Faire un netbook 2017 ? Mission (quasi) impossible…

Depuis quelques semaines, je me suis plongé dans le grand bain. Décalant mes horaires de travail, grappillant sur mes heures de sommeil et mettant un peu de côté le blog. Je voulais savoir si il m’était possible de mener à bien le projet de recyclage de netbooks dont je vous parlais au début du mois de Février. Ou alors concevoir un netbook 2017.

Au dépouillement du sondage sur le recyclage de netbook, sondage qui continue d’être alimenté aujourd’hui, je me rends compte que la demande est belle et bien là. Une partie du public est toujours intéressée par le format même si il veut retrouver une association logique de taille et de performances correspondant aux normes d’aujourd’hui.

Minimachines.net

Beaucoup de machines ont été plébiscitées dans ce sondage, les EeePC 900/901, les EeePC 100x, le Samsung NC10, le Dell Mini 9 et le MSI Wind remportent haut la main (et dans l’ordre) les trois premières places du podium. Il y a bien cinq machines sur trois places car l’écart entre les trois dernières est trop faible face aux autres pour les départager. Il reste également un bon nombre de gens ayant toujours un EeePC 701, un HP DM1 ou un Compaq 311C et quelques autres références et souhaitant profiter de ce type de mise à jour. Les résultats du sondage ont été comme d’habitude assez explosifs pendant ses premières heures avant de se raréfier. Ce qui fait que j’ai pu dégager il y a déjà quelques semaines un premier tri de machines susceptibles de recevoir ce projet de greffe numérique.

Une tentative de recyclage, totalement contraire à la vision de l’industrie actuelle

L’idée était, pour rappel, de faire revivre des netbooks mis  au rebut en leur adaptant une carte mère moderne à la place de leur ancien matériel de manière à recycler le reste : clavier, connectique et écran. Un cerveau neuf dans un vieil engin en quelque sorte.

Beelink BT7

La carte mère d’un MiniPC avec Atom Cherry Trail. La mémoire est soudée faute de place.

Fort de ces résultats j’ai donc passé pas mal d’appels et contacté des professionnels en Asie. A Taiwan et Hong Kong en particulier. Pas des fabricants en tant que tel, mais plutôt des intermédiaires capables de dessiner les cartes mères et ayant assez de contacts pour se procurer les pièces, trouver une usine, faire fabriquer l’ensemble, le tester, le corriger, le faire certifier, l’emballer et le livrer.

C’est peu dire si l’idée les a surpris, la notion de recyclage n’est franchement pas au centre de leur préoccupations. C’est mêmes aux antipodes de leur problématique est cela est d’ailleurs quelque peu effrayant. Pour eux, recycler ce genre de produits c’est aller directement dans le mur. Cela confirme le constat habituel, l’acheteur moyen Chinois s’intéresse plus à un produit si il est neuf et pas cher plutôt que compétent et durable. Ils préfèrent dépenser 300 euros pour acheter 2 MiniPC neufs à 150€ pièce qui ne dureront qu’un an plutôt que de s’offrir un MiniPC à 250€ plus compétent qui pourrait en durer 3… Flippant.

Bref, cette approche ne les a pas séduits mais j’ai insisté et obtenu des tarifs « à la louche » pour un lot de 1000 cartes à destination d’un EeePC 900 qui seraient capable de reprendre en théorie les éléments internes du netbook 2017. J’aime autant vous dire que ce n’était pas foufou. Je n’ai pas le droit de vous donner le tarif  exact mais à ce prix autant acheter un 11.6″ entrée de gamme neuf. Aucun intérêt. Il aurait fallut monter à 5000 cartes pour voir le prix baisser un peu et ce n’était toujours pas une solution viable pour un matériel de ce type. D’autant qu’il faut encore ajouter derrière une batterie neuve pour l’ancien modèle, un stockage et de la mémoire vive. Bref, on oublie. Le projet tombe à l’eau, il n’est pas économiquement viable même si on découvre assez vite qu’un constructeur avec ce genre d’idées en tête pourrait tout à fait proposer des engins en série conçus pour pouvoir évoluer au fil du temps en rachetant une carte mère. Pourquoi pas.

Asus Transformer Book T101

L’Asus transformer Book T101, une tablette hybride 10.1″ pourrait être un bon gabarit de netbook 2017

Recyclage difficile, pourquoi ne pas s’orienter vers un netbook 2017 ?

Changement de tactique donc, pourquoi ne pas s’intéresser à la construction d’un netbook 2017 ? Un netbook remis au gout du jour ? Toujours en se basant sur le sondage, et parce que les formats 9 et 10″ y sont les plus représentés, j’ai demandé un tarif pour 1000 et 5000 pièces d’une version basée sur les éléments techniques suivants.

  • Ecran IPS de qualité non tactile mat en 8.9″ et 10.1″ en 1280 x 800 et en 1920 x 1080 pixels.
  • Châssis en ABS de qualité avec bordures d’écran minces pour un encombrement minimal. Présence d’une trappe d’accès inférieure pour accéder à la batterie, au stockage et à la mémoire vive.
  • Processeur Intel Cherry Trail Atom X7-Z8750 (4C/4T) de 1.6 à 2.56 Ghz + Chispet HD Graphics 405. Intégré dans un dispositif de refroidissement sur mesures : Dissipateur alu sous le clavier pour contenir les 2 watts du processeur, ventilateur présent mais mise en marche uniquement en cas de vraie nécessité. Développement et fourniture des solutions logicielles pour cette prise en charge sous Windows et Linux (pilotes).
  • 2 Slots SoDIMM DDR3L vides.
  • 1 emplacement M.2 pour un SSD vide.
  • 1 emplacement MiniPCIe pourvu d’une carte Wifi 802.11AC et Bluetooth 4.0 avec double antenne dans le châssis.
  • Une paire d’enceinte stéréo correctes, une webcam basique sauf si elle gène l’implantation de l’écran à faibles bordures.
  • Une batterie interne sur support amovible offrant au moins 10 heures d’autonomie en conditions réelles avec recharge via MicroUSB. Alimentation secteur fournie.
  • Connectique complète : 2 USB 3.0 pour le 8.9″ 3 USB 3.0 pour le 10.1″, un RJ45 Gigabit, 1 Mini HDMI, un lecteur de cartes SDXC, jacks audio, un MicroUSB de recharge.
  • Clavier AZERTY Chiclet (et QWERTY également) et pavé tactile minimaliste ou trackpoint.
  • Pas de licence Windows mais une compatibilité réelle Linux.
  • Certification et emballage. Garantie 24 mois.

