Minix NEO J51-C8 : Une solution Celeron N5105 très complète

Cela faisait longtemps que l’on avait pas parlé de la marque et le Minix NEO J51-C8 est une excellente nouvelle.

Le Minix NEO J51-C8 apparait aujourd’hui en promotion au catalogue du constructeur après quelques années où la marque semblait inabordable. Lancé à plus de 450€ à ses débuts, ce MiniPC est désormais un peu plus accessible. Si cet engin n’a rien de révolutionnaire question composants, il propose un châssis solide, une belle connectique et de l’évolutivité.

On a connu Minix avec l’âge d’or des TV-Box Android, le fabricant lançait alors des modèles novateurs dans des boitiers soignés tout en assurant, tant bien que mal, tout le suivi possible de leurs versions d’Android. Puis la marque a été un des pionniers du marché des MiniPC en s’engouffrant dans plusieurs brèches comme celui des clé-PC ou des propositions multimédia. Et puis… et puis Minix s’est intéressé aux solutions industrielles, ce qui leur a plutôt bien réussi mais nous a fait perdre un constructeur soigneux. Leurs propositions grand public n’étant plus renouvelées, les engins ont petit à petit disparu des pages du site.

Mais voilà qu’aujourd’hui la marque décide de baisser un peu le prix de son Minix NEO J51-C8, un engin à mi chemin entre la proposition pro et une offre pour particuliers. Une solution qui ne manque pas d’intérêt si on prend un peu le temps de découvrir ses caractéristiques 

Ce MiniPC est un engin assez compact même si ce n’est pas le plus petit du genre. Avec 14 cm de large comme de profondeur pour 4 cm d’épaisseur, on est au dessus des 11 ou 12 cm de côté de beaucoup de solutions concurrentes sans être pour autant beaucoup plus encombrant. Cette différence de taille s’explique d’abord par des choix internes. Pas à cause de son processeur puisqu’il s’agit d’un Celeron N5105 qui développe 10 watts  de TDP seulement, mais plutôt parce que la marque propose un stockage NVMe PCIe Gen3 X4 qui peut s’avérer assez chaud à l’usage. Le Celeron est un quadruple cœur classique, gravé en 10 nanomètres, qui fonctionne de 2 à 2.9 GHz. Il est associé à un circuit graphique Intel UHD cadencé de 450 à 800 MHz avec 24 EU. Pas une solution miraculeuse en terme de performances mais, grosso modo, le double des performances d’un Celeron N4100.

Autre nuance importante, le châssis est entièrement construit en aluminium pour proposer plus de solidité et une dissipation plus efficace de la chaleur. Si l’engin reste ventilé, Minix propose une solution qui permettra de profiter d’un ensemble silencieux avec une ventilation à l’arrêt ou à très bas régime en exploitation légère et qui ne fera que peu de bruit en cas d’utilisation plus intensive. Autour du Celeron, on retrouve 8 Go de mémoire vive  DDR4 classique mais disposés  sur deux slots SoDIMM et pouvant donc évoluer vers du 16 Go en double canal. Les données sont donc confiées à une solution NVMe en format M.2 2280 en 256 ou 512 Go. Un emplacement 2.5″ SATA 3.0 permettra également d’ajouter un éventuel stockage supplémentaire.

Mais c’est la distribution connectique très vaste qui fait de ce MiniPC une minimachine différente des autres. On retrouve ainsi une disposition sur deux face contiguës et non pas en face avant et arrière. Un choix assez courant dans les utilisation industrielles et surtout sur celles disposant d’une accroche VESA comme ce Minix NEO J51-C8. On évite ainsi d’avoir un ensemble de câbles mal positionnés sur le dessus du boitier. 

La partie « avant » du MiniPC est en réalité positionnée vers le côté gauche de l’écran de manière à pouvoir brancher facilement des accessoires USB tout en laissant un accès simple au bouton de démarrage. On retrouve ainsi deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort et Power Delivery mais sans prise en charge audio. Sur la face juste à côté, la machine propose un port Jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.0b plein format, un Mini DisplayPort 1.2 et deux ports Ethernet en 2.5 Gigabit. L’alimentation 12V sera également sur cette face de manière à laisser les câbles sédentaires se positionner le long du pied d’un écran en disposition VESA.

A noter que la partie réseau propose des fonctions PXE, Wake On Lan et que l’engin peut également se remettre en marche à la reprise d’une panne électrique ou être programmé dans son BIOS pour démarrer à une heure donnée. Minix propose cette minimachine pour le secteur pro aussi bien que pour des usages perso.

Les deux autres faces proposent des sorties d’antenne Wifi pour des solutions extérieures amovibles ainsi qu’un port Antivol type Kensington Lock et un petit témoin lumineux signalant le fonctionnement de la minimachine. Le tout est livré avec une licence de Windows 11 Pro préinstallée en usine.

A noter que ce Minix NEO J51-C8 est proposé à un tarif assez élevé comme c’est souvent le cas chez ce constructeur. Comptez aujourd’hui pas moins de 370€ pour le modèle 8/512 Go sur Amazon. Ce qui est largement plus du double d’une solution comme le JX1 équipé du même Celeron en 8/256 Go mais qui ne propose évidemment pas la même connectique ni le même châssis en aluminium. 


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4 commentaires sur ce sujet.
  • 22 février 2023 - 16 h 14 min

    Je cherchais un mini PC à transporter partout pour bosser. Celui-ci pourrait éventuellement faire l’affaire, surtout qu’il est à – de 300$ sur Amazon US. Faut juste que je checke les performances du Celeron (est-ce assez confortable pour faire tourner une VM depuis un Linux sur lequel je fais du traitement de données).

    Merci !

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  • 22 février 2023 - 17 h 15 min

    Difficile d’être précis parce que je ne maitrise pas le sujet mais j’ai un lecteur qui fait du Proxmox sans soucis sur ce type de plateforme.

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  • 23 février 2023 - 10 h 42 min

    à l’époque j’avais un hébergement chez OVH, un « serveur » Atom, hébergeant des VM / proxmox cela fonctionnait bien

    du coup cette machine devrait pouvoir héberger une VM sans souci.

    petite remarque, augmenter la mémoire vivre ne serait pas idiot.

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  • 23 février 2023 - 13 h 50 min

    @Pierre: c’est déjà un bon indicateur, merci bcp. Mais du coup, je me penche davantage vers l’alternative moins cher et plus légère cité à la fin de l’article

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