2015, déjà, après un 2014 pas franchement bouleversant en terme de produits, la faute à un marché PC morose et à des acteurs pas forcément entreprenants sur tous les secteurs, 2015 pourrait changer un peu la donne et être une étape clé dans l’évolution informatique de ces prochaines années. Paradoxalement, je vois aussi 2015 comme un possible retour aux sources pour de nombreux acteurs.
Un 2014 en repli
2014 a été une année extraordinaire… scientifiquement parlant. De grands exploits, des découvertes et de nombreuses prouesses ont émaillé notre année. Mais du côté du monde informatique, on ne peut pas dire que 2014 ait été particulièrement brillante.
Les ventes de PC ont continué de baisser pour la majorité des constructeurs, certains ont même mis un terme à une bonne partie de leur activité. Samsung qui se retire du marché PC Européen par exemple, ou la vente de la branche PC de Sony à une entreprise tierce sont des signes assez forts. Les rumeurs de revente de la branche hardware d’HP ont également refait surface. Certains acteurs ont vu leurs ailes coupées en plein vol comme Asus qui n’a pas pu commercialiser certains de ses produits. D’autres se sont plaints de stratégies qu’ils ont aveuglément suivies comme Acer qui pestait en début d’année sur les ultrabooks.
D’un autre côté, des signes positifs se font sentir sur ce marché traditionnel, le fait que Lenovo soit en croissance par exemple, ou que Michael Dell réussisse à convaincre assez d’investisseurs pour sortir Dell du marché boursier US afin d’avoir les coudées franches pour innover à nouveau.
Côté tablettes et autres minimachines Android, ce n’est pas forcément l’année la plus mémorable qui soit. Certains produits ont prudemment évolué pas à pas mais sans pour autant bouleverser la donne. Les tablettes ont changé de prix, de format, de spécifications et même de version de système mais pas fondamentalement changé la donne. On a plus pour moins cher, mais l’univers ne semble pas avoir beaucoup changé notamment parce que les applications et jeux ne changent pas beaucoup entre temps.
Alors que peut on attendre de 2015 ? Difficile d’être catégorique mais plusieurs pistes semblent s’éclaircir dans cette future jungle.
La fin du tout tablette
Le marché tablette n’est pas inépuisable, et les constructeurs s’en sont rendus compte dès cette année. Les ventes, après avoir explosé, se sont mises à stagner puis à légèrement s’éroder. C’est d’autant plus vrai sur les premiers formats sortis sur le marché, les modèles 9 et 10 pouces.
Comme si les acheteurs ayant fait le pas de s’équiper en premier n’avaient pas voulu recommencer sur ce même format. Les acheteurs semblent à nouveau plus intéressés par l’usage de l’objet plus que par la découverte d’un nouveau format. Une manière plus pragmatique de s’intéresser à l’informatique qui devrait se poursuivre et s’accentuer en 2015. On n’achète plus par mode ou par curiosité, mais on s’équipe d’une tablette suivant un cahier des charges beaucoup plus précis qu’il y a quelques années.
L’explosion des smartphones grand format
Les smartphones ont envahi le monde et les modèles de diagonales 5 pouces et supérieures devraient continuer à truster une énorme part du marché. Les modèles de cette diagonale ne sont plus forcément des engins très haut de gamme à des prix inabordables et beaucoup d’utilisateurs passent clairement d’un format tablette 8 ou 10 pouces associé à un smartphone plus petit à l’alternative smartphone grand écran ou phablette. Unir les formats présente beaucoup d’avantages, à commencer par profiter d’une connexion mobile commune.
Le marché tablette s’est déjà adapté à ces changements et les modèles ont largement baissé de tarif et souvent de diagonale. La plupart des constructeurs de tablettes divisent désormais leurs efforts sur plusieurs gammes distinctes : Des engins très « grand public » visant très large à des prix bas et des tablettes plus spécialisées et plus « haut de gamme » visant un public plus précis : On le voit bien avec l’apparition de modèles 12 pouces, des engins équipés d’un stylet actif ou alors des modèles dédiés au jeux. Des modèles qui marchent bien en visant plus chirurgicalement un utilisateur précis.
