Le dilemme est le suivant. Soit je vous parle du MSI P65 Creator dans quelques semaines quand je rentrerai de vacances avec un test peut être plus poussé pour parler de tous les avantages de ce portable. Soit je vous en parle maintenant pour profiter de son prix promo. Cette machine haut de gamme est en effet proposée à 2099.99€ sur RueDuCommerce, un prix évidemment très élevé mais également très éloigné du tarif demandé à l’origine par la marque. Le prix public de cet engin est en effet de 2999.99€.
Introduction
J’ai reçu cet engin en test il y a quelques jours et la machine est incroyable en terme de performances, de finition et de possibilités. Si je vous parle MSI P65 Creator aujourd’hui alors qu’il est tout de même loin de nos minimachines habituelles c’est parce qu’il est en promo, comme pas mal d’entre vous cherchent une machine pour préparer la rentrée, je me suis dit que c’était le bon moment pour me lâcher.
Le MSI P65 Creator c’est quoi ? Et bien c’est d’abord une grosse claque de constater que cet engin est plus, bien plus, performant que la station de bureau que j’utilise au quotidien pour le blog. Station qui me sert à écrire mais aussi à illustrer, retoucher, développer des images. Qui me sert à jouer de temps en temps et que j’emploie également pour monter des vidéos. Ce portable 15.6″ est largement plus puissant que ma tour du quotidien.
MSI P65 Creator 8SF-250FR
Processeur : Intel Core i7-8750H six cœurs douze threads cadencé de 2.2 à 4.10 GHz 9 Mo de cache.
Chipset graphique interne : Intel Graphics UHD 630 cadencé de 350 à 1100 MHz
Chipset graphique secondaire : NVIDIA GeForce RTX 2070 Max-Q 8 Go GDDR6
Mémoire vive : 32 Go DDR4 non évolutif
Stockage : 512 Go SSD M.2 NVMe « évolutif »
Affichage : 15.6 pouces 1920 x 1080 IPS larges angles 100% sRVB dalle matte 60 Hz à bordures fines
Réseaux: WiFi 802.11 a/b/g/n/ac, Bluetooth 5.0
Connectique : 3 port USB 3.1 Type-A, 1 port USB 3.1 type-C, 1 sortie casque 3.5 mm, 1 entrée micro 3.5 mm, une sortie HDMI 2.0 plein format, 1 sortie Mini DisplayPort, 1 Ethernet Gigabit, un port Antivol Kensington Lock
Audio : Double enceintes stéréo 2 watts, Nahimic Hi-Res Audio, prises jack plaquées or
Clavier : Chiclet AZERTY rétro éclairage blanc
Webcam : 720p + micro
Lecteur d’empreintes : intégré au pavé tactile
Batterie : Lithium Ion – 4 cellules – 82 Whr
Poids : 1.88 Kg
Encombrement : 35.77 x 1.79 x 24.77 cm
Système d’exploitation : Windows 10 Pro
Prix public : 2999.99€ promo à 2099.99€
Présentation
L’engin est livré dans une boite blanche comprenant un gros bloc d’alimentation, le câble secteur et la machine. Le tout est parfaitement emballé et l’ensemble respire d’emblée un haut niveau de qualité.
L’alimentation livrée est relativement compacte avec un bloc qui mesure 15 cm de long pour 7.5 cm de large et 3 cm d’épaisseur. Il propose un câble de 1.5 mètre souple qui alimente le portable avec une prise coudée.
L’alimentation est signée Chicony, il s’agit d’un modèle qui délivre 230 watts en 19.5 volts en 11.8w. Elle est alimentée via une prise tripolaire très calssique. Le PC en lui même est construit de manière assez originale. La carte mère est enfermée dans un sandwich de deux morceaux d’aluminium qui viennent la protéger.
Cela lui confère d’emblée une solidité et une finition impressionnantes. Tout, ou presque, est réalisé dans ce métal. Le dos de l’écran comme le bas du châssis servent ainsi de sarcophage aux autres éléments. Seule la façade de la dalle 15.6″ est en ABS argenté. Cela permet à MSI de proposer une dalle aux bordures très fines mais n’empêche pas l’engin de proposer une résistance exemplaire.
A l’usage, l’ouverture ou la fermeture de la machine ne provoque pas de distorsion de l’écran qui reste toujours solidement accroché à une charnière ferme et souple. Ferme parce qu’elle ne bouge pas une fois ouverte suivant un angle précis. Souple parce que l’ouverture du capot peut se faire sans soucis d’une seule main, sans retenir le reste de la machine. Du reste un petit ergot placé au dessus de la webcam facilite cette opération. Le châssis métallique structure l’ensemble de la machine qui ne se déforme jamais, ni au centre de son clavier, ni ailleurs. Le seul endroit qui laisse sentir une légère souplesse, toute relative, se situe à côté du bouton de démarrage en haut de la partie centrale du PC, là où un jeu d’un demi millimètre se négocie en appuyant, vraiment, très fort.
Une série de minuscules trous percés dans l’aluminium, sous l’écran et au dessus du clavier, permet à l’engin de mieux s’aérer mais également de diffuser le son de ses haut parleurs médiums et aigus. Cet ensemble de métal et les dimensions de l’engin se ressentent sur son poids global. On est loin des portables 15.6″ d’il y a quelques années cependant. Avec 1.88 Kg sur la balance, le MSI reste un poids plume sur ce secteur, surtout au vu de ses performances. Sa largeur de 35.7 cm ne lui permet apparemment pas d’intégrer de pavé numérique, c’est comme toujours le prix à payer pour un engin moins large et plus facile à transporter.
