Surface Book : La leçon de design et d’usage de Microsoft

Grosse surprise pendant la conférence de presse de Microsoft, alors que les tablettes Surface passaient la quatrième, la marque annonce un engin qui n’avait pas filtré auparavant: Le Microsoft Surface Book.

Présenté comme le portable ultime par Microsoft, c’est une solution originale et plutôt luxueuse qui démontre une fois de plus l’excellence des équipes de design de la marque.

Microsoft Surface Book

Le Microsoft Surface Book n’est pas un portable, c’est un hybride.

Microsoft présente sa machine comme un portable même si il ne s’agit pas en réalité d’un engin classique. La marque a en effet joué d’un effet de manche assez classique dans la chronologie de sa conférence. Présenter l’engin comme une machine au form-factor habituel avec un design réussi mais un usage plutôt banal.

Puis au moment opportun, dans un timing digne d’un thriller, Microsoft a nonchalamment détaché l’écran de son dock clavier comme un geste devenu naturel afin d’en savourer l’effet inattendu sur les spectateurs présents dans la salle. Créer ainsi une surprise qui servira de liant entre la marque et ceux qui suivent la conférence, cristallisant d’un coup l’attention sur un détail du produit. Le résultat est assez magique pour Microsoft qui entérine grâce à ce tour de passe-passe un discours fabuleux autour de la machine. Le portable ultime, une phrase proposée par Microsoft et recrachée sans digestion via les réseaux sociaux par beaucoup des spectateurs présents.

Ce portable n’en est pas un, c’est en réalité un 2-en-1, un hybride. Si Microsoft le positionne comme un produit qui n’entre pas en concurrence avec sa nouvelle Surface Pro 4, il semble bien en réalité qu’ils soient positionnés exactement sur le même créneau.

Microsoft Surface Book

Le surface Book, c’est la Surface pro des gens qui ne veulent pas de tablette.

Le but du jeu pour Microsoft était de situer la concurrence de ses machines face à Apple. Le Surface Book devait supporter la comparaison d’un MacBook tandis que la Surface Pro continuait de faire front face à l’offensive iPad et iPad Pro. Il faut bien avouer que d’un point de vue marketing, l’opération a parfaitement fonctionné.

Microsoft Surface Book

Ce n’est pas un portable et ce n’est pas un détail.

A l’annonce de l’arrivée de Microsoft dans la conception de matériel informatique, dans une concurrence tendue chez les constructeurs de PC, beaucoup d’entre eux avaient grincé des dents. Reprochant le rôle ambivalent de la marque en tant qu’éditeur et constructeur de PC. Une certaine tolérance était laissée à Microsoft sur sa gamme Surface parce qu’elle occupait un créneau encore peu mature, un créneau difficile, sur lequel un gros travail d’évangélisation du public restait à faire.

Avec Surface Book, on ne change pas franchement la donne puisque l’objet est une Surface, dans le nom comme dans l’esprit. Certes, le marché a largement évolué et de  nombreux constructeurs se sont orientés vers l’hybridation depuis les premiers succès de ce type d’engin chez Asus, Acer et Lenovo.

Difficile donc pour les constructeurs concurrents et partenaires de Microsoft de venir chercher des poux à la marque qui ne fait en réalité que présenter une nouvelle version de son concept Surface, soit une tablette avec un dock clavier. Dans les faits, c’est une Surface et elle le clame haut et fort. Dans la pratique, tout le monde ne retiendra de ce Surface Book qu’il se positionne comme une sorte de portable idéal. Les équipes de Nadella ont donc fait un excellent travail diplomatico-marketing.

Un engin impressionnant, parti de zéro.

En soit Microsoft n’invente rien, il magnifie le travail développé par de nombreux acteurs déjà présents sur le marché. Un travail déjà bien entamé avec ses tablettes Surface et l’expérience des ingénieurs de la marque.

Il n’est pas difficile d’imaginer que Microsoft est parti de zéro, que la marque a fait table rase de ses idées préconçues pour inventer ce nouvel engin. On ne sort évidemment pas du couple écran et clavier associé à un pavé tactile. Mais pour le reste, la machine ressemble à un Best-off des incessantes remarques que l’on peut lire au travers de tous les commentaires technophiles de la planète.

Chaque point noir décerné aux machines de la concurrence semble avoir été pris en compte et disséqué. Chaque élément clé magnifié et l’ensemble distribué du mieux possible dans un châssis largement travaillé en terme de design.

Microsoft Surface Book

Un écran sur mesure.

Premier point assez symptomatique de cette recherche de qualité, la diagonale de la machine. Il fallait se positionner face à une concurrence difficile. Quoi de mieux pour l’esquiver que de rechercher une diagonale peu employée par l’industrie ? Le 13.5 pouces a été retenu. Il est suffisamment éloigné de la tablette Surface de 12.3 pouces pour ne pas lui faire une ombre trop directe.

Microsoft Surface Book

Avec une définition très élevée de 3000 x 2000 pixels, l’affichage offre 267 pixels par pouce. Une qualité qui se retrouve désormais chez des concurrents du secteur, mais il sera difficile de reprocher à Microsoft de ne pas avoir voulu faire mieux que ce résultat là. Une dalle capacitive à grands angles de vision, capable de prendre en charge aussi bien les contacts tactiles qu’un stylet actif.

Un écran sans fautes donc, qui correspond exactement aux attentes de la majorité des utilisateurs du marché en cette fin d’année 2015 mais également largement situé dans le haut de la vague de l’offre qui déferlera toute l’année prochaine. Avec un tel écran Microsoft pose son Surface Book comme une référence sur le long terme.

Microsoft Surface Book

Une ergonomie sans faille.