A l’avenir, on imagine bien un format grand public autour des 7-10 pouces de plus en plus qualitatif et abordable et de l’autre des machines à profil : graphiste, pro, joueur, musicien… Avec encore et toujours un gros avantage à l’iPad d’Apple qui réussit logiciellement à proposer un outil très ouvert à de nombreux usages.
Le retour de Windows dans le low-cost
L’arrivée de l’Atom d’Intel, sa disponibilité très large et son prix ultra abordable lié à la politique de prix manifestement très coûteuse pour son fabricant ont rendu cette gamme de puce très populaire sur le format tablette.
D’abord sous Android, car c’est un marché forcément très pragmatique en terme d’achat au vu de la concurrence. La plupart des constructeurs de grande marque ont tourné casaque sur un ou plusieurs modèles en passant d’une solution ARM à une puce Intel.
Les constructeurs Chinois ont largement emboîté ce pas et proposé des engins sous Atom rapidement, traduisant là aussi un changement important dans la politique d’Intel qui ne cherche plus à privilégier franchement certains de ses clients sur ce marché mais qui distribue ses processeurs à tout le monde sur cette gamme.
La concurrence ARM a eu un effet plus que positif pour les particuliers qui peuvent et qui pourront encore profiter de cette aubaine pour trouver des solutions efficaces à petit prix.
Face à la prolifération de ces puces x86 et devant le tassement des ventes de tablettes Android, le marché a réagi en se tournant vers un acteur inattendu, Microsoft. L’arrivée de licences à bas coût, le changement de politique de l’éditeur et la mort cérébrale de Windows RT ont largement chamboulé le marché, préparant un boulevard pour Windows en 2015.
Désormais, tout le monde propose des tablettes Windows, tout le monde s’apprête à sortir des format MiniPC sous Windows, et dans le futur cela va aller en s’accentuant.
Android lasse
Autre effet que l’on commence à sentir, un certain tassement de l’appétit provoqué par Android sur certains formats. Jugé de plus en plus décevant dans la durée notamment du fait de la politique des constructeurs et fabricants de puces de ne pas suivre les mises à jour du système d’exploitation, Android ne propose toujours pas d’équivalent logiciel à de nombreuses solutions Microsoft.
Combien d’utilisateurs se disent déçus de la non mise à jour de leur système ? Combien ont acheté un tablette coincée sous Ice Cream Sandwich ? Combien auront droit à Lollipop ?
Les format TVBox, les clé-PC, les miniboitiers barebone de type NUC et surtout les tablettes en préparation avec le couple Atom et Windows 8.1 avec Bing explosent véritablement. Et cela malgré des performances souvent supérieures sur certains postes sur les solutions ARM. Il est temps pour les fabricants proposant des solutions Android de s’intéresser à nouveau vraiment aux utilisateurs plutôt que de servir uniquement du système comme une formule pour vendre.
Android continuera bien à fonctionner mais il semble évident que Windows va venir occuper de plus en plus d’espace sur ce marché des petites solutions abordables et sur les tablettes de 2015.
Linux à babord
Autre effet intéressant lié à ces changements logiciels, un intérêt certain de la communauté Linux qui voit dans l’arrivée de ces solutions Intel abordables de véritables grappins pour partir à l’abordage de solutions grand public.
L’apparition de licences gratuites du système Windows n’aura pas que des effets positifs pour l’univers Linux. Depuis toujours, un des principaux arguments de séduction du libre est la gratuité de ses solutions, argument majeur pour le client final qui voit souvent le prix d’une licence logicielle amoindrir l’investissement potentiel dans le matériel de la machine.