Connectique
La connectique du 15.6″ est presque un sans fautes, c’est en tout cas un véritable allié pour cet engin au quotidien. Le gros point fort de celle-ci est sans doute la triple sortie écran qui permet de se sortir de toutes les situations. Avec ce dispositif et l’écran de la machine il est possible de s’installer un poste de travail triple écran très simplement. C’est clairement du luxe, c’est clairement peu portable, mais c’est un vrai bonheur de déployer une installation de ce type pour travailler avec cet engin. Notamment parce que les capacités de la machine incitent à des usages lourds et complexes, de l’édition vidéo à la retouche photo en passant par de la création 3D.
La prise HDMI 2.0 et le Mini Display Port font leur travail d’affichage UltraHD 60 Hz sans problème et la prise Thunderbolt 3.0 permet également de déporter un affichage UltraHD. Le tout fonctionne de manière ultra confortable pour proposer une connexion à la majorité des écrans modernes. Ces trois prises sont situées sur la tranche droite de l’appareil et assez bas sur la coque puisque des ouïes d’aération sont placées en haut de l’engin. Avec ce type d’installation, l’usage en mode sédentaire est donc rapidement un problème pour l’utilisation d’une souris si vous êtes droitier. La solution est alors souvent dans le rehaut du portable pour profiter d’un écran bien placé et le recours à un clavier et une souris en USB.
La présence d’un port USB Type-C Thunderbolt 3.0 est un apport excellent à l’usage. En branchant un seul câble lui même connecté à un hub dédié on peut transformer ce poste mobile en véritable station de travail sédentaire : L’appareil va alors pouvoir se recharger, se connecter au réseau filaire en Gigabit, piloter des périphériques USB et étendre son affichage. Un ajout parfait pour qui cherche une machine fonctionnant de poste à poste rapidement.
Sur le côté droit, on retrouve également le jack d’alimentation et un premier port USB 3.1 Type-A. La prise courbée en provenance du bloc d’alim permet de ne pas être dérangé par le câble qui circule directement vers l’arrière de l’engin. Pour la même raison d’encombrement de la zone d’utilisation d’une éventuelle souris, la prise USB située tout en bas à droite sera à réserver pour une nano clé USB.
De l’autre côté à gauche on retrouve trois autres ports avec un Ethernet Gigabit, deux USB 3.1 Type-A bien espacés et les deux prises audio 3.5 mm séparées qui permettent de brancher casque et micro. Ces prises sont plaquées or, même si je ne sais pas si cela apporte quoi que ce soit à la qualité du traitement audio de l’engin.
MSI n’a pas trouvé la place de glisser un lecteur de cartes SDXC dans l’appareil. Ce qui, selon moi, aurait été un vrai plus. Avec ses ressources graphiques importantes et son écran sRVB, ce portable est un terrain de jeu d’images et développer des photos avec est un vrai plaisir. Un ajout de ce type aurait pu intéresser un large public et même si le recours à une solution USB 3.1 est possible, avoir ce type de lecteur dans le châssis reste un vrai plus. MSI est conscient que son portable peut faire des envieux et propose donc une prise antivol type Kensington Lock taillée directement dans le châssis en aluminium.
Clavier et pavé tactile
Le clavier est un point fort du MSI P65 Creator, si il est de type chiclet, c’est dans une version haut de gamme de ce type de configuration. Il propose des touches très lisibles et au rétro éclairage blanc sur fond noir très efficace.
La course des touches est correcte et la rigidité de l’ensemble est un sans faute. Comme sur le MSI Bravo 15, la marque n’emploie pas toutes les touches fléchées pour créer un ensemble de raccourcis de fonctions. Certaines permettent d’activer le mode avion ou la mise en veille, de désactiver le pavé tactile ou de mettre l’écran en pause. Le reste de ces fonctions annexes sont déportées sur des combinaisons avec les touches fléchées et autres.
La frappe est un vrai régal et l’ensemble permet une excellente prise en main. On trouve ses repères immédiatement même si il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer à la police choisie par la marque. La lisibilité n’est pas en cause mais l’ensemble à parfois recours à des choix perturbants.
C’est surtout lié au fait que les raccourcis liés à la touche Alt Gr sont complexifiés par l’apparition d’une touche « <> » située tout de suite à droite de la barre espace. Attraper un symbole @ se transforme ainsi très souvent en un « <à » ce qui pose quelques soucis quand ce caractère fait partie de vos routines de mot de passe. Il faut donc se discipliner et penser à décaler son pouce gauche d’un cran après la barre espace pour attraper cette fameuses touche Alt Gr. Pour le reste, ce clavier est un véritable bonheur à l’emploi.
Le pavé tactile est large, très large, ce qui convient bien dans une situation de double écran par exemple. Pour présenter un projet avec un vidéo projecteur ou simplement pour naviguer rapidement sans relever sans cesse son doigt de sa surface. C’est également très agréable pour les divers gestes liées à l’utilisation de Windows. On peut poser sans problèmes tous ses doigts sur la surface et avoir encore de la place pour un glissement. Légèrement renfoncé dans le châssis, le pavé délimite la fin de sa course de manière évidente et on n’a pas besoin d’y jeter un oeil pour le manipuler. La glisse est juste parfaite pour avoir des gestes fluides et agréables.
