Les premiers Always Connected PC équipés d’un SoC Qualcomm Snapdragon 835 et faisant tourner Windows 10 ARM sont donc annoncés. Deux modèles ont été dévoilés avec l’Asus NovaGo et le HP Envy X2. La stratégie de Microsoft concernant ses Always connected PC semble plus claire et quelques pistes de réflexion peuvent être effectuées.
La promesse des Always Connected PC.
Avec Windows 10 ARM, Microsoft propose deux choses au monde PC. La première est encore rare, c’est la possibilité de se connecter en 4G avec sa machine de manière à pouvoir travailler ou profiter d’Internet de n’importe où. Techniquement, cette offre existe déjà depuis des années. La grosse différence avec cette nouvelle solution vient de la manière dont cette 4G est intégrée. Le SoC de Qualcomm propose nativement de la 4G. Comme il embarque du Wifi, du Bluetooth et un circuit graphique. Ce n’est pas un composant secondaire qu’il faut intégrer au PC mais bel et bien la puce de base qui propose ce service. Du coup, l’intégration est évidemment parfaite d’un point de vue fonctionnement et la solution est très facile à intégrer pour les fabricants qui n’ont qu’a suivre les recommandations de Qualcomm pour glisser les éléments externes nécessaires à l’engin : Antenne et alimentation en énergie. Autre différence notable, la capacité qu’a le SoC de Qualcomm de ne demander que très très peu de ressources à la batterie pour se connecter. Il sera donc possible de laisser votre machine sortir de veille librement pour interroger des serveurs et relever emails, alertes et notifications. L’engin pourra ensuite vous signaler ces éléments de manière autonome.
L’autre grosse promesse de ces Always Connected PC sous SoC ARM est d’assurer une excellente autonomie. La consommation d’une puce comme le Snapdragon 835, prévu pour être intégré dans un smartphone, est évidemment très faible et les constructeurs pourront en tirer parti pour proposer des machines offrant des autonomies impressionnantes.
On parle de 20 à 25 heures de travail en continu, de mises en veille permettant de garder une machine en semi léthargie durant des semaines. Des résultats étonnants puisque si le SoC Snapdragon 835 propose une très basse consommation, les autres postes des solutions présentées restent tout aussi gourmands que sur les machines classiques. L’affichage et le rétro éclairage des machines d’HP et d’Asus nécessitent des ressources équivalentes à leurs homologues sous processeur Intel ou AMD. La mémoire vive, le stockage, l’amplification sonore, les interfaces réseau, autant de postes qui vont grignoter au final la batterie de manière conséquente. Si les premières machines annoncent des autonomies record, il faudra vérifier cette affirmation en pratique au travers de tests complets pour mieux comprendre ces résultats et les protocoles employés.
L’Asus NovaGo sous Sanpdragon 8.5 et Windows 10 ARM
Les conséquences de ce changement de puce
Le passage d’une puce classique, compatible x86, à une puce ARM a déjà été tenté par Microsoft avec son système d’exploitation Windows RT. Le gros reproche fait à Windows RT a été simple, il était incapable de lancer la logithèque habituelle du système et se retrouvait donc cantonné au très maigre magasin d’applications Microsoft Store. Cette impossibilité de retrouver ses programmes habituels et une communication désastreuse autour de cette incompatibilité a rapidement scellé le tombeau de cette proposition.
Le tour de passe passe trouvé par Microsoft pour tenter à nouveau l’aventure ARM est une bonne idée théorique. Le nouveau système fonctionne bien sous SoC ARM mais Microsoft a optimisé son système de manière à ce qu’il puisse émuler de manière transparente pour l’utilisateur du code x86. J’y reviendrais techniquement plus bas mais cette émulation va permettre à ces machines ARM de lancer les applications classiques de la logithèque de Microsoft. Avec toutefois deux bémols : Le premier est une performance en dessous d’un code lancé sur un processeur x86 classique et le second une limitation aux applications 32 bits.
Dans la pratique donc, un utilisateur d’une de ces machines pourra bien télécharger une version 32 bits de son programme préféré n’importe où sur internet1 et l’installer sur son PC sous ARM. Il pourra ensuite l’installer et l’exploiter.
Dernier élément, cette absence d’une parfaite compatibilité risque d’être problématique d’un point de vue matériel. Il est fort possible que des accessoires qu’un utilisateur pourrait connecter sans soucis avec un PC classique ne fonctionnera plus ou mal sous Windows 10 ARM. Les matériels ne disposant pas de pilotes 32 bits ne seront tout simplement pas compatibles. Il faudra alors que les fabricants proposent des pilotes pour Windows 10 ARM de leurs accessoires, aucun ne l’avait fait pour Windows RT. Il restera nécessaire d’attendre de voir comment le marché accepte et soutient le système pour voir un éventuel mouvement chez les fabricants. En attendant, l’utilisateur de composants et accessoires exotiques serait mal avisé de compter sur une reconnaissance de son parc par ce nouveau système.
