Samsung Pro Endurance des MicroSD destinées aux accès permanents

Les cartes MicroSDHC et MicroSDXC Samsung Endurance Pro visent un usage particulier de ce type de stockage, celui des accès permanents. La gamme Endurance Pro, ce seront des cartes à choisir surtout pour leur capacité à encaisser les écritures incessantes des usages vidéo.

Il s’agit d’un usage particulier mais qui se développe de plus en plus dans certains périphériques comme les caméras de surveillance et autres. Les MicroSDHC et MicroSDXC Samsung Pro Endurance se veulent hyper résistantes face aux usages de vidéo en continu. 

Avec la possibilité de lire jusqu’à 100 Mo/s et d’écrire en 30 Mo/s les cartes seront compatibles avec des enregistrement en UltraHD même si ce ne seront probablement pas les définitions retenues pour des usages industriels. L’idée est plutôt de laisser la carte à demeure dans une camera et d’enregistrer en boucle un contenu en FullHD. Les supports de stockage n’étant en général pas consultés avant que la caméra n’enregistre un problème : On peut alors extraite la carte et remonter l’enregistrement qui, disposant d’un timecode, indique quand a eu lieu le souci et quels événements se sont déroulés alors.

Cet usage de base sera parfaitement rempli, les cartes Samsung Pro Endurance annoncées disposeront d’une longévité parfaitement adaptées : 17 520 heures d’enregistrement vidéo en FullHD en continu pour la 32 Go. 26 280 heures pour la 64 Go et 43 800 heures pour la 128 Go. Cette évolution de l’endurance de ces cartes suivant leur capacités est logique : Plus le stockage est important, moins les cycles d’écriture et d’effacement des données sont importants. 

Samsung Pro Endurance

Dans le cas d’une cartes MicroSDXC 128 Go, il faudra donc attendre 5 ans d’enregistrement en continu avant que la Samsung Pro Endurance commence à donner des signes de faiblesses et perde en capacité. Cela correspond à la durée de la garantie de ce modèle. Les deux autres cartes sont limitées à 3 ans de garantie pour la 64 Go et 2 années pour la 2 Go.

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C’est également une bonne base pour certains autres usages et je pense, en particulier, aux cartes de  développement comme les Raspberry Pi et consorts. Leurs stockages sur cartes MicroSD ont tendance à mal vivre un usage en continu et pourtant c’est la destination de certains montages élaborés à partir de ces cartes : Les stations d’observation que l’on laisse dans la nature, alimentées par éolienne ou panneau solaire : que ce soit pour enregistrer des données simples comme des relevé de pluviométrie, des températures, des secousses sismiques ou autres, leur enregistrement donne souvent des signes de faiblesses à terme. Le problème étant que l’on ne se rend compte de ce souci qu’une fois que l’on veut accéder aux données. Pour tous ces usages là, ces cartes Samsung Pro Endurance semblent être une solution idéale. D’autant que Samsung a ajouté les fonctions de protection de ses cartes haut de gamme à ces modèles avec des solutions IPX7 de résistance à l’eau, une bonne amplitude de température (-25 à 85°C) et des protection contre les rayons X et les champs magnétiques.

Les cartes Samsung Pro Endurance seront vendues respectivement à 89.99$ pour la 128 Go, 49.99$ pour la 64 Go et 24.99$ pour la 32 Go.


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14 commentaires sur ce sujet.
  • Ted
    4 mai 2018 - 15 h 47 min

    Une date de dispo ?

    Répondre
  • Ted
    4 mai 2018 - 15 h 49 min
  • JB
    4 mai 2018 - 17 h 18 min

    Bonjour lecteurs MM !

    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer s’il y a oui ou non une différence entre de la mémoire SD et la mémoire SSD ? Je n’ai jamais compris si on était sur 2 technos différentes ou simplement sur 2 formats différents…

    Merci !

