25 ans de GeForce : 3 anecdotes perso sur l’épopée de Nvidia

Nvidia fête les 25 ans de ses GeForce aujourd’hui et pour cette occasion la marque fait un petit récapitulatif de son parcours.

Il y a 25 ans, Nvidia lançait ses premières GeForce 256. Un petit évènement à l’époque mais qui, je me rend compte, n’a pas cessé de m’accompagner depuis.

Nvidia a publié un article de blog pour retracer cette aventure dans le monde du jeu vidéo et de la création. Au passage la marque a enjoint ses contacts a publier, si ils le désiraient, un papier concernant d’éventuelles anecdotes au sujet de ce long périple. J’en ai retenu trois parmi les plus marquantes dans ma « carrière » informatique. Et la toute première concerne justement cette fameuse carte GeForce 256.

La GeForce 256

En fin d’année 1999 sort la GeForce 256, la première carte graphique de cette gamme chez Nvidia. La presse informatique ne frétille pas spécialement d’impatience pour cette carte et seuls les magazines spécialisés, orientés jeu vidéo, s’y intéressent un peu. Le 11 octobre 1999 les commandes ne sont pas spécialement formidables. A l’époque je suis le webmaster/monteur/rédacteur/testeur/conseiller multitâche de feu l’enseigne Eurisko. Nous assemblons des PC et vendons des pièces détachées avec mon collègue et ami Valentin. Nous sommes dans les années 3DFX. La Voodoo première du nom est sortie en 1996, la Voodoo 2 en 1998. Ces cartes d’extension graphique font alors concurrence aux rares autres modèles du marché comme les Matrox Millenium et Mystique mais également des ATI Rage et des Nvidia NV1 et RIVA 128 (aka la NV3). Je me souviens bien de ces cartes car elles étaient alors embarquées dans une course débile à qui aurait la boite la plus grosse. A l’époque les cartes graphiques étaient exposées dans les rayons des magasins spécialisés qui existaient encore dans les villes. Il fallait donc qu’on les voie de loin et les constructeurs avaient fini par leur fabriquer des boites en carton tapageuses, plus grandes que celles des cartes mères. Pour nous qui ne disposions que d’un petit entrepôt et qui faisions beaucoup de VPC, c’était un vrai casse tête a stocker.

voodoo1

3DFX PCI

Le marché est compliqué pour toutes les marques à cette époque. Si les 3DFX avaient bien fonctionné, si les Matrox avaient également rencontré pas mal de succès, c’était toujours des cartes très entrée de gamme qui faisaient le gros des ventes. Les grossistes nous pressaient de vendre plutôt des « S3 Virge » qu’autre chose, ces cartes basiques et vraiment pas chères permettaient de construire des PC abordables. Cela valait mieux plutôt que de nous obstiner a proposer des stations de jeu deux fois plus chères et donc dix fois plus difficiles a vendre. Mais notre truc à l’époque c’était pas de faire du volume mais plutôt de monter des stations qui nous plaisaient. Alors on s’intéressait surtout aux cartes graphiques les plus chères même si les jeux réellement en 3D étaient encore rares. Même si les spécifications vraiment techniques n’intéressaient toujours pas grand monde. On avait un petit public de geeks techniciens, on écumait les forums US et on sentait bien vibrer un truc autour des annonces de cette fin 1999 avec les GeForce.

L’échelle de la boite est correcte par rapport à la carte

A cette époque cela ne va pas très fort pour Nvidia. Face à une concurrence difficile et surtout parce que les joueurs ne voient pas bien l’intérêt des cartes précédentes, la marque n’est pas en très grande forme. Les échos que l’on a par l’entremise de nos partenaires – marques et grossistes – font a peu près le même constat pour toutes les marques mais chez Nvidia c’est particulièrement tendu parait t-il. On apprendra plus tard qu’en 1997 Nvidia, qui avait du licencier une partie de son équipe l’année précédente, naviguait à vue avec très peu de cash pour fonctionner. En fait, pendant que la marque était en train d’inventer la GeForce 256, elle n’avait plus par moment que de quoi payer un mois de salaire à ses employés. La boite pensait que le couperet allait tomber.

