Ne laissez pas vos enfants ne faire que du Fortnite

Ce billet parle de Fortnite mais le vrai sujet est plus vaste, si il est logique que les enfants demandent toujours plus de temps devant leur jeu vidéo préféré, il faut savoir garder de l’espace pour d’autres activités.

Au début, je croyais que les signaux que je recevais étaient surtout liés au fait que le sujet m’intéresse. Depuis toujours, les parents que je croise comme mes contacts pros finissent toujours par mélanger leurs discours. Les gens que je côtoie me parlent un jour ou l’autre d’informatique parce qu’ils ont plein de questions auxquelles ils n’ont pas de réponses. Et les contacts pro ont tendance à devenir des contacts proches et on finit par s’échanger des mots au sujet de nos familles et de nos hobbies.

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Depuis des mois, je sens une certaine nervosité autour des jeux vidéo et de Fortnite1 en particulier auprès des parents avec qui je discute. J’ai déjà connu ça, souvent même. Il y a eu des précédents avant Fortnite avec des titres comme GTA V, MineCraft, World of Warcraft ou CounterStrike. La vieille inquiétude parentale des petits écrans qui occupent beaucoup d’espace dans la vie des ados et pré-ados est un marronnier de la presse informatique. Mais pour la première fois, je sens une vraie cassure dans la digue de l’autorité parentale, un abandon.

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Fortnite est une épreuve sociale pour l’enfant

Chez les enfants en ce moment, et en particulier chez les collégiens, le jeu Fortnite est devenu une passion dévorante. Je ne reviendrai pas longuement sur le jeu lui même, il s’agit d’un Battle Royale qui se joue en solo ou en équipe où le but est d’éliminer tous ses adversaires de manière à être le dernier survivant. L’ambiance est cartoonesque, le jeu est violent dans l’esprit mais graphiquement très propret, il est beaucoup moins dérangeant que de nombreux autres titres du marché et l’accuser de pervertir l’esprit de la jeunesse ne me viendrait jamais à l’esprit2

Mais le jeu est très populaire, extrêmement populaire, chez les enfants. Les rares mômes qui ne jouent pas à Fortnite au collège semblent aujourd’hui être, au mieux, mis de côté de certaines conversations, au pire, stigmatisés. La pression est énorme et tout le monde se raconte les exploits réalisés la veille devant son écran. Je devrais dire se re-raconte car une dimension importante de Fortnite est que les enfants jouent entre eux. 

A la sortie de l’école, il n’est pas rare de voir des gamins discuter entre eux et se quitter avec un « à tout à l’heure ». Il ne s’agit pas d’un rendez vous pour faire un foot après les devoirs et le goûter. Il s’agit de se retrouver dans le jeu. Pour discuter comme pour jouer. Fortnite est devenu un outil de communication pour beaucoup, on s’y échange des messages, des histoires et on revient sur la journée passée. Le jeu a remplacé les messageries classiques comme MSN et permet de récréer une communauté identique à celle de l’école. De ce fait, des binômes ou des équipes se forment et la journée de classe avec les copains se poursuit devant un écran.

Si un gamin ne joue pas, il n’est pas dans l’équipe. Et cela se ressent le lendemain puis les jours suivant à l’école. Il y a ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. La pression est folle et retombe quasi instantanément sur les parents. Le harcèlement pour pouvoir jouer est énorme et chaque parent de collégien a probablement entendu parler de Fortnite.

L’éditeur du jeu a bien compris que pour que son titre reste toujours à la pointe des discussions, il fallait lui créer une saisonnalité. Les événements particuliers  s’enchaînent dans le jeu pour susciter l’intérêt. Des saisons se succèdent, des améliorations, des nouveautés, des événements, des habits, des danses… De quoi susciter intérêt et curiosité, créer des rites et des codes, de quoi enchaîner les discussions de cours de récré.

Avec des stars identifiées, véritables héros de ces jeu au même titre qu’un joueur de foot, et gagnant des millions en jouant, les enfants pensent également que devenir bons au jeu est une porte de sortie pour leur futur. Bref, tout est en place pour les laisser grandir dans une bulle bizarrement aussi opaque que fragile.

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Une bataille quasi impossible à mener pour les parents

Le « problème » de Fortnite pour les parents est double. D’abord le jeu est gratuit, ce qui empêche toute argumentation classique : Point de « c’est trop cher » comme avec un jeu récent à 60€ ou de négociation « carotte ou bâton » du type : tu auras le jeu si tu as un bon bulletin. Il suffit de cliquer quelque part pour l’obtenir.