Un Windows gratuit risque donc d’empêcher le client lambda de se tourner vers des solutions Linux mais l’arrivée d’une foule de solutions low-cost et l’émergence de suites logicielles libres spécialisées offrent à Linux un challenge très intéressant à suivre. A bien y regarder, de nombreuses solutions très pointues existent déjà sous Linux pour de nombreuses problématiques : Gestion de fichiers, téléchargement, multimédia y compris Hifi, et bien sur usage classique.
Le succès étonnant des cartes de développement comme la Raspberry Pi et toutes celles glissant dans son sillage montrent qu’un public assez large est capable de suivre une solution Linux à un prix abordable. L’arrivée du libre sur ces nouveaux produits initialement prévus sous Windows passera probablement par une réappropriation matérielle et logicielle que l’on a cru totalement perdue pendant des années. Dans un premier temps sous la forme de solutions à usages spécialisées autour du multimédia ou d’autres postes, mais pourquoi pas également vers des solutions plus généralistes.
La renaissance du portable low-cost mais pas à n’importe quelles conditions
Un autre effet qui se fera probablement sentir dés le début 2015, c’est l’apparition de solutions de plus en plus nombreuses de portables low-cost reprenant les codes des portables traditionnels. Des diagonales de 11 à 14 pouces équipées de solutions matérielles allant de l’Atom au Celeron.
Un pseudo netbook de fin 2014.
Mais, proposer du low-cost ne doit pas servir à proposer n’importe quoi, les machines avancées ces derniers mois sur ce segment ne sont pas des solutions réellement exploitables en tant que portables mais plutôt comme des tablettes. Ces solutions proposées à des prix très doux ces derniers mois singent les portables traditionnels mais n’en apportent pas l’usage. Les fabricants ont déporté l’équipement des tablettes et l’ont intégré au coeur de portables de grande diagonale. Pas sur que le public suive cette solution, on attend autre chose d’un format clavier-écran que d’un format tablette.
Le poids du Chromebook
Le succès, du moins l’envolée, du Chromebook a également fait beaucoup réfléchir les fabricants. Les ventes de ces machines particulières ont poussé de nombreux fabricants à vouloir les copier sous Windows, encouragés en cela par Microsoft.
Là encore, ce que le public attend d’un Chromebook est très différent de ce q’il attend d’un portable sous Windows, ne serait-ce qu’en espace disque. Le fait de trouver un engin équipé de 32 Go de stockage seulement a du sens sous ChromeOS mais pose de gros soucis à Windows. Pas pour le système en tant que tel mais bien pour son usage dans la durée. Si ChromeOS est avant tout un système basé sur un usage dans les nuages, l’utilisateur de machines Microsoft veut pouvoir installer l’ensemble des applications qu’il exploite habituellement, doit pouvoir suivre les mises à jours et updates du système et reste continuellement tenté de tester de nouvelles choses. Penser que le même stockage minimal fonctionnera aussi bien sur les deux systèmes est un piège que les utilisateurs Windows vont prendre soin d’éviter en début d’année.
Un retour du netbook ?
Il reste cependant de la place pour des machines efficaces et abordables, tout comme il reste de la place pour des machines de petites diagonales. Mais pas forcément là vers où les fabricants se sont dirigés tout au long de 2014.
Des machines particulières exploitant le côté hybride du format tablette-clavier ont très bien marché en 10 pouces en 2014 et pourraient continuer de bien fonctionner en 2015. La petite diagonale n’est pas forcément un handicap et un prix plus élevé qu’une tablette n’est pas forcément non plus un frein à l’achat. L’erreur la plus importante est à mon avis de ne plus voir qu’au travers du prisme de l’ultrabook pour vendre.
