous sortiez des arguments techniques mais fofo vous a doublé. vous préférez dénigrer toute la communauté de minimachines, dommage ça fera pas avancer le débat..

    Répondre
  • 17 juillet 2017 - 14 h 50 min

    @Sopilou: Je ne mérite rien pas plus les commentaires que leurs auteurs. tous ont le droit de cité ici puisque le site est fait pour cela. Pas de rapport donc pas plus que de prise d’otage de ma part pour se parer d’une légitimité.

    Reste quelques points clé non élucidés : Windows 10 ARM est t-il bien « ARM » ou s’agit t-il d’un Windows 10 Snapdragon 835. Parce que pour le moment on ne l’a pas vu tourner ailleurs que sur un Snapdragon 835. Puce qui coûte plus cher à l’achat que certains CPU x86. Puce qui n’est pas distribuée à toutes les marques.

    Autre question, sera t-il ouvert à d’autres puces dans le futur et quel niveau de performances sera nécessaire pour le faire tourner correctement ?

    Il sera vraisemblablement optimisé finement à chaque fois et donc impossible à obtenir/installer ailleurs que sur la machine OEM avec laquelle il sera vendu/sécurisé.

    Cela ouvre t-il la porte aux « petits » fabricants low-cost de solutions ARM comme Rockchip, Allwinner et autres ? A priori non (et surtout pas Rockchip, partenaire d’Intel)

    On est avec ces question largement au dessus des pâquerettes et il m’est avis que ceux qui pensent que Microsoft va faire de Windows 10 ARM un truc universel pour tous les SoC ARM se trompent allègrement. Pour le moment il s’agit d’une alliance Qualctel équivalente à Wintel. Et pas de raisons que cela change. Cela signifie des partenaires choisis, des prix entendus et une absolue fermeture de toute installation non OEM avec des bootloader tellement sécurisés, des pilotes tellement fermés qu’ils vont faire passer le monde Wintel pour le pays des bisounours du pays des bisounours.

    On est dans le même schéma que l’alliance Intel / Microsoft. On change juste de partenaire et on perd toute option d’un système libre.

    Répondre
  • 18 juillet 2017 - 9 h 14 min

    @Pierre Lecourt: Reste quelques points clé non élucidés : Windows 10 ARM est t-il bien “ARM” ou s’agit t-il d’un Windows 10 Snapdragon 835. Parce que pour le moment on ne l’a pas vu tourner ailleurs que sur un Snapdragon 835. Puce qui coûte plus cher à l’achat que certains CPU x86. Puce qui n’est pas distribuée à toutes les marques.
    Autre question, sera t-il ouvert à d’autres puces dans le futur et quel niveau de performances sera nécessaire pour le faire tourner correctement ?

    C’est pas impossible mais franchement je ne vois pas pourquoi MS ferait ça: WinRT tournait sur différents systèmes (Tegra, Snapdragon…), le fait qu’on ne voit que du Snapdragon partout veut peut-être juste dire que c’est le proc officiel du kit de dev (ou que Snapdragon inonde Microsoft de SoC pour qu’on parle de lui). MS n’a aucun intérêt à fermer windows sur 1 SoC.

    Wintel en est l’exemple : c’est bien intel compatible, et pas intel only, si un accord d’exclusivité avait existé entre intel et windows, les deux boites auraient probablement coulée dans les années 90 : CPU trop cher => PC trop cher => peu de volume de vente prix qui augmentent. C’est grâce à Cyrix / AMD qu’on a eu des compatibles 386/486/Pentium pas cher (mais parfois moins perf) permettant de baisser le coût d’entrée du PC, de concurrencer les 8bits moins cher et d’augmenter le marché potentiel.

    Répondre
  • 18 juillet 2017 - 10 h 11 min

    @fofo: La question est réthorique, la vraie interrogation est liée au niveau de perfs nécessaire ce qui sous entends 3 choses :

    -Quel tarif pour ces puces « expertes » ? Le Snapdragon n’est pas donné. Construire une puce de ce type est pour le moment loin de l’assemblage au petit bonheur de coeurs.

    -Quelle sociétés seront capables de proposer une telle puce avec ce niveau d’expertise ? Est-ce que Microsoft et ARM peuvent s’entendre sur un couple Cortex/Mali qui tiendrait la route sous Win10ARM ? Si oui quelles royalties pour une telle puce ? Quel tarif pour le client final ?

    -Quel secret autour de ces puces ? Qualcomm ne livrera jamais une ligne de code pour des pilotes libres de ses snapdragon 835. Pas plus qu’ARM d’ailleurs. Donc les machines seraient dans l’impossibilité& pure et simple de fonctionner avec autre chose que Win10ARM et on oublie toute idée de libre. On imagine que les techniques de bootloader développées par les smartphones auraient tout leur intéret industriel ici.

    Je ne crois pas que la volonté de Microsoft soit de sortir des engins low-cost. Les machines sous win10ARM seront plus chères que les engins entrée de gamme sous Win10S. Microsoft n’a pas besoin de deux OS accessibles. Pour Qualcomm ce serait dévalorisant face à Intel de proposer des Snapdragon 835 sur des engins entrée de gamme. Il ne faut pas oublier que Win10ARM semble mieux pourvu en fonctionnalités que Win1S. Le premier sait faire tourner Photoshop….

    Répondre
  • 27 juillet 2017 - 22 h 40 min

    Le dumping du gouvernement ne serait pas lié a des backdoors laissés dans les chip Allwinner ?
    Une sorte de mesure de la NSA chinoise.

    Sinon j’en ai commandé 2 pour de la domotique en version zero.
    Ethernet+USB+Gpio, chez rasp pour avoir ca il faut mettre 30€
    Un arduino mega + shield ethernet on doit etre a 12/13€
    La je suis a 10.
    Et sur la solution mega pour faire un petit site web sympa il faut avoir un niveau en développement que j’ai pas.

    Répondre
  • 19 août 2017 - 13 h 17 min

    Merci pour cet article très intéressant cependant il y a quelques points qui mériteraient d’être approfondis.
    Y a-t-il un lien contractuel entre Xunlong et Armbian ? Car une donation de cartes + 24000$ c’est plutôt vague comme « externalisation ». Selon moi l’équipe d’Armbian pourrait très bien arrêter du jour au lendemain le dev pour les cartes Orange Pi.

    Le traitement de la dissipation thermique semble être évoqué comme un point positif, mais c’est pourtant l’un des points faibles du Orange Pi Zero v1.4 qui connait des problèmes de surchauffe !
    https://forum.armbian.com/index.php?/topic/4313-new-opi-zero-yet-another-high-temperature-issue/

    Répondre
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