Il va falloir équilibrer la balance pour convaincre
D’un côté la promesse d’une énorme autonomie, d’une possibilité de mise en veille sur plusieurs semaines et d’une connexion permanente. On ajoutera au passage des fonctionnalités avancées sur certains postes comme le décodage vidéo en UltraHD et de bonnes performances globales, une bonne gestion 3D et d’autres fonctions qui seront gérées directement par la puce Qualcomm de manière très efficace. De l’autre des questionnements d’un point de vue des performances sur les demandes les plus pointues comme le jeu ou les programmes pros et compatibilité par rapport aux usages et au parc existant.
Le pari de Microsoft est donc de faire en sorte que la connectivité et l’autonomie puissent faire pencher suffisamment la balance pour assumer les défauts de performance et de compatibilité de l’offre. On se retrouve donc dans le même paradoxe que lors de la sortie de Windows RT avec tout de même l’assurance de retrouver tout de même un écosystème logiciel beaucoup plus complet. Il s’agit d’un saut dans l’inconnu pas forcément très rassurant.
Cette sensation de faire un pari peut plaire à certains utilisateurs, elle peut également en décourager d’autres à l’avance. Elle ne réussira probablement pas à faire sauter le pas aux possesseurs de solutions Windows RT dont l’investissement amasse de la poussière au fond d’un tiroir depuis des années. Mais devant le succès de machines comme les Chromebooks il y a évidemment une piste a tenter pour Microsoft. Les utilisateurs de Chromebooks se fichent de la compatibilité de leur système avec des applications traditionnelles, ils se connectent en ligne à des services Web. Les utilisateurs de Chromebooks s’intéressent justement aux deux éléments clés de la proposition de Microsoft. L’autonomie et la connectivité.
Le frein majeur au développement des Chromebooks en France a depuis longtemps été identifié : L’absence de points d’accès à Internet est un des éléments qui empêche de craquer pour ce format. Nombre d’étudiants sur des campus US ont, par contre, sauté le pas : Ils peuvent bénéficier d’une infrastructure Wifi quasi universelle. Universités, restaurants, hall d’hôtels, cafés, bibliothèques… Les réseaux Wifi sont légion outre atlantique, ils sont souvent sécurisés et gratuits. Ce n’est pas la même chose en France et bon nombre d’utilisateurs qui se contenteraient tout à fait d’un Chromebook ne le font pas à cause de ce problème d’accès à leurs données. Windows 10 ARM, ses Always Connected PC à batteries increvables et sa 4G semblent pouvoir parfaitement répondre à ce besoin.
Cela amène à une question cruciale, qui est visé par ces Always Connected PC ?
Qui va rechercher un PC sous Windows 10 ARM tel que ceux que Qualcomm a présenté avec ses partenaires Asus et HP ? Les étudiants à la recherche d’une solution à grosse autonomie ? Les professions libérales ? Les particuliers ou les familles ? Les PME ? Les parcs induistriels ?
J’ai beau fouiller dans tous les sens, je ne vois pas trop qui tirerait parti de cette offre. Les étudiants semblent les plus à même de profiter d’une grosse autonomie. Mais ils perdront avec cet investissement d’autres choses qui comptent comme la possibilité de jouer à des jeux 3D récents. Et ce loisir est devenu plus important que beaucoup d’autres pour ces utilisateurs. Ils ne pourront plus non plus lancer des applications gourmandes dans les mêmes conditions qu’un PC classique au prix équivalent. Ils pourront même être confrontés aux problématiques des utilisateurs de systèmes non Windows comme Debian, Ubuntu ou ChromeOS à l’université : nombreux sont ceux qui ne peuvent pas lancer les applications particulières demandées par leur labo, celles de leur prof ou de leur FAC. Des applications qui ne seront pas forcément compatibles avec leur machine.
Les professions libérales et autres indépendants recherchent la plupart du temps à préserver une grande compatibilité avec les parcs de leurs clients. Si un client demande d’utiliser telle application ou de tester telle fonction particulière, il faut forcément s’équiper d’un engin le plus compatible possible. Ce qui ne sera pas le cas de Windows 10 ARM.
Les familles ont également un problème d’habitudes et de compatibilité. Il faut garder sur le PC familial la possibilité d’installer un maximum de choses, cela va du jeu vidéo au programme préféré d’untel. Sans parler des pilotes nécessaires pour faire fonctionner le scanner ou la webcam récupérée à droite ou à gauche.