De notre côté nous avions des échos très intéressants concernant cette nouvelle GeForce. Trois éléments nous alignaient des signaux positifs. D’abord un excellent materiel avec une bonne bande passante pour l’époque. Ensuite un gros travail d’optimisation pour les logiciels et enfin une véritable ambition de communication. 

La démo Bubble de 1999 présentait les avancées proposées par la GeForce 256

Côté materiel, la GeForce 256 était annoncée comme une puce très gourmande en bande passante. Extrêmement gourmande. Tellement gourmande que Nvidia proposait deux type de mémoire vive associée à sa carte. De la SDRAM classique, utilisée par toute la concurrence alors. Mais également de la DDRAM avec le double de bande passante. La DDR était alors une technologie toute nouvelle et peu de gens en comprenaient les effets. J’y reviendrais.

La partie Transform et Lightning ou T&L était également mise en avant par Nvidia. Il s’agissait alors de proposer une gestion materielle de fonctionnalités impossibles a prendre en charge auparavant ou alors passant par une solution logicielle vraiment beaucoup plus lente. Cela n’était alors tout simplement pas exploitable en jeu. Le Transfom Engine modifiait en temps réel les polygones qui constituaient les objets en 3D à l’écran. Cela permettait de modifier un objet pour afficher une déformation de perspective, d’adapter des mises à l’échelle et autres évolutions graphiques. La robustesse du GeForce 256 permettait de le faire vite et bien pour l’époque. Comprenez par là qu’associé à un Pentium III, une bonne carte mère et assez de mémoire vive on pouvait alors jouer à Quake III en 60 images par seconde en 1024 x 768 et en 32 bits. La concurrence restait scotchée à 30 images par seconde dans les mêmes conditions. En 16 bits on atteignait les 40 images par seconde en 1600 x 1200 pixels. Un miracle.

Ajoutez a cela un Lightning Engine qui permettait de gérer finement – pour l’époque – les éclairages dynamiques. Une évolution qui offrait des jeux plus vivants et plus surprenant avec un éclairage plus réaliste par rapport aux cartes habituelles. Nous mettions souvent alors en démonstration des machines avec les GeForce en action et l’effet produit était indiscutable sur nos visiteurs. Des jeux comme Halo prenaient le parti d’exploiter ces fonctionnalités.

Le reste des capacités était tout aussi intéressant mais moins impactant : on retrouvait la division de polygones avec le Setup Engine et la gestion des textures avec un moteur de rendu adapté. Mais ces fonctions étaient déjà présentes depuis la première 3DFX. Ce qui a surtout bien fonctionné avec la 256 c’était la justesse d’analyse de mon camarade Valentin. A l’époque c’était lui qui construisait les machines que l’on envoyait en test à la presse informatique. PC Expert, PC Direct et autres étaient friands de machines d’assembleurs et ne perdaient pas une occasion de tester des ordinateurs que l’on montait pour eux sur mesures. 

Et là où nous avons su tirer parti de la GeForce 256 a l’époque cela a été de comprendre comment allaient réagir nos confrères concurrents monteurs. Pas tous mais ceux qui se prêtaient au jeu de ce type de test. Pour être très clair, entre une GeForce 256 Creative Labs en SDR et une Asus V6800 en DDR, la différence de prix était de 380 francs de l’époque, soit, compte tenu de l’inflation, environ 90€ aujourd’hui. Et notre pari a été d’envoyer un PC en test avec une carte DDR en rognant sur d’autres postes de manière a rester compétitif sur le prix global. Je ne sais plus la combine qui avait été employée alors, probablement une licence Windows en option ou une carte son de moins bonne facture. En 1999 quand nous décidions d’envoyer un PC à la presse il fallait tout leur fournir, clavier, souris et enceintes. Il est fort possible que ayons décidé de ne pas leur envoyer un kit audio haut de gamme pour faire la différence.

