Apple lance les Mac Studio équipés de SoC M1 Ultra

Apple a annoncé hier les Mac Studio. Une gamme de MiniPC haut de gamme, performants et bien construits pour un marché avant tout professionnel.

L’idée générale des Mac Studio correspond à ce que défend Minimachines depuis son lancement, il est possible aujourd’hui de faire aussi bien, voir mieux, dans moins d’espace qu’autrefois. Avec un paramètre supplémentaire qui vient appuyer cette démonstration en force, un changement de technologie de calcul grâce au basculement vers les puces ARM Apple M1.

Les Mac Studio sont des machines impressionnantes sur plusieurs points. Le premier est évidemment lié à leur aspect esthétique qui, sans révolutionner le genre, est beaucoup plus compact que les précédents Mac Pro sous processeurs Intel de la marque. L’engin mesure 19 cm de large et de profondeur pour 9.5 cm de hauteur. Un ensemble compact donc, sous la forme d’un demi cube aux angles arrondis construit dans un bloc d’aluminium brossé à l’aspect très dense.

Le soin porté aux détails, à la connectique et aux divers aspects techniques de sa conception est impressionnant. Cela s’explique par le prix de la machine évidemment mais également, je suppose, par la volonté d’Apple de faire de ce Mac Studio un format prévu pour longtemps. Je ne serais pas surpris de voir ce design durer pour quelques longues années et Apple déployer à l’intérieur plusieurs générations de puces.

La connectique est ainsi parfaitement ajustée, son déploiement est très réfléchi et la ventilation de l’ensemble a profité d’une attention particulière. Le système de refroidissement est clairement sur dimensionné avec comme objectif d’encaisser la chaleur importante dégagée par les puces M1 Max et M1Ultra embarquées dans le boitier sans faire de bruit. La solution employée est probablement assez performante pour encaisser un nombre de watts bien plus important que ceux déployés ici. Ce qui va permettre à la machine de faire tourner ses deux ventilateurs en sous régime et donc de ne pas les faire entendre.

La proposition est donc inversée par rapport à de nombreux concurrents de la marque. On ne choisit pas un système de ventilation capable d’encaisser x watts au maximum pour qu’il vienne assurer le refroidissement d’un puce qui atteindra systématiquement ce nombre de watts. Apple a choisi un système de ventilation outrageusement imposant pour qu’il puisse encaisser ces X watts au régime minimal. Une différence qui marquera l’utilisateur puisqu’il n’entendra pas sa machine et qu’Apple cultive soigneusement depuis la sortie de ses puces M1. Ce qui demandait une ventilation au bruit souvent important sur les précédentes solutions x86 chez Apple, ne se fait aujourd’hui plus un bruit avec les puces ARM. Et cela participe à la magie de ce changement, aussi bien pour les spécialistes que pour les néophytes.

La ventilation est classique en apparence avec deux flux générés par les ventilateurs qui aspirent de l’air frais depuis la base de la machine avant de le diriger vers l’arrière de l’engin. Refroidissant au passage l’alimentation intégrée dans le châssis. Cet air frais sera mis en contact avec des ailettes métalliques qui dégageront les watts générés par le SoC M1 avec qui ils sont en contact. A l’arrière du Mac Studio, on retrouve une large aération percée de nombreux petits trous qui laissent échapper cette chaleur. Il conviendra donc, et c’est assez important, pour cet engin de faible volume, de le laisser sur une surface dégagée avec un large espace derrière lui et de quoi respirer autour de lui.

A noter la finesse et la qualité de finition de l’ensemble du châssis. Les milliers de trous ronds bien espacés, l’ajustement des ports et l’ensemble de ces détails d’une coque monobloc qui vient coiffer la machine au millimètre. Tout cela a un coût élevé en usinage avec un probable nombre de châssis qui ne sont pas acceptés car présentant un défaut mineur, mais également en assemblage. Faire rentrer les composants dans ce boitier parfaitement ajusté demandé probablement plus de temps que dans des machines classiques.

Le boitier propose une connectique assez complète avec en façade un double port USB Type-C et un lecteur de cartes SDXC. Un lecteur de cartes dont on ne connait pas les spécifications techniques mais qui est évidemment bienvenu. Ce lecteur largement oublié par les constructeurs de PC étant, avec l’USB Type-C, le vecteur de nombreux rushes de films issus de cameras modernes. Ici, Apple propose exactement ce qu’il faut à une machine estampillée « créative » avec de quoi lire le plan que l’on vient de capturer sans avoir à sortir un adaptateur ou à se tourner vers une connectique alternative et plus mal placée. Ce lecteur SDXC est important et j’espère franchement que les fabricants PC en prendront note. Une petite LED blanche, témoin de la mise sous tension de l’engin illumine également la partie inférieure droite du châssis.

A l’arrière, la connectique est assez complète également avec quatre autres ports USB Type-C au format Thunderbolt 4. Des connecteurs qui seront capables aussi bien de prendre en charge des éléments externes comme du stockage ou un dock supplémentaire mais également des affichages. Le Mac Studio peut, par exemple, piloter quatre écrans en « 6K » et un autre écran en 4K grâce au port HDMI. 

Deux ports USB 3.1 Gen1 sont également disponibles au format Type-A pour connecter facilement des équipements anciens ou une simple clé USB au besoin. Un port Ethernet 10 Gb est également présent pour assurer une liaison filaire classique en plus du module Wifi6 et Bluetooth 5 interne. Je suis curieux de savoir d’ailleurs comment Apple a résolu le souci posé par leur châssis en aluminium pour qu’il ne bloque pas les signaux sans fil de sa machine. La présence d’un haut parleur interne au châssis pour livrer un son minimal me pose également question mais j’imagine que la qualité sonore n’est pas l’élément recherché ici par Apple alors que la robustesse et la vitesse du Wifi6E est importante pour la marque.

Un port jack audio 3.5 mm avec entrée casque et sortie audio stéréo vient terminer la litanie des ports de l’engin. Il se situe à côté d’un bouton de démarrage présentant un léger relief afin d’être sensible au toucher lorsque on le cherche à l’aveugle en tâtonnant la coque.

Minimachines-03-2022

Le SoC M1 Ultra entouré de sa mémoire vive

Mac Studio : un équipement très haut de gamme

Le point clé de cette offre Mac Studio vient de son équipement interne. Apple lance en même temps que sa machine son nouveau SoC qui est le Apple M1 Ultra. Le M1 Ultra est une version survitaminée du M1 de base de la marque. Une nouvelle solution SoC proposant 20 coeurs ARM, 64 coeurs graphiques et un circuit dédié à l’intelligence artificielle de 32 cœurs supplémentaires. Oubliez vos a priori sur le monde ARM, ici il s’agit d’une puce imposante, puissante et demandant beaucoup d’énergie et dégageant énormément de chaleur. On est loin du premier M1 des Mac Mini sur tous les points.

Le M1 Ultra du Mac Studio développe de très belles capacités de calcul et de gestion plus spécifique de certaines tâches et en particulier de la vidéo. Son aptitude à prendre en charge des flux vidéos et à les traiter avec aisance est impressionnante. 