Pour accompagner cet écran, il fallait à l’engin une excellente prise en main. L’investissement sur ce point est impressionnant de la part de Microsoft, on peut deviner avec ce Surface Book que la marque a mis en oeuvre tout ce qui lui était possible pour améliorer le confort d’exploitation de l’engin. Le clavier est un phare qui illumine à lui seul l’ensemble du marché.

Microsoft Surface Book

Chiclet, avec des touches bien séparées et une course qui semble assez profonde, 1.6 mm en tout, le clavier est conçu pour offrir une frappe confortable et efficace. Des touches de contrôle larges, un rang de touches de fonctions qui n’est pas passé à la trappe et un rétroéclairage bienvenu sur la totalité du dispositif. Il n’y a guère que les  touches fléchées qui souffrent d’un compromis dans l’espace qui leur est alloué. Un compromis d’autant plus dommage qu’il semble y avoir la place de les intégrer plus distinctement. Microsoft a probablement préféré épurer la ligne esthétique du clavier plutôt que de sacrifier celle-ci au confort d’une paire de touches haut et bas d’une taille confortable. Microsoft insiste sur le confort auditif de son clavier, un élément qu’il faudra mesurer en situation réelle mais il est probable que l’accent ait été mis sur ce point également. Microsoft n’en est franchement pas à son coup d’essai en matière de clavier.

Microsoft Surface Book

Le pavé tactile est aussi un modèle du genre, il colle bien évidemment aux recommandations  concernant Windows 10. Avec 5 points de contact simultanés, il prendra en charge les différents gestes du système pour manipuler son interface. Légèrement enfoncé dans le bas du châssis métallique, il définit naturellement sa taille par le relief ainsi créé sur sa périphérie ainsi que grâce au changement de matière proposé. Le pavé est couvert par une dalle de verre qui offrira une sensibilité différente du reste de la machine.

Microsoft Surface Book

Les reposes poignets sont larges et profonds, construits dans un alliage  métallique sur une base de magnésium. Le poids global de l’engin grimpe tout de même à 1.5 kg ce qui n’est pas négligeable mais reste très supportable pour une solution de cette diagonale.

Microsoft Surface Book

Un équipement indiscutablement impressionnant.

La partie clavier mesure 31.23 cm de large pour 22.02  cm de profondeur et 22.8 mm au point le plus épais. Dans ce total, il faut extraire les 7.7 mm d’épaisseur de la partie tablette amovible. Un exploit si l’on prend en compte la présence d’un équipement plutôt haut de gamme dans une telle épaisseur .

Microsoft Surface Book

Le Surface Book embarque dans cette faible épaisseur une solution technique non seulement performante mais très bien distribuée. Le processeur le plus basique sera un Intel Skylake Core i5 mais des solutions en Core i7 seront également disponibles. Pour parvenir à faire tenir la puce dans une coque si fine, Microsoft a du reprendre les recettes de ses Surface Pro. La coque de la partie tablette n’est pas fermée par exemple, au contraire de nombreux concurrents : Une aération est visible sur tout le pourtour de la machine, laissant circuler l’air au sein de la tablette.

Microsoft Surface Book

La chaleur émise par l’engin sera expulsée grâce à un ventilateur situé sur un des côtés tandis que de l’air frais sera aspiré tout autour. Une circulation classique qui permettra d’atteindre des performances tablettes importantes mais qui posera deux soucis au dispositif. Le premier sera le bruit généré par la partie tablette, un bruit dont on n’a pas l’habitude sur ce type de dispositif.

Microsoft Surface Book

L’autre étant plus lié au confort de saisie de l’écran en mode paysage si votre main se positionne là où l’air chaud est expulsé. Le dock embarque lui aussi un ventilateur qui gérera la dissipation de la chaleur émise par le GPU Nvidia.

La mémoire vive embarquée sera de 8 ou de 16 gigaoctets tandis que le stockage sera confié uniquement à des solutions SSD de 128, 256, 512 ou 1024 Go. Un élément important du dispositif vient de la présence dans le châssis d’un GPU, un circuit graphique dédié qui ne sera actif que lorsque la tablette sera positionnée sur le dock.

Microsoft Surface Book

L’idée est parfaite, elle va comme un gant à Windows 10 et à la nouvelle logique d’adaptabilité du système. Microsoft pose là un jalon, une nouvelle manière d’exploiter son portable. Cela semble être un choix totalement naturel mais hormis des systèmes de circuits graphiques externes plus ou moins pratiques, personne n’avait alors pris la peine de vraiment réfléchir aux usages d’un hybride de ce genre. Les constructeurs se contenant au mieux de rajouter un peu plus de stockage dans le dock de leurs engins.

Ici, on entre dans une dimension qui prend en compte avant tout l’usage de la machine : Le GPU externe Nvidia ne sera que très rarement utile en mode tablette, lorsque l’écran est détaché du dock. Les puces graphiques intégrées au processeur Intel sauront très bien gérer les usages de mobilité : Petits jeux tactiles, lecture vidéo, streaming, vidéo conférence, surf.. Aucun problème avec cette disposition.

Une fois reposée sur son dock, donc en mode sédentaire et très logiquement moins gêné par un fil reliant le Surface Book à une prise de courant, on retrouvera la puissance du processeur graphique Nvidia et de sa mémoire GDDR5 pour d’autres tâches. Non seulement celle-ci pourra prendre en charge des activités plus gourmandes en affichage comme les jeux vidéos 3D mais également les tâches de conception 3D ou les programmes sachant exploiter la puissance de calcul de la carte pour effectuer des opérations lourdes. Cet usage étant plus gourmand en autonomie, la présence du dock est évidemment plus logique. Intégrer la puce graphique dans la partie tablette aurait été un désastre pour la durée de vie des batteries de l’ensemble et ce choix est définitivement le meilleur.

