Nvidia intègre les fonctions RTX et DLSS au monde ARM et Linux

Nvidia vient de démontrer la pertinence du mariage d’ARM avec ses technologies RTX et DLSS au travers d’une démonstration de jeu sous Linux.

Nvidia a profité de l’attention qui lui est réservée durant la GDC, la Game Developer Conference, pour annoncer la symbiose réussie entre les technologies ARM et les fonctions RTX et DLSS issues de ses puces graphiques. La marque joue sur plusieurs tableaux avec cette annonce et ce déplacement d’un pion, qui parait être anodin au prime abord, pourrait avoir beaucoup de conséquences.

Techniquement de quoi il s’agit ?

Nvidia vient de faire la démonstration du fonctionnement d’une puce ARM, en l’occurrence un SoC Mediatek Kompanio 1200 (MT8195), avec une solution graphique GeForce RTX 3060. On ne sait pas exactement à quoi ressemble la plateforme, c’est probablement un prototype de laboratoire qui n’a que peu à voir avec un produit commercial, mais le fait est là. Les deux éléments parviennent non seulement a bien travailler ensemble mais ils sont également aptes à proposer une expérience 3D des plus riches.

La démonstration proposée est impressionnante puisqu’elle montre comment une puce ARM, épaulée par un circuit graphique Nvidia RTX, parvient à faire tourner des applications gourmandes sous Linux et Chromium. Avec une version sur mesures du jeu Wolfenstein : Youngblood, Nvidia nous montre la force technique de cette proposition. Le jeu est interprété dans une version proposant du calcul en raytracing et une gestion de multiples sources de lumières. Les textures, ombres et calculs d’ambiance donnent  une atmosphère équivalente à ce que propose un PC de jeu classique sous x86 avec Windows. 

La seconde démo montre la puissance de calcul de l’ensemble et sa gestion complète de  différents éléments techniques. Lumières, ombres, reflets… Un rendu typique de jeu sur une solution d’ordinateur personnel traditionnel.

Mediatek

Sauf qu’ici point de Windows. Pas de DirectX, pas même de puce x86 signée AMD ou Intel. Tout est géré par Linux et Chromium d’un point de vue logiciel et les solutions matérielles de Mediatek et Nvidia. Les fonctions avancées de Nvidia ont été portées sur cette plateforme pour fonctionner comme sur un engin sous Windows. On retrouve ainsi le Deep Learning Super Sampling ou DLSS pour améliorer le rendu visuel des images via l’IA calculée par la puce GeForce, le RTX qui gère la mise en lumière des images, la fonction Optix pour améliorer la qualité visuelle de l’ensemble et même une optimisation de la mémoire graphique.

Si je devais résumer cette annonce simplement: Avec cette technologie, Nvidia fait sauter deux impératifs de l’équation gaming d’aujourd’hui. La présence d’un processeur x86 n’est plus requise, pas plus que celle de Windows, pour proposer un jeu 3D gourmand en haute définition. 

DLSS

Un bouleversement important pour le marché du jeu ?

Cette démonstration est l’aboutissement de la promesse faite par la marque en avril dernier. Une solution pour transformer un Chromebook classique en solution de jeu complète et performante. Solution qui aurait la possibilité de profiter du catalogue de titres de nombreux studios de développement qui pourraient adapter leurs jeux à la nouvelle plateforme. Attention cependant, ce dernier point n’est pas garanti et Nvidia va devoir trouver des éditeurs acceptant de parier sur cette nouvelle plateforme ou trouver un moyen de basculer plus facilement des jeux existants en jeux compatibles avec cette formule. On notera au passage que cette évolution se fait après l’annonce d’une compatibilité entre DLSS et Proton, le système qui permet à SteamOS de faire tourner les jeux Windows sous Linux développé par Valve.

Chromebook Mediatek

Est-ce que nous allons avoir des Chromebooks munis d’un circuit RTX prochainement ? Les constructeurs n’hésitent plus désormais à proposer des engins de ce type très bien équipés à des prix élevés. Il est donc possible que l’on voie des machines proposant ce type de puces dans le futur. J’ai pourtant du mal à voir comment le public réagira tant qu’aucun jeu compatible ne sera disponible. La promesse d’un avenir radieux et d’éditeurs travaillant d’arrache pied au basculement de leurs catalogues ne devrait pas être suffisante pour pousser les gens à investir quelques centaines d’euros supplémentaires dans une machine RTX.