Pour bien comprendre le travail effectué par Apple sur ces SoC, il faut remonter au M1 qui a été le lancement de cette gamme de puces et le point de basculement d’Apple. La première solution non Intel depuis des années chez le constructeur avec des résultats déjà incroyables. Il a été secondé par les M1 Pro et M1 Max. Aujourd’hui débarque le M1 Ultra.

Le M1 Max est pourtant la clé de voute de cette nouvelle offre. Cette puce offre 10 cœurs ARM avec 8 éléments haute performance (Big) et deux plus efficaces (Little).  De 24 à 32 cœurs graphiques sont intégrés à l’ensemble suivant les variants du modèle de M1 Max proposé. 16 cœurs Neural Engine pour l’IA sont également intégrés. Au final le M1 Max 32 cœurs graphique est quatre fois plus performant que le M1 d’origine. Sa mémoire embarquée grimpe à 64 Go avec une bande passante de 400 Gb/s. Le circuit de traitement vidéo est également plus performant que celui du M1 Pro et propose deux unités spécialisées dans la gestion d’un format ProRes très gourmand.

Et c’est de ce M1 Max que nait le M1 Ultra puisqu’il s’agit en réalité de deux M1 Max associés par un système de dialogue baptisé UltraFusion. Avec une bande passante de 2.5 TB/s, ce pont entre les deux puces offre une très faible latence et un dialogue optimisé entre les deux cœurs. Evidemment ce « collage » double les composants du M1 Ultra par rapport au M1 Max. On retrouve donc 20 cœurs avec 16 cœurs rapides et 4 cœurs plus efficaces, un circuit graphique 64 cœurs et un Neural Engine de 32 cœurs. 114 milliards de transistors au total et des éléments clairement hyper spécialisés dans certaines tâches. Apple met en avant les capacités de ces deux solutions et en particulier leur efficacité en terme de consommation d’énergie.

Les graphiques d’Apple sont toujours aussi peu lisibles et fiables puisqu’on manque cruellement de détails dans ses protocoles de test et dans les éléments testés. Mais l’idée générale est de proposer une excellente performance pour une consommation bien plus faible qu’une machine équivalente au format x86 classique. Toujours est t-il que, de même que le Apple M1 a surpris beaucoup de monde en terme de performances et cela même en émulation d’applications non optimisées, les M1 Max et M1 Ultra devraient relever la barre beaucoup plus haut de part les optimisations effectuées et la simple multiplication des transistors embarqués.

L’absence d’un circuit graphique indépendant est, bien entendu, un gros point positif pour la solution Apple en terme d’efficacité énergétique. Même si cette absence aura des conséquences en terme de rendu 3D pour le jeu, par exemple. Quand Apple parle de performances, la marque oriente son point de vue sur des usages spécifiques comme le traitement vidéo et le calcul brut classique. Pas forcément de la même manière qu’un PC qui se base beaucoup sur les capacités 3D en temps réel demandés en jeu pour s’évaluer. Les Mac Studio ne sont pas spécifiquement des machines de loisir et il est logique qu’Apple oriente son discours ainsi. Même si cela profite beaucoup à son message de performance face aux PC classiques sous solutions X86 qui ont recours à un circuit graphique spécialisé très gourmand en énergie.

Point essentiel de l’offre des SoC Apple, la mémoire vive embarquée directement sur la puce. Cette mémoire qui proposera une bande passante de 400 GB/s en version M1 Max et 800 GB/s en M1 Ultra pourra atteindre 128 Go sur ce dernier en option avec 64 Go de base. Le M1 Max sera, quant à lui, établi sur une base de 32 Go et pourra évoluer vers 64 Go au maximum. 

A l’intérieur des Mac Studio, on retrouvera de 512 Go à 8 To de stockage NVMe PCIe avec une vitesse maximale annoncée de 7.4 GB/s. Des capacités impressionnantes qui mènent d’ailleurs les engins à des tarifs élevés dans leurs développements les plus importants. Prix de base du Mac Studio en version M1 Max 24 cœurs avec 32 Go de mémoire et 512 Go de stockage ? 2299€. Prix de base de son équivalent entrée de gamme Mac Studio M1 Ultra 20 cœurs, un GPU 48 cœurs avec 64 Go de mémoire vive et 1 To de stockage ? 4599€.

Les options peuvent pousser les engins bien plus haut en terme de tarif, le passage à une puce M1 Ultra 20 cœurs et un GPU 64 cœurs ? +1150€. Le doublement de la RAM pour atteindre 128 Go demandera 920€ supplémentaires. Le saut de 1 To à 8 To de stockage SSD NVMe rajoutera 2530€ à la note. Prix total pour cet engin dans sa version la plus extravagante ? 9199€.

Un prix très élevé donc, mais qui propose un produit sans réelle alternative sur le marché. Il est difficile d’appréhender le Mac Studio comme un PC lambda sous Windows. La machine est une solution à mi chemin entre l’ordinateur personnel et l’engin spécialisé. Le fait qu’Apple intègre ses circuits sur un SoC spécifique au lieu de les glisser dans des composants plus épars laisse penser que l’on a une machine classique. Il n’en est rien. Les composants spécialisés sont bel et bien intégrés dans les puces M1 Max et M1 Ultra de la marque et ils composent leurs capacités avec le développement logiciel tout aussi spécifique des logiciels Apple.

Les prix demandés par la marque pour les versions les plus musclées s’expliquent également par les implantations effectuées. Les 128 Go de mémoire vive sont unifiées au SoC M1 Ultra ce qui a un coût très différent des solutions externes. Non seulement la production coûte plus cher mais Apple doit en gérer tous les aspects au lieu d’au contraire faire jouer la concurrence de différents fournisseurs. Le stockage est peut être la solution la plus critiquable, encore qu’elle participe au fonctionnement du marketing de la marque. En posant l’engin dans une configuration au prix très élevé avec un SSD de 8 To, Apple offre des alternatives plus « accessibles » dans les déploiements en 1, 2 et 4 To. Ce qui rend mécaniquement ces offres plus « raisonnables ». Il y a également qu’Apple vise ici une clientèle professionnelle qui ne se posera pas forcément la question du tarif de l’engin avec des amortissements à long terme.

Evidemment, Apple marge de manière considérable sur ses Mac Studio, cela va de soi, mais il est totalement contre productif de comparer les prix du marché des ordinateurs sous Windows et leur assemblage avec celui d’Apple aujourd’hui. Il ne reste pas grand chose de commun ni dans la philosophie ni même dans les composants embarqués.

Que penser de l’Apple Mac Studio ?

Il faudra laisser le temps à des acteurs indépendants de réaliser l’ensemble des tests nécessaires pour évaluer réellement l’étendue des possibilités de ces deux machines. Le grand public est moins concerné par ces engins qu’il l’a été par le Mac Mini M1 mais le monde de l’édition vidéo et de nombreux métiers créatifs devraient prendre note de l’apparition de ces solutions qui ont le bon goût de concentrer énormément de performances dans un boitier aussi discret que compact.