Microsoft Surface Book

Le reste de l’équipement est tout aussi bon avec des éléments taillés pour magnifier l’expérience proposée : Une paire d’enceintes stéréo au format Dolby Audio situées à l’avant, un double microphone situé de chaque côté de la facade de la partie tablette, du wifi de type 802.11ac combiné à un Bluetooth 4.0, deux capteurs photos et vidéo en 5 mégapixels pour la partie écran et 8 mégapixels au dos de l’appareil avec autofocus… Rien n’a été mis de côté.

La tablette embarque les capteurs habituels : Boussole, gyroscope, magnétomètre et capteur de lumière ambiante pour ajuster le rétro éclairage suivant la luminosité de la pièce.

Microsoft Surface Book

Une connectique complète mais semi propriétaire.

Deux ports USB 3.0, un lecteur de cartes SDXC, un Mini DisplayPort,  et un port jack 3.5 mm constituent les connecteurs de base de cet engin. On pourra donc facilement exploiter ces éléments en déplacement en gardant la possibilité de brancher souris, scanner, écran, imprimante ou casque sans trop se poser de questions.

Mais l’usage complet en mode bureau de la machine passera par un nouvel élément dans la galaxie du constructeur : Le Microsoft Surface Dock.

Microsoft Surface Book

Exploitant un connecteur magnétique qui se positionnera sur le côté du Surface Book, ce dock propriétaire offrira à la machine les connexions sédentaires qui lui manquent. Deux ports USB 3.0 et deux ports USB 2.0 en plus pour les périphériques restant sur un bureau, deux sorties Mini DisplayPort capable de délivrer du 4K pour connecter deux écrans supplémentaires, un port jack 3.5 mm pour un système audio classique et un port RJ45 au format Gigabit pour retrouver une connexion filaire à son réseau.

Le boitier est alimenté à part et gérera de son côté les besoins en énergie des différents ports, il en profitera également pour recharger votre Surface Book. Annoncé en précommande à 199$, l’objet sale un peu la note mais apporte un confort indéniable tout en n’étant pas forcément indispensable. Là encore, on sent que Microsoft a su écouter les griefs retenus contre les concurrents, Apple en tête.

12 heures d’autonomie annoncées.

La batterie a été l’autre défi de cet engin et son intégration semble avoir été un vrai challenge pour les équipes de Microsoft. Deux batteries plates sont visibles dans la partie tablette, dispersées de part et d’autres de l’écran pour en conserver l’équilibre. Le dock embarque, quant à lui, 4 batteries disséminées là encore de manière à équilibrer l’engin et le rendre plus fin.

Microsoft annonce que son Surface Book offrira 12 heures d’autonomie en tout, sans préciser le mode de calcul de ce chiffre. On peut supposer que ces 12 heures sont la mesure classique d’un usage connecté via Wifi en lecture vidéo et en mode portable. Difficile d’estimer l’autonomie de la tablette seule ou de l’engin lorsqu’il exploite le GPU Nvidia loin d’une prise de courant.

Microsoft Surface Book

Muscles et charnières.

Le très bon coup joué par Microsoft ne tient pourtant pas à l’équipement interne traditionnel de  son Surface Book. La marque a réussi là un tour de force en jouant sur un autre terrain que l’habituelle litanie des performances cumulées d’un ensemble de composants. Certes, ils ont été mentionnés mais rapidement la conférence a balayé le sujet en annonçant que la machine était le 13 pouces le plus rapide jamais construit. Que cette  annonce soit vraie ou non est à la rigueur un détail, l’important était à mon sens de ne pas se focaliser sur ce qui trahit habituellement les constructeurs de PC : La technique pour la technique.

Au contraire, Microsoft a séduit tout le monde avec des points moins importants mais où il pouvait briller. Là où il pouvait vraiment faire la différence.

Microsoft Surface Book

A commencer par la charnière de l’objet. Baptisée Dynamix Fulcrum Hinge, elle sort Microsoft du monde de la technique pure pour entrer sur le monde du fantasme technologique. Cette charnière se déploie presque organiquement lors de l’ouverture de l’écran. Ce déploiement permet de reculer l’écran du clavier, ce qui apporte un confort supplémentaire à l’utilisateur. Elle offre en outre la possibilité d’exploiter l’affichage dans différents angles d’inclinaison.

Microsoft Surface Book

Mais surtout, elle donne à la partie clavier plus d’appui sur le bureau qu’un simple déploiement de charnière classique, améliorant d’autant la stabilité de l’ensemble, le levier constitué par le poids de la partie tablette est mécaniquement moins fort, reculant la possibilité de basculement.

Microsoft Surface Book

Autre petite merveille, le choix d’une charnière mécanique faisant appel à un mécanisme. Pour détacher l’écran de sa base, Microsoft fait appel à un système mécanique piloté par un moteur qui viendra libérer la partie écran de son socle en dégageant des éléments métalliques. Un appui sur un bouton dédié manœuvrera cette sorte de verrou électriquement. Un couple de ressorts en Nickel-titane à mémoire de forme retenant alors l’ensemble.

Microsoft Surface Book

Le bouton à gauche du DEL sert à ouvrir le mécanisme de l’écran.

L’intérêt du dispositif est évident. Il est plus stable et solide que l’actuelle tendance des aimants en terre rare employés par l’industrie, et il est plus agréable à utiliser que les système de mâchoires mécaniques. Il est, qui plus est, totalement silencieux et Microsoft a dû rajouter un son artificiel pour signaler à l’utilisateur la libération de la partie tablette. Détail qui a son importance, au bout d’un certain temps le système se ré-arme pour bloquer à nouveau l’écran. L’idée étant de ne pas laisser le mécanisme en position ouverte et de risquer un accidente en déplaçant l’engin.