Les deux boutons sont accessibles en bas de la zone tactile. Il faut exercer une pression assez significative pour enfoncer le pavé jusqu’au clic mais le déclenchement est suffisamment bien marqué pour être évident. Le petit lecteur d’empreintes intégré fait très classiquement son travail.
Affichage
L’écran du MSI P65 Creator est un 15.6″ FullHD équipé d’une très belle dalle IPS calibrée très finement. La marque annonce un traitement colorimétrique 100% sRGB et il est vrai que la dalle est d’une justesse impressionnante. Pour une fois, je peux en goûter tous les avantages en l’associant à mes écrans de travail habituels. avec les deux sorties HDMI et MiniDisplayPort pour une utilisation triple écran, je retrouve un confort parfait pour une utilisation graphique et multimédia.
La luminosité est excellente et sa gestion est agréable avec des niveaux de luminosité bas qui ne tirent pas le blanc de l’écran vers une teinte plus colorée. Si à la première utilisation l’écran est un peu teinté de rouge, l’utilitaire MSI Creator permet de régler cela en quelques clics pour retrouver un écran parfaitement calibré.
Sous un logiciel de retouche photo comme Affinity Photo, la qualité de l’affichage 15.6″ est un vrai bonheur. Le traitement d’images RAW issues d’un Reflex numérique est d’une justesse impressionnante et si l’ensemble du traitement est évidemment magnifié par la vitesse de traitement de l’ensemble, la justesse des couleurs se ressent immédiatement. A l’affichage d’une image sombre, aucune fuite de lumière n’est détectée et l’homogénéité globale de l’image reste toujours solide.
Je regrette juste parfois la profondeur du noir qui est peut être moins flatteuse que sur d’autres machines. C’est vraisemblablement dû au fait que l’engin est protégé par une dalle matte et non brillante. Cette différence est subtile et cela n’est pas vraiment dérangeant en usage graphique mais se ressent plus lors d’usages multimédia dans un environnement global très sombre.
La dalle matte absorbe très bien les spots lumineux
Le point positif de cette dalle non brillante est une utilisation possible en zone très lumineuse. La luminosité est excellente et le traitement mat, sans être miraculeux bien sûr, permet une lecture agréable. Les angles de vue de la dalle IPS sont excellents, au bout des 178° promis par cette technologie, la lisibilité et la luminosité de l’ensemble restent parfaits. Même sur les angles haut et bas, cela permet une utilisation de la machine dans tous les cas de figures.
Accessoires et son
Si la webcam du MSI P65 Creator est totalement quelconque, un simple modèle « 720p » classique, la partie audio est plutôt bonne et l’ensemble propose un bon rendu global. Les constructeurs continuent de penser que les personnes exploitant ce type de périphériques préfèrent exploiter ceux de leurs smartphones bien plus évolués. Qu’il est préférable donc de limiter l’investissement dans ces postes. Peut être que la nouvelle génération de machines amènera une nouvelle tendance sur ce point précis, le confinement ayant montré l’intérêt de la visio-conférence sur PC pour beaucoup d’utilisateurs.
La partie son est assez classique mais profite d’un excellent placement. Le rendu est très correct même si on ressent parfois un manque assez net de basses en mobilité. La raison est assez simple, le dispositif de basses est situé sous l’engin et il a été pensé pour résonner contre un support. Si vous surélevez la machine pour la mettre en station debout ou sur un support ventilé par exemple, les basses sonnent dans le « vide ». En usage classique sur un bureau, c’est beaucoup plus confortable et l’ensemble est alors moins métallique. Les médiums et les aigus sortent directement sous l’écran. Si l’ensemble manque évidemment de profondeur, on est sur une solution efficace et bien pensée. C’est souvent parfait pour un usage classique comme lecteur multimédia. Films et séries proposent des dialogues très compréhensibles et les jeux sont bien gérés. Mais les amoureux de musique feront sans doute appel à un casque audio ou une sortie sur des enceintes pour profiter au mieux de leurs albums préférés.
La gestion sonore proposée par le système Nahimic 3 de MSI propose un effet Surround « 7.1 » virtuel. Une solution de spatialisation surtout efficace pour un usage ludique. Elle fait relativement bien son travail avec une précision dans le positionnement audio parfois assez bluffante. Cela reste tout de même un système audio de portable classique. Largement perfectible avec un simple dispositif audio un peu plus évolué proposant plus d’espace pour embarquer des haut-parleurs plus imposants.
Pour le reste, la sortie son fait un très bon travail technique, le jack n’émet aucun son parasite, pas de souffle ni de masse, le rendu peut être exploité sur un amplificateur sans soucis.
Wifi et Bluetooth
Le Wifi embarqué est un 802.11ac classique en 2×2 MIMO. Malheureusement, je pense que le châssis métallique doit quelque peu limiter son signal. En test pratique, connecté à un routeur Wifi6, l’appareil ne dépasse pas les 500 Mbit/s dans le meilleur des cas en réception et reste plafonné à 639 Mbit/s en émission. C’est très bien mais beaucoup moins que d’autres appareils au même format wifi. La sortie de veille est immédiate avec une accroche réseau instantanée et la stabilité et excellente lorsque l’on déplace l’appareil, que ce soit en 2.5 ou en 5 GHz.
Le Bluetooth 5.0 fonctionne parfaitement avec une détection rapide et des fonctionnalités classiques pour ce type d’appareil.