Minimachines.net

La réponse à ce cahier des charges a pris un peu de temps mais dans l’ensemble la réactivité de ces professionnels est impressionnante. Là encore, je n’ai pas le droit  de vous communiquer de prix précis, je vais juste vous donner une fourchette au départ de l’usine. Ces prix sont à prendre comme des tarifs Hors Taxes d’importation. Il ne faut pas perdre de vue qu’il faudrait leur ajouter un stockage au format M.2 et de la mémoire vive.

Pour la version 8.9″ en 1280 x 800 pixels, moins de 210$ pour 5000 unités. Soit 1  050 000 $ d’investissement.

Pour la version 8.9″ en 1920 x 1080 pixels, moins de 240$ pour 5000 unités.  Soit 1  200 000 $ d’investissement.

Pour la version 10.1″ en 1280 x 800 pixels, moins de 240$ pour 5000 unités.  Soit 1  200 000 $ d’investissement.

Pour la version 10.1″ en 1920 x 1080 pixels, moins de 270$ pour 5000 unités.  Soit 1  350 000 $ d’investissement.

Bien évidemment, ce sont des tarifs « sortie d’usine » avec boite en carton et mousse de calage pour les  expédier à l’international. Le prix comporte une « marge de SAV » en cas de pépin sur un modèle qu’il faudrait remplacer, avarie, aléas divers etc. Il faudra également payer des frais de port et d’éventuelles taxes d’importation mais je ne les  inclus pas dans le tarif pour le moment.

Vorke V1 : Le test

Cela nous fait un coût final brut de 256€ pour le 10″ le plus haut de gamme en barebone. Comptez 10€ de frais de port. 266€. Je vous laisse faire le calcul pour les autres engins… Sachant qu’il faut ajouter de la mémoire vive – Comptez 32€ pour 4 Go – et un SSD au format M.2 – 100€ environ pour 250/275Go – on arrive à un tarif pas forcément très intéressant d’un point de vue économique de 430€ le netbook le plus évolué,

Pour le 8.9″ en 1280 x 800 pixels, on part sur un prix de base de 199€ et avec les mêmes composants que pour l’autre, on arrive à 230€ environ pour la solution la plus entrée de gamme..

Evidemment cette dernière partie reste l’affaire de chacun, c’est un netbook proposé en barebone. Si vous avez de la DDR3L qui dort dans un tiroir suite à une évolution de portable, vous pourrez les recycler. Si un SSD de 64 Go vous convient, la facture va considérablement s’alléger… Le problème du système d’exploitation est également le votre : Entre un Linux gratuit et une licence de Windows 10, il y a un monde.

Minimachines.net

Il faut 6 moules différents pour ce châssis de netbook. Sans compter la batterie ni le clavier.

Alors c’est super ? On se lance ? Plusieurs choses à comprendre à partir de ces données. D’abord ces tarifs sont encore très hauts et on m’a bien fait comprendre que les  éléments incompressibles empêchent leur optimisation. 5000 pièces, c’est peu et fabriquer des moules pour ce type de machine est coûteux. Il faut plusieurs moules pour réaliser la coque, la bordure d’écran, adapter le clavier.. Chaque moule a un impact direct sur le prix. Passer de 5000 à 10000 pièces fait baisser mécaniquement le coût d’un moule, la matière première se négociant pour une bouchée de pain à la tonne.

Même raisonnement pour la certification du produit à la norme CE. Cette certification, comme une certification pour la FCC indispensable pour vendre aux US, à un impact sur le tarif. Pas forcément énorme mais qui serait logiquement encore plus dilué pour plus de pièces. La demande d’une garantie de 24 mois de ma part, pour être cohérent avec une distribution en France, a également une grosse influence sur le prix. Les fabricants ne semblent pas spécialement habitués à ce genre de demande et préfèrent parier sur les pertes et profits des matériels qui « si ils durent un an dureront bien deux ans »…

Mais le plus gros souci vient des sommes de base à investir pour que les fabricants bougent le petit orteil et commencent à élaborer le produit. Au bas mot, 10 à 15% du prix global de la commande finale. Non remboursable évidemment. C’est le prix à payer pour que les ingénieurs soient sur le pied de guerre et commencent à travailler sur les différentes pièces et composants du projet. Je ne parle pas d’ici d’un prototype mais bien de la conception de l’engin. Il faut avancer, au bas mot, 100 000$ pour que le premier engrenage commencer à se mouvoir.

Minimachines.net

Alors je sais ce que tout le monde va me dire : « Kickstarter ! »

Oui, mais non. car il faut être cohérent. Je ne peux pas reprocher moi même à des sociétés de venir sur Kickstarter ou autre sans même un prototype et m’y pointer sans avoir commencé la conception du produit. Pas la fabrication mais bien la conception. Kickstarter exige un prototype valide en fin de campagne et ce genre de projet ne se monte pas le temps d’une campagne. Si la solution du financement participatif est possible, cela n’enlève pas le problème de l’investissement initial. en gros il faut sortir 100 000 à 115 000$ pour avoir un engin techniquement réalisable et un prototype viable de l’engin le plus entrée de gamme. Environ 160% de cette somme pour avoir 2 prototypes de deux modèles différentes dans la liste ci-dessus.

Et si la campagne Kickstarter échoue ? Et bien ces sommes partent en fumée. La société qui conçoit le produit aura été payée, le fabricant du prototype également et je serais propriétaire du prototype de netbook le plus cher de l’histoire.