Autre point intéressant, il sera possible de positionner la tablette dos au clavier pour l’exploiter suivant différents scénarios . En mode cinéma et présentation avec un écran dos au clavier pour afficher juste une image sur un bureau, en mode tente pour le même type de scénario mais également en mode tablette avec le  clavier retourné sous la machine, au dos de l’écran.

Microsoft Surface Book

Zéro défaut le Surface Book ?

L’ensemble du dispositif est superbe, très travaillé et sans concessions. Il y a cependant quelques problématiques liées aux choix de Microsoft qui posent question.

Microsoft Surface Book

La première et la plus évidente est l’espace que forme le cylindre de la charnière lorsqu’elle est repliée. Un espace très visible permettra à des objets fins comme à de la poussière de se glisser entre l’écran et le clavier. Un détail qui a son importance pour de nombreux utilisateurs pas forcément à l’aise avec l’idée d’un engin dont la dalle pourrait souffrir de la simple présence d’un trombone en balade.

L’autre défaut évident est le tarif de l’engin, puisqu’il faudra compter sur une base de 1499$ pour obtenir un Surface Book Windos 10 Pro en Core i5, sans GPU Nvidia, embarquant 8 Go de mémoire vive et 128 Go de SSD. Un tarif qui fait franchement bien sentir le coût des petits gadgets embarqués par la marque.

Un modèle Intel Skylake Core i7 associé à un GPU Nvidia avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD sera proposé à 2699$. Des tarifs clairement haut de gamme qui ne pourront pas démocratiser l’engin.

Microsoft Surface Book

Microsoft s’est enfin décomplexé.

Mais le prix n’est pas franchement un soucis pour Microsoft, ce constat d’un tarif élevé, on l’avait fait avec les Surface Pro qui se sont pourtant très bien vendues. Microsoft a choisi de porter son attention sur les détails et tout le monde sait que ces détails ont un coût important pour un engin mobile. L’avantage de cette décision stratégique est de ne pas souffrir la comparaison. Il y aura toujours quelqu’un qui pourra dire qu’il retrouvera un meilleur niveau d’équipement ou de performances qu’un Surface Book haut de gamme pour beaucoup moins cher et il aura probablement raison.

Microsoft Surface Book

Mais il n’aura pas de Surface Book et on touche du doigt le changement de stratégie de Microsoft qui se pose ici d’égal à égal avec Apple qui joue sur cette corde sensible depuis que Steve Jobs en avait repris les commandes. Accumuler les composants ne suffit plus à faire rêver les gens et explique en grande partie la désaffection actuelle du public pour un investissement PC. Il faut dépasser la technique pour donner envie de l’objet. Investir dans l’affect, dans les usages et dans l’ergonomie. Les succès ces dernières années des solutions Lenovo avec ses Yoga ou de la Transformer Book T100, PC le plus vendu en 2014, s’expliquent par cette approche différente du marché informatique.

Microsoft l’a très bien compris et en fait sa grammaire pour ce Surface Book premier du nom. La machine est non seulement belle et ergonomique mais la question de ses performances ne se pose pas. On sait qu’on aura là un investissement pérenne, un objet iconique et reconnaissable, un engin à la fois sédentaire, confortable et ultra mobile. La formule est désormais posée, et c’est une excellente nouvelle pour le monde PC.

Panos Panay, qui a mené cette présentation de main de maître pour la marque, a retenu toutes les leçons marketing qu’il fallait absorber : Suspense élaboré de la conférence, confiance suffisante en sa marque pour ne pas s’appesantir trop sur la technique, qualificatifs qui balayent d’un coup les éléments les plus pénibles, vision d’avenir et mise en avant de l’expertise de Microsoft. Microsoft est désormais un leader technologique en matière de conception de PC.

Images source : The Verge


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86 commentaires sur ce sujet.
  • 8 octobre 2015 - 23 h 01 min

    @Cerroni: Le problème c’est pas tant la puissance, c’est la liberté de la puissance. Un OS sous ARM doit se concentrer sur les capacités matérielles des puces, les voies tracées par les constructeurs. Et n’a pas la liberté de faire bosser le processeur hors des sentiers battus comme les solutions x86. Du coup tu rentres dans la logique de création d’un programmeur.
    Un PC x86 sera souvent moins pertinent en musique qu’un iPad sous Garage Band pour faire une création « à la Garage Band ». Maintenant, si tu veux sortir du moule de Garage Band, sous iOS ce sera bien plus difficile que sous x86…

    Il faut donc qu’Apple fasse du soft et des SoC franchement exceptionnels pour que ça marche, et ils en sont capables.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 23 h 03 min

    Merci pour ces précisions.

    Répondre
  • 8 octobre 2015 - 23 h 32 min

    @Pierre: Je suis d’accord avec toi, peu d’intérêt pour de l’hybride en 15″. C’est surtout pour le ratio de l’écran, le GPU déporté dans le dock, la charnière 360° et la finesse que je suis intéressé par ce produit.
    D’ailleurs, après avoir été un fervent défenseur de l’hybride pendant 5 ans (depuis l’Asus TF101), je m’aperçois que la solution idéale pour moi est une grande tablette Android (format A4) pour de la consommation et un ultrabook gamer/travail de 14-15″ avec charnière à 360°. Vu le prix et le poids des tablettes désormais, je vois peu d’intérêt à l’hybride. Et la synchro des données entre device n’est plus vraiment un problème avec les solutions cloud.

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  • 9 octobre 2015 - 2 h 45 min

    @Cerroni: Dans ton commentaire tu sembles partir du principe que l’approche hybride est bonne. Mais rien n’est moins sûr.

