AiPC : le futur du monde PC passera par l’Intelligence Artificielle

Meteor Lake est pensé pour épauler les Intelligences artificielles et mener le marché du PC vers les AiPC.

L’AiPC c’est tout simplement un ordinateur ayant des capacités de calcul d’Intelligence Artificielle. Pas une nouveauté au sens strict puisque la machine que vous utilisez pour me lire propose plus que probablement des capacités de calculs dans ce sens. Mais plutôt dans un sens quasi prophétique. Car pour Intel cela veut dire en plus autre chose, que l’engin dispose de fonctions véritablement spécialisées dans cet usage. Qu’il supporte également un outil de dialogue commun entre les différents programmes d’IA et les éléments nécessaires à leur calcul. Pour Intel, en somme, l’AiPC débute véritablement avec Meteor Lake même si votre machine sait déjà prendre certains calculs en charge.

Après AMD qui a lancé début décembre ses processeurs Hawk Point en proposant un NPU pour les calculs d’IA à leur bord, Intel lance les processeurs Core de 14e Génération « Meteor Lake » dont un des principaux atouts est également la présence d’un NPU dédié à ces calculs.

Meteor Lake, une puce pour l’IA et son futur avec l’AiPC

La mode1 est à l’Intelligence Artificielle et Meteor Lake n’échappe pas à cette mode. Intel y participe en préparant les fondations d’un usage solide de ces outils dans le monde PC. Intel ne parle plus de PC d’ailleurs mais Pat Gelsinger, son patron, martèle qu’il s’agit désormais d’AiPC. Des machines construites autour de ces nouveaux outils. Il y voit un moment « Centrino » pour le marché. Pour rappel, pour les plus jeunes, il y a eu un monde informatique avant la démocratisation du Wi-Fi sur les ordinateurs portables. On ne se connectait alors qu’au moyen d’un câble Ethernet à une prise réseau. 

Et on peut clairement marquer la fin de ce monde filaire et le début du monde connecté en Wi-Fi à l’apparition de la norme Centrino chez Intel. Ce format créait un substrat fertile sur lequel les constructeurs pouvaient compter pour intégrer du sans fil. Intel a poussé le marché à proposer systématiquement du Wi-Fi dans leurs machines. Sous peine de ne plus pouvoir en vendre. Ceux qui ont suivi en ont reçu les bénéfices, ceux qui ne l’on pas cru ont bu le bouillon amer d’une collection de machines quasiment invendables. Pour bien comprendre l’effet Centrino sur le segment, imaginez une petite boule de neige en haut d’une montagne qui roulerait toute seule en agglomérant toujours plus de neige en la dévalant. Entre 2003 au lancement de Centrino et quelques petites années plus tard, tout le secteur avait basculé vers des machines proposant une connexion sans fil. La grosse boule de neige du Wi-Fi occupait 90% du marché.

Pour Intel donc, d’ici quelques années, il n’existera plus de PC ne proposant pas une fonction ou un usage autour de l’IA en local. En 2028, Intel estime que 80% des machines auront un élément prenant en charge ce type d’usage en interne. Et si cette vision parait un peu optimiste, elle reflète simplement une constatation du marché actuel. Tant au niveau matériel que logiciel. Les machines que vous possédez aujourd’hui sont probablement capables de piloter des outils exploitant l’IA en local, elles le font d’ailleurs peut être déjà. Ce que perçoit Intel pour demain, c’est surtout une spécialisation de ces outils via le passage aux puces de nouvelles générations.

Un passage qui sera facilité et renforcé chez Intel par la plateforme OpenVINO. Un nom qui signifie Open Visual Inference and Neural network Optimization et qui décrit un système de dialogue entre des outils de programmation et de gestion d’IA vers les différents outils physiques de calcul : processeur classique, cœurs graphiques ou cœurs spécialisés comme les NPU. OpenVINO n’est pas une technologie nouvelle, c’est une plateforme de développement qu’Intel a initiée en 2018 et que l’industriel développe depuis lors sous une licence Apache 2.0. Ouverte à tous, elle supporte de nombreux langages de programmation et permet de dialoguer avec la 14e génération de puces du fondeur. L’idée étant, comme pour Centrino, de fournir une base de travail fondatrice à un écosystème pour qu’il se cale dessus. En passant par OpenVINO, un développeur d’outil proposant de l’IA sera sûr d’une prise en charge par les produits d’Intel. Qu’il s’agisse d’un Core Ultra, d’un Xeon mais aussi d’un circuit graphique ou d’outils spécialisés. La plateforme traduit et optimise les usages.