Une vieille pub Eurisko

Et cela a marché à la perfection. Nous nous sommes retrouvé face à des concurrents qui avaient proposé des cartes SDR sans en comprendre l’enjeu en tests avec une bande passante divisée par deux qui castrait les possibilités du circuit GeForce 256. Ajoutez à cela un léger overclocking du processeur embarqué et nous explosions tous nos concurrents en terme de vitesse pour un prix équivalent. Les retombées ont été fantastiques et notre « FunSation GeForce 256 » s’est admirablement bien vendue cette année là.

La fameuse présentation GPU Vs CPU de Nvidia

Autre anecdote GeForce, bien plus tardive, la découverte des fonctions CUDA pour le montage vidéo. Avec l’arrivée des GeForce 8, ces fonctionnalités qui permettent de piloter des calculs en parrallèle, changent totalement certains aspects créatifs du monde PC. je découvre véritablement en pratique les fonctions CUDA en 2009 si mes souvenirs sont bons. Et c’est un véritable changement de paradigme. Les possibilités offertes par les capacités de calcul des cartes graphique pour des usages créatifs font des miracles. Il faudra encore un peu de temps pour que tout cela se peaufine mais c’est vraiment un choc  à ce moment là de voir le potentiel de traitement qui se dégage de cette possibilité.

La démocratisation des SSD et de la mémoire vive qui suivra ainsi que les possibilités de calculs complémentaires offertes par les processeurs ainsi que l’évolution des logiciels vont rendre le montage vidéo autrement plus simple que par le passé. Je me souviens d’avoir monté des configurations combinant des disques SCSI 10 000 tours en RAID juste pour tenter de monter des petits bouts de vidéo sur PC pour des clients. Assemblé des machines en parrallèle pour effectuer des calculs pour d’autres. Des solutions qui coutaient véritablement des fortunes et qui sont aujourd’hui disponibles à des prix finalement très abordables dans des portables grand public.

Les premiers serveurs Nvidia GRID

Dernier truc qui m’a marqué dans les 25 années de l’aventure GeForce. Le GRID, ou plutôt ce que nous appelons aujourd’hui GeForce Now. Lorsque j’ai découvert le projet au CES 2013, j’ai immédiatement compris son immense potentiel. Les ingénieurs de Nvidia présents à l’époque expliquaient alors comment ils avaient pensé les nouvelles générations de leurs puces graphiques pour qu’elles soient aussi bien capables de diriger le flux de leurs calculs vers un affichage que vers un réseau.

J’ai pu ensuite voir ensuite Nvidia placer ses pions et avancer pas à pas pour dessiner l’offre GeForce Now que l’on connait aujourd’hui. Une offre qui permet de jouer sur quasiment n’importe quelle machine avec une carte graphique déportée sur un serveur externe et qui fait que mon PC Core i5-9600KF équipé d’une GeForce RTX 2080 peut lancer tout type de jeux ultra exigeant aujourd’hui sans qu’il ne fasse un bruit de fusée au décollage. Mais aussi parce que cela me permet de jouer avec des MiniPC aussi bien qu’avec une configuration haut de gamme, avec des portables ultrabasiques ou des ConsolesPC et cela sans trop craindre pour leur autonomie. Cette idée d’un usage déporté des performances par un outil que l’on peut ajouter à n’importe quel type de minimachine a évidemment tout pour me plaire.

Pour le futur Nvidia parle d’IA, comme tout le monde. Rappelant au passage que son architecture a été un des piliers qui a permis aux différents chercheurs et scientifiques de mettre au point la structure d’énormément de services qu’on voit aboutir actuellement. Un effort qui a été récompensé par une explosion de la valeur de la marque qui reste le premier fournisseur de solutions de calcul pour les différents serveurs de ces services.