    D’un point de vue « geek » c’est sûr que c’est attirant, mais c’est en réalité très limité.
    On peut conjecturer sur le pourquoi Apple n’a pas choisi cette voie. C’est clair qu’Apple vend du Hard et du Soft et cela serait surement un manque à gagner côté Hard, mais on peut aussi imaginer qu’Apple pense que c’est une mauvaise solution.

    Il y a de nombreux problèmes à l’approche hybride. Déjà c’est une machine qui fait tout mais rien de bien. C’est un cliché mais assez vrai, même si ce Microsoft Surface Book semble proche de la perfection.

    Mais pour moi la plus grosse limitation, est que ça ne résout la problématique de la convergence des devices que sur un type très limité de périphériques. Point de convergence entre ton SmartPhone et ton Ordi du bureau par exemple.

    L’approche choisie par Apple avec HandOff et Continuity est en ce sens plus générique, car elle résout le pb de convergence entre n’importe quel type de device.

    Par contre il est dommage qu’Apple se soit arrêté en si bon chemin. OsX 10.11 ne propose rien de plus dans ce sens  alors que Microsoft continue dans sa ligné et corrige les fautes faites sur Windows 8 tout en proposant le matériel qui exploite les innovations faites dans Windows 10.

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  • 9 octobre 2015 - 6 h 54 min

    @MooMarama
    Cest en partie vrai si l’intégration n’est pas optimale.

    Connaissant Apple de très longue date,ce n’est pas le truc qui m’inquiète le plus.

    La convergence des 2 os va se produire car oui, HandOff et Continuity nous laisse présager de belles choses.

    J’aimerais un truc à la Windows mais encore une fois, ça cannibalise.

    Je ne te rejoins pas en revanche sur le tout en un.

    Un iPad Pro (que j’attends avec impatience…) avec sa puissance annoncée et son écran,son clavier ET un pas en avant au niveau OS aurait été le summum.

    Mais je sais que c’est ce qui nous attend dans 2 ou 3 ans 😄

    Cet iPad pro (4/3!!!!) est le format ultime que j’attendais pour BDs, partitions, consultations etc…

    C’est déjà une très belle étape et je dis merci.

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 9 h 06 min

    @Cerroni: Je ne suis pas sur de comprendre ton point de vue…

    Je ne crois pas au device unique, au tout en un, en tout cas pas aujourd’hui dans l’état actuel des techniques interactions et du hardware.
    Aujourd’hui on a des types de device plutôt bien définis:
    – le smartphone, 4 – 5.5″, touchscreen, sans clavier, 180g
    – la tablette, 8 – 10″, touchscreen, éventuellement stylet, sans clavier, 4-600g
    – portable, 12 – 15″, pas touchscreen, clavier, trackpad, 900-2000g
    – etc.
    Tout ce qui sort de cela est soit pour des marchés de niche soit voué à l’échec commercial. Et je ne pense pas que c’est parce que les marketeux ont décidé que cela devait être comme cela. C’est parce que c’est ce qui est le plus adapté aux usages que l’ont fait de ces machines, aujourd’hui.

    Je pense que le tout en un ne peut pas fonctionner car le Hardware ne cole plus avec l’usage.
    L’approche d’Apple, c’est un device par usage, et ensuite on créer les ponts logiciels pour faciliter la continuité entre les devices.
    Dans 20ans je tiendrais surement un discours différent car les technos et usages auront changés, mais ca c’est dans 20ans !

    Concernant Apple, c’est une entreprise qui a tendance à (trop?) se diversifier et à oublier ses fondamentaux. En plus elle semble devenir assez conservatrice ce qui n’est pas très bon pour l’avenir.

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  • 9 octobre 2015 - 9 h 56 min

    on dirait que maintenant un bon portable doit coûter 3000$ .. remarque il n’y a qu’ici que des gens postent 60 fois pour discuter de la position du port usb numéro 2, en fait pour savoir si il ne fallait pas le déplacer de 1 mm sur la gauche …

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  • 9 octobre 2015 - 10 h 47 min

    Merci pour cet article, je l’attendais depuis l’annonce de ms et je ne suis pas déçu… Mon pc demu travail commence à dater, on va peut-être voir ça.
    Personne ne parle du nom ? Cf ce Twit ^^

    Retweeted CEO Kaz Hirai (@KazHiraiCEO):

    Microsoft’s new laptop is called Surface Book because “Sur Facebook” is French for “On Facebook” which is what most people use computers for

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 11 h 44 min

    @MooMarama  » Point de convergence entre ton SmartPhone et ton Ordi du bureau par exemple. » écoute c’est juste pas vrai du tout. Si tu as un smartphone windows10 et un pc windows 10 et les deux terminaux se synchronisent entre eux pour à peu près tout.

    @Pierre : j’aimerais bien voir cette machine en vrai, elle sera sans doute trop chère, mais cette charnière est très cool quand même non ?

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 11 h 59 min

    @Dadoo: Je me suis peut être mal exprimé, je parlais dans cette partie du concept d’hybride. C’est défacto limité a un type d’appareil. Tu ne peux pas faire (aujourd’hui) un hybride smartphone, tablette, portable, ordi bureau, wathever…
    Avec un Surface book tu as un hybride tablette/portable.
    L’approche Apple est plus générique en ce sens.
    Concernant ta syncrho entre smartphone W10 et PC W10, j’ai un gros doute sur ce que tu dis.
    Le principe de la continuité, c’est transférer tes documents comme tes tâches en cours d’un device à l’autre.
    Apple essaie de faire ca avec Continuity et HandOff, Microsoft a une autre approche avec son Continuity, mais il ne s’agit pas de syncrho entre 2 devices dans le cas de W10

    Répondre
  • VB
    9 octobre 2015 - 12 h 17 min

    @MooMarama: C’est intéressant ce que tu écris mais je mettrais quand même un bémol sur la catégorisation des produits.

