Influence : les pubs pas si propres de la presse en ligne

Les influenceurs vendent des produits pourris comme de bonnes affaires et la presse les dénonce. Tout en faisant la même chose.

Alors que le marketing d’influence peu scrupuleux subit – à juste titre – l’analyse critique de toute la presse généraliste. Celle-ci ferait bien de regarder ses propres pages avant de montrer du doigt les agissements des autres. De nombreuses publicités au sein de ces médias ne proposent pas mieux que ce que leurs colonnes dénoncent chez les pires influenceurs en ce moment.

Que reproche-t-on aux star de la télé réalité et autres influenceurs qui prospèrent en faisant de la réclame sur les réseaux sociaux ? De mettre en avant des produits qui ne correspondent pas à ce que leurs discours racontent. D’inventer des qualités imaginaires à des objets bas de gamme. De présenter des bijoux de pacotille comme des produits de marques de luxe. Des montres, des produits de beauté, des sacs à main et des objets high-tech mis en avant comme des objets d’exception alors qu’on les trouve à bas prix en ligne. Des produits de conception ou de finition douteuse proposés comme des objets faisant de l’ombre aux plus grandes marques. Des bonnes affaires dont il faut absolument profiter. Des services plus ou moins légaux de trading, de santé ou autres que des types aux compétences en économie ou en médecine assez, hum, vaporeuses, vantent pour empocher une commission. C’est un combat très noble et vertueux que de dénoncer ces dérives de la part de personnes peu scrupuleuses dont le seul talent est de convaincre des acheteurs naïfs de dépenser leurs maigres économies.

Un drone « professionnel 4K » sur AliExpress chez Ouest France

Mais je tombe un peu des nues en constatant qu’une partie de la presse agit exactement de la même manière que les mauvais influenceurs qu’elle dénonce. Côté pile, elles font des gros titres sur des escrocs en puissance. Côté face, elles font la même chose qu’eux. Je sais pertinemment que les sociétés de journalistes ne sont pas en cause. Aucun détenteur d’une carte de presse qui va faire des enquêtes sur le marketing d’influence ne rédige de publicité pour des produits noname. Et je reste sûr que la majorité des personnes travaillant dans les journaux qui pratiquent ce genre de publicité n’est pas franchement ravi de voir ces partenariats exister. Je trouve juste vraiment étrange de faire la morale aux autres quand on ne fait pas le ménage dans ses colonnes auparavant.

Ouest-France n’aime pas les influenceurs mais adore la 4K

Chez Ouest-France, on se plaint des influenceurs. Le journal dézingue ce type de marketing régulièrement et le fait sans prendre de gants. Le titre rappelle la volonté de nos parlementaires de réguler ce milieu. Tout en jouant son rôle d’information sur le risque pris à jouer avec ses économies en écoutant un type derrière une webcam vous parler comme si vous étiez son meilleur ami.

Mais chez Ouest-France, on a également ouvert les portes à une catégorie Shopping qui n’hésite pas à faire la promo de produits présentés de manière trompeuse sur ses pages. Exactement ce que le journal reproche à certains influenceurs quelques clics plus loin.  Cela passe bien entendu par une société tierce, société qui doit rémunérer le journal en échange de sa visibilité d’une manière ou d’une autre.

Sur cette page Shopping, on peut découvrir un « Drone professionnel 4K » vendu moins de 35€ sur AliExpress. L’objet est présenté comme étant de grande qualité, il est également mis en avant en offre promotionnelle pour un temps limité alors qu’il s’agit de son tarif normal. Mais surtout, c’est un produit très très bas de gamme.

Sur le côté de la page on comprend assez vite qu’il ne s’agit pas d’un article issu de la rédaction du journal, mais d’une page publicitaire gérée par un service indépendant. Sans relecture de la part des journalistes. Il n’empêche que les méthodes sont celles des influenceurs les plus fourbes. La page est hébergée sur le site et propose aux lecteurs de Ouest-France des objets dont les qualités ne sont pas présentes dans le produit final.