Les PME peuvent être un vecteur de diffusion du format. On imagine qu’une entreprise qui envoie des commerciaux en vadrouille pourrait tirer bénéfice d’une flotte de portables disposant d’une énorme autonomie et d’une connexion 4G permanente. A condition d’accepter de doubler la dépense de connexion 4G puisque la plupart des sociétés de ce type proposent déjà un smartphone et une carte SIM à leur personnel. Recourir à une solution 4G en profitant d’un pont Bluetooth entre un PC et un smartphone, ce qui se pratique aujourd’hui donc, semble un investissement souvent plus pertinent.
Quand aux grands groupes et parcs de centaines de machines, on imagine mal les voir intégrer des PC sous ARM nécessitant un traitement particulier au milieu d’une flotte de PC classiques.
La question du tarif
Le fait que les engins ne soient pas positionnés de manière particulière d’un point de vue tarif n’aidera pas a leur développement. Ceux qui espéraient voir dans cette approche ARM chez Microsoft un moyen d’obtenir des machines moins chères seront probablement déçus de ces annonces. Les produits sont placés sur un segment haut de gamme, 599$ en entrée de gamme chez Asus, à partir de 1299€ chez HP… Ce n’est pas vraiment du Low-cost. Il faut dire que Qualcomm propose ici sa puce la plus performante du moment, celle qui est intégrée dans les smartphones les plus haut de gamme. La marque n’a donc aucune raison de le déclasser en sabrant ses tarifs. C’est aujourd’hui cette unique puce qui fait l’écosystème de Windows 10 ARM, sans aucune concurrence malgré la volonté de Microsoft d’élargir le choix avec une approche de Nvidia. On retrouve donc une situation de monopole équivalente, voir pire, à celle d’Intel. Monopole, produit haut de gamme, les machines sous Windows 10 ARM ne sont pas prête à dévisser leurs tarifs.
Attention, cela a peut être du sens, Si les performances et services rendus par les engins sont au rendez vous, ce tarif sera compris et peut être accepté par le public qui en a besoin. Si au contraire la balance est trop équilibrée ou au désavantage de la solution d’un point de vue performances, le risque d’un refus du public de cette nouveauté sera énorme.
Reste un élément a prendre en compte pour la commercialisation de ces machines, celui qui fait le succès commercial des smartphones haut de gamme : L’action des opérateurs.
Ces machines n’ont de sens qu’avec une connexion 4G. Il faut donc un opérateur pour les épauler. Cela se traduit d’ailleurs par des versions des matériels qui ne proposeront pas de cartes SIM mais des solutions eSIM où le constructeur choisira l’opérateur. Il est fort possible que l’on voie débarquer ces appareils lié à une offre 4G sur 12, 24 ou 36 mois. Offre qui sera liée à une baisse de tarif du matériel à l’achat, l’opérateur se rattrapant ensuite mois après mois avec son abonnement. On pourrait voir alors le prix des engins sabrés en deux et même, pour les abonnements les plus forts, être proposés à des prix très symboliques. Sera-ce suffisant pour autant ?
La concurrence
Je n’ai pas du tout compris l’apparition d’AMD sur scène lors de la présentation des PC Always Connected de Qualcomm. Je saisis bien sûr parfaitement bien la démarche du point de vue d’AMD. La marque veut monter dans le wagon de ce nouveau marché en tissant des partenariats. J’ai également compris le sens de l’opération pour Qualcomm qui se positionne comme un fournisseur de solution 4G pour AMD. Mais a découvrir cette cohabitation sur scène j’ai eu l’impression de voir l’offre Always Connected PC de Microsoft s’écrouler comme un chateau de cartes.
AMD vient donc se positionner sur le segment des Always Connected PC avec le simple recours à un modem 4G signé Qualcomm. Quel est le message si ce n’est que tous les portables actuels peuvent devenir des Always Connected PC ? Qu’est ce qui empèche demain Intel de proposer un PC 4G en sabrant son tarif de modem 4G pour l’achat d’une puce Intel Core ? Le fondeur a déjà prouvé par le passé qu’il savait sacrifier des marges pour en sauver d’autres.
Si Intel propose en 2018 aux constructeurs des offres de processeurs associés à des modems 4G maison, que restera t-il au final à la nouvelle offre de Microsoft ? Les puces d’AMD proposent les mêmes consommations énergétiques que certaines puces Intel. Mais les solutions AMD auront droit à une appellation Always Connected et pas les solutions Intel ? La réponse d’Intel va être assez simple. Des PC portables concurrents basés sur un Windows classique avec 15 heures d’autonomie et un modem 4G.
Le public choisira ensuite entre habitudes et nouveauté, compatibilité matérielle sans surprises et renouvellement d’accessoires, autonomie de 20 heures annoncées ou de 15, connexion permanente ou connexion à la demande. Et on en vient à une analyse plus précise des avantages de l’offre Always Connected.