    Exemple ce n’est pas parce que la majorité des smartphones ne servent qu’en usage nomade qu’un smartphone haut de gamme ne peut pas faire office de mobile et à l’extrême aussi d’ordinateur de bureau (cf Ubuntu Edge, Microsoft Continuum) et avoir un beau succès commercial dans un proche avenir (pour l’instant pas encore vrai…). Et pareil même si le gros du marché tablette est en dessous du 12″, un Apple ou consorts peut très bien sortir un produit efficace qui va chasser sur les terres du portable pour un certain type d’usagers et alors être un succès rentable.

    On a subit pendant tellement longtemps un marché sclérosé entre la tour, le portable et le téléphone à clapet… que aujourd’hui où la miniaturisation le permet on ne va pas se plaindre qu’il y ait de l’innovation et de l’émulation même si évidemment au milieu de toutes les sorties quelques produits seront des échecs.

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 14 h 35 min

    Toujours au sujet de la convergence, chez apple on a deux systèmes ios et macos dont les applications sont incompatibles entre elles, sur windows 10 phone et pc, on a les applications non compatibles arm/x86 et les applications modernUI compatibles entre les deux systèmes.

    Apple devra probablement faire un pas de géant alors que Microsoft est presque arrivé. Tout cela a demandé pas mal de maturation des éditeurs de systèmes, avec de nombreux faux pas et de coups dans l’eau.

    Au final un windows complet dans un transformable 8pouces à 160 euros comme le petit it.Works, je ne m’y attendais pas du tout.

    Toute mon expérience informatique a été de courir après les performances de machines systématiquement sous dimensionnées pour supporter les systèmes vendus avec (sauf machines apple).

    On arrive à un point de l’histoire informatique où les capacités des machines deviennent démesurées par rapport aux exigences des systèmes et enfin, on s’occupe d’optimiser les OS.

    Naturellement et presque logiquement Microsoft se met à optimiser les hardware et cette machine, qui -je l’ai dit- va couter un testicule, mais qui est très aboutie visuellement et selon Pierre matériellement.

    Du coup les mac books et air book en prennent quand même un coup de retard niveau design.

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 17 h 27 min

    @MooMarama

    Crois moi dans 20 ans tout ce que tu connais n’existera plus…

    Reviens 7 ans en arrière et regarde les pas de géants.

    L’avenir est au tout dématérialisé.

    On aura sûrement intégré bon nombre de nos technologie et devices portables sur nous (en nous même…)

    20 ans c’est une éternité à la vitesse ou va la technologie.

    La tu t’égares….

    Répondre
  • 9 octobre 2015 - 17 h 30 min

    Je ne suis pas si impressionné par le surface book ! Autant j’ai la surface pro 3 depuis un an et je vois tout à fait l’interêt de la surface pro 4…C’est clairement la meilleur machine que j’ai jamais eu et elle remplace effectivement mon ordi portable !
    Mais justement, l’expérience de la surface pro 3 me fait dire que Microsoft a fait une énorme erreur d’ergonomie sur la tablette de la surface book….elle n’a pas de pied inclinable !
    Et la, mois je dis qu’une tablette de cette taille sans pied intégré, c’est carrément galère à utiliser…Et l’utilisation du clavier à l’envers est quand même bien plus contraignant qu’un simple pied…je ne suis même pas sûr qu’on ait vraiment la place de l’utiliser partout (en avion, sur les genoux ?) sans compter le risque de taper n’importe quoi sur les touches….Alors non, une ergonomie parfaite, surement pas pour moi….mais j’adooorrre ma surface pro, qui, pour le coup, réponds parfaitement à toutes les utilisations et n’a pas une charnière de deux centimetres d’épaisseur ;-)

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  • 9 octobre 2015 - 17 h 32 min

    @Dadoo

    Je rejoins par contre @MooMarama sur le fait qu Apple excelle dans le « un device,un usage »

    Pas de coup de vieux non mais une orientation différente oui.

    Perso,pour consulter (magazines,pdf,BDs,partitions etc….) pour moi c’est le 4/3 donc Apple a tout compris et les autres y reviennent tous d’ailleurs.

    J’ai une Lenovo yoga tablet 2 pro 13″ (terrible) mais en 16/9 elle ne m’apporte rien de plus que mon ancien iPad pour les trucs pré cités…

    Donc ce sera iPad pro.

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  • VB
    9 octobre 2015 - 18 h 20 min

    @Dadoo: Je dis peut-être une bêtise mais Apple concevant ses propres puces il a intérêt à les placer dans un max de produits et dès lors qu’un Ipad pro de 2015 serait aussi puissant que 80% des portables il suffira de faire tourner les anciennes applis macos sur ios sous machine virtuelle pour avoir une symbiose des 2 systèmes le jour où les MacBook x86 seront sur le déclin. Il ne serait pas impossible que cela soit déjà opérationnel.

    Pour le matos qui couraient jusqu’alors après le logiciel j’ai l’impression que le tournant de l’optimisation est venu grâce à 2 succès commerciaux : le netbook linux et le mobile Android. Donc tout le monde gagne à avoir un marché le plus ouvert possible..

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  • VB
    9 octobre 2015 - 18 h 40 min

    @Dadoo:
    La fin de la course du matos derrière le logiciel et donc le tournant de l’optimisation est venu grâce à 2 succès commerciaux : le netbook linux et le mobile Android.