Les utilisateurs ne misent pas uniquement sur la finesse pour investir dans un engin portable, au contraire, si on pose dans la balance un engin ultra-fin d’un côté ou un engin moins cher ou plus évolutif dans l’autre, je ne suis pas sur que l’avantage des ventes irait vers la finesse. Cette dernière est positive bien sur, mais elle n’influe que peu dans le choix final. Si elle limite le poids de l’engin ce n’est pas d’une manière importante, par contre elle influe sur de nombreux autres postes : Equipement, accessibilité à ceux-ci, connectique…
Si en 2015 les fabricants persistent à tout miser sur la finesse en la conjuguant avec un prix minimal les ventes sur cette gamme de produits ne risquent pas d’évoluer.
Windows 10 en embuscade…
Un Windows 10 qui offre à nouveau la possibilité de travailler en 1024 x 600 montre une certaine volonté de s’intéresser aux systèmes les plus simples du marché, on ne sait pas si il s’agit d’une passade pour Microsoft ou d’une réelle volonté de s’impliquer sur un marché low-cost mais le nouveau système fonctionne admirablement bien sur des machines anciennes.
Est-ce que Windows 10 va devenir un système plus ouvert question matériel ? Difficile de se prononcer à partir des versions technique actuellement testables, mais il est possible que cette nouvelle mouture ait une vraie incidence positive sur le marché entrée de gamme. Pour lutter contre les efforts de Google sous Android et ChromeOS, Microsoft va probablement continuer à multiplier ses efforts de séduction auprès des fabricants et ouvrir plus largement son système.
…et le zombie Windows RT qui revient de manière inattendue.
Alors qu’on le croyait mort et enterré, Windows RT pourrait revenir en 2015 sous la forme d’un Windows classique castré maternellement. A vrai dire, il est déjà là avec de nombreuses solutions tablettes sous équipées en mémoire vive qui ne peuvent pas exploiter la totalité des possibilités du système pourtant implanté dans sa distribution classique.
Avec 1 Go de mémoire vive, Windows 8.1 est par exemple largement orienté vers l’usage de Modern UI, ne laissant que quelques applications issues du mode bureau véritablement fonctionnelles. La passade Windows RT de Microsoft a fait long feu, et si plus aucun produit ne sort sous le système original, Microsoft est tout de même parvenu à ses fins en abaissant les minimums requis pour l’exploitation de son système d’exploitation. En 2015, de nombreuses solutions tablettes de petites diagonales profiteront d’un Windows gratuit mais ne pourront pas l’exploiter pleinement.
Un Internet des Objets encore balbutiant
Avec Android Wear et Android TV, Google a mis les pieds dans le plat de la première forme, la plus préhistorique pour le grand public, de l’Internet des Objets. Celle-ci se poursuivra avec les évidentes déclinaisons habituelles. D’abord dans le monde de la sécurité avec des systèmes d’alarme et de surveillance ensuite avec l’apparition de gammes d’électro ménager connecté. Ces éléments seront sans doute, avec les nombreux objets gadgets en approche, les premières incursions de l’Internet des Objets dans l’univers quotidien. Je doute que 2015 soit déjà un énorme moteur d’achat dans le grand public, il faudra attendre encore un peu, notamment qu’une interface commune existe, pour que ce format explose véritablement chez monsieur et madame Tout le monde.
Alors qu’attendre de 2015 ?
Des phablettes de plus en plus nombreuses et surtout la démocratisation d’une connectivité mélangeant Wifi, Bluetooth et 3G sur le format tablette. Les fabricants vont enfin avoir des puces qui intégreront l’ensemble de ces possibilités pour un prix unique. Il sera plus simple et moins coûteux de les embarquer et c’est probablement là-dessus que de nombreux fabricants se battront tout au long de l’année.
Des portables en demie teinte, notamment sur le secteur ultraportable. Les premiers trimestres ne seront que des reflets des gammes actuelles, et si on peut espérer des surprises sur ce secteur, les machines annoncées ne vont pas forcément dans le bon sens.