L’intérêt pour Minimachines est évident. Le saut que vient de faire Apple est impressionnant, la marque a raboté son boitier tout en proposant plus de performances. Cela est dû à son changement stratégique avec le passage d’une technologie de processeur x86 vers une solution ARM. Ce même passage est sensible dans le monde x86 en général avec des machines toujours plus compactes et rapides, des portables de plus en plus légers et autonomes. C’est le sens de l’histoire depuis l’émergence de l’informatique et l’apparition des PC personnels.

La modularité reste évidemment la solution la plus efficace et économique sur le marché, le fait de pouvoir composer un ordinateur sur mesure pour répondre à ses besoins spécifiques est la grande force du monde PC. Cela permet d’obtenir un engin adaptable aux besoins de chacun en rajoutant une carte supplémentaire, plus de mémoire ou de stockage. Une vision qui colle bien aux appétits mouvants d’un usage de particulier. Mais on sent également une volonté de basculer vers des solutions plus compactes, moins visibles et moins bruyantes. Cela passe par des choix techniques, des appétits qui évoluent et des offres de fonctions externalisées de plus en plus présentes comme le Cloud-Gaming par exemple.

Le Mac Studio pense différemment, il se veut comme une machine performante pensée avant tout pour le monde professionnel. Il ne correspondra donc pas ni au budget ni aux aspirations d’un particulier. A moins d’être un vrai mordu de montage vidéo UltraHD, réalisateur amateur, ou autre,  nul besoin d’un engin de ce genre dans votre chambre ou votre salon. Pas plus qu’un tracteur sur votre place de parking ou qu’un projecteur de cinéma dans votre appartement. Un PC classique, un Mac M1 ou un Mac Mini M1 seront plus adaptés à vos besoins.

Reste qu’Apple offre ici une belle leçon technique avec des éléments impressionnants dans la qualité d’implantation de la machine. La gestion d’un scénario de ventilation à minima, l’intégration de l’ensemble dans ce châssis et la disposition générale montrent que l’on peut faire du compact de grande qualité. Cela n’aura malheureusement qu’une faible influence sur le marché PC pour diverses raisons.

Le MacPro sous Intel Xeon W d’Apple, un changement d’échelle.

D’abord parce que penser comme Apple entrainerait des surcoûts élevés à performances égales. C’est un des travers du monde PC qui ne réfléchit souvent qu’en terme de puissance de traitement et de capacités maximales. On veut plus de vitesse et de Gigaoctets avant tout. Et si un concurrent essayait de proposer un système de ventilation haut de gamme pour faire en sorte que son engin soit inaudible, cela serait quasiment invisible pour l’acheteur final. Les fiches techniques n’en parleraient que peu, les revendeurs n’en parleraient pas et une grande partie des acheteurs ne seraient pas sensible à cet argument.  Si le PC en question était juste un peu plus cher qu’un produit concurrent avec le même niveau de performances, même si la machine concurrente était bruyante, le PC le plus cher aurait bien du mal a se vendre.

Dans le même esprit, personne ou presque ne va aller regarder les efforts d’intégration de sa machine. Et, si cela est fait, c’est après les considérations de prix et de performances. Le pari de proposer un engin aussi bien intégré sur un segment aussi concurrentiel semble donc délicat. Chez les constructeurs on préfère souvent masquer des boitiers et des intégrations médiocres avec des LEDs de toutes les couleurs et des effets sans réel impact sur l’usage de la machine.

Il faudra encore quelques générations de puces pour que le monde PC puisse arriver à des intégrations de ce type. AMD et Intel travaillent a rendre certaines de leurs solutions moins gourmandes en énergie et plus efficaces. Cela n’ira pas aussi vite qu’Apple avec son changement de technologie mais le temps de solutions à la fois très rapides et de format hyper compact devrait arriver un jour ou l’autre. Reste la problématique des processeurs graphiques qui, de génération en génération, deviennent plus encombrants et gourmands en énergie. Un problème qu’Apple a résolu de manière élégante avec ses M1 et qui propose un Mac Studio sans aucune correspondance technique en terme de traitement vidéo aujourd’hui dans le monde PC. Mais une équation qui semble toujours aussi insoluble pour les joueurs et professionnels désireux de conserver un environnement différent d’une base MacOS.


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39 commentaires sur ce sujet.
  • 9 mars 2022 - 14 h 39 min

    Merci pour cette analyse.
    Petit correctif :
    « pour 19 cm de hauteur » => « pour 9,5 cm de hauteur »

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 16 h 08 min

    @cpeu: son profil tinder vs la réalite?

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 16 h 57 min

    Belle bête !
    et toujours le culte du détail insufflé par Steve Jobs.

    ça me rappelle le Cube !

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 17 h 51 min

    @Emamnuel: Peut-être qu’ils oseront faire une édition spéciale « cube » (un vrai, lxLxH) avec des perfs spéciales, et .. un prix spécial ?

    Répondre
  • to
    9 mars 2022 - 18 h 07 min

    Vu que tout est soudé, il n’y a pas d’évolution possible. A l’achat il faut configurer les options et après espérer qu’un composant ne lâche pas ou alors tout jeter. Pour une machine aussi chère c’est quand même assez moyen. J’aimerais bien la même machine mais plus configurable même si le boitier est plus gros. Ceci dit ça envoie côté puissance et connectique.

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 18 h 34 min

    @to:  » J’aimerais bien la même machine mais plus configurable même si le boitier est plus gros. » Ce n’est plus possible dans cette logique de SoC. Si tu sépare à nouveau les composants tu perds tout l’intérêt du système.

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 19 h 25 min

    @Pierre Lecourt: même pour la puce wifi/BT, la ram et le ssd? Parce que oui l’arm est forcément soudé… mais le reste?

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 19 h 27 min

    Après un copain me faisait remarquer qu’avec le TB4 on peu booter sans soucis ni réel ralentissement depuis un ssd externe. Pour le stockage c’est déjà ça.

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 19 h 50 min

    @Neurobioboy: Non je parle de l’ensemble cpu/gpu/ram. Le reste est modifiable si Apple en laisse le loisir.

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 20 h 50 min

    Je ne savais pas que l’archi arm faisait que la ram était nécessairement soudée. The more you know! Merci!

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 20 h 55 min

    @Neurobioboy: Ce n’est pas le cas sur l’architecture ARM générale mais la solution Apple dégage ses excellents résultats en grande partie en agrégeant la RAM directement sur le SoC. Ce qui permet de booster la bande passante.

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 21 h 10 min

    @Pierre Lecourt: D’accord! Ok je comprends mieux! Oui c’est toujours plus efficace soudé, ça a été un des arguments apple depuis des années pour tout souder!
    Merci Pierre!

    Répondre
  • sid
    9 mars 2022 - 22 h 04 min

    petit correctif : le M1 MAX est sorti en même temps que le M1 Pro en fin d’année dernière

    Sinon, encore merci pour tous ces articles depuis toutes ces années

    Répondre
  • 9 mars 2022 - 23 h 08 min
  • 9 mars 2022 - 23 h 27 min

    @Skwaloo: La phrase complète est « Oubliez vos a priori sur le monde ARM, ici il s’agit d’une puce imposante, puissante et demandant beaucoup d’énergie et dégageant énormément de chaleur. On est loin du premier M1 des Mac Mini sur tous les points. »

    Donc ta citation c’est un peu comme si quelqu’un te disait « Le miel n’est pas très sucré à côté du glucose » et que tu ne retenais que « Le miel n’est pas très sucré » pour le comparer à du sel ensuite.