    Les applis macos pourrait très bien tourner sur ios par l’intermédiaire d’une machine virtuelle. C’est dans l’intérêt d’Apple comme ils conçoivent leurs propres puces de sortir un max de produits sur leur archi et tout comme Google qui met un android dans un pixelbook, Apple pourrait très bien mettre ios dans un macbook sous processeur A??x.

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  • 9 octobre 2015 - 19 h 40 min

    Pour les bd sur iPad j’aimerais bien aussi dédier un device aux miennes mais le contrôle que j’ai sur mes contenus à travers d’iTunes ne me convient pas. C’est devenu une usine à gaz pénible et lente et face au simple glisser déposer les devices sur windows10 ou même android…

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  • 10 octobre 2015 - 9 h 41 min

    @Dadoo: J’ai l’impression que tu connais assez mal l’univers Apple.
    Apple a déjà quasiment tout pour faire ce que fait Microsoft au niveau software. Ca fait plus de 20ans qu’Apple sait gérer des binaires multi-architecture (68000-PPC, PPC-Intel, 32bit-64bit). Apple sait faire des binaires compatibles à la fois iPhone et iPad. Avec iOS6, iOS7 puis iOS8 Apple a introduit les briques logicielles permettant au développeur de faire des UI indépendantes de l’espace d’affichage disponible.
    Il manque plus que la toolkit graphique compatible iOS et OSX. Et comme par hasard, la nouvelle application Photos est développée avec une telle toolkit.
    Le langage de prog est le même, les API bas niveaux sont quasiment les mêmes. Les deux OS sont de type Unix et partage les mêmes bibliothèques. Bref Apple a quasiment tout ce qu’il faut. Ils n’ont toujours pas dégainé, je ne sais pas pourquoi. on verra bien.
    Mais le pas ne sera pas de géant.
    Et le gros avantage de l’écosystème Apple, est que lorsqu’Apple sort un truc, quasiment tout le monde l’utilise.
    Ce qui n’est malheureusement pas trop le cas dans l’environnement Windows, qui doit se trainer du legacy code.

    Mais pour en revenir à la discussion de départ, tout ceci ne sert pas à grand chose, si Apple persiste dans son choix: Un device par usage + des techno permettant la continuité entre devices.
    Microsoft a fait un choix technologie différent.

    Répondre
  • 10 octobre 2015 - 9 h 50 min

    @MooMarama

    Oui tu as entièrement raison.

    Apple est déjà pret mais peaufine.

    C’est la prochaine étape c’est évident.

    Et ça fait un bail qu’ils maîtrisent ça…

    N’oublions pas aussi qu’ios est un os X Light.

    @Dadoo

    Concernant les BDS je ne vois pas où est ton soucis ?

    Ça fait des années que je les lit sur mes Apple devices très simplement.

    En les déposant simplement dans l’application dédiée (via iTunes lors de la synchro).Acrobat Reader ,GoodReader et autres…

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  • 10 octobre 2015 - 9 h 50 min

    @VB: En effet, tu as probablement raison. J’ai hate de voir comment cela va être accepté par le grand public et les dévelopeurs.

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  • 10 octobre 2015 - 10 h 05 min

    Chacun son avis, iTunes est une très mauvaise application qui mériterait d’être repensée de a à z, un peu comme word chez Microsoft, mais les deux éditeurs ont peur de changer les habitudes de leurs clients.

    Personnellement je me sers régulièrement d’un MacBook air, ca va je m’en sors même si je n’aime pas trop l’éclatement de l’interface.

    Quant à vos avis sur apple qui est prêt mais qui va le faire mais pas encore, ca me fait juste rire. Vous savez ce que c’est que la concurrence ? C’est ce qui pousse apple compris les sociétés a sortir des produits à peine finis… Alors voilà, ils ont rien qui fonctionne !

    Répondre
  • 10 octobre 2015 - 10 h 14 min

    @Dadoo

    Apple est spécialisée dans la non créativité justement.

    Son truc c’est de prendre des concepts existants,mais généralement pensés avec les pieds,et de les optimiser la plupart du temps.

    C’est d’ailleurs ce qui ravit les possesseurs d’Apple devices et ce qui insupportable les geeks.

    Non,à part quelques ratés,ils réussissent assez bien car ils prennent leur temps…

    La watch :rumeur.tout le monde sort la sienne en baclant (v1,v2 voir v3…)

    Apple attend et récupére comme dab le gros du marché car produit mieux fini et mieux pensé.

    Idem pour tous ses produits.

    Ils sont avares et fermés ça on le sait.

    Mais concernant le produit.sa maturation.son ergonomie ou encore sa fiabilité et sa simplicité d’usage,c’est justement car ils attendent avant de sortir crois moi.

    Et ils savent aussi s’adapter au marché depuis le départ de SJ.

    Répondre
  • 10 octobre 2015 - 11 h 10 min

    @Dadoo: Tu transformes les propos, histoire de dire que tu as raison.
    Perso j’ai jamais dit qu’Apple était prêt. Mais par contre ils n’auront pas besoin de faire un pas de géant comme tu le dit.
    Personnellement la guéguère Apple-MS c’est plus de mon age.
    Mais si tu ne veux pas essayer de voir les choses telle quelles sont, les qualités et défauts de chaque système, c’est pas mon pb!

    Maintenant Apple est devenu très conservateur et MS prend des risques. La roue va peut être tourner.

    Répondre
  • 11 octobre 2015 - 7 h 54 min

    Microsoft s’est enfin enlevé les doigts du c… Et ça va obliger Apple asse les enlever très rapidement donc pour ma part,c’est que du bénef.

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  • 11 octobre 2015 - 9 h 42 min

    Sinon pour revenir au post initial, cette machine dans sa configuration en 1T de SSD apparaît comme la machine ultime.