Une autre question qui se pose est liée au public visé. Est-ce que les gens interessés par un Chromebook sont des joueurs ? Et, si ils le sont, est-ce qu’ils vont s’intéresser aux Chromebooks pour cet usage spécifique ? L’impact de ce type de puce Nvidia dans un engin portable n’est pas anodin, il coûtera en investissement mais également en autonomie, en poids et en chaleur dégagée. Je ne suis pas sûr qu’un Chromebook de jeu ait beaucoup de sens pour la majorité des utilisateurs de ce type de plateforme. En fait, j’ai du mal à voir qu’un joueur se décide à choisir spécifiquement une plateforme aussi éloignée du monde du jeu actuel : Est-ce que quelqu’un qui veut garder en tête la possibilité de jouer va choisir un Chromebook ? Et si il le fait est-ce qu’il va s’orienter vers une solution spécifiquement composée d’une puce ARM et d’un circuit RTX ? Je trouve que ce scénario manque de crédibilité aujourd’hui, notamment parce que le catalogue de titres compatibles est totalement inexistant.

dlss

La démonstration du jeu Wolfenstein : Youngblood que l’on voit en vidéo n’est pas prévue pour  être proposée sur le marché. C’est un portage dédié à la présentation de la technologie mais aucune commercialisation n’est envisagée. Il n’existe pas de catalogue de jeu spécifique pour la plateforme aujourd’hui.

Par contre, si la proposition de Nvidia permet aux utilisateurs de Linux de profiter de jeux PC classiques du catalogue Windows via Proton, alors là l’impact pourrait être énorme. Non seulement cela pourrait permettre aux constructeurs de proposer des engins sous Linux plus facilement avec un accès plus simples aux jeux Windows, mais cela n’obligerait pas les studios à retravailler leurs titres. Le catalogue actuel pourrait basculer sous Linux. Cette voie est à privilégier à mon sens. D’abord parce qu’on sait que Google travaille au portage de la plateforme Steam vers les Chromebooks, ensuite parce que c’est la voie qui a le plus de chances de fonctionner commercialement parlant. 

Steam Big Picture

Et les TV-Box ?

Là où la solution pourrait avoir un énorme impact également, c’est sur le marché des solutions type Chromebox. Le mariage d’ARM et de puces RTX pourrait permettre la création de nouvelles solutions très performantes. On aurait là encore la promesse d’un catalogue de jeux haut de gamme toujours aussi inexistant mais sans la problématique liée au public intéressé. Si les Chromebooks sont un marché particulier qui ne concerne pas la majorité des utilisateurs d’outils informatiques nomades, et encore moins les joueurs, le public susceptible d’être convaincu par une nouvelle TV-Box avec une fonction console est, quant à lui, autrement plus large.

Le nombre de personnes à la recherche d’une solution capable de faire tourner des Jeux PC dans son salon tout en permettant le surf et la gestion multimédia est à mon sens bien plus élevé que le nombre de personnes à la recherche d’un Chromebook de jeu. Si des constructeurs se penchaient sur la création de TV-Box ARM avec un circuit RTX interne capable de faire tourner des jeux 3D de qualité, le marché pourrait être énorme. En combinant cette offre aux solutions de streaming de Nvidia avec GeForce Now, le marché est à mon sens bien plus intéressant.

Nvidia Shield

Nvidia Shield 3 : RTX inside ?

Qui de mieux placé que Nvidia pour lancer ce nouveau marché ? En toute logique, la marque pourrait profiter de sa gamme Shield pour lancer un engin capable de profiter de ces fonctionnalités. Une Chromebox qui pourrait employer des applications Android de manière classique mais également faire fonctionner le streaming GeForce Now. Tout  en offrant, grâce à une solution RTX intégrée, proposer des jeux Windows via Proton de Valve. 

Une combinaison complète, poussée par Nvidia dans une gamme de produits qui aurait la confiance d’un public déjà séduit par les modèles précédents. Une gamme plus chère que les solutions antérieures mais avec un panel de possibilités énorme. Un accès au catalogue de jeux Steam en direct. Un engin de ce type pourrait proposer de remplacer totalement dans votre salon un PC classique. Nvidia ayant les moyens de concevoir une solution RTX  suffisamment bien calibrée pour éviter toute surchauffe et ainsi conserver un engin silencieux, 

Une exploitation du RTX via Proton pour toutes les machines Linux et une ouverture vers des engins de loisir sédentaires, voilà qui aurait à mon sens plus d’avenir que le format Chromebook sous ARM uniquement. 