Les modèles plus haut de gamme risquent de continuer à flirter avec des tarifs très élevés mais pourraient proposer plus de compétences, d’autonomie et de puissance. L’inconnue la plus importante étant la gamme Broadwell d’Intel qui n’a pas encore montré l’ensemble de ses capacités.
Les tablettes Windows vont continuer à déferler avec un équipement très léger dans un premier temps avant de sortir de leurs coquilles dans des versions plus abouties au cours des trimestres suivants. Leurs homologues sédentaires (TV-Box, Clé-PC, Barebones) suivront la même logique avant de devenir des objets véritablement abordables et efficaces, des outils du quotidien en fin d’année. On achètera une tablette ou une TV-Box Windows de la même manière qu’un cadre photo numérique ou un lecteur Divx il y a quelques années, pour moins de 100€. A moins, bien sûr, qu’Intel stoppe sa politique de reconquête de part de marché ou que les licences gratuites de Windows 8.1 s’arrêtent d’ici là.
Le monde ARM continuera de surprendre avec des puces qui seront dévoilées dans quelques jours au CES 2015. On pense évidemment à Nvidia et Qualcomm mais des acteurs moins connus comme Rockchip, Amlogic ou AllWinner devraient également tirer leur épingle du jeu. Des surprises en provenance d’autres acteurs pourraient également faire quelques remous sur le marché, je pense en particulier à Samsung et Imagination Technologies qui ont, l’un comme l’autre, toutes leurs raisons de capitaliser sur ce segment.
Bizarrement j’ai l’impression que 2015 pourrait être une année où les constructeurs pourraient se concentrer à nouveau sur les usages de leurs machines plutôt que de chercher à séduire avec un équipement gadget : Moins de focus sur la finesse ou sur des solutions hybrides, pas de double écran ou autres fonctions plus ou moins inutiles. Des composants que l’on peut changer et plus accessibles, des claviers rétro-éclairés, des écrans de meilleures qualité, une connectique moins pauvre et des systèmes de sons plus aboutis, autant d’éléments qui pourraient à nouveau séduire le public.
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Excellent article (comme d’habitude).
Je retiens une chose/nouveauté de 2014 qui j’espère fera des émules. C’est l’apparition d’un dispositif windows qui abandonne enfin le format 16/9, à savoir la Surface Pro 3.
J’espère que d’autres constructeurs suivront (Asus avait annoncé un convertible je crois), avec ce format 3/2 qui me semble vraiment intéressant pour un usage tablette.
Il y a des plus en plus de tablettes dual os : android et win 8.1 .
Salut, perso Je vois rien mais windows pour le particulier avec 10 en 2015 j’ai bien peur que cela sonne la fin cérébrale pour Microsoft.
Les gens vont continués à renouveler leur smartphone et
je vois bien l’année du NAS, l’année du wifi sur l’Ethernet et l’année de la Wii version Google.
Pour les ordinateurs la continuité des portables jetable des claviers chiclets taillé dans la masse et en cadeau de fin d’année l’enceinte portable.
@pilef: Oui, c’est une piste, malheureusement ces dalles sont peu nombreuses a être produites et incluent donc d’emblée un surcoût pour un bénéfice que l’utilisateur final ne voit pas toujours. Quand tu discute avec les fabricants qui font des écrans LCD, les formats avec pivots sont minoritaires pour cette raison. Peu de demande du public, faute de réelle visibilité de l’usage. D’un autre côté c’est le serpent qui se mord la queue, sans parc installé, comment voir l’usage possible ? Le Q6/9 a eu l’avantage d’un usage cinéma totalement évident.
@samarc: Oui c’et vrai mais combien sont de vértoables tabettes Android ? Je veux dire avec un accès officiel au Google Play et les services de Google ? Souvent c’est une version x86 d’Android implantée plus ou moins à l’arrache et pas beaucoup d’usages au final. Il faudrait que tout ce petit monde s’entendent mieux mais ce n’est pas gagné pour le moment.