Performances en émulation et terrain pratique
Pour faire simple, l’émulation en informatique consiste a faire croire au système au travers d’un programme qu’il travaille avec un autre matériel que celui réellement embarqué. Cela suppose deux conséquences inévitables. Emuler un programme avec un matériel différent sera plus complexe que lancer le même programme sans émulation. La dépense énergétique nécessaire pour exécuter un programme émulé sera supérieur à la dépense énergétique nécessaire pour exécuter le même programme sans émulation.
Ces éléments doivent cependant être relativisés. D’abord parce qu’un Windows 10 classique en 64 bits émule déjà un processeur x86. Si vous lancez une application 32 bits sur votre machine, elle est émulée par le système. Microsoft utilise une technologie baptisée Windows on Windows pour se faire. Emuler un éditeur de texte ou un démineur ne posera pas de soucis à un Snapdragon 835. Cela ne mettra probablement pas en branle la majorité de ses ressources non plus et ne coûtera pas une fortune en énergie.
En pratique cela devrait situer ces machines sous Snapdragon 835 à un niveau de performances sous Windows 10 sur des applications x86 traditionnelles évalué au niveau d’une puce située entre un processeur Apollo Lake de type Pentium N4200 et un Core M3. C’est à dire des performances suffisantes pour la quasi totalité des usages quotidiens hormis les jeux 3D poussés et les programmes les plus gourmands comme les rendus vidéos. Programmes lourds et jeux poseront probablement quelques challenges à l’ensemble. Mais bureautique, retouche d’image, surf, jeux légers et autres usages classique seront probablement gérés de manière tout à fait transparente par ces engins.
Ergonomie de l’offre
Reste deux points clés à l’avantage de Windows 10 RT donc et le premier est une autonomie record. C’est, d’après les chiffres avancés par Microsoft et ses partenaires, un des argument majeur de cette nouvelle donne. Jusqu’à 20 heures d’utilisation indique HP. Et la marque détaille précisément son protocole : « Jusqu’à 20 heures d’usage en lecture vidéo FullHD plein écran d’un média stocké en local à une luminosité de 150 nits, volume sonore de la machine à 17%, volume sonore du lecteur vidéo à 100%, avec un casque branché. Connectivité activée mais machine non connectée à un réseau. »
Je n’ai rien a redire de nouveau sur ce protocole. C’est un classique du monde PC. Il ne s’agit pas d’un usage réel de la machine mais d’un scénario de laboratoire sans aucune prise avec l’utilisation des engins au quotidien. HP communique dessus comme la marque le fait pour ses machines classiques sous processeur Intel. Chez Asus le protocole n’est pas aussi détaillé mais l’usage est le même : « Jusqu’à 22 heures d’autonomie en lecture vidéo. »
On n’obtient pas des résultats aussi « propres » sans faire quelques arrangements avec le réel. Le protocole d’HP nous donne la clé de ces chiffres. Les ingénieurs ont su trouver la formule parfaite pour obtenir ces fameuses 20 heures d’utilisation dans leurs tests : Baisser le volume sonore à 17% d’amplification, utiliser un casque plutôt que les enceintes de la machine, laisser les réseaux ouverts mais ne pas se connecter, limiter la luminosité… On imagine qu’ils ont tâtonné. Ils ont accroché 16, puis 18 heures avant de tomber sur 20 heures. Un chiffre qui frappe les esprits même si il est obtenu en grattant un peu d’énergie par ci ou par là. Idem chez Asus avec ce joli 22 heures qui reste donc totalement théorique.
Ceux qui espèrent avoir vraiment 20 ou 22 heures d’usage avec ce type de machine en seront pour leurs frais. Comme les machines Intel, la réalité rattrape vite le scénario de laboratoire. La batterie se videra plus rapidement que prévu je suppose quand il s’agira de se servir de sa machine avec un programme Windows classique émulé par le système ARM.
L’autre point vient de la connexion permanente offerte par les justement nommés Always Connected PC. Et là dessus je voudrais encore souligner l’aspect artificiel du scénario proposé par Microsoft. Avoir un PC qui peut aller chercher des notifications à tout moment en 4G et vous en prévenir d’une manière ou d’une autre, même quand il est coincé au fond de votre bagage, est un fantasme très ancien. Mais c’est justement cette ancienneté qui pose problème. Si à la fin des années 20002 cette idée d’un ordinateur portable ultra communiquant était fantasmé par le public, l’usage s’est aujourd’hui déporté vers un autre objet : Le smartphone.