Avec les circuits RTX, Nvidia a intégré des fonctionnalités d’IA dans les PC depuis 2018. Les outils comme le DLSS ont fait leur apparition et ont offert à de nombreux joueurs la possibilité de toucher du doigt des jeux dans de bonnes conditions. Pour le futur la marque s’intéresse à d’autres possibilités avec l’IA. Avec le jeu et l’ouverture de dialogues générés par un moteur afin d’adapter la narration et les scénarios. Mais Nvidia pourrait également ouvrir la voie à des usages alternatifs au même titre que le CUDA a permis aux créatifs de se lancer dans des tâches lourdes avec des PC classiques. Les possibilités de calcul des futures GeForce RTX en terme d’IA sans sans doute loin devant ce que les NPU intégrés dans les processeurs actuels promettent. Une GeForce RTX 4090 propose l’équivalent de plus de 1300 TOPS, un chiffre différents des 50 TOPS de NPU réclamés par Microsoft pour que l’utilisation des fonctions Copilot de Windows 11.

Si demain les GeForce offrent le même impact d’usage en IA qu’elles en on eu avec les logiciels créatifs et en jeu vidéo, le futur nous réserve peut être de plus belles surprises que ce que nous fait miroiter le marché aujourd’hui.


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36 commentaires sur ce sujet.
  • 11 octobre 2024 - 19 h 29 min

    La Voodoo 2 en photo, elle est en PCI, pas en AGP ;)

    Répondre
  • 11 octobre 2024 - 19 h 32 min

    @Dandumont: Ah mais tu as raison !

    Répondre
  • 11 octobre 2024 - 20 h 26 min

    Et mon ATI All In Wonder Rage 128 dont j’étais tellement fier mais qui faisait pas le poids en 3D.
    J’aimerai bien la revoir…

    Répondre
  • 11 octobre 2024 - 20 h 37 min
  • 11 octobre 2024 - 20 h 48 min

    @Bertrand: Les All In Wonder, cette trahison de pilotes. Un vrai foutoir a installer et a mettre à jour.

    Répondre
  • 11 octobre 2024 - 22 h 03 min

    t’as oublié les Kyro2 de ST Micro ;)

    Répondre
  • 11 octobre 2024 - 22 h 56 min

    Ah, la GeForce 256, ma première carte graphique payée à prix d’or, morte cramée un an après. Je n’ai jamais réussi à la faire prendre en garantie…

    Pour GeForce Now : « mon PC Core i5-9600KF équipé d’une GeForce RTX 2080 peut lancer tout type de jeux ultra exigeant aujourd’hui », à condition que le jeu fasse partie du catalogue pris en charge par le service.

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  • 12 octobre 2024 - 0 h 59 min

    Nostalgie quand tu nous tiens…
    Cette boîte 3D Prophet qui nous renvoie tout droit à l’époque où Guillemot était une marque de hardware respectable, j’en ai presque la larme à l’oeil !

    Après avoir longtemps bavé sur ces Geforces 256, j’avais finalement craqué pour la concurrence sortie un peu plus tard, la première Radeon DDR. Il y avait même une entrée vidéo composite, la classe à l’époque.

    Bon je vous laisse, je vais me replonger dans les archives de Hardware.fr, le test des GeForce 2 GTS me tends les bras 😁

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  • 12 octobre 2024 - 8 h 56 min

    Je me souviens de l’enthusiasme quand j’ai reçu cette Geforce, et le jeu sur lequel j’ai pu la tester: Soldiers of Fortune sorti dans les années 2000.
    Avant ça, c’était Tomb raider sur Matrox et sa barette additionelle pour la passer de 4 à 8MB de mémoire…

    Répondre
  • 12 octobre 2024 - 13 h 24 min

    @Pierre : Du coup, faut-il conserver ou vendre NVIDIA ? :-)

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  • Sly
    12 octobre 2024 - 13 h 31 min

    Un peu hors sujet ici, mais du coup, tu n’avais pas acheté quelques actions de chez eux 😉
    Merci encore ce site👍🏻

    Répondre
  • Sly
    12 octobre 2024 - 13 h 31 min

    Un peu hors sujet ici, mais du coup, tu n’avais pas acheté quelques actions de chez eux 😉
    Merci encore pour ce site👍🏻

    Répondre
  • 12 octobre 2024 - 13 h 46 min

    Merci Pierre pour cette séquence nostalgeek :)

    Répondre
  • 12 octobre 2024 - 14 h 18 min

    Ma première Geforce fut ma plus marquante, la Geforce 4 Ti 4200. Son rapport qualité / prix, ses possibilités d’overcloking sont restés légendaires pour moi.