@titi: Avec 10 et 365, Microsoft peut commencer a changer de modèle éco. Passer aux services sur abonnements au lieu de compter sur de la licence pure et dure.
Joli billet prospectif, assez crédible je crois.
¨
Pour ma part je me permettrais de regretter quelques retours en arrière inadmissibles côté client, comme la fermeture hardware des machines : pas de trappe donc pas d’évolutivité, des solutions emc natives ridicules (16 – 32go), et la spécialisation à outrance des machines pour forcer les gens à en acheter plusieurs quand une seule bien équipée aurait suffit.
Par contre, je sens bien une débauche d’innovations windows en tout genre, car maintenant la consommation, la puissance et le refroidissement des atom et successeurs sont des sujets maitrisés : je languis de voir des Windows sur cartouche avec des appareils zombies pour les enficher et biensur un clavier avec ordi intégré et enfin une vraie puissance de calcul associée.
Les chinois vont mettre des cartes PC partout !
On va bien s’amuser je pense et vu les tarifs, dépenser nos sous !
@Pierre Lecourt:
Tu es tres branché wintel , mais on a fait le tour de windows, wintel c’est « borrring » . Je trouve que ce qu’il ce passe cher arm android chrome os et plus excitant .
Windows sur du 8 pouce ! pour quoi faire, travailler sur des .doc ?
sans parler de l’ergonomie .
ok wintel fait du lobbying , mais ca apporte quoi de mieux ou plus qu’android ? rien .
@mike: Je crois pas que ce billet soit Wintel, il analyse juste les événements et essaye de voir ce qu’il va se passer ensuite. Sur les sujets concernant minimachines je ne crois pas que Microsoft n’aie plus rien a faire, je ne vois pas l’intérêt d’Android sur un format portable non plus.
Apres dan l’absolu, je joue sur PC Windows, je travaille sur PC Windows et je vois bien ce que m’apporte en plus Windows par rapport à Android. Ma vision ne se résume pas à des 8 pouces sous Windows… d’ailleurs je n’en ai pas.
Bonjour,
Il y a à peine un an, les salons présentaient de nouveaux produits que certains constructeurs n’ont même pas eu l’occasion de les mettre sur le marché…
Seul ASUS se démarque des autres, malheureusement il est à la traîne pour ce qui est de la suivie de ses produits, comme je le répète souvent il manque un Android version PC, avec la même souplesse et simplicité que sur une tablette, cela deviendra le Linux ultime plus cette mer.. infâme ou à chaque problème tu te tape une page de lignes de commande pour retrouver tes petits,je sais que ça fait la fiertés de quelques uns pour impressionner leur entourage…
J’ai fait une découverte cette année le concept PadFone et pour moi c’est devenu l’idéal… mon seul souhait, un modèle 5″ 4G avec sa base en 8″…
En direct de mon PadFone Mini 4.3
Personnelles je n’aime pas vraiment android mais je pense que les gens travaillent sous « l’indispensable » windows de l’employeur et avec des ordinateurs top budget windows ou des 5-8p OTG pour certains. Microsoft a perdu le particulier donc les plus values chez darty.
Pierre que penses tu des chromebooks ?
Je pense personnellement qu’ils sont pas trop mal mais que la gamme actuelle doit évoluer et proposer du plus haut de gamme (j’ai aps de chromebook mais j’aimerais bien m’en prendre un , la je teste les apps du chrome web store et c’est pas mal du tout !)
« Les utilisateurs ne misent pas uniquement sur la finesse pour investir dans un engin portable, au contraire, si on pose dans la balance un engin ultra-fin d’un côté ou un engin moins cher ou plus évolutif dans l’autre, je ne suis pas sur que l’avantage des ventes irait vers la finesse. Cette dernière est positive bien sur mais elle n’influe que peu dans le choix final. Si elle limite le poids de l’engin ce n’est pas d’une manière importante, par contre elle influe sur de nombreux autres postes : Equipement, accessibilité à ceux-ci, connectique… »
+1000, j’attends toujours un équivalent à mon netbook pour renouveler : priorité sur l’accessibilité à la RAM, au wifi et au HDD dans un format 10-13″ et que ça ne coûte pas un rein :)
inutile de préciser la compatibilité >> GNU/Linux << OSEF de ChromeOS Android c'est mignon mais par exploitable
N'année les Minimachinistes ;)
Très bon article merci
Belle analyse, bravo.