Un jocker dans la manche de Nvidia pour le rachat d’ARM ?

Avec cette annonce, Nvidia se place également très habilement sur l’échiquier d’une seconde partie d’échecs. Celle qui concerne sa tentative d’acquisition d’ARM. En montant un partenariat avec Mediatek, la marque montre son intérêt pour l’écosystème ARM dans sa globalité. Nvidia montre qu’il a su collaborer avec une entité qui est logiquement concurrente de ses propres puces. La marque sacrifie sont marché Tegra1 au profit des puces Mediatek. En prenant cette hauteur, le constructeur montre sa nouvelle position face au marché. Celle qu’il devra adopter si il réussit son pari d’acquisition de la plateforme ARM. Quand il devra épauler ses clients et partenaires exploitant les technologies des SoC pour qu’ils puissent se développer.

Un argument de poids dans la bataille qui est encore à mener pour Nvidia. Si Mediatek semble ravi de cette évolution du secteur, si des marques comme Rockchip ou AllWinner doivent également se frotter les mains au vu des perspectives en jeu, d’autres ne voient pas d’un très bon oeil cette évolution. On se doute que des acteurs comme Apple et Qualcomm ne doivent pas être forcément ravis de cette annonce. 

Notes :

  1. Qui, il est vrai, n’est plus très actif aujourd’hui.

Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

19 commentaires sur ce sujet.
  • 21 juillet 2021 - 14 h 10 min

    Une Nvidia Shield 3 serait un système assez explosif, du genre un quatrième acteur sur le marché de la console Next Gen ?

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 16 h 31 min

    Si Nvidia croit en un marché ARM gaming, pourquoi ne pas commercialiser de Shield TV avec des versions plus récentes du Tegra vu que leur box a un énorme succès ?

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 16 h 47 min

    Je ne comprends pas la dernière phrase concernant qualcomm et surtout pour apple.
    Cette nouvelle permettrait justement d’associer du rtx dans des macmachins, ce qui est commercialement parlant très vendeur.
    Le travail de collaboration fait avec mediateck partir être répété et facilité.
    Peut être est ce une vue qui est plus commerciale que stratégique, mais n’est ce pas envisageable?

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 16 h 49 min

    @sourioplafond: C’est envisageable mais pour Apple et Qualcomm cela revient a mettre à la benne des années de R&D sur leurs puces et se retrouver avec les mêmes puces que leurs concurrents.

    Répondre
  • Jo
    21 juillet 2021 - 17 h 06 min

    Quel comparaison avec le duo Exynos/Radeon ? Est-ce une démarche comparable ?

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 17 h 35 min

    Je suis surtout surpris par un jeu aussi gourmand porté sous Linux Arm. Avec ou sans RTX c’est impressionnant comme portage.
    Microsoft qui peine à avoir son environnement sous Arm a des soucis à se faire, à moins de tricher avec Windows365.

    On va peut etre enfin pouvoir oublier les GPU MALI et se faire une machine bureautique Linux ARM et même jouer avec.

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 19 h 32 min

    @cinos: Avec Proton et une émulation de l’architecture x86-64 efficace par les SoCs ARM (le M1 y arrive très bien après tout), ça pourrait peut-être le faire.

    Répondre
  • 21 juillet 2021 - 21 h 19 min

    INTÉRESSANT si NVIDIA sait vraiment se placer .
    Imaginons un instant NVIDIA obtenir la maison ARM ,pour ensuite permettre a un AMLOGIC ,MEDIATECK et autre de mettre un GPU de type TIGRA dans leur processeur en lieu et place des MALI trop courant .

    J’imagine pas ce type de processeur fendre le marché face a une solution PC classique .
    J’imagine pas un GPU type de celui d’une carte 3060 consommé rien du tout dans un smartphone ,une tablette ou un portable type MACBOOK M1 .