    Ce fut également un gros ascenceur émotionnel quand l’ignoble gamme Geforce 4 MX la suivit et démontra que le bullshit marketing est arrivé très très vite.

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  • 12 octobre 2024 - 14 h 30 min

    @curunoir: La Ti4200, excellente carte oui. On vendait des SUMA à l’époque. Ca marchait très fort et c’était abordable.

    Répondre
  • 12 octobre 2024 - 14 h 52 min

    C’est bien la Suma SE que j’avais à l’époque oui? ;)

    Répondre
  • 12 octobre 2024 - 16 h 37 min

    Je suis un peu surpris que Nvidia était au bord de la faillite sachant que la Riva TNT2 était une très bonne carte (ainsi que sa version castrée mais peu cher : Riva m64).
    Il ne faut pas oublier que lorsque la 1er Geforce est sortie, très peu de jeux pouvaient exploiter le T&L. Globalement seulement ceux qui utilisaient l’API OpenGL. Elle permettait d’accélerer les calculs matriciels utilisés lors de transformation des vecteurs 3D (rotation/translation…)
    Comme d’habitude cette technologie a été exploitée par la carte suivante (Geeforce 2).
    C’est exactement ce qu’il s’est passé avec la Geforce 3 : les pixels shader ont réellement été utilisé avec la Geforce 4)

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  • 12 octobre 2024 - 17 h 59 min

    @Gaelou:

    https://newyorker.com/magazine/2023/12/04/how-jensen-huangs-nvidia-is-powering-the-ai-revolution

    « Short on money, Huang decided that his only hope was to use the conventional triangle approach and try to beat the competition to market. In 1996, he laid off more than half the hundred people working at Nvidia, then bet the company’s remaining funds on a production run of untested microchips that he wasn’t sure would work. “It was fifty-fifty,” Huang told me, “but we were going out of business anyway.”

    When the product, known as RIVA 128, hit stores, Nvidia had enough money to meet only one month of payroll. But the gamble paid off, and Nvidia sold a million RIVAs in four months. Huang encouraged his employees to continue shipping products with a sense of desperation, and for years to come he opened staff presentations with the words “Our company is thirty days from going out of business.” The phrase remains the unofficial corporate motto. »

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  • 12 octobre 2024 - 21 h 42 min

    moi aussi a cette belle epoque (année 2001 -2002 ) j’étais testeur pour feu – presence-pc , que je me suis amusé à overvolté de la geforce 2 MX pour la rendre autrement plus performante en lui greffant des radiateurs de cpu et en lui mettant presque x2 sur sa fréquence de fonctionnement! ^^
    quelle belle époque !!!

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  • 12 octobre 2024 - 22 h 39 min

    @Pierre Lecourt:
    Effectivement avant le Riva TNT, Nvidia a faillit disparaître. Les Riva TNT et TNT2 avec leurs affichages en 32 bits étaient avancés par rapport aux 3DFX. Rien qu’à voir le rendu du brouillard volumétrique sous Q3 en 32 bits c’était impressionnant.

    Répondre
  • gUI
    13 octobre 2024 - 8 h 27 min

    Ce qui est tout aussi étonnant quand on y pense c’est que la marque « GeForce » soit restée aussi longtemps ! Même Intel a changé les noms de ses processeurs entre temps.

    Répondre
  • 13 octobre 2024 - 22 h 07 min

    @gUI: en même temps intel c’est complètement foiré à l’aire du pentium 4 et c’est l’architecture « core » développée sur base de p3 par intel israel qui a sauvé la mise en poutrant tout sur mobile niveau efficienc!

    ils étaient bien obligé de changer de nom pour montrer qu’ils avaient changé de paradygme ( des Ghz à foison sur des cpu superscalaires, au lieu de rester sur 12 à 16 étages comme les cores l’ont fait ) après les Ghz atteint à l’époque par l’architecture P4 ( northwood et prescott )etait impressionnante, mais à quel prix de conso alors qu’un p3 tualatin faisait aussi bien a 1.6ghe qu’un northwood a 2.4 ghz (en gros )

    Bref une époque pleine de changement!