Un netbook 13″ en i3 avec une accessibilité totale au hardware, de la connectique interne et externe, un belle écran. En tarif autour des 250€ moi je dis oui!
En ce qui concerne la gratuité de Windows, je pense que ce débat n’est pas nouveau. On n’aura toujours qu’une seule version proposée en standard, comme Windows XP. Ce dernier dont le support aura été arrêté en avril 2014. Combien d’utilisateurs seront passés sur une solution GNU/Linux à cette occasion ? au delà de Windows 8, il faudra se débrouiller pour avoir un OS à jour.
@Shennia: @Shennia: Hélas, on ne semble pas prêt à avoir un bon écran sur une telle configuration, alors que c’est légion sur les tablettes. Mon plus grand manque peut-être.
@H2L29 le ASUS UX303 ? Il était à 539 euros la semaine dernière.
=> Ram upgradable (4go)
=> HDD changeable
=> Full HD mat – 13,3′
=> Autonomie de 6-7h
=> Coque unibody
=> Poids : 1,45 kg
Article médiocre, encourage Microsoft partout, d’ailleurs y’a que des photos de windows et une d’une tablette qui représenté même pas Android. Aucun intérêt. Google a des projet bien plus beaux et impressionnant que Microsoft et ces ridicules carré qui plaisent même pas aux entreprises (et aux particuliers non plus). Microsoft à toujours fait des choses ridicules à prix fort, il suffit comme preuve de regarder une distribution linux. Bref je vais m’arrêter là. Cette article est médiocre.
@nunux: Don’t feed the troll.
Sinon j’oubliais l’essentiel dans mon commentaire précédent.
Je trouve l’article super, merci Pierre !
Pour ma part je pense que Windows 10 sera un bond en avant assez important.
J’ai dû travailler avec un Macbook Pro en stage à Londres, ma première experience avec un Mac et j’ai beaucoup aimé, notamment le touchpad et les gestures.
Je pense que si Microsoft arrive à intégrer des bons gestures avec des bureaux virtuels sur Windows, avec des machines très autonomes et en SSD qui arrivent apparemment on va voir avoir une grosse année PC et une remontée en flèche de Windows.
@Pandours: » Il était à 539 euros la semaine dernière. » oui mais ça c’était la semaine dernière ^^ ajd il est plutôt à 800€, à ce prix t’a un Clevo certes plus épais mais autrement plus ouvert coté matériel et le choix du système
@Pierre Lecourt: D’ailleurs j’me souviens pas d’avoir vu faire un retour sur ces machines, t’a pas un contact chez LDLC qui pourrai te prêter un Saturne 1er prix? http://www.ldlc.com/fiche/PB00155082.html
Pour le suivi des mises à jour système, c’est clair que pour android ca semble compliqué. Mais si les constructeurs ne sortaient pas une machine tous les 4 matins, le suivi serait meilleur. Une course à la nouveauté qui passe inaperçue par l’utilisateur lambda et qui le noie sous la quantité au risque qu’il achète l’ancienne génération en super promo fin de tiroir. Ou à Google de faire comme Microsoft qui permet l’installation de windows sur différentes configurations…
Je reste même dubitatif au niveau des mises à jour de Windows 8 vers 10 pour la plupart des machines (et pas seulement lowcost) La souplesse des bios uefi et de l’activation des licences Windows m’hérissent le poil ! (Mais j’avoue manquer de pratique là-dessus…)