J’ai pensé à mon 13.3″ mais j’ai oublié mon portable…
Quel sera l’intérêt d’un système comme le 13.3″ d’Asus ou la tablette 12.3″ d’HP en terme de notifications ? Vous avez déjà un smartphone dans la poche qui vous proposera les même non ? Pourquoi irais-je ouvrir mon 13.3″ dans la rue pour lire un message Twitter, répondre à un mail ou me souvenir d’un rendez-vous alors qu’un engin de 5″ qui tient dans ma main me permet ces opérations ? Qui sortira sa tablette dans les transports pour lire un Twitt ? Qui ouvrira son portable – même avec une sortie de veille instantanée et une connexion immédiate – alors qu’il a la même information sur son smartphone ? Qui regardera une vidéo Youtube sur un engin d’aussi grande diagonale entre deux rendez-vous ?
C’est un vrai problème d’usage à mon avis. La promesse des Always Conneted PC ne colle pas à l’usage que l’on fait de son ordinateur portable 13″ ni même d’une tablette comme celle de HP. Pire, il réclame un second abonnement 4G alors qu’il est possible de partager facilement celui de son smartphone dans un usage finalement beaucoup plus naturel et logique.
Always Connected Man
Le scénario actuel ressemble à ceci. Je reçois dans la rue, alors que je marche vers une station de bus, une notification sur mon smartphone de la part d’un collègue. Je ralentis le pas et je le lis sur le petit écran de mon téléphone que je tiens d’une seule main. Il me demande en urgence des documents situés sur mon PC portable que je transporte avec moi. Je réagis suivant le degré d’urgence et décide si il est vital qu’il reçoive immédiatement les documents ou si il peut attendre que je sois arrivé à destination. Dans le premier cas je stoppe au premier café venu, m’attable, ouvre mon portable et transfère via le modem de mon smartphone le document en pièce jointe d’un email. dans le second j’attend d’arriver à destination pour faire le transfert.
Always Connected PC
Le scénario proposé par le Always Connected PC ressemblera donc à quoi ? Une notification fait vibrer mon téléphone et mon ordinateur portable. Je décide ensuite, par pur masochisme, d’arrêter de marcher et d’ignorer sciemment mon smartphone qui m’a pourtant prévenu en même temps que mon ordinateur de l’arrivée d’un message, et d’ouvrir à la place mon ordinateur portable en pleine rue. Là je lutte avec un écran tactile et brillant pour pouvoir lire le message sur cet écran de grande diagonale. Je prend acte de la demande de mon collègue et je décide alors de remballer mon portable jusqu’à mon arrivée à destination ou de marcher avec la machine en main au milieu des passants jusqu’à atteindre un bistrot pour y répondre.
Le Always Connected PC c’est un scénario d’usage qui nie totalement le fait que nous avons déjà un autre appareil connecté dans la poche. Qui nie totalement le fait qu’il est possible de se servir aisément de son smartphone pour connecter son PC en 4G. Qui nie totalement ce qui fait que le marché PC se cherche depuis tant d’années : Le smartphone. Et j’utilise le mot nier avec toute son essence puisque c’est ce marché qui couronne le succès actuel des puces Snapdragon.
Que reste t-il de ce marketing de Qualcomm ?
Windows 10 ARM et Always Connected PC : De bons ingrédients mais une mauvaise recette.
Alors, si vous avez tout lu jusqu’ici, vous devez vous dire que je suis persuadé que Windows 10 ARM sera un échec que l’arrivée d’ARM sur ce secteur serait une erreur. Ce n’est pas tout a fait exact. En étant réaliste on récolte quoi de cette proposition ? Des machines avec de la 4G et une bonne autonomie, facile a intégrer et qui peuvent se construire dans tous les formats. Pourtant en pratique on se retrouve face à un problème classique chez les constructeurs qui ont employé ces ingrédients pour en faire quelque chose de déjà vu. J’appelle ça la tentation du copié-collé.
Le premier HP Envy X2 existe depuis 2013, il embarquait un processeur Intel Atom Z2760 et faisait tourner… Windows RT. L’Asus NovaGo ressemble fortement à une production classique de machines sous puces Intel. Les deux marques n’ont rien faiut d’autre que de basculer des designs déjà existant sur un nouveau format de puce et de système. Et je pense que le fond du problème est là. Concurrencer l’offre actuelle en la répétant est une erreur évidente. Personne ne va choisir un engin qui offrira si peu de différence avec l’offre actuelle. Le bénéfice n’est pas assez grand. Il faudrait que les constructeurs réfléchissent à de nouveaux formats. Des engins qui pourraient entrer en concurrence d’usage avec les smartphones et non pas avec les PC traditionnels. Vous me voyez venir.