Le produit mis en avant est en réalité un jouet, un drone en plastique bas de gamme ayant des fonctionnalités ultra basiques et aucune possibilité de pilotage avancé. De « drone professionnel », on passe très vite à gadget qui ne volera tout au plus que quelques heures avant de faire une mauvaise chute et d’être inopérant.

Le « 4K » s’est transformé en « 8K »…

Mais surtout, l’engin est présenté comme « 4K » tout en étant tout au plus capable au final que de filmer en 1080P. La raison de ce grand écart technologique est simple, le fabricant du jouet a décidé de baptiser ici sa caméra intégrée « 4K ». Il ne s’agit pas d’un objectif UltraHD mais d’un très classique FullHD. Probablement un capteur microscopique très entrée de gamme. Un dispositif qui colle mieux avec un engin proposé à 35€ puisqu’un capteur UltraHD réel coute déjà souvent cette somme à lui seul. Le vendeur a d’ailleurs sorti des modèles « 2K » et « 8K » de ce même drone avec exactement le même matériel embarqué. Le lien pointant vers ce modèle « 4K » lors de la sortie de cette page Shopping chez Ouest-France dirige désormais vers un drone « 8K » totalement identique.

Minimachines-04-2023

Le prix mis en avant dans la publicité n’a rien de délirant, on retrouve exactement le même avec les mêmes fonctionnalités pour moitié moins cher ailleurs sur AliExpress. Le service minimum pour Ouest-France serait d’indiquer qu’il s’agit d’un jouet et non pas d’un « drone professionnel » et que la caméra n’a de « 4K » que le nom. Ou, plus simplement, de ne pas gâcher ses pages avec des propositions de ce type.

Chez Le Parisien, on raffole aussi de la « 4K »

Même topo chez Le Parisien qui utilise lui aussi une page « Shopping » semble t-il très éloignée de sa rédaction de journalistes. Parce que les plumes qui travaillent sur les pages du site ne font en général pas vraiment dans la dentelle avec le marketing d’influence. N’hésitant pas à remonter beaucoup d’histoires sur le sujet. Mettant en garde contre les méthodes employées par les plus lamentables et appuyant fortement sur les dérives du genre.

Mais voilà, encore une fois la page « Shopping » échappe à l’oeil plus vigilant et intransigeant de la rédaction du journal, c’est écrit en toutes lettres dans la publicité présentée. La rédaction dégage toute responsabilité quand au contenu de ces annonces publicitaires. Et elle fait bien. Parce que cette fois-ci la pub fait la promo sans prendre les gants lexicaux que l’on retrouve sur les pages de Ouest-France. Le drone mis en avant est clairement décrit comme proposant deux caméras 4K. Deux vraies caméras 4K capables de filmer en UltraHD… pour 21 euros.

On est ici exactement dans ce cas d’un mauvais marketing d’influence. On se sert de l’image du Parisien pour vendre un produit en trichant  sur ses compétences techniques. Non, le drone en question – si tant est qu’on puisse le qualifier de drone – ne filme pas en « 4K ». Il n’a pas de capteur UltraHD. Ses capteurs ont encore une fois été baptisés « 4K » mais ce sont des FullHD classiques et probablement très entrée de gamme si on considère le prix demandé. A moins de 22€ le drone, si on considère la commission d’AliExpress (8%) et la marge du vendeur… Il ne reste pas grand chose pour proposer un produit ne serait-ce que correct.