Performances
Le processeur embarqué est un Intel Core i7-8750H, une puce de génération Coffee Lake déployée sur 6 coeurs et 12 threads. Cette solution, cadencée de 2.2 à 4.1 GHz, embarque 9 Mo de mémoire cache et fonctionne dans un TDP de 45 watts. Un processeur qui offre à la machine une réactivité impressionnante sur tous les tableaux. Le circuit graphique intégré est un Intel UHD 630 cadencé de 350 à 1.1 Ghz. Il est performant en usage modéré et permet de ne pas réveiller la ventilation outre mesure pour tous les programmes classiques : traitement de texte, web, vidéo… La partie graphique de la puce Intel est a même de prendre en charge une majorité d’usages avec beaucoup de confort.
Le MSI P65 Creator embarque 32 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots de mémoire vive en double canal, ce qui offre évidemment beaucoup de souplesse à l’utilisation. Le portable réagit au doigt et à l’oeil à toutes les sollicitations. Peut importe le nombre d’onglets ouverts, peut importe le nombre de programme ouverts, l’engin encaisse encore et encore toutes les demandes. Avec un logiciel de retouche photo, un traitement de texte, une session Internet avec des dizaines d’onglets et des outils de veille divers en parallèle, la machine ne semble pas plus encombrée que cela. Toutes ces opérations se passent dans une fluidité parfaite et on peut ainsi naviguer de programme en programme sans aucun contre temps.
La partie stockage est confiée à un SSD PCIe NVMe x2 de 512 Go signé Toshiba, un KBG30ZMV512G. Ce n’est clairement pas le SSD NVMe le plus rapide du marché mais il suffit à sa tâche. On aurait pu espérer un meilleur choix pour une machine de ce niveau de prix de la part de MSI mais cela reste un SSD parfaitement exploitable et on pourra recourir à une solution externe en USB 3.0 ou en Thunderbolt pour plus d’espace de stockage rapide. Petits bémols sur le conditionnement du stockage par contre, la configuration de l’engin semble avoir forcé MSI à placer les slots M.2 sous la carte mère. Il sont donc inaccessibles facilement pour l’utilisateur. Si, en théorie, on peut changer les 512 Go de base pour un stockage plus grand, en pratique, l’opération sera réservée à des utilisateurs aguerris. Le MSI P65 Creator propose la possibilité d’ajouter un second stockage interne en NVMe également avec exactement les mêmes contraintes techniques.
Le point qui enfonce le clou d’un point de vue performances, c’est sans conteste le chipset graphique Nvidia RTX 2070 MaxQ. Un circuit qui embarque 8 Go de mémoire dédiée au format GDDR5 et propose une utilisation quasiment miraculeuse. Sous Handbrake, en exploitant NVenc comme moteur d’encodage, mon fichier de test en UltraHD de 10 minutes en H.265 passé en FullHD ne met que 2 minutes et 27 secondes a être traité.
En traitement photo c’est un allié absolument incroyable. Le circuit de Nvidia prend le relais des tâches les plus lourdes et accélère leur traitement. En montage vidéo, le duo processeur Intel et circuit graphique RTX font également des miracles. Non seulement les transitions classiques, les effets et la colorimétrie sont calculés de manière fluide en temps réel mais les vitesses de rendus exploitant NVenc sont absolument incroyables.
Trois fois la même vidéo. Le film original d’abord puis une version ralentie à 20% de sa vitesse originale sans modifications. La troisième partie montre le travail effectué par DaVinci Resolve Studio et ses effets Optical Flow et Speedwrap pour améliorer le ralentissement.
Sous DaVinci Resolve, j’ai pu effectuer des tâches prises en charge par la puce Nvidia RTX 2070 et ainsi mettre à l’épreuve des performances d’accélération graphiques spécifiques. Comme, par exemple, la réalisation d’un ralenti logiciel visible ci-dessus avec l’utilisation des effets Optical Flow et SpeedWarp de la version Studio du logiciel. Ces effets servent à compenser le changement du nombre d’image par seconde d’un clip vidéo que l’on veut ralentir artificiellement. C’est une fonction assez impressionnante et extrêmement gourmande en ressources puisque le programme doit inventer les images manquantes entre les images réelles. Ces calculs sont lourds et il est impossible d’avoir un rendu en temps réel du résultat. Pour vérifier que les réglages choisis sont les bons, il faut recourir à une exportation de sa vidéo sur un segment. Ce qui peut s’avérer extrêmement gourmand en temps de calcul.
Si l’exportation en FullHD du film d’origine comme le ralenti saccadé à 6 images seconde se font très rapidement avec un rendu à plus de 45 images par seconde, la seconde partie où le logiciel « invente » des images supplémentaires pour générer une vidéo fluide et agréable. Le rendu chute alors à 5.5 images par seconde. Même avec cette machine haut de gamme. Pour vous donner une idée, mon PC Core i7 de quatrième génération avec une GeForce GTX 1050 qui me sert au quotidien pour le blog met largement plus d’une seconde par image pour le même travail… Imaginez le temps nécessaire pour calculer une seule seconde de vidéo à 29 images par seconde dans ces conditions…
D’autres opérations sont accélérées par la puce graphique: Notamment le tracking d’objets pour flouter un élément ou en faire disparaitre un autre. Mais également l’analyse de visage. Une fonction qui permet de repérer un ou plusieurs visages dans une vidéo, de le suivre et de lui appliquer des filtres dédiés. Par exemple pour mieux l’éclairer ou le rendre plus lisible à l’image. C’est typiquement un outil qui va permettre de faire ressortir une émotion dans une scène d’anniversaire où la seule lumière des bougies est disponible pour éclairer un visage d’enfant. Ces fonctions spécifiques sont prises en charge de manière spectaculaire avec un traitement trois à cinq fois plus rapide que sur ma solution classique. La GeForce RTX 2070 MaxQ prenant en charge une majorité des calculs d’analyse et de traitement graphiques à elle seule.