Second souci, le jeu est vraiment multi plateforme. Il est possible d’y jouer sur smartphone, sur ordinateur personnel Mac ou Windows et sur console. Difficile, là encore, de contrer avec des arguments classiques comme « On va pas acheter une console pour un jeu » ou « Notre PC est pas assez puissant ». Il y a dans quasiment chaque foyer un dispositif capable de lancer le titre. Et à vrai dire, expliquer à un ado qu’on n’a pas le matériel suffisant pour y jouer quand tous ses copains l’ont n’est pas une argumentation valable à ses yeux.

La gratuité du jeu et son énorme compatibilité posent un vrai problème pour l’autorité parentale. Les parents sont les uniques responsables de la présence ou non du jeu dans le foyer. Ce qui rend la lutte difficile face à une argumentation classique type « Tous mes copains y jouent ».

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Fortnite n’est pas un problème en tant que jeu, il l’est en tant qu’unique loisir

Je n’ai rien contre Fortnite, le fait qu’il fonctionne aussi bien prouve qu’il s’agit probablement d’un bon jeu qui a réussi à faire mouche sur sa cible. Evidemment, sa gratuité et son modèle économique tout entier ont participé à son succès. Mais le jeu en tant que jeu n’est pas en cause. Ce qui commence à m’inquiéter dans ce que je vois autour de moi, c’est la place qu’occupe ce jeu auprès des jeunes et des très jeunes. Et la réaction actuelle de beaucoup de parents.

Depuis des mois, j’ai des témoignages de parents qui finissent par démissionner face au jeu. Démissionner dans le sens où leur rôle d’éducateur est aussi de sortir leurs enfants de leur chambre pour leur faire découvrir autre chose que cette seule passion. Les témoignages sont toujours à peu près identiques. Une lutte insistante entre leur progéniture et eux-mêmes pour jouer. Le jeu ayant souvent été installé au préalable par les enfants puisque gratuit et facilement disponible, les parents sont souvent mis face au « fait accompli ». S’en suivent alors des discussions « virulentes » pour tenter des les décrocher un peu de l’écran. Cela va de la négociation d’un certain temps de jeu à l’accomplissement de tâches avant de jouer en passant par l’heure limite où on devra éteindre avant de dormir.

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La négociation de temps de jeu

Fortnite est un jeu chronophage, il se lance rapidement et n’a ni début ni fin. Contrairement à beaucoup d’autres titres du marché, il est difficile de s’en lasser surtout si il se considère également comme un réseau social ayant une interaction importante avec ses camarades. Du coup, il faut lui faire une place, et une place importante, dans son programme journalier. Et c’est là tout le problème.

Passer une heure de jeu devant la télé ou devant Fortnite n’est pas très différent3, le souci, c’est que le jeu gomme tout le reste des activités de beaucoup de gamins. Chaque moment de liberté va droit au but : Lancer une partie et vérifier si un copain est connecté. 

Et ce n’est que la première étape. On le sait tous en tant que parent ou enfant, on a souvent affaire au « traînage de pieds » devant une activité externe. Emmener ses enfants au foot, au basket, à la musique ou à toute autre activité est souvent difficile. Mais aux témoignages reçus dernièrement, c’est devenu un véritable enfer. Emmener un enfant qui fait clairement la gueule pour faire du sport parce qu’il aurait voulu rester chez lui pour jouer sur sa console n’est pas une partie de plaisir. Le faire semaine après semaine devient carrément une torture. D’autant que la vengeance froide du tirage de tronche se poursuit pendant de longues heures après la « corvée » qu’est devenu l’activité extérieure.

Et beaucoup de parents démissionnent. Entre un ado qui fait la tête parce qu’on l’envoie quelque part faire une activité – payante de surcroît – et un ado invisible qu’on n’entend guère parce que bloqué dans sa chambre sur son écran, certains parents craquent. Il y a quelques mois, c’était encore rare, ces derniers temps cela semble beaucoup plus courant. Ce sont les animateurs de ces activités externes qui témoignent, des gamins qui ne mettent plus les pieds aux entraînements ou qui ne jouent plus de leur instrument de musique. Ils en ont désormais beaucoup. Des équipes incomplètes et un mouvement qui se précipite… Quand on n’est plus que 7 sur le terrain pour jouer alors qu’on devrait être 11, la motivation disparaît. Et ces enfants qui ne sortent quasiment plus en entraînent d’autres…

Les parents qui veulent avoir la paix lâchent la bride « du moment que les notes suivent ». La « console a gagné » finissent t-ils par dire. Je ne les juge pas, je sais que c’est difficile de lutter contre. Mais c’est pourtant nécessaire.

