ARMIGA : Une minimachine d’émulation du célèbre Amiga 500

Une de mes premières machines vraiment multimédia, l’Amiga 500 est l’engin qui m’a probablement fait basculer du côté de l’informatique : Capable d’exécuter des jeux complexes, de faire du traitement de texte, de composer de la musique ou de concevoir des tonnes d’autres choses, cet engin a été pendant longtemps une des machines les plus performantes du marché. Le projet Armiga propose de la redécouvrir via l’émulation.

L’Amiga 500 reste une machine mythique pour beaucoup d’utilisateurs. Performante, orientée multimédia, capable d’envoyer du son et de la couleur dans des gros sprites dessinés avec amour pixel après pixels à l’écran… Ce qui était exceptionnel à l’époque puisqu’il a fallu attendre un bon moment du côté des PC pour obtenir les mêmes fonctions audio et vidéo que l’Amiga 500. Mais aujourd’hui, bien des années après, une simple puce ARM peut émuler les fonctionnalités de la machine. Le projet de financement collaboratif ARMIGA cherche à remettre cette machine old school sur le devant de la scène.


Ça serait t-y pas une framboise au boot ?

L’ARMIGA c’est simplement une puce ARM double coeur non documenté, intégré à une carte mère maison comprenant également 1 Go de mémoire vive et un Android 4.2.2. L’objet est d’un format assez particulier et surtout très intéressant pour ceux qui, comme moi, ont toujours dans leurs archives une valise pleine de jeux Amiga sur disquettes.

L’engin comporte en effet un lecteur de disquettes au format 3.5 pouces qui permettra de démarrer directement un jeu comme sur la machine d’origine. Mieux, afin de proposer une émulation totale et légale, chaque ARMIGA est livré avec une disquette du système KickStart 1.3. Evidemment ce côté rétro permet d’assurer une grande compatibilité avec d’anciens titres mais permettra aussi de piloter des images de jeux, on est en 2014 tout de même.

ARMIGA

Autres concessions faites à la modernité, un ensemble de connecteurs plus importants et mis au goût du jour avec 2 ports USB 2.0 pour brancher souris, clavier, manettes ou autres. Un lecteur de cartes SDHC pour sauvegarder vos images de jeux, un port réseau Ethernet pour profiter de votre réseau et une sortie HDMI pour afficher sur un écran externe facilement.

ARMIGA

L’ensemble ressemble donc fort à un lecteur de disquettes externe d’Amiga de l’époque et l’ARMIGA associé à un joystick un peu rétro devrait faire rêver les amateurs de vieux titres. Evidemment, il s’agit d’une machine ARM sous Android et les derniers jeux du Playstore sont également exploitables avec la minimachine. Ce qui en fait également une TV-Box classique bien qu’il soit difficile de déterminer exactement ce dont elle sera capable puisqu’on ne connait pas encore les caractéristiques de la puce ARM embarquée. Un ARM double coeur c’est bien, mais sans infos sur son chipset graphique ni la génération d’ARM employée, c’est tout de même très difficile de se projeter sur ce que la machine sera capable de faire.

ARMIGA

Car la campagne Indiegogo demande tout de même 139$ + 34$ de frais de port pour obtenir la petite boite avec une livraison en Novembre. Cela fait une jolie poignée d’euros à avancer pour un matériel qui nous reste inconnu. Si le côté lecteur de disquettes est hyper séduisant avec la fonction boot au démarrage ce n’est pas non  plus le meilleur support qui soit, ni le plus rapide. D’autres solutions existent pour émuler l’Amiga 500 sur Android ou via d’autres machines, aussi le projet ARMIGA est surtout intéressant pour son côté rétro très réussi.

Si vous voulez voir ce dont la machine est capable, rendez vous à 1.22′

C’est peut être ce qui explique, malgré une belle couverture presse US, la lenteur au décollage du projet avec 13 000$ récoltés pour le moment sur les 140 000 demandés par l’équipe pour financer le projet. Le manque de transparence de l’offre d’un point de vue matériel m’empêche totalement de craquer pour ma part; J’espère qu’une mise à jour des détails de l’engin viendra faire la lumière sur ce qui est  embarqué. Il reste 44 jours de campagne pour le moment.

Voir la campagne sur Indiegogo.

Plus d’infos sur le projet sur armigaproject.com.


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10 commentaires sur ce sujet.
  • 7 avril 2014 - 10 h 54 min

    Bonjour à tous !?

    Que de souvenirs !!

    Pour ceux qui cela intéresse, j’ai trouvé un excellent site : amigamuseum

    Avec ce site j’ai pu rejouer à opération stealth ou plein de super jeux…

    Concernant ce projet armiga , je suis vraiment pressé de voir ce que ça donnera….

    Encore merci Pierre ;-)

    Répondre
  • 7 avril 2014 - 11 h 07 min

    De nouveau: à quoi bon ce projet (machin)? Combien des jeux Amiga sur disquette avez-vous vu (ou il restent) de nos jours? Tout a été porté en format image (.adf). D’ailleurs, toute box de salon ARM/x86 peut faire tourner un émulateur Amiga (et autres).

    J’aurais bien aimé des très bonnes imitation des coques de nos vieux Amaiga/Atari/Commodore pour y abriter du matériel actuel à la place d’un émulateur de disquette!

    Répondre
  • 7 avril 2014 - 11 h 27 min

    Les parties de Lotus Esprit à 2 simultanément avec écran splitté !
    Excellent à l’époque (à 2 c’est toujours mieux ;-) ) …

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  • 7 avril 2014 - 12 h 19 min

    Quelqu’un m’a appelé ?

    #fh€%fgjkp@!%456# !

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  • 7 avril 2014 - 19 h 57 min

    @Piratu’: Simplement pour le souvenir et pour le fun, donc ce n’est pas inutile pour celui qui l’a envisagé.

    Cela rappelle de très bons souvenirs ;=) Même si je possédais, à l’époque, un Atari STF…

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  • 7 avril 2014 - 20 h 16 min

    L’Amiga 500, ça c’était le rêve à l’époque, la rolls des ordinateurs ! Que de souvenirs, une histoire d’amour !!

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  • 30 avril 2014 - 19 h 32 min

    Dire que j’ai deux Amiga 500 et un 1200 dans mon grenier, avec des cartons de disk7, plus quelques revues qui dorment mais je n’arrive pas à m’en séparer -_-‘

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  • 30 avril 2014 - 19 h 43 min
  • 6 décembre 2014 - 22 h 19 min

    Marrant de voir l’Amiga émulé grâce à un héritier du processeur ARM de la machine qui le dépassait déjà largement à l’époque, à savoir l’Archimedes d’Acorn.

    Car ARM avant de signifier Advanced Risc Machines était l’acronyme d’Acorn Risc Machine.

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  • 14 septembre 2017 - 9 h 42 min

    le prix est du f de g… 189 balle pour un rasberry pi et un boitier même pas comme l’original, doit pas s’en vendre beaucoup..
    On voit bien la distri booter…franchement patetique même pas un minimig à l’interieur… du vrai avec un fpga au moins un effort..mettre un resb dans un boitier je peux le faire faire aussi…

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