    @Pierre: si tu as 2 mn pour répondre aux 2 questions que je t’avais posées stp
    – le ratio de cet écran : 3/2 (proche du 4/3?,je n’y connais rien…)
    -le fait qu’on ne puisse pas éditer nos coms pour les corriger.

    Merci d’avance.😉

    Répondre
  • 11 octobre 2015 - 13 h 56 min

    Apple a intérêt à garder la segmentation iOS / macos pour justifier l’achat d’une tablette ET d’un Mac
    Microsoft avait (et a toujours) tellement de tetard sur le contenu de son store, et s’est lancé dans le tel so tardivement que son seul moyen de rattraper le retard et de forcer la compatibilité des applis.
    Je ne vois pas Apple faire converger les os parce qu’à l’heure actuelle ils sont complémentaires pour eux, en termes de revenus.
    Pour Microsoft la convergence est obligatoire.

    Les applis packagées multi-os sont une fumisterie, surtout si le package embarque le binaire de toutes les architectures ou, comme jusqu’à récemment pour Apple où il me semble que les appli embarquaient systématiquement les ressources de toutes les différentes résolutions.
    Faire tourner les applis dans des VM me paraît disproportionné (c’est coûteux en cpu et en ressources, surtout s’il y a émulation).
    Les applis modern ui me paraissent en ce sens plus élégantes dans la mesure où elles s’affranchissent de la résolution et de l’architecture (code interpreté), mais je ne maitrise pas assez le sujet pour l’affirmer.

    Bref, je trouve que Microsoft joue bien le coup ici, dans sa propre stratégie, et surtout fait preuve d’un grand dynamisme après avoir été à la ramasse et tres en retard. Le boulot fait avec w8 porte enfin ses fruits. Apres, ce seront les utilisateurs qui décideront, mais oui, moi aussi j’avoue que Microsoft commence vraiment à émouvoir ma geekitude hard, après avoir ému ma geekitude soft.

    Répondre
  • 14 octobre 2015 - 22 h 24 min

    Un détail à ne pas oublier, c’est l’irritation que ce genre de produits cause chez les OEMs (maintenant appelés « device partners ») de MS.
    C’est une raison pour ne jamais chercher à pousser le bouchon dans le succès du hard de marque Microsoft.
    C’est comme les tablettes « Nexus » de Google: elles doivent servir d’exemple, d’étalon de mesure, mais le but n’est pas le succès commercial direct.

    Répondre
  • 15 octobre 2015 - 9 h 52 min

    @zhir:

    +1000
    MS attends que les fabricants se bougent!!
    Le marché est morose (aussi mais pas que) parce qu’il n’y pas pas d’innovation!
    Mais comme pour les Lumia, MS n’est pas un fabricant. Ils veulent clairement initier un mouvement.

    L’autre point est juste historique:
    MS tacle Apple sur son terrain de sport, son pré carré: le graphisme.
    Autour de moi, de plus en plus quitte la pomme, qu’ils jugent bien trop éloignée de leurs besoins réels.

    Donc, je vois là une possibilité pour certains acteurs d’avoir un nouveau souffle! :)

    Répondre
  • I4U
    15 octobre 2015 - 21 h 15 min

    « La première et la plus évidente est l’espace que forme le cylindre de la charnière lorsqu’elle est repliée. Un espace très visible permettra à des objets fins comme à de la poussière de se glisser entre l’écran et le clavier. Un détail qui a son importance pour de nombreux utilisateurs pas forcément à l’aise avec l’idée d’un engin dont la dalle pourrait souffrir de la simple présence d’un trombone en balade. »

    Il me semble que cet espace est un moyen finalement assez élégant d’éviter d’avoir un clavier enfoncé (pour une partie dock plus épaisse), ou de faire pression sur l’écran (comme sur le XPS11 et autres hybrides). Je n’avais pas pensé au risque qu’un objet se glisse. D’un autre côté, il ne peut que glisser, il y a peu de risque qu’il abîme l’appareil.

    Répondre
  • 18 octobre 2015 - 9 h 01 min

    3 cons :
    – pas de trackpoint (oui, quand on aime ce truc, ça manque vraiment quand ça y est pas) ;
    – pas de silo pour le stylet (y aurait pas eu moyen d’utiliser l’espace de la charnière ?)
    – pas de boutons physiques avec le pavé (moins beau certes mais plus pratique, en tout cas pour moi)

    2 questions : écran mat ou brillant ? ; jusqu’où peut-on l’ouvrir ? (à plat ?)

    Répondre
  • 20 octobre 2015 - 18 h 17 min

    […] modèle d’entrée de gamme, si l’on peut dire, coûtera 1499$ pour un Core i5, 8 Go de ram et 128 Go de SSD. Une version Core i7 avec GPU Nvidia et une combinaison 16 Go de mémoire vive associée à 512 Go […]

  • 28 octobre 2015 - 0 h 45 min

    Désolé mais ce truc est juste un pur pompage de tous les macbooks déjà sortis depuis des années… Pff beaucoup de huit pour rien..
    Juste 2 remarques : 1) combien de temps la charnière va t’elle tenir le coup en utilisation intensive ?
    2) l’autonomie RÉELLE (pas la comm’ marketing) est elle vraiment à la hauteur ?

    Répondre
  • 20 avril 2016 - 20 h 22 min

    […] à 360°, après les copies de MacBook Air, le temps est venu de découvrir les clones des Surface Book. Autres temps, autres mœurs, la nouveauté vient de chez Microsoft et il est logique que les […]

  • 28 octobre 2016 - 11 h 11 min

    […] A lire : Surface Book : La leçon de design et d’usage de Microsoft. […]

  • 7 mai 2020 - 19 h 18 min

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