Intel compare ses puces aux solutions d’AMD sans NPU, le tableau avec les puces 8040U n’existe pas encore

Mais quels usages pour cette IA ?

C’est la grande question. Tout le monde nous en parle mais on a du mal à en percevoir les effets. Et pourtant on l’emploie déjà souvent au quotidien. Pour beaucoup d’utilisateurs, cela passe par un aspect ludique autour de la génération créative. De textes, de sons, de vidéos ou d’images. Pour d’autres cela commence à devenir un outil aussi classique qu’un traitement de texte. Un allié que l’on va solliciter au travers d’outils en ligne – gratuits ou payants – pour travailler ou réaliser des tâches variées. Hier sur les machines présentées par Intel, on retrouvait ainsi des solutions portées par des Intelligences Artificielles dont les calculs étaient effectués en local. Pour des travaux créatifs comme du son ou du dessin mais aussi pour des usages du quotidien.

Des outils exploitant déjà l’IA

Un portable sous processeur Meteor Lake avait, par exemple, pour tâche d’exécuter une héroïsation d’un portrait des gens présents à la conférence. Après une photo d’une personne sur un fond neutre, l’image passait à la moulinette d’une IA qui la recomposait en super héro. Rien de franchement original dans le travail ou le résultat si ce n’est que la tâche était effectuée en local et non pas sur un serveur distant. Pour être plus précis, la tâche était effectuée via un navigateur local sur un serveur auto hébergé par la machine utilisée. L’ensemble de l’opération était calculé par le processeur Intel Ultra en quelques instants et le résultat proposé immédiatement, sans même avoir recours à une connexion en ligne.

Autre exemple, la génération de boucles musicales ou le changement de voix en temps réel. Ce type d’outils que l’on peut aussi bien utiliser pour de la vidéo conférence, du jeu ou de la création audio était également piloté directement par le processeur Meteor Lake présent dans la machine. Par exemple, la  génération de boucles et de dérivés musicaux à partir d’une première mesure de quelques secondes peut être réalisée loin de tout service internet disponible. Ces outils vont, là encore, utiliser les capacités des puces et uniquement celles-ci.

Enfin, peut être l’exemple le plus classique du quotidien dans nos usages, un atelier technique présentait l’impact de l’IA pilotée par un NPU de processeur Meteor Lake pour un usage très classique d’une webcam. Un programme de vidéo conférence qui utilise un outil de détection de personne pour flouter ou changer le fond de l’image en temps réel basculait ainsi d’une ressource à une autre via une interface exploitant OpenVINO.

Et les chiffres sont assez parlants. En utilisant l’outil d’identification de personne et de floutage d’arrière plan, la consommation variait suivant les usages. Avec les cœurs du processeur, le simple calcul de cette identification permanente de l’interlocuteur et la correction du fond de la vidéo poussait la consommation globale de la machine entre 24 et 26 watts. En basculant sur le circuit graphique intégré au processeur, la consommation baissait à 18 watts. Enfin, en laissant le NPU spécialisé prendre en charge ce même calcul, la consommation globale tombait alors à 11 watts avec une meilleure fluidité globale. Le processeur n’affichait alors quasiment aucune sollicitation, seul le NPU réagissait en fonction des mouvements de la personne filmée.

Ce changement de consommation a évidemment un impact sur l’autonomie de la machine mais il vient en plus libérer les autres composants de cette tâche. Cela veut dire plus de performances pour le processeur et le circuit graphique mais également un recours moins important à la ventilation de l’engin et donc plus de confort d’usage. Les machines modernes savent piloter plusieurs écrans, elles embarquent de plus en plus de mémoire vive, il est donc logique de les considérer dans un usage multi tâche uniquement si ces certaines de ces tâches n’occupent pas toutes les ressources du processeur. On peut très bien imaginer un séance de télétravail avec un collègue en vidéo conférence sans avoir à limiter les compétences de calcul de la machine sur laquelle on doit effectuer des tâches. 