Imaginez un Sony VAIO C1VE, la machine ci-dessus, équipée d’un SoC Snapdragon 835, offrant donc une autonomie plus que correcte, un Windows capable de faire tourner les applications les plus courantes, avec une connexion 4G, un Wifi rapide, un GPS, un écran haute définition et évidemment le bénéfice que propose 17 années d’évolution technique puisque cette machine est sortie en 2000… C’est à dire beaucoup de mémoire vive, un stockage conséquent, une connectivité complète et une finesse largement améliorée. Ce serait un engin haut de gamme probablement situé à des tarifs assez hauts. Mais il intéresserait à mon sens beaucoup plus de monde. Il serait transportable partout ce qui justifierait totalement sa connexion 4G autonome. Il pourrait rendre de vrais services au quotidien allant de la prise de note à la vidéo en passant par de l’accès dans le cloud à des applications dématérialisés ou des serveurs d’entreprise. Le choix de recourir à un SoC ARM s’auto justifierait par le fait que l’engin proposerait des services complets qui ont du sens sur une machine vraiment ultra portable : 4G, fonctionnement sans ventilation, portabilité, autonomie.
A mon sens une telle machine, ou une tablette type Surface en plus faible diagonale, aurait immédiatement un public malgré les éventuelles limitations de Windows 10 ARM. Personne n’aurait la tentation de comparer un engin de ce type à une solution classique à cause de différences trop nettes de format. On ne demande pas à un engin comme le VAIO C1VE de piloter un logiciel de création 3D ou d’effectuer un montage vidéo.
Point clé, l’offre n’aurait plus la concurrence de Windows 10. Intel comme AMD n’ont rien de neuf a proposer aujourd’hui dans ce type de gabarit. L’engin le plus récent qui reprend ce format, le GPD Pocket, emploie certes une puce Intel mais il s’agit d’un processeur Atom Z8700 Cherry Trail. Une puce lancée en 2015 et dont la gamme n’a pas évolué depuis.
La Surface RT de Microsoft
Que conclure ?
La première chose qui m’interpelle c’est la discrètion de Microsoft. La marque a laissé Qualcomm se débrouiller avec la communication de ses Snapdragon 835 pour présenter des engins de fabricants tiers. En laissant Qualcomm opérer ils ont montré l’aspect artifiel de leur offre en permettant à AMD de se positionner sur les Always Connected PC. Ce qui est à mon sens une erreur marketing grave qui gomme tout l’intérêt de Windows 10 ARM. Pire encore, alors que Microsoft est devenu un fabricant de materiel important, le créateur de Windows 10 ARM n’a proposé aucune machine embarquant une solution Qualcomm. Pas de Snapdragon dans une Surface pour montrer le bon exemple ? A la sortie de Windows RT la marque avait fait cet effort.
Enfin j’aimerais insister sur l’aspect totalement fantasmé des usages des machines présentées. Elles vont se faire éreinter rapidement quand il s’agira de les confronter à de vrais scénarios d’usage car elles n’ont pas le profil de l’emploi souhaité. Elles ont certes des atouts mais rien d’insurmontable pour une concurrence habituelle sous Intel et Windows 10. On ne leur pardoinnera rien parce que quand on achète un engin qui ressemble à un PC classique sous Windows on cherche a avoir exactement le même service. Les mêmes possibilités de base, l’autonomie et la 4G ne seront considérés que comme des bonus. Si le rapport performance prix est en retrait, si les premiers utilisateurs se voient confrontés à des problèmes de compatibilité, le système entier fera ce que tous les chateau de cartes finissent par faire. Il va s’écrouler.
Notes :
- A noter que par défaut les machines sont livrées sous Windows 10 S qui n’autorise pas cette pratique mais que l’utilisateur peut, si il le désire, passer à Windows 10 Pro gratuitement pour le moment pour pouvoir le faire.
- L’iPhone est sorti en 2007
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Assez d’accord avec toi, si on ajoute l’absence de renouvellement de l’aspect des machines (moches), les bords d’écran toujours aussi larges et la multitude d’interrogations sur les performances.
Je doute même de la réalité de l’investissement de Microsoft et de HP dans le projet :
– l’ajoute d’une couche d’émulation à Windows RT pour Microsoft, c’est pas la mort,
– seulement deux machines pour pénétrer le marché, avec certes une carte mère assez nouvelle, mais pas tant que cela puisque Windows RT n’est pas si loin.
Le truc en plus ce pourrait être une montre connectée associée, sans 4G avec juste un wifi faible conso et un écran e-ink qui pourrait tenir des semaines en veille reliée au pc dans la sacoche… Une montre capable de prendre les appels et de lire les notifs et les mails. Si on court-circuite le smartphone, il faut bien songer à le remplacer par quelques chose, ou pas…
Bonsoir,
Bien que je plussoie sur le fait que les machines présentées ne seront pas au niveau de performance des netbooks x86 de gamme équivalente, je pense que Microsoft a compris que la plateforme ARM représente un avenir pour les machines nomades, et qu’il faut occuper rapidement ce segment de marché.
