Avec sa double connectique compatible Raspberry Pi et USB Type-C, cette nouvelle caméra thermique de Waveshare promet une grande compatibilité. Que votre projet soit lié à l’écosystème des cartes de développement ou à celui de machines plus classiques, elle sera toujours exploitable.
Cette caméra thermique est montée sur une nappe souple, de manière à rendre son utilisation plus aisée. Cette nappe est amovible des deux côtés et pourra donc également être remplacée par une autre, plus grande et plus adaptée à certains montages.
Elle vient se fixer sur deux supports différents vendus indépendamment. Un module au format des 40 broches GPIO des cartes de développement classiques. Et un second circuit, plus fin, qui lui offrira une interface USB Type-C. Celui ci rendra la camera compatible avec un PC ou un smartphone.
Cette proposition de Waveshare offre une image de 80 x 62 pixels avec une plage de températures comprises entre -20°C et 400°C. La précision attendue est d’environ 2°C. Deux objectifs sont proposés par la marque. Le premier offrant un angle de vision de 45° et le second un angle de 90°.
L’idée ici est surtout de proposer une possibilité de voir la chaleur pour, par exemple, créer un détecteur de température qu’on pourra régler pour signaler une anomalie. Il est également facile d’imaginer un système de détection de présence recourant à une analyse d’image infrarouge en plus d’une capture vidéo plus classique se superposant à elle.
Cette caméra thermique est proposée à 119.99$, ce qui est relativement raisonnable sauf qu’il est impossible de s’offrir une caméra nue et les deux connecteurs GPIO et USB Type-C. Il faudra à chaque fois s’offrir caméra et PCB plein pot. Même chose pour les objectifs, impossible de trouver un kit ou un objectif secondaire vendu seul. Là encore il faudra payer à nouveau le tout.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Hum je suis pas vraiment convaincu. C’est quand même assez cher pour ce que c’est (faible résolution tant en terme de pixels et de température). Après je n’y connais pas grand chose en la matière mais j’ai comme l’impression qu’on doit pouvoir trouver des caméras IR sur port USB2 plus compétitives .
Ce n’est pas donné, mais ce n’est pas très cher pour un capteur 8-16μm. Dans cette bande de longueur d’onde, les optiques ne sont pas en verre donc ce n’est pas le même prix.
Ne pas confondre avec les caméra NoIR, celles auxquelles on a retiré le filtre IR qui voient péniblement jusqu’à 850 ou 900nm.
Un capteur 8-16μ permet de voir une personne et de se diriger dans le noir complet sans source d’appoint ce que ne permet pas une caméra NoIR.
Pour ce qui est de la résolution, la résolution des capteurs et leur débit sont volontairement limités. Les capteurs plus performants sont réservées pour les applications militaires et sont généralement sous « export control ».
@fdufnews:
Donc tu veux dire qu’avec une camera NoIR on ne peut voir dans le noir?
Blague à part, il y a de nombreuse chinoiseries, pas forcement de mauvaise qualité d’ailleurs, avec des résolutions bien plus élevées (256×192) pour à peine plus cher.
D’ailleurs, j’en cherche une avec laquelle je pourrai faire de l’incrustation d’image (IR et reelle).
Bonjour,
@Luc : intéressant pour un montage spécial où les calculs par le RPi seraient indispensables mais c’est tout. Je vois bien ce matériel utilisé pour la surveillance d’équipements électriques en milieu inaccessible ou même de mécanique qui ne peut être instrumentée (roulements, paliers…). La résolution de 80×80 est plutôt bonne pour le prix, même avec seulement 2° de précision.
Les descriptifs commerciaux des petites caméras thermiques qu’on trouve à moins de 250 € ont tendance à mélanger la définition de l’écran et celle du capteur (incompréhension ou erreur volontaire ?). A ces prix, ce n’est que de la mesure indicative, les vraies caméras thermiques professionnelles (je ne connais que FLIR et Fluke) sont bien au dessus des 1000 € pour des résolutions de capteurs de l’ordre de 10 à 20 kpixels (donc 100 à 140 pixels de coté) mais avec une meilleure sensibilité thermique (souvent mieux que 0,2°C) et une plus large plage (800 à 1000 °C).
On trouve assez facilement à moins de 200 € des caméras gadgets avec écran en plus de 240 pixels, ou même des systèmes qui se branchent sur smartphone. Ça reste bien suffisant pour détecter rapidement des problèmes d’isolation d’une maison.
Ça se compare un peu aux multimètres. Pour 10 € le magasin de bricolage du coin vous en fournira un qui permet de vérifier une batterie mais en gamme pro on a rien sous les 200 €.
@phreg, @fdufnews: merci pour les précisions. Comme dit dans le commentaire plus haut, je n’y connais pas grand chose en la matière.
Il semble donc y avoir une différence notable entre « caméra thermique » et « caméra IR ».
Faudra que je creuse ça à l’occasion.
Bonne soirée.
Les caméras NoIR permettent de voir dans le noir (enfin, presque noir, on va dire à luminosité minimale).
Ca permet de discerner des formes et des reliefs. Une camera quoi.
Les caméras thermiques, en fait des capteurs plus que des caméras, permettent de détecter les gradients de chaleur.
Indirectement, elles permettent de « voir » dans le noir absolu : en fait, elles s’appuient sur l’émission de chaleur de l’objet, pas sur le réflexion infrarouge d’une source de lumière même minime sur les objets(d’où l’usage surtout militaire).
Elle sont donc idéales pour détecter les « points de chaleur » des objets, en particulier pour les fuites thermiques des bâtiments, mais plus proche de nous si un composant électronique chauffe, ou simplement fonctionne (style un processeur).
Et c’est très très très cher, d’où la faible résolution car chaque pixel est ultra complexe.
120$ le kit, c’est vraiment pas cher de chez pas cher.
(jetez un oeil sur les prix de caméras thermiques en kit, à brancher sur smartphone ou autonomes !!)
Vous trouverez ci-dessous un article listant ce qui serait effectivement nécessaire pour satisfaire la contrainte écologique :
https://hubert-tonneau.storga.com/page/hubert_tonneau/IK1J7FKD/0M0CH11
Le premier point ‘Lutter contre l’inflation des effectifs hors production’ est ce qui n’est pas intuitif.