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Fortnite ne doit pas être le seul loisir d’un enfant

Si le jeu est très bien en tant que jeu, il n’apportera rien de plus que de l’expérience pour y jouer. On peut lancer 10, 500 ou 10000 parties et on n’aura pas plus enrichi sa culture personnelle, juste amélioré sa technique à Fortnite ou au jeu suivant du même genre. Il n’y a pas de scénario, pas d’histoire, pas de dramaturgie autre que les réflexes plus ou moins bons que celui d’en face. Ce n’est pas un mal en soi mais ce n’est pas une culture suffisante pour un enfant. 

Les activités sportives, socialisantes, les activités artistiques, les sorties en tous genres, la lecture, tous ces loisirs sont importants pour le développement de l’enfant. Tout sacrifier pour un jeu n’est pas un service à rendre à un ado en pleine construction personnelle. Il faut varier les plaisirs et trouver un équilibre entre les activités externes, la culture, la rencontre d’autres personnes et le jeu vidéo. Voir un enfant préférer une énième partie de son jeu à une sortie au cinéma à quelque chose de déroutant. Il faut parfois forcer la main pour ouvrir des perspectives différentes aux plus jeunes. 

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Je ne vous encourage pas a vous brouiller avec un enfant pour un jeu ni a lui bloquer l’accès à ce loisir mais, peut être, à dialoguer pour lui faire prendre conscience que ce n’est pas suffisant, pas assez équilibré pour son développement personnel. Qu’il doit respecter ses engagements par rapport à ses autres activités en club ou en équipe. Lui faire découvrir d’autres jeux et, pourquoi pas, de jouer avec lui à autre chose. 

Faire front pour sauvegarder autre chose que le tout Fortnite me semble indispensable pour un enfant. Cela ne doit pas passer pas la suppression du jeu mais plutôt par son encadrement.

Notes :

  1. Fortnite est LE jeu à la mode mais le problème va se répéter dans le futur car le mode de commercialisation Free To Play apporte de nouvelles problématiques au genre. Il y a quelques jours est sorti Apex Legends sur le même concept de jeu gratuit de type « Batlle Royale », il est possible que Fortnite soit délaissé pour un autre dans quelques mois ou quelques trimestres, le propos du billet est donc plus général.
  2. Cela ne me vient pas à l’esprit non plus pour un GTA V…
  3. Netflix expliquait il y a peu plus craindre de Fortnite que de ses concurrents pour sa croissance…

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65 commentaires sur ce sujet.
  • 10 février 2019 - 22 h 16 min

    « – pas de télé, un vidéoprojecteur, et uniquement dans le salon »

    pas mieux, c’est tres bien et c’est bon aussi pour nous :-)
    et surtout pas de volets, quand c’est trop lumineux c’est que tu dois etre dehors et ca fait des limites naturellement.

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  • yan
    11 février 2019 - 8 h 19 min

    @Lydia:

    Ne pas exposer la finalité des matières c’est en effet un problème: Je me rappelle encore, en 4ème et 3ème, la tête interloquée de ma prof de maths (avec qui les relations étaient pourtant plutôt bonnes) qui n’a jamais su trouver les réponses (au delà de savoir compter ses sous, mais on n’a besoin que des 4 opérations pour ça ce qui était à mes yeux loin de justifier de se faire ch…) quand je lui demandait « à quoi ça sert les maths »? « Bin à plein de choses… ». Mais encore?

    Au final, j’étais arrivé en seconde avec un niveau lamentable que les cours particuliers n’avaient pas relevé… et on a commencé à plus utiliser les maths comme outil en physique/chimie, matières qui m’avaient toujours intéressées et dont l’utilité m’était bien plus perceptible!

    Constatant l’utilité pratique des maths et les problèmes que mon niveau exécrable générait alors en physique/chimie, je me suis sorti les doigts du c.. et avait assez progressé pour justifier un passage en 1ère S (plus avec le soutien de mon prof de physique que celui de math qd même… voire celui de français, qui faisant l’option informatique sur les TO7 et MO5 qui arrivaient alors, avait aussi fait remarquer mon intérêt pour cette matière… très liée aux mathématiques). 2 ans après j’étais en math sup.