    Mon point c’est qu’entre un SoC ARM consommant que quelques watts comme on en trouve dans la majorité des smartphones et un M1 Ultra de Mac Studio, il y a une incontestable et énorme différence de consommation et de chaleur.

    Autre point important : Geekbench est un très mauvais point de comparaison entre les architectures. Le systèmes est artificiellement boosté par des sous scores de tests qui peuvent être largement exploités par les puces. Des sous scores invisibles mais qui vont artificiellement gonfler le chiffre final et donner l’avantage à X ou Y alors qu’au final ces sous scores sont des routines quasiment jamais utilisées par les applications.

    Se baser sur Geekbench c’est aller au devant de multiples déconvenues. Et plus cela ira, plus les puces seront spécialisés et moins ce bench n’aura de sens. Si tu colle un Neural Engine de 32 coeurs capable d’effectuer un sous test en 1′ alors qu’il en faut 40 à un processeur sans Neural Engine, ton score final va exploser. Mais aura tu réellement besoin de ce Neural Engine au quotidien dans ton usage ? Probable que non, il ne sera appelé que pour des trucs très spécifiques comme une reconnaissance biométrique ou un travail de remplacement d’image dans un logiciel de retouche.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 6 h 21 min

    Attention, toujours pas de codec audio/vidéo AV1 intégré à l’hardware (ni de H266) ! A ce prix là… 😰 Peut-être avec le processeur M2 ?

    En tout cas, j’imagine la taille du SoC du M1 Ultra !! 🤭 Apple ne s’est pas embêté : allez hop, on fait une jointure avec Ultra Fusion. 😂

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 6 h 33 min

    A mon commentaire précédent sur l’absence de codec AV1, j’ai oublié de préciser… Il faut voir après ce que vaut le processeur neuronal intégré à la puce M1. Ici avec le M1 Ultra, il y aura plusieurs coeurs neuronaux, un monstre de puissance ! A savoir ce que Apple va faire avec…

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 8 h 40 min

    Je note 2 détails propre à Apple et qui montre une intégration poussée au delà du soc & Co: une ventilation adapté à une utilisation workstation (à fond en permanence et non que pendant des sprints) et une alimentation intégrée (et non une brique à coté… parfois aussi grande que le boitier).
    En espérant très fortement voir les effets sur le monde du mini pc :-)

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 9 h 59 min

    @Pierre Lecourt: tout dépend de quels a priori on a.
    Les ARM d’Amazon non plus n’ont pas la conso de ceux de smartphones, avec une autre archi ce serait pareil. Les x86 de minimachines n’ont pas la conso des Xeon, et sur Geekbench on voit clairement des différences de perfs en relation avec la différence de conso. Ce n’est pas ça qui est choquant, ce sont les perfs/W.

    Les perfs… Geekbench en est à ça 5ème versions, et toujours accusé par certains de faire des privilèges… pourtant toujours très utilisé. Le M1 est très bien placé dans Geekbench, en fait il ne serait pas performant parce que Geekbench privilégie les ARM par rapport aux pauvres malheureux x86 ?! Je n’ai pas vu de gens déçus des perfs du M1 et les ventes de Mac s’envolent. Alors… à quel moment Geekbench l’a mal évalué ? A quel moment on trouve des mauvaises surprises par rapport au niveau de perfs donnés par Geekbench qui ne se cache pas d’être un test généraliste ? Il faudrait qu’il intègre aussi des tests sur du calcul vectoriel ou de base de données ?… pas plus utile que sur du Neural Engine. Il y a toujours eu et aura toujours des tests en tous genres qui ne conviendront pas à tout le monde, et quand on veut une idée du niveau général alors on regarde un test généraliste. Que les x86 y figure de moins en moins bien n’est pas un problème de se test en particulier. Avec la Phoronix Test Suite aussi les ARM ont souvent l’avantage des perfs/W, il est pourtant différent de Geekbench avec ces 450 profiles de tests.

    @Sopilou: je ne doute pas qu’il soit quand même possible de décoder du AV1 et du H266. La conso va être plus haute que s’il y avait un circuit spécialisé mais ce n’est pas vraiment un problème vu le peu de conso globalement et le niveau de bruit faible.Surtout que cette machine est destinée à être branché au secteur en permanence.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 11 h 52 min

    @Skwaloo:

    Je pense que l’a priori le plus général vient du delta qu’il y a entre les milliards de smartphones et tablettes que monsieur et madame tout le monde a dans sa poche ou dans son salon, des machines dont les puces ne dépassent pas les 5-6 watts au maximum dans la très grande majorité. Et cette puce qui en consomme 10 fois plus au bas mot ? Il y a des exceptions certes mais je doute que les gens vont construire une idée générale des puces ARM en se basant sur les solutions enfermées dans un data center auquel ils n’ont pas accès.

    Le fait que Geekbench soit très utilisé ne veut pas dire qu’il est parfait. Certains chanteurs vendent beaucoup d’albums et pourtant…

    Geekbench est très utilisé pour plusieurs raisons.

    – C’est un bon produit pour comparer les navets avec les navets et les carottes avec les carottes, et cela même si on sait que des construucteurs ont appris a mieux faire briller certains légumes aux yeux du test.

    – C’est un produit public. Ce qui fait que les sites de news peuvent faire facilement un papier pas cher sans avoir a trop réfléchir et qui fera beaucoup de clic. C’est du genre  » Le processeur X explose le processeur Y sur Geekbench » et c’est du même tonneau que « Comparons le capteur de ce smartphone avec tel boitier d’appareil photo professionnel ». C’est juste du putaclic débile et du vent mais ça rapportera tant que les gens fonceront tête baissée voir un résultat qui les conforte dans leurs a priori ou les énerve dans leurs convictions. Je ne suis même pas sûr que certains journalistes et autres influenceurs ne s’en rende compte, c’est devenu la norme pour beaucoup d’utiliser Geekbench pour ça.

    – C’est un des rare test multiplateformes et cela permet donc de comparer les choux et les carottes facilement et sans avoir a prendre en main plus intelligemment l’appareil. Ca va vite de lancer un geekbench et donc ca colle bien avec la demande de productivité actuelle. Geekbench rapporte de l’argent aux rédacteurs et permet de virer les testeurs. Voir ci-dessus.

    – Geekbench propose une note ou deux notes, des trucs mal compris et mal adapté aux processeurs d’aujourd’hui mais c’est pas grave, c’est facile et lisible. Donc les gens adorent.

    Je remarque que tu reviens encore et toujours aux x86 dont il n’est pas question ici. C’est ton obsession de comparer les deux ou de croire que je viens défendre Intel et AMD. Je ne compare pas ARM et x86 ici, je dis que comparer un ARM de smartphone avec 3-5 watts de conso à un ARM de MiniPC avec 60 watts de conso ce n’est évidemment pas pareil. Je me contrefout que la machine que j’emploie utilise un x86 ou un ARM, je veux juste que ça colle à mes besoins. A la sortie des Mac M1 je me suis tâté pour acheter un engin et finalement cela n’aurait pas été raisonnable au vu de mon équipement actuel. Mais pour avoir vu les engins tourner, j’y pense régulièrement quand je fais du montage vidéo… Mon billet sur le Apple M1 est assez clair sur le fait que la puce a changé la donne informatique au demeurant : https://www.minimachines.net/actu/apple-m1-94275

    Pour en revenir à Geekbench :

    Je ne dis pas que Geekbench privilégie qui que ce soit, je dis que les constructeurs de puces savent comment améliorer leur score sous Geekbench en poussant des « sous tests » qui pourtant ne servent pas a grand chose dans la vraie vie. Je vais te donner un exemple assez parlant et tu vas comprendre ce que je veux dire :

    Dans les années 90 je bossais dans une boutique de matos informatique (feu eurisko.fr). On envoyait nos bécanes montées maison en test sur des magazines (PC Direct etc) qui utilisaient des benchs maison pour noter les PC. Un ensemble de tests qui établissait une note générale et auquel on n’avait pas accès. Tout le monde était donc jugé sur un pied d’égalité sans savoir exactement ce qui pouvait influer la note (même si on se doutait que plus le processeur était performant, plus il y avait de ram etc… plus la note était haute).

    Un jour on envoie un PC dédié au jeu, une FunStation. On, attend 1 mois pour voir le test publié dans le magazine. Et là on explose des stations Dell et autres bien plus chères avec notre note. Mais du genre on avait 7000 points avec un PC a 13000 francs face à des concurrents qui avaient 5000 points avec des bécanes a 15000 francs.

    On est incrédules mais voilà notre note est largement devant avec notre petite station. Qu’est-ce qui avait changé par rapport à l’autre PC ? Pas grand chose. Les processeurs étaient identiques, la ram aussi, le stockage pareil. On se battait avec les mêmes armes en gros. Restait quoi ? La carte graphique, c’était pas la même marque mais la même puce. La carte mère ? Même chipset. Le stockage ? Bof non de l’IDE des deux côtés avec plus ou moins de capacités mais des débits identiques. Restait donc des trucs annexes ? La carte son ? Le lecteur CD ? Le montage ? Difficile a dire.

    Dans le doute on a pas changé nos habitudes et on a envoyé le mois suivant une config ProStation a destination des graphistes. Une machine totalement différente à quelques détails près puisqu’on utilisait des composants communs comme le boitier et autres. Mais le processeur était cette fois un AMD et la carte mère était d’une autre marque.

    Un mois plus tard, rebelote. On explose les machines des concurrents. Mais, genre, de loin. Là le faisceau d’indices s’est concentré sur les points communs entre les deux engins et après plusieurs tâtonnements il s’avère que cela venait du… lecteur CD. Le magazine utilisait un bench commun qui testait les débits du lecteur CD. Le lecteur qu’on utilisait, un Asus 24X, employait une belle mémoire tampon plus large que ceux des concurrents alors. Même les modèles en 32X comme les Teac pourtant plus rapides, étaient bien moins notés par le test. Probablement que le test effectuait des petits accès au CD et qu’il piochait dans la RAM chez Asus et sur le CD chez les autres… C’est ce qu’on a imaginé.

    Et avec ce simple truc, le test arrivait a sortir une note bien meilleure que les autres parce que ce « sous-test » améliorait grandement notre résultat. Tellement que cela faussait toute la note. Dans la pratique est-ce que cela changeait quelque chose à la machine ? Pas vraiment. Est-ce que les éditeurs du magazine comprenaient ce qu’il se passait ? Pas vraiment non plus, ils utilisaient un bench fourni par Ziff Davis US, la maison mère. Toujours est t-il que pendant un an on s’est baladés sur les tests du groupe avec des scores excellents… Avant que la concurrence des fabricants de lecteurs CD suive ce que faisait Asus et intègre partout plus de mémoire cache sur leurs produits.

    C’est ça une sous routine qui fausse un résultat. Un truc qui, sur Geekbench ou n’importe quel test, peut être manipulé volontairement ou involontairement par celui qui construit l’objet a tester. Et c’est très sensible quand il s’agit de trucs accélérés par un système ARM qui peut inclure un circuit ultraspécialisé en dur pour améliorer des calculs spécifiques et fausser la note globale du test général. Et ça c’est déjà vu a maintes reprises, les constructeurs n’hésitent pas a manipuler ce genre de tests. Allant même jusqu’à overcloquer leurs machines envoyées à la presse…

    Bref, je ne dis pas que Geekbench évalue mal, je dis juste que Geekbench n’est pas un outil fait pour comparer du ARM et du x86. C’est tout. Le jour où un processeur x86 va rajouter un chiplet uniquement destiné a booster son score sur Geekbench en améliorer 10 routines spécifiques en dur, passer devant tous les autres processeurs de la planète avec un score astronomique, tu partageras probablement mon avis.

    Ce que je dis dans mon billet est simple : il faut attendre des tests avec des outils réels effectués par des gens indépendants pour évaluer les performances, probablement excellentes, de la machine. D’ailleurs je ne pense pas qu’un seul acheteur professionnel n’investisse réellement dans cet engin au vu de son prix avant de lire des prises en main de testeurs indépendants. Ils achèteront peut être une machine pour se faire une idée réelle de l’amélioration de leur Workflow avec le Mac Studio ultra mais aucun ne va se baser sur « Geekbench » ou autre test du genre avant de lâcher plusieurs milliers d’euros dans des machines de ce type.

    Et quand je dis testeurs indépendants , je parle bien de testeurs indépendants, pas de gens qui vont acheter la machine dès sa sortie en espérant qu’avec une vidéo dithyrambique ou qui défoncera le produit, ils vont faire 1 million de vues sur Youtube.

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  • 10 mars 2022 - 12 h 16 min

    Ah, débattre x86 vs Arm/risc avec un fan d’Apple… Moi qui commence à avoir des cheveux gris, je me rappelle des pubs avec des requins nous expliquant que le PowerPC était un « intel-killer », puis des suivantes, qui nous vendaient des Intel carrément mieux que des PC et aujourd’hui, les x86 c’est nase, comment vous pouvez imaginer des bécanes avec ça ?

    Moi qui accepte volontiers l’étiquette de troll anti mac (désolé, 30 ans que j’essaye, et j’en ai fait des p… de tentatives, et j’y ai mis du fric, je vous assure), je trouve, objectivement, que le M1 est un pari intelligent, prometteur, performant. Ca ne me fera pas acheter un mac, mais oui, j’ai conseillé un M1 à une proche il y a peu.

    Pour autant, ce concours permanent de qui a la plus longue, c’est lassant, et ça vient perpétuellement du même bord.

    My two cents, et j’arrête le trolling.

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  • 10 mars 2022 - 13 h 07 min

    halala, webmaster risko sur hfr, le bon temps :D

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 13 h 08 min

    Ces nouvelles machines s’intéressent aux monteurs vidéo et graphistes indépendants au taquet sur leurs machines tous les jours et aux studios de création en général.

    Pour les autres, il est vrai qu’un Mac avec la puce M1 de base est déjà productif, notamment en vidéo.

    Et avec un gestion native hardware des codecs sous macOS que prend en charge un logiciel comme Davinci Resolve, on peut monter du multicouches 4K avec la version gratuite. En environnement Apple, BlackMagic Design, l’éditeur de Davinci Resolve, n’oblige pas à investir dans la version Studio pour travailler fluide avec les formats populaires 4K MP4 et H265 (HEVC) puisque l’accélération matérielle qui booste le montage ou l’export est prise en compte. Sans débourser un centime donc, je monte du multicouches fluide en 4K mp4 (mais aussi, toujours en édition 4 K, du 6K BRAW sur 3 flux, voire du 8K ProRes) avec le Macbook Air.

    270 € d’économisés qu’il faut payer pour Windows car la version Windows standard de Davinci Resolve ne gère pas l’accélération matérielle H264/h26. Ni en lecture, ni en export.

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  • 10 mars 2022 - 13 h 23 min

    Après la poubelle ronde, la poubelle carrée = je sors

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 13 h 37 min

    je trouve que de nos jours les performances sont largement suffisantes pour 95 % des utilisateurs domestiques. perso je suis sur un core i5 de génération 4, et je n’envisage pas de le changer tant pis pour Windows 11. je conçois que les performances sont super importante pour certains utilisateurs en particulier en vidéo mais c’est un micro marché.
    à côté de ça mon vieux pc j’ai changé la RAM le disque dur la carte vidéo… en fait il faudrait surtout un geekBench de la fibilité, de la réparabilité de l’évolutivité et de la durée de vie :-) quand je vois un SSD soudé sur la carte mère avec une durée de vie a priori problématique et que personne n’en parle ça me laisse pantois.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 13 h 56 min

    Dans un forum, cette réflexion m’a amusé :

    « Globalement, mes PC ouverts m’ont duré moins longtemps que mes Macs fermés ».

    Par ailleurs, malgré ces nouvelles machines haut de gamme, Apple prévoit toujours de lancer un Mac Pro.

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  • 10 mars 2022 - 15 h 09 min

    @Chouette Mâ-Mâ: C’est un peu le cas de toutes les machines fermées de qualité. Chez HP, Lenovo ou autre. Leurs PC pro sont très bons, bien calibrés et… utilisés par des gens qui les sous exploitent la plupart du temps sans mettre le nez dedans. Ca tiens très bien et très longtemps.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 15 h 36 min

    @olivier barthelemy: Oui mais clairement ces engins sont a destination de pro dont le temps de travail est monnayé fort cher. Les ralentir au quotidien coute plus cher qu’une machine neuve.

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  • to
    10 mars 2022 - 20 h 04 min

    @Pierre Lecourt: Vu que des hackers chinois avaient réussi à dessouder la ram et le ssd pour les upgrader sur un M1 je pense que c’est encore une grosse blague marketing d’apple le truc du tout en un c’est comme ça circulez y a rien à voir. C’est une stratégie de business et pas une contrainte technique obligatoire.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 22 h 10 min

    @to: Je ne comprends pas…

    Une partie de la performance des puces d’Apple vient du fait que la mémoire vive est intégrée au SoC. Le fait qu’elle soit soudée et dessoudée ne change rien à sa proximité et son implantation ?

    Quand à la stratégie d’Apple, oui, évidemment que c’est volontaire. Comme il est volontaire d’enfermer son monde au maximum. Apple ne s’en est jamais caché. Si demain la marque veut vous interdire tel ou tel produit (logiciel ou matériel) elle en a totalement les moyens.

    Répondre
  • 10 mars 2022 - 23 h 07 min

    @Pierre Lecourt: aaaah, les a priori… les tablettes ça sert à rien parce que ce n’est pas productif, ça va mourir aussi vite que c’est venu… des ARM dans des ordi, haaa la blague, ARM n’arrive pas à la cheville d’Intel avec ses puces pour calculatrice. Et avec l’émulation, elles seront complètement à genou… Intel dans les smartphones, si il veut, en 6 mois il peut faire couler ARM…

    Si on ne compare pas cette machine avec du x86, on compare avec… rien ? On se contente d’acheter sans regarder si on aurait pas meilleur compte d’acheter ailleurs ?… Faut être sacrément fanboy à ce prix là pour ne même pas prendre la peine d’au moins une petite comparaison.

    Un smartphone et un boîtier d’appareil photo professionnel ne rendent pas le même service, un processeur X ou Y si. Mais il peut toujours être intéressant de savoir à quel point on perd à ne pas utiliser un boîtier photo.

    Il faudrait que des testeurs prennent intelligemment en main les appareils ?… pour faire des tests sans dire ce qu’ils font comme dans ton exemple ?! Bof

    Dans la pratique pour les joueurs ça avait une bonne importance la rapidité du lecteur CD. Donc le résultat n’est pas du tout faux, il indique bien une perf supérieure mais il faut juste savoir de quoi.

    « Et c’est très sensible quand il s’agit de trucs accélérés par un système ARM qui peut inclure un circuit ultraspécialisé en dur pour améliorer des calculs spécifiques et fausser la note globale du test général. »
    Heuuu… heuuu… c’est très exactement pour ça que les comparatifs sont intéressant, c’est justement pour voir ce que les différences apportent comme avantages ou défauts !!! Il ne faudrait quand même pas tester que des puces de même fréquence, et avec la même référence pour ne pas risquer trop de différences ?…

    « Le jour où un processeur x86 va rajouter un chiplet uniquement destiné a booster son score sur Geekbench en améliorer 10 routines spécifiques en dur, passer devant tous les autres processeurs de la planète avec un score astronomique, tu partageras probablement mon avis. »
    Ah, certainement pas !!! Intel à sorti l’AVX et ça a été testé contre du sans AVX, c’est très sensible et ça ne me pose absolument aucun problème à personne et sans qu’il y en ai pour dire que c’est tester des pommes de terre en robe de chambre contre un steak de quinoa. C’est très spécifique, mais pour ceux qui en on besoin il m’est hors de question de ne pas reconnaître son très net avantage et que c’est une très bonne chose de tester avec et sans.

    Il y’a des tests de calculs CPU contre GPU, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne et pas de produit maraîcher.
    Quand AMD a sortir son 64bits il a été testé avec du 32bits, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne.
    Du calcul de virgule flottante à été testé contre de l’émulation de virgule flottante, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne.
    Du jeux avec accélération 3D à été testé avec du sans accélération 3D (c’est il y a longtemps…), c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne.
    … il n’y a uniquement que lorsque les tests tournent au désavantages des x86 ou Intel qu’il y a des levés de boucliers disant que les testent sont bidons alors que des les autres cas il ne le sont pas. « Intel, est en 14nm et la concurrence en 10 ?… Ouaiii mais ça pas pareil parce le 14 d’Intel c’est comme le 10 des autres. La concurrence en est au 7 mais Intel pas encore au 10 ?… Ouaiii mais il y est bientôt au 10 et son 10 vaut le 7 des autres ». La blague ! Quand Intel disait être aussi rapide que les ARM en smartphone, pas de problème. Mais quand on osait dire qu’il lui a fallu se restreindre à mettre un GPU tout moisi pour pouvoir mettre un gros CPU alors il y en avait toujours pour faire une levé de boucliers. Heureusement, ça devient de plus en plus rare.

    Le côté bluffant de cette machine est justement de la comparer avec les autres, passer ça sous silence c’est passer à côté de l’essentiel.

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  • 10 mars 2022 - 23 h 13 min

    @lc_lol: « Pour autant, ce concours permanent de qui a la plus longue, c’est lassant, et ça vient perpétuellement du même bord. »
    … si tu ne regarde pas les perfs d’une machine pour savoir si tu vas la prendre ou pas, c’est quoi que tu regarde, l’emplacement du bouton marche arrêt ?

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  • 11 mars 2022 - 1 h 19 min

    @Skwaloo:  » les tablettes ça sert à rien parce que ce n’est pas productif, ça va mourir aussi vite que c’est venu… des ARM dans des ordi, haaa la blague, ARM n’arrive pas à la cheville d’Intel avec ses puces pour calculatrice. Et avec l’émulation, elles seront complètement à genou… Intel dans les smartphones, si il veut, en 6 mois il peut faire couler ARM… »

    C’est censé vouloir dire quelque chose ?

    « Si on ne compare pas cette machine avec du x86, on compare avec… rien ? On se contente d’acheter sans regarder si on aurait pas meilleur compte d’acheter ailleurs ?… Faut être sacrément fanboy à ce prix là pour ne même pas prendre la peine d’au moins une petite comparaison. »

    Mais j’arrête pas de dire qu’il va falloir comparer ! C’est le début de ma conclusion : « Il va falloir attendre que certains fassent de vrais tests blablabla » . Et donc voir ce que donnera ce Mac Studio face à des machines prévues pour les mêmes usages. Le M1 mais aussi des stations du type x86 + cartes graphiques spécialisées. Des machines dédiées au montage vidéo quoi. Cela n’a aucun sens de comparer un M1 Ultra à un Threadripper sous Geekbench. Cela va donner un score certes mais qui n’aura aucun espèce d’intérêt pour la cible des machines respectives.

    « Un smartphone et un boîtier d’appareil photo professionnel ne rendent pas le même service, un processeur X ou Y si. Mais il peut toujours être intéressant de savoir à quel point on perd à ne pas utiliser un boîtier photo. »

    Et bien non, un M1 Ultra ne rend pas le même service qu’un Celeron ou un Threadripper. C’est à mon avis une vision faussée du marché. C’est comme si tu disait qu’un tracteur et un coupé sportif rendent le même service parce qu’ils permettent de se déplacer d’un point A à un point B. Du coup on peut utiliser « KilomBench » et mesurer la vitesse a laquelle les deux machines font 100 kms pour savoir laquelle est la mieux.

    D’un simple point de vue usage ce n’est pas tenable. Pourquoi comparer un processeur pensé pour des machines de montage vidéo et de graphisme créatif en général comme le M1 Ultra avec un processeur généraliste ? Tu peux faire la comparaison si ça te chante mais je ne la trouve pas pertinente. Cela ne veut pas dire que l’un ou l’autre n’est pas moins bon ou meilleur que l’autre, juste que ce ne sont pas forcément les mêmes cas d’usage.

    « Il faudrait que des testeurs prennent intelligemment en main les appareils ?… pour faire des tests sans dire ce qu’ils font comme dans ton exemple ?! Bof »

    Oui prendre en main dans un objectif précis un processeur pour dégager ses points forts et ses points faibles me parait pertinent. Expliquer en quoi ils sont forts et faibles tout autant.

    « Dans la pratique pour les joueurs ça avait une bonne importance la rapidité du lecteur CD. Donc le résultat n’est pas du tout faux, il indique bien une perf supérieure mais il faut juste savoir de quoi. »

    Mais pas du tout, c’était juste sur des accès CD « bidons » car cela correspondait pas à un usage normal du lecteur mais plutôt à un copié collé du test du disque dur qui répétait des petits acces disques. Le fait de proposer un accès RAM avec le protocole d’un disque dur sur le lecteur CD était évidemment problématique et faussait la globalité de la note. On ne fait pas gagner 40% à une note parce qu’un élément de test devient beaucoup plus efficace alors qu’il n’offre aucune prise dans le réel.

    « Heuuu… heuuu… c’est très exactement pour ça que les comparatifs sont intéressant, c’est justement pour voir ce que les différences apportent comme avantages ou défauts !!! Il ne faudrait quand même pas tester que des puces de même fréquence, et avec la même référence pour ne pas risquer trop de différences ?… »

    Mais j’ai jamais dit qu’il ne fallait pas les tester encore une fois, je dis tout le contraire. Je dis même de les tester comme il faut, avec des compétences et des usages. Mais pas se fier à un outil comme Geekbench.

    « Ah, certainement pas !!! Intel à sorti l’AVX et ça a été testé contre du sans AVX, c’est très sensible et ça ne me pose absolument aucun problème à personne et sans qu’il y en ai pour dire que c’est tester des pommes de terre en robe de chambre contre un steak de quinoa. C’est très spécifique, mais pour ceux qui en on besoin il m’est hors de question de ne pas reconnaître son très net avantage et que c’est une très bonne chose de tester avec et sans. »

    Non tu ne me comprends pas. Je ne te parle pas d’un outil intéressant pour l’utilisateur mais d’un chiplet avec des routines accélérées matériellement qui n’ont pour objectif unique que d’exploser le score de Geekbench. Un truc qui ferait que le score de la puce passerait de 1500 en monocoeur a 5000. Mais qui n’aurait rien a apporter à l’utilisateur final. C’est techniquement bientôt faisable. Est-ce souhaitable ?

    « Il y’a des tests de calculs CPU contre GPU, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne et pas de produit maraîcher. »

    Très bien et alors ? J’ai rien contre cela, ce n’est pas du tout ce que propose Geekbench au demeurant. Si tu mets 2 applis de rendu 3D côte à côte et que tu les lances pour déterminer quelle puce est la plus rapide, ça me convient très bien. Cela renseigne l’acheteur qui cherche une machine pour du rendu 3D. Parfait. Mais si tu ne fais que cela c’est juste oublier de comparer ce qui fait la force des puces Apple, à savoir embarquer des accélérateurs vidéo propres qui se chargent en dur de formats complexes comme le ProRes par exemple. Ce qui est vraiment propre et pertinent dans les puces M1 quoi. C’est pas inintéressant de ne voir que le calcul pur mais c’est très limité en pratique. C’est oublier qu’on achète un tracteur parce que ça peut arracher une souche d’arbre et lui préférer une Corvette parce qu’elle va plus vite… Même si elle s’embourbera au milieu d’un champ… On n’achète pas forcément un M1 Ultra parce que ça calcule plus vite que tel ou tel autre processeur. On l’achète parce que cela sait faire des trucs spécifiques, notamment en vidéo.

    « Quand AMD a sortir son 64bits il a été testé avec du 32bits, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne. »
    Ben si, à moi :)

    « Du calcul de virgule flottante à été testé contre de l’émulation de virgule flottante, c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne. »
    Ben si, à moi :)

    « Du jeux avec accélération 3D à été testé avec du sans accélération 3D (c’est il y a longtemps…), c’est très sensible mais ça ne pose de problème à personne. »
    Ben si, à moi.

    A partir du moment ou c’est idiot comme comparaison, ça me pose problème.

    « … il n’y a uniquement que lorsque les tests tournent au désavantages des x86 ou Intel qu’il y a des levés de boucliers disant que les testent sont bidons alors que des les autres cas il ne le sont pas. « Intel, est en 14nm et la concurrence en 10 ?… Ouaiii mais ça pas pareil parce le 14 d’Intel c’est comme le 10 des autres. La concurrence en est au 7 mais Intel pas encore au 10 ?… Ouaiii mais il y est bientôt au 10 et son 10 vaut le 7 des autres ». La blague ! Quand Intel disait être aussi rapide que les ARM en smartphone, pas de problème. Mais quand on osait dire qu’il lui a fallu se restreindre à mettre un GPU tout moisi pour pouvoir mettre un gros CPU alors il y en avait toujours pour faire une levé de boucliers. Heureusement, ça devient de plus en plus rare. »

    Mais je n’ai pas levé de boucliers ici, je dis juste que Geekbench est nul pour comparer cette puce. Et tu as pas du me voir lancer beaucoup de benchs dans mes publications, je m’applique à ne pas trop le faire pour plutôt m’orienter vers des usages. J’ai l’impression que tu vides ton sac de trucs que tu encaisses depuis longtemps, je ne suis pas responsable de tes névroses, je dis juste que c’est un mauvais outil pour cet usage. Pas autre chose.

    Geekbench encore une fois, que ce soit pour un PC x86 ou un PC ARM, cela passe à côté de plein de choses. Quand c’est pour une puce avec des comportement spécialisés, comme les M1, c’est encore pire. C’est comme si tu comparais 2 peintres entre eux pour la rapidité de leur exécution d’un portrait mais en oubliant de valider la fidélité des visages. Est-ce que Geekbench sais prendre en compte les subtilités de traitement vidéo des M1 Ultra ? Non. Et pourtant c’est là dessus que les acheteurs de ces machines vont se baser. Pas sur un score sorti d’on ne sais où d’un bench en ligne…

    « Le côté bluffant de cette machine est justement de la comparer avec les autres, passer ça sous silence c’est passer à côté de l’essentiel. »

    Je me répète et me copie colle : « Que penser de l’Apple Mac Studio ? Il faudra laisser le temps à des acteurs indépendants de réaliser l’ensemble des tests nécessaires pour évaluer réellement l’étendue des possibilités de ces deux machines. »

    Passer à côté de l’essentiel c’est limiter la pertinence d’un SoC spécialisé comme le M1 Ultra à un bench généraliste. Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas la comparer aux autres et j’ai d’ailleurs sorti une photo d’un Mac Pro x86 Xeon W dans le billet. Il me tarde de voir le delta entre les deux engins en usages concrets. Il suffit d’avoir fait joujou avec un Mac M1 pour comprendre la pertinence de l’offre en vidéo. Quand on monte un film en UltraHD sans même entendre le ventilateur ronronner on sait qu’il y a un pas qui a été franchit. C’est ce que j’explique depuis le lancement de ces puces en 2020 : https://www.minimachines.net/actu/apple-m1-94275

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  • 11 mars 2022 - 5 h 34 min

    @Skwaloo: le problème c’est le côté réducteur de une note unique pour résumer une machine. déjà la note ne correspond par définition a aucune utilisation pratique par ce que c’est un test artificiel, ensuite suivant comment la note est calculée elle est trop sensible à une note sur un sous-test particulier qui me correspond à rien, et enfin le mode de performance ça suppose que c’est la performance le plus important, le seul truc important en fait. je me souviens de y a pas si longtemps que ça ou Apple avait une performance plutôt mauvaise et expliquait que ce qui comptait c’était … autre chose.

    encore une fois pour moi durabilité fiabilité réparabilité évolutivité c’est plus important qu’une performance dont je suis déjà pleinement satisfait avec un CPU qui doit avoir maintenant 10 ans.

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  • SGT
    11 mars 2022 - 10 h 18 min

    J’en reviens à mon questionnement premier lors de la sortie de la puce M1 par rapport à l’évolution de la solution Apple ARM en terme de performances dans le temps. Il semble donc (cf. les derniers benchs d’Ananda Tech) que les performances en mono core évoluent très peu et que le gain de puissance s’obtient avec la multiplication des core. On est donc loin de la révolution annoncée car tous les softs sont loin d’exploiter correctement le multi cœur. Reste le rapport puissance/consommation mais c’est plus utile pour les portables.

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  • 11 mars 2022 - 11 h 37 min

    @SGT: Oui mais une révolution permanente c’est dur a tenir. Ce qu’il y a de révolutionnaire c’est d’arriver a autant de performances dans un changement de paradigme aussi complet. Après tu ne peux (ni ne veux) pas faire doubler les performances de ton architecture sans la faire évoluer massivement. Ce qui arrivera probablement avec le M2. En attendant je ne sais pas combien a couté en R&D le M1 mais la somme a injecter pour le M2 doit être conséquente et Apple a probablement envie d’amortir son M1 dans la durée. Les M1 Max et M1 Ultra sont de bons moyens pour amortir cette première R&D massive.

    Et, encore une fois, les performances de calcul mono coeur c’est le sommet de l’Iceberg, elles sont suffisantes pour toutes les tâches mais ne prennent pas en compte plein d’éléments. La puissance de calcul et de traitement vidéo par exemple. Or si les gens achètent un M1 de base c’est parce que le SoC est suffisamment performant pour leur usage (avec en prime les moyens de piloter de la vidéo de manière exceptionnelle sans même réveiller le ventilo). Si ils achètent un Mac Studio c’est pour des usages annexes au simple calcul de base. Entre un CPU classique qui va piloter avec sa force brute un flux vidéo 8K en ramant et un circuit de traitement propriétaire qui va le faire les doigts dans le nez, l’utilisateur professionnel aura vite fait son choix.

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  • 11 mars 2022 - 12 h 30 min

    @Skwaloo:
    T’sais, t’as raison, comme y’a 5 ans, quand tu m’aurais vendu un Mac à x86 en me disant que le proc ça fait pas tout mais que l’ergonomie et l’écosystème du Mac dépassait les PC à plate couture.

    Enfin, bon, merci quand même pour la hauteur de ton contre-argumentaire :)

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  • 25 mars 2022 - 12 h 02 min

    @Pierre: j’imagine que tu as vu l’article d’hier de Larrabel sur les perfs linux (Asashi, une distrib basée sur Arch en dual boot) sur le M1. Je suis agréablement surpris (comme l’auteur) des perfs sous ce linux encore en développement
    https://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=apple-m1-linux-perf&num=1

    Comme d’hab, il manque la conso électrique pour relativiser les différents résultats, notamment l’intéret d’Asashi sur un portable M1 si la gestion de l’alimentation (en plus des non-prises en charge de la partie audio et le manque accélération GPU) est manquante. Vraiment passionnant cette évolution, espérons qu’elle déborde au delà des Macs.

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  • 25 mars 2022 - 13 h 49 min

    @Gepp: Yep j’ai lu ça c’est très prometteur.

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