La modification n’est pas complexe, un port USB mâle est simplement soudé sur la carte Raspberry Pi Zéro. Les deux contacts de data situés au centre de la prise MicroUSB associés à la masse et au 5 volt des pins du GPIO de la Pi Zéro sont reliés à la prise mâle. Cela permet de l’alimenter en données et en courant sans pour autant empêcher la prise Micro USB de fonctionner. Et voilà que la clé PC Zéro est née.
Un simple bout de plastique fixé au travers des trous de fixation de la carte suffit à protéger le design de l’ensemble.
Après avoir téléchargé et modifié très légèrement l’image de base de Raspbian on obtient alors une clé autonome capable d’être alimentée en se branchant simplement sur un port USB. Il ne reste plus alors qu’a se connecter dessus via une connexion SSH en local avec la commande :
ssh [email protected]
Cela requiert des pilotes NDIS sous Windows ou sous MacOS mais une fois que vous êtes connecté à la Pi, il est possible de trouver de multiples usages à cette intégration.
Le premier et le plus évident est d’utiliser un système de client pour prendre le contrôle de l’interface graphique classique de Raspbian sur la Pi depuis votre PC.
A partir de là vous pourrez partager la connexion Internet de votre PC vers la Pi et profiter des outils de Raspbian ainsi que d’un SoC indépendant même si vous êtes sur un Mac ou sous Windows. Une solution qui peut s’avérer très pratique sur un poste infecté où l’on suspecte une activité malveillante, pratique également pour effectuer des tâches répétitives d’un poste à l’autre, la microSD embarquée pour Raspbian pouvant contenir fichiers et outils divers.
L’autre gros intérêt est que la clé PC Zéro n’altère pas la carte elle même dans ses usages premiers par cette modification, il est donc tout à fait possible de s’en servir normalement en l’alimentant par son port Micro USB, de brancher dessus un dongle sans fil pour un clavier et une souris et de profiter d’un affichage HDMI classique.
Cela peut en faire un outil vraiment pratique pour des solutions de maintenance de parc, avec la possibilité de travailler son usage en mode classique puis de l’exploiter via une connexion SSH une fois sur un poste. Simple mais il fallait y penser.
Source et images : NODE.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Pour ceux qui voudrait reproduire la chose.
On peut prendre l’alimentation juste à coté de la prise USB ajoutée.
On se reprend sur les points de test suivants:
PP1 USB +5V
PP6 GND
PP22 USB D+
PP23 USB D-
Merci Pierre. Toujours en attente de les trouver au tarif annoncé de mon côté, les Zéros… Grrrrrr !
Justement… Ou peut-on en achéter?
Sur Adafruit ell est à 5 US$, avec des tarifs d’éxpédition allant de 16 à 30 US$ :-(
Quelqu’un connaît un plan plus « raissonable »? Merci!
Excellent et pas si compliqué que ça. Par contre, la video en lien « Handheld Linux Terminal » me donne envie de me lancer dans ce type de projet
J’ai acheté les miens sur thepihut.com
Le pi zero est à 4£ + 4£ de port. Il faut éventuellement en profiter pour acheter autre chose afin d’amortir le port.
de mémoire je crois que j’ai eu le mien (c’est toujours limité à 1 par client je crois) sur pimoroni.
Voici les liens avec plus de détails pour ceux que ça intéresse :
– https://gist.github.com/gbaman/975e2db164b3ca2b51ae11e45e8fd40a
– https://anwaarullah.wordpress.com/2013/08/12/sharing-wifi-internet-connection-with-raspberry-pi-through-lanethernet-headless-mode/comment-page-1/
Ça marche super bien et un simple câble micro USB fait le job.
@jorge-c: J’ai commandé le mien voila quelques mois sur PiHut, il s’accommode bien avec mon Lapdock :D
pareil il y a quelques mois sur pihut au juste prix.
ça marche vraiment bien et fiable pour mon utilisation une fois le problème d’alimentation résolu en y mettant une clé wifi qui consomme quedalle sur ma 500ma.
> à conseiller plutôt de vrai câble que des adaptateurs pour le même prix et une carte minimum class6 on voit la différence.
[…] vous vous en souvenez mais on en a déjà parlé, c’est le site qui avait déjà présenté une CléPC maison à partir, là encore, d’une carte Raspberry Pi […]