L’autonomie annoncée chez Le Parisien est de 15 minutes alors que la fiche produit n’en indique que 10. Les plastiques sont cassants, les pales ne sont pas remplaçables, la batterie est propriétaire, la portée Wi-Fi pour un retour caméra est de 50 mètres au mieux et le zoom 50x est bien évidemment 100% numérique. Ce qui fera une bouillie de pixels à la place d’une image au bout d’un zoom 20x… Un ensemble de caractéristiques bien médiocres qui ne correspondent pas à la mise en avant du site. Une manière de gonfler les compétences d’un produit pour inciter à l’achat que l’on peut également constater chez beaucoup de mauvais influenceurs…

Aucun de ces deux titres de presse ne ment sur la source des produits, il s’agit bien d’orienter les lecteurs vers les pages d’AliExpress sans se cacher derrière un site provisoire façon rideau de fumée comme le font beaucoup sur les réseaux sociaux. Mais aucune de ces deux publicité ne fait correctement son boulot d’analyse pour préciser clairement les caractéristiques des produits vendus. Le Code de la Consommation précise pourtant bien dans son article L121-1 l’interdiction de ces pratiques commerciales déloyales.

Le drone S128 au déballage ne cache pas son côté plastique

Le problème est assez simple. Les acheteurs de ces engins vont recevoir un jouet alors qu’ils croyaient peut être vraiment acquérir un « drone professionnel ». Outre la déception liée à cet achat, le risque encouru est de perdre toute confiance dans leurs titres de presse habituels. Et bon courage pour repécher un acheteur déçu par une publicité trop alléchante. Le bilan de toute cette opération sera de toutes façons médiocre. Mettre en péril son image et le travail de ses journalistes pour gagner 3% de commission sur un produit à 20 ou 30€ ? Quelques dizaines de centimes seulement ? Est-ce que cela a du sens ?

La bonne méthode serait peut être de faire superviser un tant soit peu le contenu de ces annonces Shopping par ses propres rédactions. En leur offrant un droit de véto sur les publicités un peu trop « optimistes »…


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18 commentaires sur ce sujet.
  • 11 avril 2023 - 17 h 46 min

    Et les pub en bas de page de ces fameux journaux … on en parle ? Du propre ?

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  • 11 avril 2023 - 18 h 23 min

    D’un autre côté, qui va acheter un drône professionnel sur les conseils de Ouest France ??? et à ce prix là ?

    Répondre
  • Xo7
    11 avril 2023 - 19 h 32 min

    @PCHM: Ils sont à l’Ouest, Non ?! Alors un peu plus…. ;-)

    Plus sérieusement le net est pollué de messages provocateur et mensonger. Etant de la vielle école je suis atterré de nombre de fausses informations à la page (web).Certes si on prend le temps de déployer l’information on s’aperçois de la malhonnêteté de titre accrocheur, mais combien prennent cette peine….

    Quand on journalisme officiel cela fait déjà une vingtaine d’année qu’il est sur une pente savonneuse.. Les sujets sont de moins en moins aboutis et l’on reste souvent sur sa fin, la promesse n’est pas tenue, le titre ne correspond pas au sujet abordé. Mais cela ne gène personne, c’est une autre époque, celle de la polémique, du populisme et des ragots. On se trompe souvent de sujet, tout le monde regarde le doigt alors qu’il s’agit de la lune….

    Heureusement qu’il reste de bonnes sources d’information – Merci Pierre

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  • Luc
    11 avril 2023 - 23 h 00 min

    @PCHM: ah oui on est d’accord. Surtout pas la mamy bretonne abonnée à Ouest France depuis 60 ans. De toutes façons elle n’utilise pas l’Internet pour lire son quotidien et j’ose espérer qu’on ne retrouve pas ce genre d’articles (de cochonneries) dans la version papier ?!

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  • 11 avril 2023 - 23 h 39 min

    @PCHM: Je crois que le truc c’est pas de renverser les rôles et les responsabilités.

    Si une maman veut acheter un drone à son enfant et qu’elle voit un truc pas cher sur le site de son journal, elle sautera peut être le pas. Est-ce qu’elle est responsable ?. Est-ce qu’elle est a moquer pour autant pour son incompétence technique ? Je ne crois pas. Le rôle de la presse – et le sens de la loi – est justement de faire en sorte qu’on puisse avoir confiance dans ce genre de communication. Elle est en droit d’avoir confiance dans ces sites, et ils sont en devoir de lui fournir une publicité loyale.