En ce qui concerne les applicatifs, je ne voit pas ce qui bloquera! Word, Excel, Adobe, Outlook, Chrome, Firefox, SSH, Remote Desktop, les jeux, 3D, VR, ou pas, tout cela existe déjà sur Android/IOS…
Par contre, les CPU x86 (quelque soit le fondeur) ont beaucoup de mal a rivaliser en terme de consommation avec l’architecture ARM, de plus, Microsoft ayant déjà développé Windows sur d’autres types de CPU par le passé (avec NT3.51, NT4, sur UltraSPARC, etc…) saura donc proposer un éventail d’outils appropriés aux développeurs.
Il faut voir cela comme l’expansionnisme du marché traditionnel de windows vers le marché nomade.
Les applicatifs classiques aucun problème. Les jeux 3D ça risque d’être un peu plus compliqué en émulation.
Pour les TDP : Le Snapdragon fait jeu égal avec une puce x86 comme le core M-7Y30, c’est à dire un TDP de 4.5 watts.
Personnellement, la seul chose qui m’intéresse là dedans. c’est la couche d’émulation x86 sur arm.
Je vois ça d’un œil plutôt bidouilleur/developpeur.
Ça serait le pied de pouvoir faire tourner ce windows sur n’importe quelle processeur arm. Je pense en particulier aux « developpement boards », genre raspberry et autre.
C’est la galère pour trouver une carte de dev potable en x86, pas trop cher.
Enfin, je crois que ça restera à l’état de rêve :)
Entre le 5″ et le 13″, il y a effectivement de la place… Pour le Surface Phone ? En tout cas pour les fameux 8″ sous w8 qu’on été les Vivotab note 8 / Thinkpad 8 / Envy note 8…😊😍 et ton VAIO qui pourra, en plus, s offrir un petit régime lol
Au delà du 13″, pourrait on tabler sur du panneau tactile (ou pas) connecté ? 😏
Sinon, Le « always connected PC man » prend également souvent le tgv et l’avion en business… Au vu de ses frais de déplacement, il n’est pas a une petite sim près 😉 et comme ses applications favorites sont dans la suite office, je crois qu’il sera content pour l’autonomie…
Et pour AMD et Intel en x86… Il faudra mettre le paquet pout que l’offre finale des intégrateurs soit alléchante… Pour compenser l’autonomie…Mais bon, ce sera toujours bon a prendre 😁
Sinon, pas de possibilité de supporter le 64bits pour les futures génération ?
@peper-eliot: Ben dans ce cas là, si il prend le TGV X fois par semaine, il a déjà un PC classique avec 12-14 ou 16 heures d’autonomie non
J’attends de voir le résultat de tests réels de la solution en terme d’autonomie… PArce qu’entre utiliser un décodage hardware de flux vidéo assuré par la puce et travailler en continu sur des tâches plus lourdes il y a un monde. Le même monde que connait le marché X86 actuellement (alors que des puces avec des TDP de 2.5 watts existe sur ce marché PC)
je veux je veux je veux
un Sony VAIO C1VE en ARM
Depuis le temps que j’attend ce genre de chose….. Sony avait des ordi de fou mais arrivé bien trop tôt et personne n’a repris ses ordi aujourd’hui.
Quelle gachis :(
http://www.laptopspirit.fr/28859/lps-test-du-netbook-sony-vaio-p-600g-de-concentre-de-technologie-atom-z520-3g.html
Sony sony sony…..
Superbe article avec une excellente analyse as usaual Pierre :)
Je te rejoins sur le fait que l’intérêt de ce ces PC win ARM serait pertinant avec des machines de type Surface ds un format d’environs 8/9 pouce.
Perso, j’utilise une tablette Windows 10 (Asus Vivotab8) de 8 pouce couplé à un mini clavier pliant bluetooth, c’est très pratique en terme de mobilité. Mais un cover avec clavier intégré comme les Surface la rendrait encore plus fonctionnelle.
Après, pour l’intégration du modem 4G, ça dépendra surtout des offres des opérateurs. Un abonnement avec une sim téléphonique et une sim data à un prix correct pourrait propulser le concept.
Ils tentent de créer un marché qui n’a aucun sens, aucune logique et aucun intérêt. Vu les solutions mobiles d’AMD (avec de très bonnes performances CPU et graphiques), je ne vois aucun avantage à passer sur du Windows 10 ARM pour au final faire tourner des applications x86 (32 bits…) avec des performances en retrait et sans puissance graphique.
Je rejoins Pierre sur l’aspect farfelu du « Always Connected PC ». Impossible de trouver des arguments en faveur de ce concept si l’on possède déjà un smartphone. Ca sent le sapin et pas celui de Noëll…
Il y aura bien des geeks pour se faire avoir et acheter ce genre de machines dans les mois à venir et ils risquent de vite déchanter.