Les opérations plus classiques d’exportation en H.264 ou h.265 via le codec NVenc sont accélérées de manière incroyables par la partie graphique. C’est une vitesse de rendu qui permet de tâtonner et de concevoir, d’expérimenter et de produire sans avoir à se soucier d’un temps de traitement trop long.
Les autres usages, que ce soit en 3D sous Blender ou Fusion 360, en impression 3D avec Cura ou sous un logiciel de retouche photo comme celui de Affinity, sont très bien pris en charge avec un traitement parfait de toutes les fonctions. Entre l’affichage, les rendus, le calcul d’une impression 3D ou la gestion de fichiers RAW, tout est parfaitement maitrisé par le trio processeur, mémoire vive et carte graphique.
Comme outil de travail, le MSI P65 Creator est un instrument redoutable et depuis une petite semaine que je l’emploie, je n’ai pas réussi à lui trouver de défaut d’un point de vue performances. Je n’ai pas encore exploré toutes ses possibilités, notamment en jeu, mais le tour que j’ai pu en faire me donne une impression à chaque fois plus surprenante de solidité d’usage et de capacités. Je n’ai pas vraiment eu le temps de jouer à vrai dire, mais j’ai pu lancer des tests variés pour vous donner une idée des possibilités offertes par la machine. En gros, la chose à retenir est la possibilité systématique d’obtenir un excellent rendu graphique sur Haut ou Ultra en FullHD dépassant quasiment toujours les 60 images par seconde.
J’ai lancé plusieurs titres mais je n’ai pas grand chose à dire en terme de ressenti faute de temps. Les titres sont tous très fluides et les scores obtenus excellents. J’aurais aimé avoir plus de temps pour vous évoquer le plaisir de découvrir, voir de redécouvrir certains titres en mode ultra avec une fluidité que je n’avais pas connue en mode normal.
Malheureusement mon calendrier en a décidé autrement et la peur de voir la promo disparaitre sur cet engin entre le moment où je commence à rédiger et le moment où je publie m’a empêché de m’appesantir trop sur chacun de ces jeux. Que dire ? Tout est fluide, tout est impressionnant.
Des jeux qui hoquettent en FullHD d’habitude sur mon PC sont gérés ici avec une maestria impressionnante. Un des titre les plus exigeants comme Anno 1800 qui demande à la fois beaucoup de ressources mémoire, beaucoup de capacité de calcul processeur et un excellent moteur graphique pour peu que votre partie sauvegardée soit bien avancée devient ultra-fluide en détail élevés. Ce qui rend le jeu presque magique à re-explorer.
Les titres récents acceptent sans broncher des traitements graphiques très élevés et montrent toute l’étendue de leur immersion. C’est très agréable et parfaitement jouable de bout en bout. Même si la machine est estampillée « Creator », ce monstre de MSI se révèle être un vrai engin de jeu.
Un cas un peu particulier me fera surement revenir sur un élément particulier de ce que propose cet engin et son système graphique GeForce RTX. Le jeu Control propose en effet des effets particuliers comme le Raytracing en temps réel ou le recours au DLSS. Ce sera pour moi dans le futur un bon moyen de vous parler de ces technologies. Si la première est surtout graphique et pas forcément indispensable, elle ajoute de la profondeur dans les univers de jeux. La seconde par contre est un vrai sujet, le DLSS, je vous en ai déjà parlé, est à mon avis l ‘aube d’une vraie révolution dans l’industrie graphique du jeu vidéo.
Bruit, chauffe et Throttle
Le MSI P65 Creator est un engin à la fois puissant et fin, le revers de la médaille de ce tour de force est que la machine doit extraire d’une manière ou d’une autre les watts dégagés par ses composants. Pas moins de 3 ventilateurs sont donc disposés dans son châssis qui est lui même percé de 4 ouïes d’aération. Deux sur les côtés, deux à l’arrière.
L’aspiration est faite par la partie inférieure de la machine qui propose une très fine grille laissant passer de l’air frais. Décollé de son support par des pieds anti-dérapant, le 15.6″ propose ainsi une circulation intérieure classique avec circulation d’air frais pour absorber la chaleur transportée jusqu’aux ailettes en face des ouïes d’extraction. Ce circuit classique permet d’évacuer efficacement la chaleur.
Le châssis en aluminium assure sa part de travail et la machine reste à des températures tout à fait convenables. L’engin ne met en marche sa ventilation à haut régime qu’aux moments de fortes demandes techniques. Lors de rendus graphiques lourds ou avec la combinaison de plusieurs filtres et traitement en temps réel en vidéo. Le recours à cette ventilation est également très rapide lors de sessions de jeu et on entend clairement le système monter en puissance.
Cela se traduit par un bruit qui va crescendo pour atteindre un niveau assez important sans être assourdissant. Les trois ventilateurs fonctionnent de concert et s’adaptent en fonction des besoins de l’engin. Ainsi, après un démarrage classique sous Windows, la machine est quasi inaudible. Les deux principaux ventilateurs ne tournant qu’à faible régime. Cela sera la norme pour toute la durée d’une session classique : bureautique et web ne demandent pas spécialement de recours à ces ventilateurs.