Autre souci lié au financement participatif ? C’est un boulot à plein temps. Cela a déjà impacté le site dans sa production ces derniers jours mais passer à la case engagement signifierait probablement une chute très conséquente du nombre de billets quotidiens. Et donc de mes revenus. Non seulement, je n’ai pas l’argent nécessaire pour lancer ce projet mais je me couperais de toute rentrée d’argent pour la suite. Avec des factures à payer et environ 6 mois de développement avant la mise en place du projet en financement, j’ai comme un trou dans ma compta.

Yepo 737s

L’écran du Yepo 737S, un 11.6″ sous Atom Bay Trail 4Go / 128Go qui a été vendu à moins de 170€

Quelle solution reste t-il alors pour voir ce genre de bestiole en production ?

La seule solution, me semble t-il, est de passer par une marque  déjà existante sur le marché. Soit un grand fabricant international comme HP, Lenovo, Asus ou Acer. Soit un petit fabricant comme Voyo, Chuwi, Cube ou autre et peut être des marques plus locales.

Dans le premier cas, je m’y emploie sans succès depuis des années. Les grands fabricants semblent tous passés « à autre chose » et personne ne croit plus dans un format netbook. Peut être que la réussite de projets comme le GPD Pocket pourra réveiller quelques appétits mais je n’y crois guère. Dans le second cas, il faut parvenir à démontrer à ces fabricants l’intérêt de développer des solutions qui ne sont pas « prêtes à l’emploi » et croyez moi, ce n’est pas facile.

Si par bonheur j’y arrivais, dans un cas comme dans l’autre, les tarifs ne seraient pas les mêmes. Car dans les prix annoncés plus haut, je n’ai pas ajouté de marge pour minimachines… Je pensais le faire via une option sur Kickstarter si tout se passait bien, libre à chacun de participer à la vie du site via un pourcentage du prix global de la machine. Mais un fabricant externe réfléchira différemment.

Cela ne veut pas dire que l’impact sur le tarif sera énorme pour les  fabricants locaux : Si la marge arrive en plus, les frais de développements seront intégrés à des équipes salariées et déjà rémunérées. L’un dans l’autre cela peut s’équilibrer. Par contre pour une marque comme Voyo ou Chuwi, difficile de passer par les case « normes CE » et « garantie 24 mois ». Eux jouent sur le fait que vous importez le produit. Pas besoin pour eux de certifier ou de garantir outre mesure… c’est pour cela qu’ils peuvent commercialiser des engins comme ce Yepo 737S, un 11.6″ IPS avec Atom Bay trail, 4 Go de ram et 128 Go de SSD et licence Windows 10 à moins de 170€.

Les fabricants internationaux, par contre, auraient évidemment une chaîne beaucoup plus longue et des obligations à satisfaire : Certification obligatoire, garantie obligatoire mais également distribution et équipes à prendre en compte. TVA et autres taxes à payer, charges et salaires en France… Le prix augmenterait donc sensiblement.

Voilà où j’en suis, un mois après avoir posé mon sondage de recyclage de netbooks, j’y ai consacré pas mal de temps  et j’y ai investi pas mal d’heures de sommeil. Je vais reprendre les activités du site plus régulièrement mais je tenais, ne serait-ce que par respect envers tout ceux qui ont participé au sondage, vous faire ce petit bilan. Je n’enterre pas le projet, j’ai toujours dans l’espoir de retrouver une machine simple, efficace, autonome et avec une bonne connectique. Pas de devoir me contenter de l’actuelle lubie de design malhabile et impossible à mettre à jour.


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87 commentaires sur ce sujet.
  • 5 mars 2017 - 20 h 39 min

    Merci Pierre pour ton billet.
    Je me pose la question s’il y avait pas la solution d’intégration d’un raspberry PI3 ou autre dans nos bécanes? je pense que si on a des bricoleurs dans le coin et les bons schéma, cela serait possible?

    Répondre
  • 5 mars 2017 - 22 h 41 min

    Pourquoi ne pas faire une trappe général a la maniére des hp DM1 4232SF, pour pouvoir accéder a tout et changer la patte thermique dans 3 ans (oui c’est du vécu)

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 9 h 00 min

    Après réflexion, je pense qu’un seul format doit être proposé dans un premier temps, le plus attendu : 9″ ou 10″ ?

    Un ou deux choix d’écran car c’est le point sensible, visiblement : 1200 ou 1920.

    Un choix parmi deux (ou trois) claviers pour toucher un max de monde : AZERTY et QWERTY.

    + un Dvorak, comme niche, pour toucher les geek Nord Américain… (qui sont peut être aussi nombreux que les AZERTY)

    + BEPO (peut-être un peu trop niche) ?

    Une option pour 4 Go de RAM (le minimum nécessaire selon l’époque)

    Une option pour un SSD de x Go avec dual boot Windows (gratuit) et Linux…

    Envoyé directement depuis la Chine via un logisticien qui finalise le montage sur place (ou à monter par l’acheteur, option montée ou à monter ?).

    Garantie 2 ans ? Vu que c’est envoyé de Chine, est ce nécessaire ?

    Sachant que la pièce défectueuse (retournée) pourrait être envoyée gratuitement puis être remplacé par l’acheteur…

    Le premier format, disons 9 pouces, permettra d’investir sur un autre format attendu…

    Peut-être travailler aussi sur le futur : des plans pour imprimante 3D qui permettront de multiplier les formats 7/8/9/10/11″…

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 9 h 19 min

    Bonjour, ce que j’aimerais c’est souder (ou plutôt faire souder) un lecteur de carte Sim sur la carte mère de mon Dell mini 9 Linux. J’avais lu un article sur le sujet quand j’avais acheté le Mini 9.

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  • 6 mars 2017 - 9 h 47 min

    @jaurug: enfin, à l’époque… maintenant il y y a des modem USB avec lecteur de carte Sim…

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 13 h 34 min

    Merci pour tout le travail de recherche accompli, c’est très instructif. Pour ma part, même si j’espère que le format 8-9 pouces aura droit a un retour en grâce un jour prochain, je vais souscrire a la proposition de GPD (et cela n’a rien a voir, mais alors rien du tout, au fait que j’ai fait tomber ma yoga 8 et que maintenant j’ai une belle fissure sur 1/3 de l’ecran, et qui est irremplaçable car les yoga 8 pouces, sasfaitpu non plus)

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 15 h 01 min

    Pourquoi ne pas recycler les netbook ? Hormis la connections écrans, où est la difficulté avec les board X86 toute petites ?