Les AiPC n’ont pas encore de « killer app« , cette application qui fait office de détonateur pour lancer le marché. LA Killer app, cela a été les outils en ligne comme ChatGPT et Midjourney. Il n’existe pas encore de programme qui vient véritablement bouleverser les habitudes et faire dire aux utilisateurs qu’il serait dur de « revenir en arrière ». Une de ces « applications cliquet » qui change radicalement l’usage ou la productivité d’un PC. Sans avoir de champion de ce type à mettre en avant pour le moment, Intel indique que c’est l’effervescence de l’offre, son bouillonnement, qui est la véritable fonctionnalité manquante. Pariant sur l’avenir pour voir débarquer une foule de nouveaux services et d’améliorations liées à l’IA sur nos machines.

Quel avenir pour l’IA à terme dans nos PC ?

Il n’est pas dur d’imaginer que tous les usages actuellement possibles sur les smartphones au travers d’applications spécialisées vont finir par transpirer sur PC. Pas plus qu’on a du mal à imaginer qu’à un moment ou à un autre l’ensemble des outils en ligne vont finir par être intégrés à des programmes indépendants. Imaginez simplement un générateur associé à votre traitement de texte ou à votre client email. Un outil qui prendra en charge l’aspect purement pratique de la rédaction et vous proposera des tournures de phrases ou une amélioration de votre style. Un programme qui vous aidera à rédiger des courriers type, des factures ou des documents administratifs en suivant les règles classiques de chaque type de courrier.

Mais imaginez également des programmes qui simplifieront la correction de vos photos : le contraste, la netteté, la colorimétrie de celles-ci. Qui proposeront de supprimer tel élément d’une image en recréant un univers cohérent autour de l’élément disparu. Des outils qui existent déjà mais qui peuvent demander énormément de ressources à votre machine et qui seront pris en charge par cet outil spécialisé qu’est le NPU. Pour peu que le créateur du programme s’adresse aux processeurs avec le bon langage, les NPU sauront assurer le travail demandé en échange de moins de ressources qu’un travail processeur classique.
Ici, on reprend totalement la philosophie des SoC en agglomérant des cœurs spécialisés sur un même processeur, tout en ajoutant la possibilité offerte par les cœurs historiques de venir suppléer aux éventuels besoins du système pour plus de vélocité.

L’AiPC pour tout le monde alors ?

La réponse est probablement oui. Parce que l’Intelligence Artificielle a un atout effectivement identique à celui de Centrino. C’est pratique. Et cela flatte un de nos défauts majeurs à nous autres humains, nous sommes fainéants. Si un outil peut nous permettre de répondre à une dizaine de mails aussi vite et bien que le temps que nous consacrons à en écrire un seul tout en le personnalisant, nous applaudirons à deux mains. Si un logiciel nous offre l’opportunité de retoucher une image en quelques secondes au lieu d’y passer 15 minutes – sans compter les heures d’apprentissage du logiciel en amont – et cela même si le résultat final est moins intéressant via l’IA qu’avec nos propres réglages, nous nous en contenterons sûrement très souvent. 

Comme pour le Wi-Fi qui nous a permis d’un coup de ne plus avoir à chercher une prise Ethernet pour nous connecter mais à simplement pianoter un code de connexion, les usages de l’Intelligence Artificielle vont probablement faire boule de neige dans nos machines. Et si le parc de PC vendus comptera, je n’en doute pas, des dizaines de millions de AiPC en 2024, il y aura sans doute encore plus d’utilisateurs d’IA que de machines « certifiées » en ce sens durant l’année à venir. C’est l’autre grande force sur laquelle Intel et AMD comptent dans le futur. Les machines actuelles sont déjà compatibles avec l’IA et rien n’interdit donc à tous les développeurs de compter dessus dès aujourd’hui. De quoi donner à tout le monde de basculer vers des solutions plus efficaces dès que possible.

Meteor Lake : présentation de la nouvelle offre processeur d’Intel

Notes :

  1. J’ai reçu un communiqué de presse pour m’informer qu’un fabricant avait lancé un bac de douche dessiné par une IA, si ça ce n’est pas un effet de mode…

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20 commentaires sur ce sujet.
  • 15 décembre 2023 - 17 h 08 min

    Ah marketing quand tu nous tiens !