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 10 h 26 min

    Ah ma gefore 256 DDR. J’étais trop fier de l’avoir.
    Mon meilleur souvenir, c’est la geforce 4 mx (je sais plus combien), le rpport puissance prix était top.
    J’avais des freezes au bout d’une heure de jeu après 1 an et demi d’utilisation, je fini par ouvrir le boitier et je me rend compte que l’attache du ventilo était cassé et il n’était plus en contact avec la carte … ça chauffait moins à l’époque.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 11 h 00 min

    Ah la la, 3DFX, Matrox, Geforce, et même Présence-PC dans les commentaires, il ne manque que le MMX pour m’achever.

    Merci pour ces souvenirs. Je me rappelle que mon dernier PC acheté en boutique « traditionnel » remonte à cette époque environ. C’était une Geforce 3, je « jouais » à 3Dmark 2001 avec…

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 11 h 30 min

    Nostalgique également avec les matrox millenium et autres 3DFX, merci pour cette page … avec une petite réflexion au passage : la moyenne d’âge des personnes qui postent un commentaire dépasse la quarantaine facile :)

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 11 h 36 min

    ça sent bon la nostalgie cet article et ces illustrations ( yc la vieille grille publicitaire de tarifs… )

    La période aux noms évocateurs n’a pas duré bien longtemps!

    En 2000 mon PC économique à base de celeron 500, en panne, a eu besoin d’un remplacement de CG, c’est une geforce 2 mx achetée à la boutique la plus proche qui a fait l’affaire. Elle était livrée avec une démo que je ne me suis pas lassé de regarder. sa consommation après recherche était de … 4 watts.

    Période de forte baisse de prix d’ailleurs, où il était possible après 2-3 ans de transfigurer son PC pour un coût modeste ( qté RAM et DD ). Cela me semble bien moins vrai aujourd’hui.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 13 h 35 min

    J’avais commencé avec des 3DFX, car bien supportées par Linux à l’époque, me permettant alors de jouer à « Unreal Tournament » ansi que « Terminus » ou bien encore « Vendetta Online ». Il y a plus de 20 ans je jouais déjà à des jeux multi sous Linux, comme quoi quand les développeurs de matériels et de logiciels font l’effort…
    Plus tard et de nombreuses années durant ça aura été NVidia, là encore car leur pilotes Linux étaient dans mon cas irréprochables.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 13 h 41 min

    Merci Pierre pour tous ces souvenirs !
    J’ai aussi été assembleur entre 95 et 2000 et j’ai vu passer toutes ces cartes dans mes mains (y compris la première Nv1) avec une seule envie, tout tester !
    En ce temps c’était les Voodoo qui se vendaient le mieux et comme tu dis, seuls peu de jeux étaient vraiment en vraie 3D et pouvaient profiter de ces accélérations.

    Je rejoins Gaelou, les TNT2 se vendaient déjà comme des petits pains grâce à leur rapport perfs/prix.

    Et oui, tout ça c’était avant l’avènement de « la rue Montgallet » ;)))

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 14 h 00 min

    Merci pour la nostalgie, mon meilleur souvenir de cette Geforece 256 est lorsque mon meilleur ami de l’époque l’a achetée et m’a donné sa Voodoo 2 pas si vieille pour que je puisse enfin jouer à Jedi Knight : Dark Forces II et Fallout 2.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 15 h 04 min
  • CHP
    14 octobre 2024 - 15 h 38 min

    Moi, j’ai un historique et une vision bien différents de Pierre.

    A l’époque je faisait déjà du montage vidéo (MPEG 2, DV et MJPEG) et j’avais tenté d’utiliser les cartes NVidia (dont on m’avait fait les éloges) pour les vidéos de mariages et baptêmes.