    Il y a des board X86 avec M2 qui existe déjà et plusieurs autres annoncées. Les Up board empillent les USB et LAN (à désouder) mais elles ont un FPGA pour le routage des signaux parfait pour les 40 pin des écrans de netbook. La Xudoo X86 a 2 display port et des modules DISP->LVDS doivent exister.

    https://www.kickstarter.com/projects/udoo/udoo-x86-the-most-powerful-maker-board-ever

    http://www.up-board.org

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 15 h 09 min

    @Xaxa: Il reste toute la connectique a employer, le clavier, le pavé tactile et les accessoires comme la webcam et le micro… Il faudrait une carte sur mesures et la gestion electrique de l’ensemble serait assez complexe a gérer… On y a déjà pensé :)

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 15 h 56 min

    Bonjour Pierre,

    As-tu pensé à Wiko, marque française appartenant à un groupe japonais avec une belle capacité de production ? En fonction de leur esprit conquérant, ton projet pourrait faire mouche.

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 16 h 25 min

    @Olivier13: Je voulais dire : Un groupe chinois.

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 18 h 54 min

    @Pierre Lecourt
    Pour être certain de comprendre où est le problème:
    -les cartes sont toute petites format Rasp
    -Au pire si on veut une Webcam, rajouté une expension pour ravoir 40 pins avec la UP2
    -Le MIC et l’audio sont déjà présent en jack 3,5.
    -Le clavier et touchpad serait connecter en USB (c’est des signaux standardisés, ça doit être facile de trouver un convertisseur, je m’y colle si c’est le seul problème).
    -Le controller de la batterie gère déjà seul sa charge, hormis l’envoie de l’état de la batterie, il ne gère pas seul le courant ? Un réducteur de tension pourrait suffire dans l’hypothèse favorable.

    Répondre
  • Xo7
    6 mars 2017 - 19 h 26 min

    @to: L idée de depart était de faire évoluer sa machine pas de recycler c’est plus affectif qu’écologique!

    Répondre
  • 6 mars 2017 - 20 h 42 min
  • 7 mars 2017 - 8 h 43 min
  • ade
    7 mars 2017 - 18 h 28 min

    C’est bien que tu aies fait l’exercice, je suis sûr que tu as appris plein de choses, mais je suis un peu circonspect sur la démarche « on change la carte-mère »… (vu que malheureusement, ces machines n’ont pas été conçues dans ce but)
    – si on veut être vraiment écolo, on garde la machine en entier. Avec une distribution Linux appropriée (e.g. sous LXDE ou XFCE), c’est souvent tout à fait utilisable. Le plus gros souci est souvent la quantité de RAM supportée. Mais il y a un vrai travail d’éducation à faire auprès des développeurs…
    – si ce n’est pas assez performant, il y a pléthore de machines 10-12″ d’occasion et pas chères (un Lenovo x220 coûte dans les 100€ sur leboncoin…). Bon OK, l’autonomie n’est peut-être pas terrible (de l’ordre de 2-3h avec une batterie opérationnelle) et c’est un peu plus gros qu’un netbook, mais ça reste du 12″ / 1.4kg, et les performances seront là et la réparabilité aussi ! Et idem sur le plan écolo : il vaut mieux réutiliser une vieille machine qu’en fabriquer une nouvelle !
    – si on veut absolument un format plus petit (10 ») et une machine neuve (au détriment de l’environnement), il y a aussi pléthore d’options, par exemple basée sur des tablettes+clavier (e.g. sur une base Core M ou Cherry Trail)
    – si on veut changer le monde pour que les machines soient davantage réparables (on peut toujours rêver…) : il faudrait déjà commencer par définir des standards de form-factor/PCB/tension/signaux pour les tablettes/netbook/laptops, de sorte que les futurs produits aient (autant que possible) leurs carte-mère remplaçable/interchangeable… A moins d’un changement de règlementation (e.g. marquage CE qui impose ce type de réparabilité), je doute que ça puisse fonctionner

    Répondre
  • 7 mars 2017 - 22 h 57 min

    bonsoir
    pas mal.
    moi je cherche plutot 4 usb il m’en manque toujours, et je rajoute toujours un dongle gps.
    alors j’ai acheté ma rasp derniere generation, avec une carte additionelle 4 usb de +, et mon dongle gps
    et un disque sata.
    j’ai fabriqué une boite en bois de BUIS. je roule en vacances avec ça.
    80 euros. sûr il manque de la ram….ça fait des envieux, sourire aussi.

    Répondre
  • 8 mars 2017 - 22 h 14 min

    bonsoir, c’est très intéressant
    et merci pour le temps que tu as consacré à tenter de créer un nouveau netbook recyclé ou sans recyclage.

    Répondre
  • Dje
    9 mars 2017 - 23 h 54 min

    Bonjour,

    La mini machine « Pyra », ne sera-t’elle pas le netbook parfait quand elle sortira ?

    Le « diy laptop » Teres 1 d’Olimex est aussi un projet intéressant.

    Bref deux beaux projets open-source prometteurs…

    Répondre
  • 11 mars 2017 - 10 h 39 min

    Salut Pierre,
    Excellent article comme toujours.

    Les imprimantes 3d c’est lent mais ça travaillent seules. Donc pour des petites productions (jusqu’à 1000 pièces) comme tu les vises au départ c’est plus rentable que de payer des moules.

    Après si tu tiens à tes moules, pourquoi ne pas en racheter à un constructeur ?
    Trouve un vieux modèle de netbook qui te plaît avec une grande trappe dessous. Au pire tu fais fabriquer uniquement le moule de l’écran si tu veux absolument des bords fins (pas nécessaire selon moi car ça augmenterai le prix et c’est la résolution et le revêtement qui compte).

    Si tu gardes le moule à l’identique, le coup de fabrication sera très réduit.

    Tu prends une mini carte x86 qui te convient et il n’y a plus que l’électronique des ports E/S à faire développer sur mesure pour le moule racheté.