    L’IA en tant que telle est réellement une techno utile et surtout qui ne cesse d’évoluer (par vagues pour les marketeux) mais de là à imaginer que ce bousin va s’implanter dans nos PC au même titre que le Wifi… je n’y crois pas trop.
    Outre les usages (killer app comme dit Pierre), il y a aussi un autre point dont peut de monde parle : la sécurité autour des moteurs IA (une IA malveillante, ça craint).

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  • 15 décembre 2023 - 17 h 24 min

    @eeegr: Je suis prêt a parier ma chemise que ton PC est déjà un AiPC dans le sens où tu peux déjà utiliser une IA. Quand je vois déjà les usages en place, ne serait-ce que par les applications type Super Sampling, je me dis que la marche est quand même plus cohérente que les écrans 3D, les cryptos ou autres bidules techno qu’on nous a vendu ces dernières années comme des techno indispensables.

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  • 15 décembre 2023 - 17 h 50 min
  • 15 décembre 2023 - 18 h 20 min

    Au delà du marketing sur le nom qui va probablement faire pschiiit (effacer 42 ans d’appellation PC, autant vouloir que plus personne n’appelle un réfrigérateur frigidaire ou frigo), Intel a relevé les gants face à AMD. Intel a longtemps été pénalisé par le fait de ne pas avoir d’accélérateurs/circuits spécialisés déchargeant valablement le processeur généraliste (cela a même été le cas pour de « simples » interfaces réseau qui, arrivé au GB, se sont retrouvées partout ailleurs avec des possibilités de classification des flux ou fragmentation/ré-assemblage accélérées matériellement). L’évolution depuis leurs premiers SoC (les Xeon-D) qui n’en avaient que le nom (ils avaient juste collé le PCH sous le capot du CPU, après le contrôleur mémoire qu’AMD avait aussi intégré bien plus tôt) en 8 ans est notable.

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  • 15 décembre 2023 - 18 h 31 min

    @yann: Oui le nom on s’en fout. Ce sont les usages qui comptent. AiPC ou autre, c’est du marketing. Mais la réalité du terrain est là. Si AMD vend des CPU avec NPU et Intel en fait de même il sera difficile de passer à côté sur PC.

    @F0rth: Je pense que les développeurs les plus intelligents utiliseront NVIDIA AMD et INTEL en parallèle et ne forceront pas a choisir. Cela dit, les portables sous Nvidia ne sont pas légion et le support des solutions AMD et Intel sera un plus notable pour certaines applications.

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  • 15 décembre 2023 - 19 h 25 min

    @Pierre Lecourt: euh, je suis d’accord Pierre… il y a plus de 20 ans je faisais déjà avec des collègues du Machine Learning sur des PC un peu musclés. Il n’y a rien de nouveau, si ce n’est que c’est plus facile aujourd’hui et les applications sont multiples.

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  • 15 décembre 2023 - 20 h 12 min

    @eeegr: C’est exactement ce que dit le marché. Comme le Bourgeois Gentilhomme de Molière fait de la prose sans le savoir, on fait de l’IA sans s’en rendre compte. Je ne suis pas certain que monsieur et madame tout le monde comprenne comment leur casque audio gomme des bruits parasites, comment leur smartphone leur propose des images retouchées ou comment certains jeux de leur PC s’affichent en FullHD comme par magie et pas d’autres.

    La différence peut être c’est que dans le futur leur programme préféré leur dira « voulez vous faire ceci ou cela avec cette fonction d’IA ? » Et que sur leur vieille machine ça sera alors très lent en faisant du bruit alors que sur des nouvelles cela se fera en temps réel sans réveiller la conso.

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  • 15 décembre 2023 - 21 h 30 min

    Euh, le futur du PC ca devait pas etre la 3D ? Pardon, la VR ? Ah, OK, l’IA en fait. Okééééééééééé….

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  • 15 décembre 2023 - 22 h 09 min

    C’est ce que propose Apple avec ses puces arm et son neuralEngine integré?

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  • 15 décembre 2023 - 22 h 12 min

    @Olivier Barthelemy: Ben la 3D sur écran, j’en ai jamais utilisé.
    La VR j’ai toujours vu que son coté amusant à critiquer et ridicule…
    Mais l’IA je m’en sers souvent.

    Alors oui, on nous la sert à toutes les sauces en ce moment, mais il se pourrait bien qu’elle finisse par prendre dans notre quotidien assez vite.