Lorsque l’on lance une session de retouche photo, la machine ne réagit pas spécialement non plus. C’est l’accumulation d’ordres lourds qui vont forcer le recours à une ventilation importante. En jeu 3D, en rendu vidéo, lorsqu’on sollicite au maximum les performances de l’engin, on entend la ventilation monter en puissance. Et c’est en dernier recours que le troisième ventilateur, plus petit, se met en marche. C’est ce dernier le plus dérangeant au final car c’est le plus aigu et le bruit qu’il génère passe par dessus celui des autres ventilateurs.
En usage léger, la machine est remarquablement silencieuse
Vous pouvez forcer, par un système de profils, le MSI P65 Creator a ne pas aller puiser trop haut en ressources et, du coup, à ne pas mettre sa ventilation en marche outre mesure. Cela affectera le champ de performances maximal de l’engin mais ne sera en général pas du tout problématique.
Sollicitée par des calculs lourds, l’engin se fait plus entendre
Le passage d’un mode à l’autre se fait au travers d’une interface proposée par MSI et c’est assez pratique pour pouvoir faire une session de travail au calme, dans le salon, sans avoir une ventilation qui se réveille d’un coup parce qu’une mise à jour de Windows se lance en arrière plan par exemple.
Lancé à 100% de ses performances, l’engin Throttle. Ce n’est pas surprenant, cette capacité qu’ont les composants à diminuer leur vitesse pour ne pas rentrer en surchauffe est assez logique. Il faut tout de même faire la part des choses techniquement. D’abord, ce type de demande est finalement très rare, c’est typiquement le cas lors d’un calcul de rendu 3D ou une exportation vidéo. Monopoliser toutes les performances d’un engin de ce type n’est pas à la portée du premier logiciel venu. C’est ensuite rarement sur une longue période. L’engin peut être sollicité de cette manière et ne pas délivrer toutes ses performances en se limitant qu’à 80% de celles-ci… mais c’est au final assez rare.
Enfin et surtout, ce n’est pas dérangeant ! Cette baisse de performances ne se sent pas en pratique. Notamment en jeu, le compte d’images par seconde est toujours excellent et si la machine baisse de capacités entre les premières secondes où on lance sa partie et quelques minutes plus tard, cela reste toujours pour proposer une excellente performance globale. Les mesures effectuées dans les tests ci-dessus montrent les capacités de l’engin en prenant compte de cette problématique.
Températures relevées après un stress test de 30 minutes
D’un point de vue confort d’usage, les températures relevées sont parfois problématiques, surtout en utilisation hyper intensive. Dans les pires conditions, lors d’un stress test total poussant à la fois les performances de la partie graphique et du processeur, scénario hautement improbable hormis dans un usage théorique, la machine chauffe. Beaucoup. A noter toutefois qu’a la fin d’un rendu vidéo par exemple, on peut retrouver des températures qui redescendent rapidement à mesure que la ventilation fait son travail.
Après une session d’une heure de jeu 3D
En pratique, lors d’usages réels, le clavier est beaucoup plus tiède. Ce n’est pas équivalent à un clavier externe, évidemment, mais c’est en tout cas tout à fait exploitable. On peut donc jouer, faire de la retouche ou du montage, sans avoir de gène particulière à l’usage. J’ai néanmoins rapidement pris le pli d’utiliser ce portable de manière différente pour travailler. Branché à deux écrans externes avec un clavier et une souris pilotés en USB. Dans ce mode de fonctionnement le MSI P65 Creator propose évidemment le meilleur de lui même avec un excellent confort. C’est un modèle d’usage sédentaire qui colle bien avec ses capacités.
En usage léger, surf, bureautique et vidéo
Car il ne faut pas se leurrer et on va y venir dans un instant, la machine n’assume pas bien ses compétences de calcul maximales en mobilité. La consommation demandée est trop importante pour pouvoir imaginer de profiter de toutes les capacités de l’engin hors secteur. Du coup, imaginer un usage sédentaire complet pour profiter aux mieux des performances des composants une fois de retour à son bureau est une évidence.
En usage plus léger, c’est un portable comme un autre, il ne fait pas de bruit et ne chauffe pas. On peut donc pianoter sans soucis avec un engin discret et agréable, hyper réactif et rarement audible.
Autonomie
La batterie embarquée est une 5380 mAh en 15.2 volts et 25 Wh. Un modèle qui occupe une bonne partie de l’espace disponible dans l’engin, sous la partie clavier.
Cette batterie est fixée au châssis avec un branchement amovible sur la carte mère. Il sera donc possible de la changer d’ici quelques années quand elle aura perdu en performances.
Le MSI P65 Creator n’est pas un portable conçu pour proposer une autonomie spectaculaire hors secteur. L’engin n’assumera évidemment pas ses performances maximales très longtemps. Il faut une petite heure pour que la batterie alerte l’utilisateur qu’elle va rendre l’âme en jeu en mobilité. Cela donnera probablement un résultat identique si vous tentez de faire un rendu vidéo loin d’une prise. Si il est possible d’exploiter cette possibilité, l’engin n’est clairement pas fait pour cela.
En autonomie plus classique, avec un usage web sur plusieurs onglets, Wifi allumé et luminosité à 80%, l’engin atteint presque 6 heures d’usage. Un score identique à ce que propose le MSI P65 Creator 8SF en lecture vidéo avec wifi coupé, écran à 60% de luminosité et casque branché. C’est encore peu par rapport à des ultrabooks qui atteignent désormais 15 heures d’autonomie mais cela reste correct pour une machine offrant ces possibilités de calcul. Cela veut dire que l’on pourra travailler confortablement pendant un voyage en TGV ou regarder une série loin d’une prise de courant sans problème. Avec le gros avantage de se retrouver équipé d’un monstre de performances une fois arrivé à destination.