    Pour faire avancer un âne, si on sait trouver la carotte, cette dernière est plus efficace que le bâton.

    Me concernant, mes parents auraient pu économiser l’argent mis dans les cours. Ça ne règle pas un problème de volonté.

    Le pire là dedans, c’est que bien des exercices donnés en math sont basés sur des choses très pratiques que l’on voit parfaitement quand on a un peu de bagage scientifique et technique. Le problème c’est que ne n’est presque jamais formulé de manière à donner un sens pratique au calcul et que les profs semblent toujours peu compenser l’affaire en expliquant à quoi ça sert. Même quand le sens d’une question finale d’un problème indique que son rédacteur avait manifestement « une idée derrière la tête », qui aura échappé à 99% des élèves (y compris les meilleurs), jamais rien n’est fait pour donner un sens au travail réalisé. Ce ne serait pourtant pas bien long.

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  • 11 février 2019 - 11 h 56 min

    Que ce soit Fornite, FIFA ou autre, l’addiction n’est jamais loin à un jeune âge. Mon fils de 10 ans fait une heure de FIFA et autres jeux sportifs chaque jour. A la fin de l’année, il aura donc joué 15 jours / an sur la PlayStation, soit 4% de son temps. Ce chiffre peut rapidement être revu à la hausse, déteindre sur le petit frère. Et il est fortement minoré si on pense au reste du temps écran (télé + je taxe le téléphone de mamie pour envoyer des textos aux cousins).

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  • dja
    11 février 2019 - 12 h 52 min

    Nous avons la chance en France d’avoir une école obligatoire et gratuite pour tous, avec une différence de niveau entre le privé et le public somme toute assez faible en comparaison avec d’autres pays comme les US qui ont la palme de l’éducation par l’argent.

    Les profs? c’est le reflet de notre société ou d’une société (groupe d’individus). Il y en a des bons, des altruistes, des dévoués, des passionnés et des qui font ca de manière alimentaire.

    Aprés, on peut blamer le corps enseignant pour ses propres échecs mais in fine, c’est bien la sphére privée, l’éducation que dispensent les parents, les limites posées, les passions qui naissent, l’ouverture d’esprit, qui déterminent et orientent l’ensemble.
    Donc soit la famille suit l’enfant, soit on peut toujours espérer tomber sur un super prof couvrant une partie des prérogatives d’éducation incombant à la famille, ca s’appelle implorer la chance.

    Et dans tous les cas, si un individu qui approche la majorité a décidé de sombrer dans le « rien », il sombrera.

    Si ca arrive à un de mes enfants, je me ferai une raison et ma propre instrospection mais je ne blamerai pas l’environnement que je pouvais contrôler de bout en bout depuis sa naissance.

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  • Ced
    11 février 2019 - 13 h 40 min

    Ne laissez pas vos enfants ne faire que du Fortnite ? Évidemment il faut varier les plaisirs ! Le mien fait aussi du PUBG, du Apex, du Black Ops 4, du Rainbow Six Siege, du GTA V et j’en passe.

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  • 12 février 2019 - 9 h 50 min

    Réjouissez-vous !!!!! La mode Fortnite est quasiment finie !! Maintenant c’est Apex Legends (from EA)!
    25 millions de joueurs en moins de 2 semaines, c’est vraiment impressionnant ! Je suis curieux de voir si les « jeunes » vont la suivre. Grosse hype comme Fortnite, totalement gratuit, système d’achat in game cosmétiques… Et surtout on entendra personne hurler : « Passe-moi des construs!! ».
    [Et le jeu est pas mal en plus. Plus ma came que Fortnite en tout cas (sans dénigrer Fortnite, qui en soit est un bon jeu).]

    Enfin tout ça ca nous rendra pas le flipper dans Windows !!!!!

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  • 12 février 2019 - 12 h 26 min

    Déjà, c’est une honte quand j’entends que des parents laisse jouer à GTA V à leurs enfants, ce jeu est très bien, mais très vulgaire, il y a la drogue, les prostitués qui font leurs job réellement dans le jeu, les armes, les guerres, les insultes, le trafic, bref, si un enfant voit ça, on comprend pourquoi il sera mauvais dans la vie…

    Répondre
  • 12 février 2019 - 12 h 31 min

    Je ne comprends pas ce soucis ! J’ai un contrôle parental installé sur l’ordinateur de l’enfant qui gère aussi les filtres internet que les horaires où l’accès par application.

