Le Lenovo Chromebox Micro est un MiniPC de 16.3 cm de large pour 7.9 cm de profondeur et 2 cm d’épaisseur. Des dimensions plus proches de celles d’un smartphone que d’un ordinateur classique.
A l’intérieur, un processeur qui baigne un peu dans la naphtaline, un Celeron N4500 sous architecture Jasper Lake sorti au début 2021. Désormais largement remplacé par les puces Alder Lake N bien plus puissantes et réactives. Le N4500 est un double cœur mono thread qui a pour lui de fonctionner dans un TDP de 6 watts et de tourner sur une mémoire vive double canal. Il est ici associé à 8 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage eMMC. C’est faible pour un MiniPC classique mais cela doit correspondre aux besoins d’un usage de ChromeOS basique. On ne profitera pas du catalogue de jeux Android avec ce Lenovo Chromebox Micro. On se contentera de regarder ses emails et de piloter Google Docs.
L’objectif du constructeur est clairement professionnel avec un usage minimaliste et une exploitation sans bruit. Dénué de ventilation, le petit PC a surtout pour objectif de devenir un outil pro. Pour des usages basiques, comme client léger ou machine de consultation. Mais également comme une solution d’affichage numérique. Le constructeur a présenté cet engin lors d’une conférence liée à l’affichage numérique. Le petit boitier est alors vu comme une unité autonome capable de transformer un écran en outil d’affichage via le web. Ce qui explique le recours à un processeur assez ancien, les usages proposés sont basiques et si il s’agit d’aller piocher des données en ligne pour les afficher ensuite, nul besoin d’embarquer une puce plus récente.
Enfermé dans son boitier métallique, totalement dénué de ventilation, le boitier propose tout ce qu’il faut pour connecter des accessoires de PC standard : deux ports USB Type-C, deux USB Type-A, une sortie HDMI, un Ethernet non détaillé et un jack audio combo 3.5 mm. Un antivol type Kensington Lock évitera que l’engin disparaisse trop facilement. L’engin, annoncé pour le début 2024 devrait couter 219$ HT, ce qui semble énorme par rapport aux offres concurrentes pour le grand public.
En réalité, le Lenovo Chromebox Micro se présentera comme une solution intégrée à un écosystème plus vaste porté par Google. Une solution composée d’écrans de PC classiques prévus pour accueillir ce format particulier. Comme d’habitude, les différents partenaires sont censés se faire confiance assez longtemps pour que la sauce prenne et que leurs clients les suive. Si Lenovo propose un Chromebox Micro mis à jour dans quelques années pour faire évoluer leur offre. Ou si les différents constructeurs d’écrans intègrent ce type de format au dos de leurs produits. Peut être que le format aura un peu d’intérêt pour un autre segment que celui des pros. En attendant, à moins d’avoir un besoin vraiment spécifique d’intégration, cela me semble trop loin des besoins réels du public pour qu’on se penche réellement dessus.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
un usage possible est de l’utiliser pour citrix
Une idée sur la raison qui a poussé Lenovo à choisir une puce Intel, plutôt qu’une puce ARM qui a prix équivalent aurait peut-être permis de proposer un appareil plus puissant ?
c’est de la moquette au dessus du chasis ? sans intérêt ce crimebox
à part combler les trous dans mes murs, je ne vois que ça
Un futur green watching en vu ? (Des indices de réparabilité basés sur des all in one alors qu’il n’en est pas un …)
Lenovo… machine un peu exotique… matériel dépassé… segmentation de marché PME/TPE (pas grands comptes)… -> Compter sur une espérance de vie (End-of-Life) et suivi logiciel/bios/driver de 3 ans grand maximum. Après 3 ans c’est du déchet électronique.
Je me rappelle du IdeaCenter Stick 300, pour cette machine Lenovo a même supprimé de son site au bout de 3 ans l’accès aux pilotes windows qui permettent de faire fonctionner son/carte graphique/wifi/bt/sd/etc… du chipset Intel Atom-Z. Pour pouvoir réinstaller windows sur cette machine, il faut ruser et aller trouver les pilotes d’un laptop grand public qui utilise la même base de chipset.
Dans un monde idéal, ce genre de machine sortirait directement avec une distribution Linux légère ou faite maison. Hélas, nous vivons dans un monde dominé par les multinationales, pour le meilleur mais aussi et surtout pour le pire.