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  • bob
    12 avril 2023 - 6 h 05 min

    Le problème de fond c’est le bruit de fond dans lequel la véritable information est noyée.

    Quand aux « influenceurs », pour moi c’est un « gros mot »… Peut être que les gens ont besoin de ça, la part du rêve l’envie d’y croire.

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 6 h 35 min

    La publicité loyale serait autre chose que ce qu’on appelle couramment « publicité », et qui n’en est pas une.
    La « publicité » au sens courant, la réclame, est en réalité une propagande commerciale.

    La publicité, c’est le fait, neutre, d’être public, publié, accessible à toutes et tous. Par exemple, la publicité foncière correspond au fait que la propriété d’un bien foncier est quelque chose de public, que tout le monde peut savoir.
    La réclame ajoute le principe de l’auto-promotion, qui n’est pas neutre. Un annonceur vante les mérites de son produit.
    Dans un autre domaine, on a le même comportement, et des contenus d’auto-promotion distribués aux citoyens : les élections. À chaque élection, des tracts sont distribués officiellement. On appelle cela la « propagande électorale », sans aucune connotation péjorative. C’est le terme officiel.
    Les annonceurs distribuant des messages d’auto-promotion font exactement la même chose.
    Il semble donc logique d’appeler leur activité « propagande commerciale », sur le modèle de l’électorale. L’annonceur / le(la) candidat(e) diffuse des informations en sa faveur, pour vendre / convaincre. C’est la même démarche, et absolument pas une simple publicité au sens strict.

    Redonnons du sens aux mots qui ont été détournés, et nous ont habitués à ce détournement. La « publicité » est une propagande commerciale, désignons-la comme elle est et pas comme elle voudrait qu’on la voie.

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  • 12 avril 2023 - 8 h 23 min

    @petitevieille : Oui, redonnons du sens aux mots.

    J’ai fait le contraire il y a quelques années en discutant avec un candidat aux élections municipales. J’ai qualifié la propagande électorale de publicité. Après tout, il s’agit d’une information non demandée qui nous est imposée dans nos boîtes aux lettres, qui est biaisée et pas plus crédible que la publicité commerciale. Lui et sa famille était un peu choqués… et se sont réfugiés derrière le sens des mots.

    Et j’aimerais que l’on cesse d’appeler un•e « journaliste d’opinion » un•e journaliste. Si on veut bien admettre qu’un•e journaliste crée de l’information par ses enquêtes, alors bien des gens qui ont une carte de presse ne sont pas des journalistes.

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  • 12 avril 2023 - 9 h 24 min

    Bonjour,
    Merci pour cet article qui nous rappelle à quel point la presse va mal.
    Et qu’elle cherche des solutions bancales, qui vont dégrader sa crédibilité, donc l’information dans les médias, donc notre démocratie.

    Alors choisissons de payer pour une info de qualité !
    Y compris sur minimachines ;)

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  • s@s
    12 avril 2023 - 10 h 32 min

    A voir aussi quel(s) groupe(s) se cachent derrière certains sites…si ce sont des groupes comme Reworld Media il faut juste fuir !

    Et sinon 2 caméras 4K sur un drone, ça fait pas 8K au total ? :-)

    Répondre
  • gUI
    12 avril 2023 - 10 h 47 min

    Sans forcément vendre des produits, les articles de merde (c’est le terme) pullulent sur les sites de journaux de bonne réputation. Par exemple je fais du potager depuis plusieurs années, et évidemment je regarde bcp de chaînes Youtube, ou de sites spécialisés. Mais je tombe régulièrement sur des articles complètement creux (au mieux) voire faux (au pire) sur des sites de journaux tout ce qu’il y a de « respectables ». On dirait presque du chatGPT tellement que ça n’a pas d’intérêt.

    Donc c’est bien simple, j’arrête de lire des articles spécialisés (tiens ça marche aussi pour « les 10 réductions d’impôts auxquelles vous n’avez pas pensé ») sur des sites qui ne le sont pas.