En usage très léger, c’est à dire en traitement de texte sans Wifi, l’engin peut atteindre les 8H30 d’utilisation. C’est correct, très correct pour une machine de ce calibre. Avec son poids de 1.88 Kg et son épaisseur limitée à 1.7 cm, le MSI P65 Creator reste un engin confortable et exploitable dans cette optique.
Conclusion
Le MSI P65 Creator dans cette version « 8SF » est un engin étonnant. Il n’est pas dénué de défauts et a déjà été remplacé par une version plus récente, ce qui explique en bonne partie la réduction proposée par la marque aujourd’hui. A 2099€, j’ai bien conscience qu’il ne s’agit pas d’un engin classique sur le Blog. Ses dimensions sont importantes même si il s’agit d’un engin qui reprend l’enveloppe des premiers 14″ croisés sur Blogeee et Minimachines… en moins épais. Mais son prix est élevé malgré tout. Si de nouveaux « P65 9xx » sont sortis ensuite avec un Core de neuvième génération, toujours avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage accompagné encore une fois d’une GeForce RTX 2070 MaxQ, il ont été proposés à un tarif 1000€ plus élevé. MSI va sans doute proposer des versions de cet engin sous un Core de dixième génération, peut être avec plus de stockage et les machines qui en découleront seront sans doute plus intéressantes encore… Mais toujours aussi inabordables financièrement pour beaucoup.
A 2100€, j’ai bien conscience que ce petit monstre est hors de portée. Mais cela reste un excellent témoignage d’où en est arrivé le marché du portable. Une maîtrise impressionnante des capacités offertes par Intel et Nvidia permettant de tout faire avec un poste vraiment mobile. Rares seront les programmes que ce type d’engin ne saura pas gérer avec brio. Acheter un portable de ce type, capable de remplacer, c’est ouvrir une porte vers tous les usages d’un PC moderne dans une totale mobilité. Et pour longtemps.
- POSITIF
- Performances incroyables
- Affichage haut de gamme
- Gestion triple écran
- Thunderbolt 3.0
- Excellent clavier
- NEGATIF
- Bruit de ventilation en haute performances
- Chauffe en usage intensif
- Evolution du stockage difficile
- Pas de lecteur de cartes SDXC...
- AFFICHAGE (DALLE, INTÉGRATION, REFLETS)9
- CONNECTIQUE (NOMBRE ET QUALITÉ)9.5
- CONFORT (NUISANCE SONORE, CLAVIER, PAVÉ TACTILE, AUDIO)8
- TRANSPORTABILITÉ (RATIO ENCOMBREMENT ET POIDS)8
- PERFORMANCES (HOMOGÉNÉITÉ, PUISSANCE, ADÉQUATION AU PROFIL)10
- EVOLUTIVITÉ (MÉMOIRE, WIFI, STOCKAGE, BATTERIE)8
- PRIX7
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Effectivement superbe machine !
Pierre, tu as le droit de conserver la machine après ton test ? ;-)
Je me souviens qu’à la sortie de Pascal, Nvidia avait promis des PC portables avec exactement les mêmes modèles de GPUs que sur les ordinateurs de bureaux grâce aux avancées technologiques même si on se doutait que ce ne serait pas le cas.
Et finalement, les fréquences d’usine restent toujours incomparables avec les modèles du commerce.
Merci pour cet article dit « incomplet » alors que je trouve personnellement que c’est largement clair pour se faire une idée de la machine.
Une machine très intéressante pour les joueurs, les professionnels de montage, mais je pense aussi pour ceux qui travaillent sur les données.
Je regrette quelques éléments dans le style (mais c’est subjectif) et bien sûr l’autonomie pour ce prix (existe-t-il des batteries avec plus de cellules ?).
PS : pour ton PC de bureau, passe chez AMD !
C’est une belle machine mais j’ai préféré acheter un MSI GF65 (I5 9300H, 8G, SSD 512, RTX 2060) à 899€. l’écran fait du 120hz et 95% RVB.
à L’usage, les gros défaut sont le chargeur chicony qui est énorme et lourd et annule totalement l’effort des 1.8 kg. Je confirme aussi l’autonomie assez faible dés que la RTX fonctionne.
Sur le modèle testé, j’aime le chassis gris qui ne laissera pas de trace de doigts et le thunderbolt qui manque sur le mien. Maintenat pour 1200€ de moins je suis heureux avec le mien.
Je rejoins Thierry Le Ridant, belle machine mais à ce prix, avoir un écran « seulement » 60Hz et surtout un processeur avec 2 générations de retard, même considérant la réduction en cours, sont à mon sens rédhibitoire. Dommage.
2 commentaires :
Perf impressionnantes
Design extérieur très en retrait de ce qui se fait sur le marché
Si les performances sont impressionnantes pour un i7 8750 qui vaut 12000 points CPUbenchmark, alors un Ryzen 7 4800H qui vaut 20000 points à des performances qu’il faut qualifier comment ?
Si les performances sont impressionnantes pour un i7 8750 qui vaut 12000 points CPUbenchmark, alors un Ryzen 7 4800H qui vaut 20000 points à des performances qu’il faut qualifier comment ?