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  • 15 décembre 2023 - 22 h 53 min

    Le jour où nos ordinateurs sauront réfléchir comme je le fais en écrivant ce message, oui on pourra dire qu’ils intègrent l’ia :)

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  • 16 décembre 2023 - 21 h 54 min

    Aroun (un humoriste) avait fait la remarque que quand on valide un captcha on nourri un algo de reconnaissance manuscrite et/ou d’images. Ça et les correcteurs orthographiques qui assimilent des milliards de messages de la vie courante. Les synthèses vocales qui identifient l’élocution et le ton à donner aux paroles. Couplés avec l’espace santé de votre montre connectée pour mesurer en temps réel l’impact sur votre rythme cardiaque.

    L’IA n’est pas apparu, elle a été bâti par nous, par flemme de taper des sms en entier. Par flemme, on a créé une agitation artificielle qui remplacera l’agitation naturelle qu’est la vie.

    Il n’y a pas une projection, scientifique, morale, artistique dans laquelle le créateur fini bien. Après avoir vaincu notre état naturel, on n’a plus qu’à s’éteindre. Je ne vais pas participer plus à l’usage de ces IA que des ces automatismes qui remplacent nos vies.

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  • 16 décembre 2023 - 22 h 27 min

    @Arpenteur: T’inquiète pas, elle disparaitra bien avant nous :)

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  • 17 décembre 2023 - 11 h 40 min

    Pierre, c’est pas trop le thème du blog, et carrément l’opposé du sujet du présent billet, as-tu connaissance de ces sbc 8 bits à base de z80 moderne ? Genre les Agonlight et agon console 8 ?

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  • SGT
    18 décembre 2023 - 12 h 53 min

    J’aurai plutôt dit l’ordinateur quantique comme le futur du PC n’en déplaise à Intel, « l’AI » (les guillemets s’imposent) c’est déjà le présent

    https://www.youtube.com/watch?v=a1JoQssKoPg
    Selon « Alice & Bob » Google Google devrait arriver à la suprématie quantique en… 2024 !

    Bon par contre, ce n’est pas gagné pour un mini ordinateur quantique

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  • 18 décembre 2023 - 13 h 14 min

    @SGT: Intel n’est pas vraiment concerné, pas plus que AMD.

    C’est comme dire que le futur du transport c’est le taxi volant Autonome parce qu’il y en aura 4 en action pour les JO. C’est mignon mais ça va surtout faire perdre de l’argent aux opérateurs pour leur faire de la pub afin d’infléchir la législation.

    Pour le quantique on a le temps de voir venir avant d’en voir dans un PC de particulier. Je pense même qu’on aura probablement pas assez d’énergie pour les voir vraiment chez monsieur et madame tout le monde à vrai dire.

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  • 18 décembre 2023 - 13 h 16 min

    Pour les amateurs d’ésotérisme ….
    1. L’automatisation enthousiaste de l’être humain par la machine intelligente dont les pouvoirs ne cessent d’augmenter conduira à l’inutilité des hommes.
    2. Le cerveau mécanique règne et règnera, jusqu’à la faim, jusqu’à la chute de l’or, jusqu’à la chute de l’humanité, puis il sera détruit par l’homme, dans la résurrection…
    Benjamín Solari Parravicini
    https://medium.com/@jorgecimarrn/lamda-was-profetized-473377f0d2f5
    https://www.google.com/search?q=Benjam%C3%ADn+Solari+Parravicini+dibujos
    (note : le cerveau humain fonctionne aussi de manière quantique)

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  • 18 décembre 2023 - 13 h 34 min
  • SGT
    18 décembre 2023 - 19 h 01 min

    Hum, je ne sais pas si on peut faire le parallèle de l’informatique quantique avec les taxi volants, qui sont une continuité somme toute banale de l’existant ; tout comme « l’IA » actuelle qui n’est rien d’autre qu’un perroquet stochastique qui s’abreuve de data avec des algorithmes de correction et et pondération, alors que là c’est une disruption. Pour la miniaturisation c’était une joke.

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  • 18 décembre 2023 - 19 h 17 min

    @SGT: Ah ah oui, c’est vrai. Je voyais les deux comme un « avenir » poussé par des gens qui n’en verront jamais la couleur pour un usage généraliste.

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