    Je soupçonne que c’est une spécificité des sites Internet, qui échappent plus ou moins à la relecture éditoriale sérieuse du journal écrit. Et donc, idem pour les pubs de produits.

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 13 h 35 min

    Rien de nouveau sous le soleil, tous les matins il y a plein de pigeons qui se lèvent et en plus ils sont contents de se faire plumer !
    Il y a bien longtemps un « influenceur » célèbre multipliait les pains et marchait sur l’eau, aujourd’hui vendre des drones au top pour le prix d’un paquet de biscottes c’est sûrement une évolution.
    C’est beau le progrès…

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 14 h 13 min

    @apopi: Encore une fois ce n’est pas logique ni acceptable d’inverser les rôles. On est tous les pigeons d’un autre et le public n’a pas a être considéré comme coupable d’une quelconque déficience d’information. Si tu considère comme un pigeon la personne qui croit en la bonne foi de son journal parce que tu sais qu’un drone ne peux pas coûter ce tarif, grand bien te fasse. Mais le jour où un garagiste, un chauffagiste, un agent immobilier, un conseiller bancaire, un plombier, un couvreur ou un vendeur de bagnole voudront te proposer un produit qui ne correspondra pas à tes besoins pour un prix au dessus du marché, comment le vivras tu ? Tu te traiteras tout seul de pigeon, après avoir signé ? Parce que la méthode est ancienne il est logique de la tolérer ? Les clients qui achètent ce genre de produits ne sont coupables de rien. Ou alors il faut accepter que des marchands en tous genres vendent n’importe quoi sans qu’on puisse jamais les attaquer.

    Je doute que si tu achètes un bien immobilier et que tu découvres après signature que les fondations sont pourries tu te dises simplement « quel pigeon je suis ». Je suppose que tu utiliseras les moyens qui sont en ton pouvoir pour annuler la vente. N’inversons pas les rôles, les clients ne sont pas coupables de leur manque de discernement ici, c’est la presse qui est coupable de se servir de son image et de son influence.

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 14 h 23 min

    @Pierre Lecourt:

    Merci d’avoir pris le temps de répondre à ce genre de commentaires d’idiot qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, qui méprise les gens qui font des erreurs ou qui se font abuser et qui se permettent en plus de donner des leçons de moral à tous les autres.

    Je n’ai plus la patience de répondre à des gens qui ont tout-vu / tout fait et qui sont plus vieux que leurs grand-pères. Le manque d’humilité de certaines personnes est assez désespérant.

    Votre réponse est à encadrer et à réutiliser pour chaque personne qui dit que les autres sont des pigeons…

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 15 h 08 min

    @Zeratool: Je ne suis pas vraiment d’accord pour le terme « idiot ». Et je pense que la distance posée par le net crée également un manque d’empathie. Si c’était un proche qui se faisait arnaquer de cette façon, je suppose que la réaction serait différente.

    J’espère juste faire prendre conscience qu’on est tous le pigeon d’un autre, moi le premier, et qu’il est peut être plus intéressant de s’émouvoir du malheur des autres que de s’en moquer. Cela permet de faire bouger les choses au lieu de laisser aller la situation vers pire.

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 21 h 34 min

    Hola faut pas s’énerver, c’était juste de l’humour, grinçant peut être mais simplement de l’humour, et je ne détiens pas la science infuse, j’ai déjà été dans le rôle du pigeon aussi et cela ne m’a pas fait marrer..

    Répondre
  • 12 avril 2023 - 21 h 46 min

    @apopi: Pas de soucis hein :)

    Répondre
  • 13 avril 2023 - 0 h 05 min

    Personnellement j’ai une solution.
    S’il s’agit de presse, j’y vais pour chercher des informations. s’il y a trop de pubs, surtout de type débiles façon Outbrun, j’active un anti pub.
    Mais c’est vrai que les « articles » publicitaires passent au travers des adblockers, mais ce n’est pas pour cela que je les consulte.

    Répondre
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