J’ai l’impression de retrouver une update de ma surface book 2 15″ (i7-8650U, 16 Go RAM DDR3, 1060) : portabilité et performances dans un seul appareil.
Si les 40db ne semblent pas énorme pour un PC fixe, c’est extrêmement désagréable sur un portable : je suis personnellement obligé d’utiliser un casque sans-fil à réduction de bruit si je jeux jouer dans des conditions agréables.
Par ailleurs, les longues sessions de jeu finissent par réduire les performances en jeu du fait de devoir évacuer la chaleur autant de temps…
@Le Breton: Ce sont les mêmes… mais pas aux mêmes fréquences.
@prog-amateur: Ca sera difficile de proposer autant de performances avec une meilleure autonomie. A moins de proposer un engin de 2.5 cm et beaucoup plus lourd. C’est un choix.
@Bob: Impressionnant ?
@Keriam: Le throttling n’est pas sensible sur le MSI.
@Pierre Lecourt:
Oui ma remarque s’adressait surtout à la surface book 2. Je pense que le throttling est beaucoup plus réduit sur un portable orienté jeu avec un système de refroidissement beaucoup plus performant.
@Pierre Lecourt:
Attention petite coquille dans l’article dans la partie autonomie tu as mis 25Wh au lieu de 80.25Wh ^^ »
La question que je me pose c’est qui osera transporter avec lui une machine à 2000 €.
Du coup si c’est pour la laisser sur un bureau pourquoi ne pas avoir pour le même prix un écran qui tienne la route par exemple ?
@Dadoo: « La question que je me pose c’est qui osera transporter avec lui une machine à 2000 €. » les mêmes qui se baladent avec un macbook pro a 3000€ ou d’autres machines du même gabarit ;) et puis tu peux l’assurer…
C’est pas faux, j’aurais du écrire que JE ne me sens pas de trimballer l’engin dans le métro !
Pas de pavé numérique, quand on a touché à un Gigabyte Aero (356 mm de large) c’est dommage…
Avantages mais aussi inconvénients bien présentés dans l’article.
C’est toujours un plaisir de lire tes articles.
Ce n’est pas un simple publi-reportage (comme sur beaucoup de site) mais un vrai test en condition réelle d’utilisation et bien détaillé.
Merci :)
Hello, je viens de parcourir ta review et je suis quand même un peu sceptique.
Je possède un MSI GP73 Raider 8RE, donc avec une base assez équivalente, que j’ai un peu « moddé » par mes propres soins.
1. Prix d’achat de 1100e
2. 8750H undervolté avec throttlestop (-135mv), 32go ram kingston 2666mhz (tout récent, 105e les 32go, avec revente des anciens modules pour… 80e les 16go), geforce 1070 équivalente à une 2070 maxq. La cg n’est pas un modèle max-q, donc il faut également optimiser le rapport perf/conso avec afterburner
Caloduc poncé au papier à eau (grain 400/600/800/1000/1200) pour une surface miroir impeccable (les caloducs sur le die sont immondes au possible, la surface de cuivre n’est pas plane, rayée, pas d’effet « miroir ») :
– avant ponçage avec repaste artic mx4 2019 : températures de 33° en idle (proco), 45-50 en charge modéreée, 70° en full load
– après ponçage : idle 28°, 38-40° en charge modérée, 65° en full load (cinebench ou stress test)
Mon 8750H fait tout bonnement les meilleurs scores de benchmarks : 3120pts cinebench r20, 1310 cb r15
Mon écran est une dalle 17″ N173HHE-G32, 100%sRGB (72%NTSC), que j’ai réussi a overclocker de 120hz à 144hz.
Bref, au total après les modifs (rajout d’un ssd nvme par ex) j’ai du dépenser ~1200e pour ce laptop que j’ai acheté en juillet 2018 (!!!!!)
Il n’a pas le thunderbolt 3, l’autonomie tient ~6h30 avec tout au minimum, mais je saute au plafond quand je lis cette review pour cet ordinateur à 2000e alors que l’on peut avoir des performances identiques pour 1100e…
Bref, j’ai un peu l’impression que MSI prend les gens pour des pigeons en proposant cette machine à un tarif délirant, et que ses éloges ne sont absolument pas mérités, si on regarde par rapport à ce qui existait déjà en juillet 2018.
Bon perso je suis pas en accord avec cet article, trop chère même avec la pseudo reduction pour un cpu datant de deux ans et une max Q … J’ai beau chercher je ne vois pas la promo.
J’espère qu’il te l’on laisse gratuit pour un si bon pavé a son sujet, car je te vois pas mettre 2000 euros la dedans.
Bon sinon pour les pauvres, les radins ou ceux qui n’ont qu’un budget de 600 euros, mais histoire de comparer des machines récentes:
Leclerc fait une promo (-300e) depuis ce mardi 18 aout avec un Aspire A715, 15p/Core i5-9300H/FHD-IPS/8Go/512SSD/GTX1650-4Go dédiés/wifi6/capteur empreinte/auto annoncée 8h30/pavé numérique/2,1Kg.
La RAM peut monter à 32Go et il se pourrait qu’un second SSD puisse être ajouté (pas vérifié).
On n’est pas dans la même exigence, mais plutôt dans les 20/80, càd une machine suffisamment souple et évolutive pour satisfaire la majorité des gens (soigneux) pendant au moins 5 ans, non?
Un tel PC est-il 3 fois moins puissant qu’une machine (au moins) 3 fois plus chère ?
Amusant de comparer ça au MSI WIND du même fabriquant… De l’eau a coulé sous les ponts…