    Pour faire simple, le temps de jeu écoulé, la session est suspendue ! Simple.

    Le bulletin scolaire et la bonne conduite donné en récompense le temps du jeu.

    Je sais, ça fait un peu soviétique mais ça marche !

    Répondre
  • 12 février 2019 - 13 h 23 min

    @Piratu:
    Tu aurais du regarder : ‘Les sous-doués passent le BAC !’, un film de 1980 !
    La ‘machine à apprendre’ donne des récompenses, sucettes…
    et des punitions, claques, chocs électriques…

    L’éducation National aurait du utilisé cette ‘petite’ merveille,
    et l’échec scolaire ne serait plus qu’un lointain souvenir… LOL

    Répondre
  • 12 février 2019 - 16 h 14 min

    fornite suspendu depuis 3 semaines : achat d’une Switch (sans fortnite) afin de jouer différemment : uniquement des jeux a plusieurs, ensemble, comme un jeu de société. Et cela sur des créneaux déterminés et sur certaines journées.
    Hier soir je suis rentré, le petit de 5 ans voulait jouer à la Switch(c’est nouveau donc il tente le caprice), cela s’est finit avec des parties de Uno tous ensemble, on a bien rigolé :)

    Répondre
  • 14 février 2019 - 17 h 05 min

    @Yan : c’était exactement ma question aux profs de maths. Mais jamais aucun n’a réussi à me répondre. J’ai aussi entendu toute ma scolarité au collège et au lycée « soyez plus rigoureuse », mais jamais personne n’a essayé de m’expliquer ce qu’ils entendaient par là…
    Aussi, je comprends bien le problème de mon fils, qui n’a pas du tout d’intérêt pour ces matières scolaires. La vraie vie est ailleurs et tout le monde tente de lui expliquer que hors du collège point de salut.
    Je veux juste ne pas le dégoûter d’apprendre et l’accompagner vers quelque chose qui lui plaira.

    @Dja : non, tu te trompes l’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est. Ensuite, est-ce une chance d’avoir un système scolaire qui tente de faire entrer tout un bataillon d’enfants dans le même moule, sans vouloir comprendre, sans donner les moyens aux enseignants, que certains (une grosse majorité) ne réfléchissent pas pareil que d’autres.

    Répondre
  • 18 février 2019 - 13 h 59 min

    franchement…c’est de leur age ! ils vont grandir : ils vont délaisser la manette pour la barre de traction pour les hommes, la boite à maquillage pour les femmes, ba oui c’est un phénomène qui conquis tous les enfants, mais ces mêmes enfants vont tous grandir et vont tous passer à autre chose, sauf cas spécial ; je pense que la c’est un facteur d’exclusion genre tu n’y joue pas tu es paria mais je suis persuadé qu’a un moment la tendance va s’inverser genre comment tu peux encore jouer a ça ? car les enfants grandissent leurs loisirs et intérêts aussi

    donc relax faut juste éviter une exposition trop précoce aux écrans je pense, mais a leur age on avait msn :p
    peut être que le truc le plus triste c’est qu’avec tout ce monde parallèle les enfants grandissent de moins en moins avec leurs parents

    Répondre
  • 22 février 2019 - 16 h 03 min
  • Val
    28 novembre 2019 - 16 h 11 min

    @dja:
    Oui, enfin avec nos impôts, mais gratuite quand même. Obligatoire, fort heureusement non. Décidément, les pouvoirs publics ont réussi à faire passer l’idée depuis toujours, avec la bénédiction des parents « pas le choix, tu dois y aller c’est obligatoire ». En fait, ce sont surtout les contraintes sociales des parents et de l’avenir de l’enfant supposé qui la rendent obligatoire de fait. Seule l’instruction est obligatoire. Sinon, l’école à la maison serait impossible, cqfd.

    Répondre
  • 14 décembre 2019 - 23 h 37 min

    […] Nécessaires parce que Intel perd de plus en plus de parts de marché sur le segment. Pris en tenailles entre AMD et ses offres Ryzen et ARM, le fondeur doit renouveler ses puces pour leur redonner de l’attrait. Si la marque parvient a hisser le niveau des Celeron et des Pentium à un niveau suffisamment élevé, ces puces qui correspondent parfaitement à un usage familial pourront en plus proposer des compétences 3D plus proches des besoins d’un joueur occasionel qui voudra lancer une petite partie de LoL ou de Fortnite. […]

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