    Pour un monteur vidéo, les résultats étaient catastrophiques malgré toutes mes volontés de corriger cela : plantages aléatoires sans arrêt (en décodage MPEG 2), si la colorimétrie était OK pour jouer, elle était complètement à l’ouest pour du montage Vidéo / photo. . Quand aux techniques de désentrelacements / conversions de trames (conversion 60ips vers 50ips, 25 et 24ips), d’encodages, support correct du 50Hz (50ips PAL) Européen, même les Radeon 7000 et 8000 (All In Wonder ou pas) leur étaient supérieures, moins chères et plus stables.

    Malgré des tests effectués à chaque génération de NV, les défauts restaient et ce n’est qu’avec les séries NV1000 qu’ils ont corrigé un peu le tir mais restent bien trop chères pour ce qu’elles offrent pour juste du montage vidéo.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 15 h 42 min

    Merci Pierre pour cette séquence nostalgie ! Je n’ai jamais été trop joueur et pus porté sur la MAO mais oui, que de souvenirs avec ces énormes boites de CG dans les magasins spécialisés ! Et les tests de configs d’intégrateurs dans les magazines (en papier) ; que de souvenirs aussi !
    Mais à côté de ça, intéressant aussi de voir le chemin parcouru par Nvidia en 25 ans.

    Répondre
  • 14 octobre 2024 - 16 h 47 min

    @CHP: Tu mélanges 2 époques dans mon billet. Celle de la GeForce 256 et du jeux (mais pas de video) et celle de CUDA que je signale pourtant bien historiquement parlant : « Autre anecdote GeForce, bien plus tardive, la découverte des fonctions CUDA pour le montage vidéo. Avec l’arrivée des GeForce 8 »

    L’utilisation de CUDA comme moteur de calcul n’implique pas le rendu colorimétrique ni la prise en charge de certains codecs ou autre mais juste d’exploiter les capacités de calcul des cœurs disponibles. Le rendu de la carte en lui même n’entre pas en ligne de compte pour la finalisation des fichiers. On peut même tout à fait imaginer une carte CUDA exploitée sans sortie vidéo. Aujourd’hui avec CUDA tu peux aussi bien écrire un programme qui va faire du calcul statistique que des calculs de portance en architecture. C’est juste un autre moyen de faire du calcul en parrallèle.

    Tout cela pour dire que du temps des GeForce 256 il n’était pas question de montage vidéo spécialement mis en avant pas Nvidia et que les cœurs CUDA n’existaient pas.

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  • 14 octobre 2024 - 20 h 28 min

    oh que c etait la belle epoque ! j etais tout le temps chez Ati France… la fameuse guerre sur le decodage des DvD (les films) avec Matrox et le bundle du Film Microcosmose …
    dans tous les cas bravo a Nvidia !

    Répondre
  • 17 octobre 2024 - 8 h 19 min

    @Ptit_Philou merci pour le lien je ne connaissais pas. Je vois en premier article une interview de Stéphane Charpentier et les souvenirs de la mythique carte mère K7S5A ressurgissent. Une carte mère pas chère qui supportait à la fois la SDR et de la DDR avec laquelle j’avais overclocké un Athlon XP 1800 avec de la ram noname. Et bien sûr la Geforce 4 Ti 4200.

    Répondre
  • 20 octobre 2024 - 11 h 52 min

    wow sympa les souvenirs , j’ai eu beaucoup de chance en Belgique en 1998 avec un choix audacieux pour notre magasin avec un PC en AMD K6-2 associé a la très performante Nvidia Riva TNT et une incroyable carte mère Shuttle qui était fiable mais très mal distribuée dans le Benelux , PC Meteor (inspiré par les films de l’époque) avec un graveur mitsumi !!! Nous étions 40% plus abordable que le premier PC en Pentuim 2 , j’ai le souvenir d’avoir monté une centaine de machines un week end en regardant un peu le match Belgique Mexique de la Coupe du Monde 1998 ;) pfff avoir 25 ans c’était bien ! Bonjour a Pierre , DocteurCpu est sur le retour after one big neuronal restart ;)

    Répondre
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