    Je pense que NVIDIA peut avec un peu de tact imposer peu a peu sa solution GPU aux processeurs ARM .
    Bien sur ,ce type de GPU spéciaux pour ARM devra etre large comme Nvidia le fait déjà sur ses GPU pour PC .
    Que manque t’il a nos puce ARM ? UN BON GPU c’est sur et une bonne optimisation de l’ensemble logiciels et processeurs .

    APPLE semble bien parti pour réussir ce mariage processeur ARM Maison+ Logiciels parfaitement adaptés .
    RESTE a savoir si le reste du marche ARM ,ANDROID & CHROME OS en est capable .

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 3 h 30 min

    Bonjour, c’est en résumé la première étape d’une solution concurrente à l’apple M1, alors que microsoft n’y parvient pas ?
    En plus des jeux, et même si ma préférence va au libre, serait-ce une manière de proposer à google une solution pour des chromebooks pour sketchup par exemple, et autres logiciels graphiquement exigeants type photoshop, faisant de chromium une plateforme plus professionnelle ?
    Enfin si j’ai un peu compris ce que j’ai lu..

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 5 h 03 min

    salut.
    je ne suis pas daccord avec la phrase « nvidia sacrifierait ses puces tegra » ça serait juste une evolution.c’est comme dire que intel a sacrifié ses anciens proc quand il est passé aux I5 I7.

    le marché s’adapte, evolue aux proc m1 de apple avec leurs performances quasi miraculeuses d’apres les test.preuve que la communication entre les composants est un vraie goulet d’etranglement…..

    creneau a s’engoufrer pour amd nvidia et d’autres. faire leurs propres proc tout en un et proposer leurs solutions. amd a racheter ati il a le pouvoir de faire une putain d’excellente solution x86 et pas avoir besoin d’adapter le marcher a ses solutions.

    moi c’est le truc que je vois gros comme une maison nvidia a un partenaria avec mtk. il met une puce nvidia a coté d’une puce mtk mais surtout si nvidia rachete arm il develloppe une solution arm tout en un et soit revend la licence soit fait des puces premium et les autres marques s’occupent du bas moyen gamme.

    on se focalise sur le jeux mais se genre de solution doit etre geniale pour le montage videos, une utilisation fluide, ptetre le minage de crypto monnaie, je vois un potentiel extremement important dans ces mutations…. j’attend avec impatience des cartes de développement avec ces technologies.

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 7 h 45 min

    La demo est réalisée sur une distribution Arch Linux mais on peut facilement envisager ChromeOS l’utiliser.
    Le fait que Nvidia supporte ses technologies dans Proton laisse imaginer la venue prochaine de machines équipées de puces Nvidia et basées sur Linux supportant les jeux Windows via Steam.
    Peut-être de nouveaux Chromebooks ?

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 8 h 51 min

    @zelfir:
    Pour le moment ça signifierait du x86.
    Steam n’a pas de binaires ARM, il faudrait passer par une surcouche Box86 qui sera supportée par le CPU ARM, le GPU Nvidia se chargeant du reste si il y a communication avec Box86.

    Quoi qu’il en soit c’est une bonne chose, les GPU MALI ne sont pas mauvais, la fermeture de leur drivers l’est et seul la rétro-ingénierie permet d’en faire quelque chose en dehors d’Android.

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 8 h 59 min

    Merci @Pierre pour la news.
    Cependant, je suis un peu partagé sur le principe.
    Le positif : l’ouverture du marché du jeu à plus de plateformes
    Le négatif : la corollaire à ce point positif : l’obsolescence induite…
    Un PC Linux / Chromebook a de beaux jours devant lui en termes d’années de vie, justement si l’on ne joue pas.
    Mais avec ce type d’avancée, cela signifie que les PC Linux, Chromebook et les Box TV (LOL ?) seront également sujet à obsolescence, car à un moment donné, ces plateformes ne pourront plus faire tourner les derniers jeux (logique). Et donc recyclage / traitement environnemental.
    Mais sur le principe, faire de la concurrence à la plateforme Wintel (Windows /Intel), en dehors des consoles de jeux, je dis que c’est toujours ça de pris.
    Et oui, quid de la dissipation thermiques de ces futures machines, qui, je pense, vont être également un poil moins silencieuses et un poil moins légères…

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 11 h 37 min

    @stephane b: Quand Intel sort un nouveau processeur avec son circuit graphique intégré : Intel vend son processeur et son circuit graphique intégré. Les deux sont facturés.

