La carte de développement Geniatech XPI-iMX8MM reprend les codes du genre mais change de coeur avec un SoC NXP i.MX 8M. Une puce ARM Cortex-A53 quadruple coeur cadencée à 1.8 GHz accompagnée, ici, par 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage eMMC embarqué.
Le format vous rappellera sans doute la Raspberry Pi puisque le constructeur s’est appliqué à cloner l’ensemble des éléments de la carte. Même format, même connectique et évidemment même possibilité de piloter 40 broches programmables. L’idée étant probablement de pouvoir faire basculer facilement des projets développés autour des Pi vers la Geniatech XPI-iMX8MM.
Reste que le prix d’achat n’est pas tout à fait le même puisque la carte débute à 90$ pour une version 1Go de mémoire vive et 8 Go de stockage eMMC 5.1. Les versions plus musclées n’ont pas encore de tarif mais on est loin de celui des cartes Raspberry Pi. La marque vise probablement plus les développeurs qui basculeront ensuite leurs projets industriels dans des solutions sous NXP que des particuliers.
Il n’empêche que la carte est assez complète avec un module Wifi5 et du Bluetooth 5.1 et une connectique complète. Un port HDMI 1.4, une sortie jack audio 23.5 mm avec prise AV intégrée, un port Ethernet Gigabit, un USB Type-C non détaillé, quatre ports USB 2.0 et un lecteur de cartes MicroSDXC. Les connecteurs MIPI-CSI et MIPI-DSI sont, bien entendu, également présents pour piloter affichages et capteurs photo.
L’ensemble est compatible avec FreeRTOS, Linux et Yocto.
Plus d’infos chez Geniatech Source : CNX Software
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Bonjour,
Est-ce possible de détailler davantage les différences entre les deux quad core (RPI4 et cette carte ?) ; là comme ça, je ne sais personnellement pas dire si c’est une bonne chose, mauvaise chose, ou sans intérêt :).
@Kynn: Les puces NXP sont en général utilisées par des industriels parce qu’elles sont produites pendant longtemps, très longtemps.
Si tu construit un appareil, je sais pas moi, un ascenseur. Tu fabriques une carte mère qui va devoir fonctionner pendant des dizaines d’années. Non seulement pour que les appareils fonctionnent mais également pour pouvoir fournir des pièces détachées. Quand tu installes 4 appareils dans un hôtel, tu ne dis pas à ton client qu’il est possible qu’il doive changer le tout au bout de 5 ans parce que la puce ne sera plus dispo.
Ces cartes avec un SoC NXP vont donc être utilisées plutôt par des ingés qui vont faire des prototypes de solutions avant de concevoir leur carte finale sur mesures avec la même puce et la faire produire. L’objectif n’est donc en général pas tout à fait le même que celui d’un RPi.
Ce serait amusant qu Nvadia suive et fasse rapsody-like upgradé a sa sauce ou un autre constructeur,
@Samuel Génissel: J’ai pas compris ?
@Pierre Lecourt: J’imaginai les constructeurs ayant la même passion que les plus mordus de la rapsody pi et faisant des cartes homages avec des processeurs véloces
Aprés Nvdia me vient à l »esprit par ce que je me pose des questions sur l’avenir des plateformes arm, d’un coté prometteur (ios, android, macos, windows reste ubuntu peu de consommation, suffisant pour des applebooks, mais le monopole va inciter les concurrents a investir d’autres plateforme et les écosystèmes vont suivre..
@Samuel Génissel: Aaaah Raspberry Pi ! Ok je comprend. Et bien il y’en a chez Nvidia :
https://www.minimachines.net/actu/jetson-nano-76909
https://www.minimachines.net/actu/jetson-nano-2go-92964
@Pierre Lecourt: mince le libre inspire toujours les constructeurs et cela répond aussi à ma question sur l’avenir d’arm ;)
@Pierre Lecourt: Super, merci pour l’information, je ne savais pas du tout :). La différence n’est donc pas de l’ordre des performances mais plutôt du suivi dans le temps. ça marche, merci encore Pierre.