    Quand le constructeur de la mini carte la fais évoluer, la mise à niveau est facile.

    Pour la conception, tu parles de faire bosser les ingénieurs de l’intermédiaire. As tu penser à faire bosser les ingénieurs du libre ? Une conception open source des E/S est envisageable. C’est beaucoup plus simple qu’une carte entière comme une rasberry.

    Si on supprime ainsi les frais d’ingénieurie, ton coût de production se rapproche de ton coût de revient. Il reste la certification à payer, on ne peut pas y échapper. Mais tu pourrais trouver un importateur dont c’est le boulot et le convaincre comme tu nous a tous convaincu.

    Répondre
  • 11 mars 2017 - 11 h 37 min

    @Gartux: Je cherche des solutions alternatives mais bon, là, dans ton exemple c’est possible dans le « meilleur des mondes »… Il ya plein de trucs qui ne se passeront pas « bien ».

    Les anciens moules par exemple ont toutes les chances d’avoir « disparu »… Si ils existent toujours ce ne sera pas un moule de grande marque mais un truc OEM et il ya des chances qu’il soit déjà bien usé…

    Pour la carte si je cherche un truc non issu de l’OEM c’est parce que les gars changent sans arrêt. Les cartes d’une même machine changent de compos à chaque batch ou presque, pas grave dans un MiniPC, ya de l’espace, plus compliqué dans un netbook.

    Pour les ingés OpenSource, c’est une super idée mais pour avoir des potes dans ce type de projet il y a aussi un gros risque que cela n’avance pas avant 6 mois de négociations internes sur la bonne voie à suivre… (et 12 forks :D )

    Mais oui je cherche des alternatives, pas facile pour le moment. surtout que dans ce cas là, ce serait encore plus gourmand en terme de temps consommé ….

    Répondre
  • uko
    12 mars 2017 - 16 h 12 min

    @Pierre Lecourt:

    Cet article me travaille, et m’a mené à me poser la question de la différence entre les machines « de grandes marques » et les machines « chinoises » qui malgré une fiche technique au top s’avèrent souvent bien moins fiables que les pécédents.

    S’agit-il uniquement d’une question de choix des composants (matériaux plus cheap, sacrifice sur certains éléments non visibles pour faire des économies) ? Ou est-ce qu’il manque à ces machines un travail de développement et d’optimisation à la fois de la construction matérielle et logicielle ?

    Quelques idées en vrac:
    – La position des différents éléments est cruciale pour la durée de vie d’un appareil. Eviter de positionner un condensateur thermosensible à proximité d’un élément qui chauffe. Eloigner la batterie des éléments qui chauffent. Optimiser la circulation de l’air.
    – La question des choix ergonomiques est cruciale aussi: position des ports, des bouches d’évacuation d’air pour limiter les nuisances sonores et éviter que l’appareil surchauffe s’il est posé sur une couette, amplitude des touches, forme et taille du touchpad…
    – Certains composants synergisent mieux que d’autres. Quelle expertise est-ce que la grande marque apporte à ce niveau ?
    – Optimisation logicielle: Drivers, firmware… Que font réellement les grandes marques à ce niveau ? Est-ce qu’elles se contentent d’utiliser ceux proposés par les producteurs des différentes pièces ?
    – Quality check: Les machines chinoises semblent souffrir d’un taux d’appareil défectueux particulièrement élevé en sortie d’usine. Même chez Xiaomi, les taux me semblent bien plus élevés que chez les grandes marques auxquelles on est habitués (en même temps, leurs appareils sont deux fois moins chers à performances égales). Est-il possible de faire mieux en pilotant un projet pareil ?
    – Suivi logiciel: Les machines de grande marque proposent généralement des mises à jour qui corrigent au cours des mois qui suivent la commercialisation de la machine un grand nombre de problèmes liés au firmware et/ou aux drivers. Gestion de l’énergie, de la ventilation, optimisation de la réactivité du touchpad, correction de crash bugs, de problèmes de sortie de veille, etc etc.

    Bref, je me pose la question: Est-il possible même pour quelqu’un avec tes connaissances du marché de proposer une machine qui rivalisera en terme de fiabilité et de suivi avec ce que peut proposer une grande marque, qui a probablement toute une équipe à sa disposition et qui aura des retours de millions d’utilisateurs pour corriger les problèmes, parfois de manière logicielle et parfois en sortant une nouvelle déclinaison de l’appareil ?

    Si j’imagine qu’au niveau de l’ergonomie et de la configuration tu as une idée assez précise de ce que tu veux et qu’il est possible de mettre le curseur à droite sur la qualité des différents éléments, est-ce que le résultat final ne risque pas de souffrir des mêmes défauts de fiabilité et de stabilité que les machines chinoises ?

    Attention, mon but n’est pas de discréditer ce projet mais de soulever des questions qui me tarabustent depuis le début. Quand je vois que même les grandes marques ont du mal à proposer des produits vraiment fiables, que les premières générations d’un produit ressemblent souvent à des prototypes (je repense aux asus transformer par exemple, il suffit de lire le nombre de commentaires sur les articles de minimachines) et quand je vois les lacunes de certains de mes appareils importés de chine et dont les fiches techniques étaient au top, je ne peux pas m’empêcher de me poser ces questions.

    Répondre
  • 12 mars 2017 - 18 h 04 min

    @uko: Je pense qu’il y a plusieurs différences entre les marques et les OEM a peu pres anonymes:

    1- le service. Les engins achetés en France ont les certifications, le SAV, les MAJ drivers/OS, du support technique (imparfait, mais un peu au moins)…. mes moults tablettes chinoises (teclast, chuwi, cube), n’ont jamais vu une seule update.

    2- l’expérience. Je suis a peu près sur que le 50eme portable conçu par a peu pres la meme équipe est meilleur que le premier sur le plan design, perfs, solidité… Sauf interférences des marketeux/financiers. Une fois qu’une vis a cassé, on sait qu’il faut en prendre des plus solides la prochaine fois ^^

    3- le volume et la distribution. Asus ne doit pas avoir trop de problemes a trouver ses fournisseurs, sous-traitants, et a mettre des machines dans les rayons (rien que ça, ça multiplie les ventes). Le volume sert aussi pour le support.

    Dieu merci ca ne veut pas dire que toute machine est impossible hors des gros acteurs. Par contre ca veut dire que la barre est haute, il faut trouver un produit vraiment original avec une vraie demande, et reussir a surmonter les obstacles design/qualité/service. A part la Raspberry Pi, je ne trouve personne qui aie réussi.

    Répondre
  • uko
    12 mars 2017 - 23 h 05 min

    @obarthelemy:
    Oui, c’est bien ce que j’ai à l’esprit aussi. C’est pour ça que je me demande si, même en se faisant concevoir une machine sur mesure avec les meilleurs ingrédients par un OEM chinois, on parviendrait à un résultat fiable et qualitatif… ou à un appareil qui risque de souffrir de nombreux problèmes imprévus et de manquer d’optimisation et de suivi logiciel.

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  • I4U
    14 mars 2017 - 10 h 57 min

    L’Acer One 10 remplit un bon nombre des critères requis.
    Lui manque:
    – la dalle mate,
    – l’évolutivité des composants (aucune vis apparente, sans doute collé), la RAM et l’eMMC sont probablement soudées,
    – pas de rj45 (il faut un adaptateur externe),
    – usb2 au lieu d’usb3, wifi N au lieu d’AC, x5 au lieu x7, de l’eMMC au lieu d’un SSD M2
    – aucun support pour linux sur le site Acer.

    Il offre en plus:
    – la polyvalence d’un 2 en 1,
    – la licence windows,
    – pas de ventilateur, totalement silencieux,
    – le prix (200€, il y a eu des promos à 180€ avec licence Office incluse)
    – un niveau de finition et une qualité de conception surprenants pour ce prix (dos métal, charnière magnétique très ergonomique, dégage une excellente impression de robustesse)

    Les limites de l’engin: 32Go interne, 17 disponibles (extensibles à 2To avec le lecteur SDXC); la charge complète demande environ 7h00 (micro-usb 10W, mais son excellente autonomie permet de tenir largement une journée); les haut-parleurs manquent de puissance (tournés vers l’arrière, mais délivrent un son très propre pour ce type d’appareil).

    Les limites du design proposé par Pierre: un écran sans bord en 10 pouces va imposer un clavier trop petit pour la productivité. Le One 10 qui a des bords d’environ 2cm (très utiles pour le mode tablette) avec un clavier bord à bord me semble optimum.

    Au final, il faut accepter le matériel tel quel, la compatibilité linux est sans doute limitée, mais on dispose d’un appareil très bien conçu, apparemment fiable, très endurant, et d’une excellence polyvalence.

    Répondre
  • uko
    14 mars 2017 - 16 h 09 min

    @I4U:
    Oui et non. A mon sens, il lui manque aussi:
    – Des bordures d’écran optimisées
    – Un poids plume: on doit pouvoir passer sous les 800g pour un netbook 10″
    – Selon mes lectures la fiabilité: les feedbacks sur les combo-tablettes font souvent part de problèmes de connectivité entre les deux éléments.
    – L’autonomie, l’Acer One a l’air plutôt mal lotie sur ce point
    – Le nombre de connecteurs USB
    – La RAM, 2GO c’est quand même vraiment light

    Par ailleurs, l’absence de ventilation s’appliquerait aussi à un netbook 2017. Le design fanless me semble évident étant donnée le faible TDP des atoms actuels.

    Enfin, perso je trouvais le clavier du EEE 701 très acceptable, même si j’avoue qu’il n’était pas aussi confort que celui des 10″. J’aimerais retrouver un écran 10″ dans un châssis d’EEE 701, en plus léger et plus fin. A l’époque les 9″ passaient déjà dedans, je pense qu’on devrait pouvoir y faire entrer un 10″.

    Répondre
  • I4U
    15 mars 2017 - 0 h 07 min

    @uko:

    @uko
    – bordures, j’ai mentionné leur taille, leur utilité (usage tablette taille clavier);
    – poids plume: ne fait pas partie du cahier de charge de Pierre, la recherche de la finesse et de la légèreté a un coût difficilement compatible avec le budget d’un netbook;
    – le connecteur POGO utilisé est a priori ce qui se fait de plus fiable. La connection magnétique n’implique aucune pièce mobile, donc, a priori fiable dans le temps;
    – l’autonomie me semble excellente: donnée pour 11h00, j’ai constaté qu’elle est égale, voire légèrement supérieure en usage réel (nous parlons bien du S1003).
    – 2 connecteurs usb (1 micro sur la tablette, 1 plein format sur le clavier);
    – avec un W10 32bits, il reste 1,1Go utilisable: pour un usage netbook c’est très satisfaisant, sinon, il y a toujours moyen de créer un ISO allégé (et plus discret) en utilisant ce tuto (http://forums.cnetfrance.fr/topic/1301773-windows-10–creer-un-iso-personnalise-sans-telemetrie-ou-applications-revision-msmg-v4-2-du-29-04-16/).
    – Dans son projet, Pierre mentionne un ventilateur;
    – Pour la taille du clavier, tout dépend du besoin de saisie. Mais s’il est significatif, 23cm de large pour le clavier me semble un minimum.

    Répondre
  • 19 mars 2017 - 18 h 34 min

    Bonjour, site pômal et article très intéressant.

    Pour faire écho aux excellentes idées de Gartux, pourquoi ne pas pousser plus loin en:

    * rachetant effectivement le(s) moule voulu(s) – avec une négo serrée suivant qu’il est en acier doux ou dur, œuf Corse, mais en privilégiant (peut-être ?) un (très) ancien modèle, tel que ceux du tout début des 90’s: mastocs et très rectangulaires. Ils n’étaient pas beaux ni slims, mais diablement logeables, et ça correspond tout à fait à la contrainte d’une mobo tout-en-un au choix. Leurs coques avaient aussi la particularité d’être très solides (le mien a résisté à je ne sais combien de chocs, portière de voiture incluse, qui auraient explosés n’importe quel portable dernier modèle),

    * vu la disponibilité interne, pouvoir y mettre un hub USB, et avoir 2, voir 3 emplacements permettant d’avoir au choix:
       – Bat. + DVD/Graveur
       – Bat. + 2nd HD
       – Bat. + 2nde Bat.
       – Bat. + port de comm &| 2nde I/F Ethernet &| test pins (par exemple pour servir une mobo Udoo)
       – Bat. + 2nde mobo
       – Bat. + Rob.
    etc,

    * branchement display par câble micro HMDI et/ou USB,

    * et si jamais le boîtier était suffisamment épais, pourquoi pas une trappe à souris ;-p)

    etc.

    FIC utilisait de telles boîboîtes à l’époque.

    Répondre
  • 19 mars 2017 - 18 h 38 min

    Oops, un oubli de taille :/

    Quand je parle d’emplacements, je pense à des blocs enfichables dans le corps du micro, pas à des emplacements internes.

    Répondre
  • 23 mars 2017 - 11 h 30 min

    RIRES .
    Si l’idée d’un NETBOOK est bonne ,je pense que l’absence d’un tel produit reste avant tout justifié par le manque a gagné des fabricants sur ce genre de produit .

    Si un fabricant comme ASUS ou ACER offre une équivalence NETBOOK avec un 2 en 1 d’entrée de gamme ,il vends l’objet entre 300 et 500 euros selon la machine .

    Je possède un X 205 ASUS et son gros défaut c’est de pas etre tactile ,c’est sur que j’aimerai un équivalent avec un Intel Z 8350 ,4 Go de RAM et 64 a 128 Go de Stockage avec bien sur cet écran tactile sauf que pour le prix c’est 300 euros maximum .

    Bref ,disons qu’un produit blanc chinois peu offrir ce type de produit mais qu’ASUS et ACER ne sortiront jamais ce NETBOOK TACTILE cause marché du 2 en 1 .

    Maintenant c’est sur qu’un gros groupe DARTY ,BOULANGER , CARREFOUR ou autre peut certainement se faire construire ce genre de produit pour le vendre 300/350 euros avec une diffusion en dizaines de milliers d’exemplaires .

    Reste aussi ,la solution d’offrir un NETBOOK Tactile utilisant n’importe quel OS sans aucun problèmes .
    Sauf qu’a part Windows ,Android ou Chrome ,l’alternative acceptant le tactile reste limité .

    La modularité du produit permet un recyclage ,sauf qu’a ce jour les batteries amovibles disparaissent ,qu’une bonne modularité impose un format de carte fille contenant processeur et RAM .

    Je vois pas INTEL ou AMD utiliser une carte fille pouvant etre remplacée par une carte fille contenant un processeur ARM .

    Répondre
  • uko
    23 mars 2017 - 12 h 38 min

    @ptitpaj:
    Le problème c’est que quand un groupe de la grande distribution « fait consturire » ce genre de produit, il se contente généralement d’un design de référence déjà existant proposé en marque blanche par un producteur chinois, et choisit le modèle le plus low cost possible.
    On se retrouve avec des trucs vendus 100€ qui n’en valent même pas 50.

    Répondre
  • 29 mars 2017 - 21 h 12 min

    Bon, bravo Pierre et merci pour cet investissement.
    2 remarques.
    1. Ce ne sont pas les chinois qui sont effrayants dans leur comportement type société de consommation à tout crin. Eux ne font que suivre la demande (dont la demande des hypes de Shanghaï). Ce qui est effrayant c’est ce que nous sommes devenus. On a beau faire de la pub sur le recyclage, le green, tout cela n’est que foutaise de communication et d’image. Dans l’arrière-boutique tout le monde continue à défoncer la planète à tout va. Pourquoi ? Parce que les Apple, les Samsung et autres Gucci et Dior nous ont éduqué à cultiver le paraître et à se vanter d’avoir la plus grosse.
    Il faut le dernier iphone, le dernier parfum, la dernière Ferrari le dernier machin pour montrer que l’on existe et que l’on existe parce qu’on est plus … merdeux … que son voisin.
    Le recyclage ? Tu plaisantes ! En fait je m’en fiche que mon iphone soit un produit recyclé dans ses tréfonds tant que c’est le dernier modèle et qu’il le plus beau et le plus puissant et qu’il rend jaloux les autres et me permet de me distinguer.
    Voilà où nous en sommes … Pauvre de nous.

    2. Plutôt que d’envisager un produit fini pourquoi, à la lumière du succès des soc (Raspbi, banana, Cube, etc) ne pas faire du DIY ?
    Des pièces détachées à assembler soi-même, un boîtier générique (par taille), des connecteurs solides et voilà.
    Que le produit assemblé au final soit un barebone ou un portable, une tablette, un convertible ou un smartphone on s’en fiche, l’important c’est que toutes les pièces soient là et standardisées pour en faire ce qu’on veut.
    Partant il n’est plus nécessaire de produire 5 000 unités d’un produit spécifique mais 10 000 écrans d’un côté (qui pourront servir à plein de choses : console, tablette, PoS, etc), 15 000 claviers indépendants d’un autre (qui pourront être raccordés physiquement également), 20 000 SSD, 50 000 coeurs de CPU, 2 000 boîtiers de portable, 2 000 boîtiers de barebone, etc, etc.

    Cela dit Google a essayé (projet Ara), d’autres également (Block machin) et on n’en entend plus parler.
    Le monde veut du tout cuit, tout le temps. Et c’est pour cela qu’il court à sa perte. Mais il ne le sait pas encore.

    db

    Répondre
  • 30 mars 2017 - 5 h 20 min

    @Gaduc:
    J’ajoute : ou publier les STL des boitiers que chacun se débrouille à les faire imprimer en 3D.
    Db

    Répondre
  • 23 avril 2017 - 6 h 12 min

    Avis perso (qui n’engage donc que moi) :

    Il servirait à quoi ce netbook ?

    Car concrètement, mettre ensemble des composants, histoire de monter un truc c’est cool. Mais quid de l’usage ?

    Prenons la GPD Win : elle sert à jouer, tranquillou, sur Steam, à des jeux rétro. Oui elle permet de surfer, mais c’est pas le but. Non, le but ce sont les petits jeux, là où les smartphones échouent (quoi que, le Mi Mix fait tourner les jeux N64 et PSX).