    Quand Nvidia propose sa technologie RTX à un fabricant pour qu’il l’intègre dans un engin avec un SoC Mediatek, il vend sa technologie RTX. Mais il ne vend pas le SoC. Pourtant il propose des SoC Tegra. Nvidia aurait pu facturer un SoC Tegra avec la technologie RTX. Nvidia sacrifie donc sa gamme de SoC Tegra + RTX au profit d’une gamme Mediatek + RTX.

    Nvidia aurait pu associer le RTX à l’utilisation d’un Tegra ce qui lui aurait permis de vendre des SoC maison plutôt que de laisser une vente aux solutions Mediatek. Et je suppose que si Nvidia ne voulait pas racheter ARM c’est exactement le scénario qui aurait du être envisagé.

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 11 h 42 min

    @rapht: Un PC qui peut faire de la bureautique et du surf à une durée de vie de, mettons 7 ans.
    Un PC qui peut faire du jeu 3D à une durée de vie de, mettons, 3 ans. En considérant que l’acquéreur ne sera pas satisfait du produit après cette date à cause de l’impossibilité de jouer à des jeux 3D plus récents.

    C’est en gros ta vision du truc ?

    Mais un PC qui peut faire du jeu 3D peut toujours faire du jeu 3D plus ancien ET faire de la bureautique et du surf ? Pourquoi le recycler alors ? Il offrira à son propriétaire de nombreuses solutions : Le jeu toujours, il y a des titres qui ne se démodent pas. La bureautique et le surf pour de nombreuses années. Pour lui même, pour ses proches ou pour un inconnu en décidant de le revendre. Il vaut mieux revendre à une fraction de sa valeur plutôt que de recycler pour zero € et contre la planète.

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 13 h 55 min

    Après c’est pas demain que les solutions développées par ARM (ou ses rivaux style Mediatek) vont remplacer celles d’AMD et d’Intel.

    Il y a 15 ans on pouvait à peu près dire que chacune avait son terrain de prédilection avec des coeurs basses performances mais économes pour ARM et coeurs hautes performances mais qui consomment pour AMD et Intel, maintenant Apple nous montre qu’on peut faire de l’ARM avec de belles performances et qui consomme peu et les deux ténors du PC mais surtout Intel avec ses micro-architectures « xxxxmont » montrent que la vieille architecture x86 est capable d’être très économe en permettant toujours de belles performances.

    Les deux jouent sur le terrain de l’autre maintenant sauf que les bleus et les rouges eux sont présents dans tout l’éco-système informatique existant ou presque et ça joue en leur faveur, dans 30 ans on aura toujours un logo Intel sur nos ordinateurs quoi que peuvent en penser certains.

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 15 h 15 min

    @Le Breton: Je sais pas ce qu’on fera dans 30 ans mais je doute qu’on se focalise autant sur l’informatique qu’aujourd’hui…

    Répondre
  • 22 juillet 2021 - 20 h 39 min

    Voilà la Switch Pro donc.

    Répondre
  • 25 juillet 2021 - 22 h 23 min

    @Le Breton: « Après c’est pas demain que les solutions développées par ARM (ou ses rivaux style Mediatek) vont remplacer celles d’AMD et d’Intel. »
    Dans les smartphones il y a bien longtemps qu’il n’y a plus d’Intel, AMD va y venir mais pour l’instant c’est uniquement pour du GPU.
    Apple remplace déjà aujourd’hui des Intel par de l’ARM avec succès.
    Demain, ça arrivera certainement aussi. Les ricains en faisant blocus contre les asiates, ont accéléré le développement de solutions alternatives aux x86. Ça sera peut-être plutôt du RISC-V, mais il y aura des alternatives aux Intel et AMD. Même l’Europe investi des millions pour ne plus subir les x86. D’ailleurs dans les 4 premiers serveurs HPC les + performants aux monde il y a 3 archis différentes, aucun Intel ou AMD mais entre autres de l’ARM.

    « la vieille architecture x86 est capable d’être très économe en permettant toujours de belles performances. »
    Sans blagues ?! Face a un M1, personne ne constate ça.

    « dans 30 ans on aura toujours un logo Intel sur nos ordinateurs quoi que peuvent en penser certains »
    On pari ?
    Combien tu as a perdre ?

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *