Anker Nano II : les chargeurs USB Type-C se miniaturisent encore

Les Anker Nano II sont des chargeurs USB Type-C qui exploitent la technologie Power Delivery dans un format ultra compact. Capables de proposer jusqu’à 65 watts, ils sont les parfaits compagnons de voyages de nombreuses machines.

Anker, que l’on connait pour ses batteries et ses chargeurs, vient d’annoncer la disponibilité des Nano II. Une mise à jour des premiers chargeurs Nano de la marque sortis en 2020. Les nouveaux modèles reprennent la même philosophie mais l’affinent encore avec des designs encore plus compacts.

La technologie de Anker est connue, elle est même assez vieille mais apparemment pas si simple à maitriser. Il s’agit d’employer du nitrure de gallium au sein de ses petits chargeurs. Cette technique, baptisée GaN II, permet de proposer des circuits compacts tout en évitant la surchauffe des modèles en silicium avec un meilleur rendement. Meilleur rendement donne moins de perte d’énergie pendant la transformation du courant. Cette perte d’énergie qui se caractérise en général par une chauffe importante du transfo. Le résultat est impressionnant puisque les petits chargeurs Nano II proposent des puissances allant de 35 à 65 watts dans des boitiers hyper compacts qui ne chauffent pas.

Nano II

Les modèles ne font cependant pas la même taille, ce qui est un bon indice du degré de miniaturisation voulu par la marque. Si Anker a préféré créer 3 moules pour 3 tailles différentes de chargeurs, c’est que l’optimisation de l’encombrement proposée est vraiment sa priorité. De nombreux constructeurs utilisent un moule générique, moins cher, et collent dedans toute l’électronique dont ils ont besoin. Que leur chargeur délivre 35 ou 65 watts, peu importe. L’important est dans l’économie d’échelle proposée par un moule unique bien moins cher à fabriquer.

Nano II

Ainsi le modèle 35 watts mesure 31,54 x 30,39 x 37,85 mm, le modèle 45 Watts 37,72 x 35 x 41 mm et la version 65 Watts 41,72 x 36 x 44 mm. C’est en moyenne 40% plus petit qu’un chargeur standard. Une assez belle prouesse et un bon argument commercial en faveur de la marque pour tous ceux qui voyagent beaucoup avec leur ultraportable. Ceux qui veulent un chargeur compact à emporter en voyage pour leur tablette ou leur smartphone.

Nano II

Tous les modèles proposent un port USB Type-C IQ 3.0. Une norme de transport de courant qui est compatible avec le Power Delivery et qui s’adaptera donc en puissance suivant les préconisation de chaque appareil à recharger. La marque promet une très large compatibilité allant des iPhone aux Switch en passant par une foule d’autres appareils employant la technologie Power Delivery.

Nano II

Les prix en euros de ces chargeurs ne sont pas encore connus, disponibles à la mi-juin aux US ils ne parviendront pas chez nous avant la fin Juillet. Pour  vous donner une idée, les tarifs US sont de 29.99$ pour le modèle 30 watts, 35.99$ pour le 45 watts et 39.99$ pour le 65 watts. Ce dernier modèle, en précommande, est déjà en rupture de stock outre atlantique.


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10 commentaires sur ce sujet.
  • s@s
    27 mai 2021 - 13 h 44 min

    Chapeau pour la compacité, clairement appréciable lors d’un voyage.

    As-tu des infos sur la durabilité, par exemple leur MTBF comparé aux chargeurs classiques ? Car même s’ils chauffent moins leur compacité limite leur possibilité de dissiper la chaleur. Donc il faudrait au moins un MTBF équivalent…

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  • 27 mai 2021 - 14 h 11 min

    @s@s: Aucune, je vais demander un produit en test et des infos dans ce sens.

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  • JLE
    27 mai 2021 - 15 h 34 min

    Je suis toujours méfiant devant de petits chargeurs.
    Si un chargeur est gros, c’est parce qu’il faut de la place pour la sécurité (des personnes, et du matos chargé) et le respect des normes anti-pollution électronique. Déjà que de gros boîtiers font l’impasse dessus, pour les plus petits c’est très souvent catastrophique.
    Un exemple tout bête, c’est la présence d’une tétine pour la prise secteur : si tu écrases le boîtier, la tétine s’éjecte, empêchant l’accident (électrisation, voir électrocution). Un chargeur bas de gamme n’en a pas, et quand tu l’écrases (en marchant dessus par ex), c’est le bazar à l’intérieur et tu te retrouves en contact direct avec le secteur : *bzzzzzzzit* RIP, façon Clause François.
    Vraiment, un chargeur de taille raisonnable et d’une marque sérieuse, il n’y a que ça de vrai à mon avis.

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  • 27 mai 2021 - 15 h 44 min

    j’ai 2 charger Anker en techno GAN compacts depuis 1 an, et pour l’instant aucun soucis, je m’en sers tous les jours.
    très bonne marque contrairement à du Aukey qui ont tous laché (sur 3 chargeurs)

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  • 27 mai 2021 - 16 h 42 min

    Perso si taille normale ou petite taille n’est pas vraiment un problème pour mon usage ,la capacité et le prix du chargeur m’intéresse .

    Le petit modèle de 30/35 watts a 30 $ me semble donc très intéressant .
    Pour mon usage recharger ma tablette en quelques heures au lieu de 8 ou 9 avec mon chargeur qui me semble est donné pour 10 watts environ .

    Par curiosité ,je voudrais savoir si ce type de chargeur est « intelligent » a savoir si je prends le 30 ou 40 watts pour charger ma tablette change t’il le temps de charge et l’intensité de charge .

    Dans le modélisme ,la charge des accus au Cadmium/Nickel s’effectuait selon la technologie DUAL PEAK (il me semble) qui faisait que l’intensité de charge se réglait sur la température de l’accus .

    Ce type de chargeur délivre t’il la meme intensité disons 1500 mA a la sortie que l’on charge une tablette ou un smartphone ou ce type de chargeur donnera par exemple 2000 mA a une tablette et 1200/1500 mA a un smartphone ?

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  • 27 mai 2021 - 17 h 15 min

    @ptitpaj:

    Le standard Power Delivery utilise un fil pour la communication entre l’appareil et le chargeur.

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  • 27 mai 2021 - 17 h 44 min

    @JLE: Si vos remarques empiriques sont souvent vraies sur une technologie donnée et souvent vraies aussi d’ailleurs dans l’ensemble du monde des semi-conducteurs analogiques. Là, on parle d’une transition technologique, décrite dans l’article, vers des composants de commutations (un étage des alimentations à commutation) basé sur d’autres matériaux que le traditionnel silicium. Cette transition, ce saut technologique, est en train de toucher une part croissante de la régulation des courants sur de nombreux marché. Elle implique des gains en taille (par élimination de composants désormais intégrés) et en efficience important (donc moins de déperdition par calorique donc plus petite taille encore). Vos remarques, au doigt mouillé, resteront fondées sur des comparaisons au sein de cette technologie. Mais le saut technologique n’est en rien responsable de l’insécurité ou du non-respect des normes par certains fabricants. Les produits Anker de précédente génération ont été extrêmement bien conçus et ils respectaient scrupuleusement les normes et plus généralement la sécurité des utilisateurs : revue du Anker PowerPort Atom PD 1 30W GaN sur le site américain ChargerLab.

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  • 27 mai 2021 - 18 h 00 min

    @ptitpaj: C’est le consommateur d’électricité qui impose les caractéristiques du courant employé (par exemple la puce régulant le courant de charge de la batterie dans votre tablette) donc si votre tablette est spécifiée pour 10W et que vous mettez un chargeur 10W c’est que votre tablette consommera pour la charge en crête 10W et que son chargeur en consommera 13W au même moment; si vous mettez un chargeur 100W, votre tablette en crête consommera toujours 10W mais votre chargeur 16W ou 20W car il sera moins efficient pour fournir 10W, les courbes efficiences n’étant pas des horizontales. Après la norme PD -( voir l’article sur la nouvelle version ici– autorise un chargeur à dialoguer avec un composant dans la machine ouvrant la porte a des chargeurs ayant plusieurs profils de sortie efficients (donc plusieurs terminaux cibles ou plusieurs cibles pour un même terminal s’il a des options consommatrices par ex). Encore faut-il qu’ils soient conçus pour être efficients sur plusieurs plages de courant mais ça devrait venir.

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  • 27 mai 2021 - 18 h 57 min

    @SebM : merci pour ces petites leçons utiles et claires ! Je ne regrette pas d’avoir eu la curiosité de lire cet article ^^ je me questionnais justement sur la « qualité de la fourniture » d’électricité par des chargeurs non propriétaires (je ne voudrais pas endommager ma batterie d’ordinateur portable parce que – je dis une bêtise mais c’est l’idée – le courant n’est pas « constant/suffisant » pendant la charge).

    Cela étant, faut-il un câble USB-C spécifique pour charger XXX Watts ? Une longueur spécifique maximale car il me faut bien mon mètre quatre-vingt environ ? Un diamètre de câble minimal ?

    Par avance, merci

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  • 28 mai 2021 - 0 h 18 min

    @Petito31: Oui. Pour rester dans ce qui est normé (et donc siglé visuellement) et simple dans le câblage USB Type-C (voir page 40 de la nouvelle specification USB Type-C version 2.1 tableau 3-1), les cables à la fois de données et d’alimentation sont strictement standardisés et mis en avant ; il y a 2 gammes de cables: ceux supportant jusqu’à 3A et ceux supportant jusqu’à 5A.
    Pour délivrer une puissance en régime continu plus importante, la norme joue donc sur les différents niveaux de voltage et utilise des cables SPR (gamme de puissance standard) jusqu’à 3A pour les nouveaux (les anciens jusqu’à 5A) et EPR (gamme de puissance étendue) au-delà. La barrière est donc à 60W (il n’est pas clair si les nouveaux voltages au-delà de 20V sont proposés en 3A). Leur longueur maximale est limitée par la partie donnée du protocole supportée donc 4m pour l’USB 2.0, 2m pour l’USB 3.2 Gen 1 et l’USB 4 Gen 1, 1m pour USB 3.2 Gen 2 et USB 4 Gen 2 et 80 cm pour l’USB 4 Gen 3.
    L’objet de la norme est l’interopérabilité : on a la possibilité de prendre un cable et de l’utiliser avec un autre appareil s’il respecte une norme compatible. D’autres cables, ne correspondant pas à cette norme (sans la plupart des conducteurs de données, avec des matériaux façonnés différemment etc…), ou sur lesquels la norme est plus ouverte, comme les cables actifs, peuvent cependant fonctionner sur d’autres longueurs s’ils sont prévus pour.
    Dernier point il faut integrer à ce calcul la longueur totale cumulée des bus USB dépendante elle aussi de la version employée.

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