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  • 4 mai 2018 - 18 h 18 min

    Pour une fois ,un produit qui est dans un prix intéressant et de qualité pour un usage générique .
    A 25 euros la 32 Go c’est le prix d’une carte moins performante ,il semble aussi que certains PI ou compatibles n’aiment pas trop non plus les Sandisk alors que mes Samsung sont toujours biens reconnus .

    Répondre
  • 5 mai 2018 - 7 h 29 min

    @ptitpaj:

    Pour une 32 Go c’est plutôt 15/20€ chez Samsung avec des perfs équivalente (sans la durabilité… mais bon avec une garantie de même durée si les données ne sont pas essentielles autant jouer l’économie…)

    Répondre
  • 5 mai 2018 - 8 h 21 min

    Donner une longévité en années ne veut rien dire. Il est souvent très difficile d’obtenir la seule donnée qui ait un sens pour les stockages grand public à base de mémoire flash, de manière générale. Pour les stockages pro, par contre, le nb de TBW (Tera-Byte-written) est un élément central du choix.
    J’ai par ailleurs une assez mauvaise image des cartes mémoire Samsung. Peut-être pas eu de chance, mais ce sont les seules qui m’aient lâché brutalement sans signe annonciateur (tel que baisse de perf en écriture notable voire IO error lues sur un PC Linux qui log tout ceci… et parfois au final, impossibilité d’y écrire mais on pouvait toujours récupérer ses données).
    A voir mais entre spec farfelue et historique perso avec la marque, j’attendrais pour ma part les retours d’utilisateurs.
    Sur PI utilisé 24/7 en domotique, une Kingston industrial fonctionne depuis 7 mois sans entraîner les lags que la dernière (PNY, KO progressivement à partir d’aout dernier, après 10 mois, changée en septembre) causait déjà à ce terme (perfs en écriture déjà bien réduites). Les deux en 32GB (bien surévalué vs besoins réels pour assurer un minimum d’endurance).

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  • 5 mai 2018 - 9 h 18 min

    Enfin des cartes qui vont tenir le coup. Mais j’ai vu qu’on pouvait faire booter les raspberry pi sur une clé USB ce qui évite te tuer la micro SD. Il va falloir que je teste ça.

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  • 5 mai 2018 - 10 h 24 min

    @ptitpaj: sandisk ne garantie pas ses carte en usage RPI SAUF ses cartes « haute résistance ».
    leur autres produits ne sont pas censé être utilisé pour ça.
    donc si une carte sandisk tombe en rade après usage dans une pi, surtout, ne leur dites pas (usage dashcam par exemple, ça passera mieux !).

    sinon, idem, Samsung evo, aucun problème (et au début des RPI, les class 6 bleu étaient les microSD favorite de la fondation. aussi rapide et surtout, aucun soucis).

    j’ai testé trancend aussi, certaines sont vraiment bien.
    lexar idem (mais maintenant, c’est cuit) par contre, cher pour ce que c’est.

    là, Samsung à un bon produit pour cet usage à très bon prix pour le coup.

    Toshiba à des sd endurance aussi, il faudrait testé

    @yann: si la carte a vocation à être très sollicité, point de salut;
    cartes pro d’office (c’est pas le même prix, mais pas les même puces non plus. SLC pour les industriel, ou MLC pour certaines marques j’imagine comme peut être ici. à voir)

    Farnell a une bonne sélection de cartes (y compris de très bonne indus) et on peut facilement leur demander suivant les usages

    Répondre
  • 5 mai 2018 - 17 h 30 min

    @orangina rouge:

    Cartes bas de gamme : mémoire TLC
    Cartes moyen/haut de gamme : mémoire MLC/SLC la différence se fait au niveau du contrôleur

    Répondre
  • 5 mai 2018 - 22 h 28 min

    j’ai eu les boules au bout de 6 mois de devoir jeter ma carte samsung micro sd de 128 go dans ma camera IP 720P qui enregistre 24H/24 (elle était bloqué lecture seulement, impossible a débloquer)