    Dès lors, l’orientation du produit permet de faire certaines concessions.

    Si c’est pour bosser, rédiger, monter des PP, coder, etc… Bah GPD a lancé ça :
    https://www.indiegogo.com/projects/gpd-pocket-7-0-umpc-laptop-ubuntu-or-win-10-os-laptop–2/#/

    Mais je ne t’apprends rien. Pourtant, il est là ton netbook Killer du Turfu.

    Car notre marché high tech est devenu un marché de niches. Plein de niches. Les constructeurs misant sur la « pluri-possession » ou la non réticence des consommateurs à acheter plusieurs objets.

    Je pense qu’il manque donc 2 choses à ton projet :
    1) Une vraie orientation
    2) A partir des coûts que t’as établi, les concessions à faire pour calibrer le prix en fonction de l’usage visé dans le 1)

    Bon, pour le jeu, c’est chaud, très chaud. La force de la Switch, c’est justement de ne plus être obligé à se taper des graphismes pourris sur un écran minuscule, ou des jeux datés (ça a son charme, mais faut vivre avec son temps).
    Du triple AAA sur un 10 pouces vs du vieux AAA sur un 5 pouces Windows, ça réduit la niche déjà petite du GPD Win.

    Cela dit, si j’ai un peu de temps et que ça te tente, on peut en discuter autour d’un café ou d’une bière. Juste pour voir où peut aller l’idée.

    Bonne continuation

    Jérem

    Répondre
  • uko
    23 avril 2017 - 12 h 35 min

    @Jeremy:
    Ah, visiblement tu n’es pas un habitué du blog et/ou tu n’as pas suivi les échanges sur la GDP pocket.

    La GPD pocket a été traité en long en large sur le blog, et discuté longuement en commentaires avant cet article de Pierre. Pour bosser, rédiger, coder, monter des PP, la pocket semble trop petite à beaucoup de lecteurs du blog, tout en étant trop grande pour rentrer dans une poche. Un netbook 9 ou 10″ sera bien plus confortable pour ces usages tout en restant très compact. L’idée est aussi de rester sur quelque-chose d’abordable, la GDP est partie pour être un poil chère.

    Répondre
  • Hub
    6 mai 2017 - 22 h 18 min

    Bravo pour l’idée et le travail de prospection.

    J’ai parcouru les différents post, il y a un paquet d’idées différentes…
    Mon commentaire de neophyte sur le sujet :)

    – Le format + prix netbook fait toujours sens pour moi également
    – J’utilise un vieux MSI wind U100 en vacances (à défaut de mieux) en m’armant de patience :)
    Il est un poil gonflé (le bios avec l’overclock de 25%, 2gb de ram, un SSD et un W10 => dommage que l’antivirus prenne un thread à lui tout seul…) mais la moindre page web est devenue tellement pesante de nos jours cela en est juste ridicule. En attendant cela met nos vieilles babasses à genoux pour un service ajouté franchement limité… (oh la zoulie vidéo et le beau scroll)
    – Du coup globalement ce qui est pénible c’est : 1 – la puissance insuffisante, 2 – la résolution 1024×600
    – Acquérir des moules semble extremement onéreux à ce que je comprends des posts, du coup l’idée d’origine de réutiliser les anciens boitiers me semblait intéressante
    – Une carte plus puissante et plus petite tenant dans les différents anciens boitiers semble envisageable de nos jours
    – Du coup perso, je verrais bien un kit avec la mobo + écran + connectiques + pièces à imprimer pour intégration dans les différents boitiers types listés dans l’article…

    Répondre
  • 13 mars 2018 - 17 h 59 min
  • uko
    14 mars 2018 - 3 h 56 min

    @tacrolimus:
    Sans vouloir être méchant, j’hésite entre le bullshit marketing et le projet naïf d’une bande de geeks.

    « Mais aussi, partager avec elle nos valeurs : L’Écologie, l’Open Source, la Protection de la vie privée.
    Après résultats des questionnaires, notre concept semble intéresser principalement 3 publics :
    – Personnes sensibles à l’écologie
    – Personnes sensibles à l’Open Source et au Libre
    – Personnes ayant un ordinateur personnalisé »

    Ah bah oui. Un projet d’ordinateur modulaire dont les valeurs sont l’écologie, l’open source et la protection de la vie privée ça intéresse les personnes sensibles à l’écologie, à l’open source, au libre et aux ordinateurs personnalisés. Ouf, heureusement qu’ils ont pris le temps de faire un sondage :D

    En ce qui concerne le volet écologique, il me semble un peu léger:
    Problématique: on va tomber en panne de terres rares.
    Solution: on a mis un châssis en alu et des pièces plastiques recyclables
    Ah ben oui, mais le châssis alu et les pièces plastiques sont les éléments prévus pour durer 10 ans… les éléments qui seront mis à jour régulièrement, eux, sont ceux qui contiennent les terres rares.

    Et tout ça est lancé par une bande de jeunes tout justes sortis de l’école et auto-promulgués « expert », « professionnel » ou « spécialiste » de leurs domaines respectifs.

    Avec tout ça, on voit qu’ils visent large: Leur ambition n’est pas seulement de proposer un modèle de machine avec ses modules, mais de « proposer plusieurs gammes », de « développer un nouveau marché » et de proposer leur propre solution logicielle (pour la partie protection des données personnelles, j’imagine). Ça me semble beaucoup pour des jeunes sans expérience.

    Enfin, je ne veux pas être méchant mais c’est un modèle qui a déjà été tenté par les grandes marques. Ça a toujours foiré. L’idée de faire une machine sous Linux c’est bien pour les geeks (et encore peu sont les geeks qui se passent complètement de Windows), mais ça n’a jamais accroché auprès du grand public.

    Bref, ça sent le projet mort-né.

    Pour les anglophone, un peu de lecture sur le sujet:
    https://www.pcworld.com/article/2983379/computers/5-reasons-why-lego-like-modular-pcs-arent-as-exciting-as-they-seem.html

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