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  • 6 mai 2018 - 7 h 30 min

    @orangina rouge:
    Le SLC est carrément prohibitif et même de plus en plus pour le marché pro qui lui préfère le pSLC (=MLC utilisé en mode SLC, avec à la clef une endurance au moins triplée pour un cout/bit seulement doublé vs MLC beaucoup moins chère de base, car tiré vers le bas par les volumes).
    Le MLC avec un controleur ayant un firmware correct et faisant un bon wear levelling (statique, cad non limité aux blocs que l’on ré-écrit) serait ceci dit déjà très bien mais c’est en réalité rare: En effet, tous les médias extractibles (cartes, clef mémoire)font un wear levelling dynamique (cad sur la totalité du stockage donc y compris les blocs statiques qu’on ne bouge pas) car pour ce cas d’usage se compliquer la vie à faire du statique n’a aucun sens.

    Raison: Les compteurs d’effacements de chaque bloc, donnée de base servant à égaliser leur usure, sont maintenus dans une ram du controleur. Donc seulement sur une durée pendant laquelle le média est branché/alimenté, après c’est perdu. Sur un stockage interne avec de longues périodes d’uptime, cela à un sens. Sur un stockage externe, non.

    Cette Samsung faite pour usage 24/7 tendrait à indiquer que nous serions sur un stockage externe géré comme un interne avec donc un firmware adapté (WL statique), mais si c’est le cas il faut le dire clairement et annoncer une durée de vie en TBW et non en année.

    Répondre
  • 6 mai 2018 - 14 h 41 min

    Il faudra quand même confirmer la compatibilité avec les différentes versions de Raspberry Pi…

    Une question que je me pose tout d’un coup :
    Est-ce que comme pour les SSD, il n’y aurait pas un intérêt à n’avoir qu’une partition de 90% de la taille disponible, laissant ainsi un espace vierge pouvant servir de zone de remplacement aux « secteurs » qui deviendront défectueux avec le temps ?

    Parce que je ne suis pas certain que les cartes SD intègre ce genre de fonctionnalité nativement (niveau du contrôleur dans les SSD par exemple) ou même au niveau de l’OS … ???

    En tout cas sur mes SSD Samsung EVO, j’ai toujours procédé de la sorte en laissant une zone de 10% non partitionnée. Après est-ce vraiment utile… Je pense que c’est un sujet qui ne fait pas totalement l’unanimité et qui doit aussi dépendre de type de contrôleur embarqué dans le SSD.

    Répondre
  • 6 mai 2018 - 20 h 46 min

    @yann:
    Ouais.
    On peut comprendre que Samsung communique <> vis-à-vis de la population cible qui n’est pas technicienne.
    Mais, a minima, il pourrait indiquer le TBW.
    Db

    Répondre
  • gUI
    9 mai 2018 - 9 h 51 min

    @Mik Dewil: je ne suis pas spécialiste non plus, mais je pense que c’est une mauvaise idée de laisser 10% de libre. En effet, la zone ne sera pas utilisée, et donc on peut considérer que le reste de ton disque sera utilisé 10% en plus (pour shcématiser, mais l’idée est bien là).

    Si la zone n’est pas formatée, jamais ces cellules ne seront utilisées. Alors que si elle était formatée mais non utilisée (ta partition n’est pas remplie), elles peuvent très bien être utilisées (fragmentation, algorithme ciculaire du file system etc.).

    Le contrôleur se garde sous le coude des cellules de réserve (c’est pour ça que tu achètes un disque de 200Go et pas 256Go) et ceux-là tu ne les vois tout simplement pas, c’est complètement transparent et tu ne peux pas l’aider à prendre plus de réserve en lui laissant une zone non formatée (ce n’est pas du tout à ce niveau-là que cette réserve est gérée).

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