Je suis médecin généraliste et j’utilise quotidiennement mon xiaomi notebook air 12 (acheté sur les conseils de Pierre, merci encore). J’utilise mon portable comme modem et je me connecte a un vpn afin de lancer mon logiciel métier. Entre chaque visite, le vpn se déconnecte, le partage réseau du smartphone s’éteint et je dois tout relancer. Personnellement je vois tout de suite l’intérêt du always-on. Une autre solution serait un smartphone sous w10 arm qui se connecterait en widi par exemple a une « coquille vide » du genre de ce qu’hp avait fait avec le elite x3. Résultat, je reçois un message sur mon smartphone, je lis le mail, je dois utiliser l’ergonomie d’un portable, je me connecte a mon dock portable et hop! Pas de doublon d’utilisation!
@olivier: de toutes façons lors de changement d’antenne relai, le vpn se déconnectera et refusera le handshake précédent du fait que le relai ai changé, ce qui obligatoirement nécessitera une nouvelle connexion :)
Un usage que je vois à la connexion 4G intégrée à un PC, c’est la MAJ permanente des fichiers que j’ai dans le cloud (comprendre en tâche de fond, même PC éteint)
Aujourd’hui, j’allume mon portable, je dois activer le partage de connexion de mon smartphone et je dois attendre que les fichiers modifiés sur mon fixe soient mis à jour.
J’ai depuis peu un iPad 4G et c’est un réel gain en confort de disposer d’une connexion permanente.
@olivier: Prend un bon prestataire informatique car des VPN tolérants aux coupures prolongées ou de basculer sans problème entre Wifi et 4G, ca existe et c’est très pratique (cf TincVPN). Tu peux aussi passer par un poste virtuel et n’avoir que très peu de manipulations à faire entre deux connexions. Je pense qu’un ChromeBook suffirait amplement pour tes besoins.
Concernant le WiDi : ce protocole n’a pas su s’imposer et ne s’imposera jamais pour plein de raisons. Intel l’a abandonné depuis 2015 au profit de MiraCast bien plus adapté/ouvert.
Au niveau autonomie, c’est une absurdité de conserver la connexion en permanence. Essayez de mettre votre smartphone en mode avion pendant plusieurs heures, vous gagnerez énormément en autonomie. Pourquoi laisser un PC connecté si on en a pas besoin ? Et si vous voyez de vraies raisons à laisser un PC sous Windows 10 connecté en permanence (à part servir de botnet 24/7 et payer un forfait supplémentaire) merci de m’éclairer…
@amphiprions: les toubibs, c’est un cas très (très, très) particulier
énormément de contraintes dont certaines purement administratives
si monsieur fait des visites type « sos médecins », le prestataires info c’est pas lui qui choisit (donc le vpn)
les applis métiers sont aussi beaucoup interfacées avec le système de la sécu (carte vitale oblige par exemple)
bref, là, c’est un marché « compliqué » (et de toute façon pour les always connected, les applis métiers X86, le lecteur de carte vitale etc etc, autant oublier pour cette corporation)
déjà que pour ENFIN pouvoir mettre des infos vitales comme les pathologies graves DANS la carte, ça a été toute une histoire avec la sécu, là on oublie direct
Il semblerait que uSoft, ayant raté le coche de la téléphonie mobile alors qu’il avait toutes les cartes en main (un OS planétaire, le plus grand catalogue d’applis de tous les temps) , tente de recommencer avec un … gros téléphone cette fois.
Microsoft est le seul grand à ne pas être en mesure de collecter des ibnformations en temps réel sur ses utilisateurs connectés. De quoi le mettre en rage.
Ensuite,on a effectivement un souci d’usage.
Cela fait au moins 5 ans que je le proclame mais l’outil de la connectivité c’est le téléphone à présent.
L’outil de travail c’est le portable/ultra portable. La tablette c’est fait pour jouer pas pour bosser.
Pourquoi donc toujours vouloir foutre le bazar dans les usages ?
Bah, pour des raisons de fric.
Quand allons-nous disposer d’un système intelligent qui mixe les 2 à la manière d’Asus ?
Quand on parle de PC toujours connecté OK mais c’est tjs connecté AVEC le téléphone auquel il faut réfléchir (en BT 5 par exemple) !
Ainsi on a non seulement un PC potentiellement puissant (pas une quasi tablette) toujours connecté à Internet mais en plus on peut aller chercher ses fichiers depuis le téléphone quand on a besoin sans être obligé de sortir l’engin en pleine rue !
Et ça ce n’est ni uSoft ni Qualcomm qui vont nous le sortir mais plutôt des gens comme Broadcom, Intel.
Pauvres de nous …
Db
@gaduc:
Tant que Microsoft n’aura pas la force de persuasion de Apple, ben il put aller se brosser en dépensant des milliards pour rien.
@exover:
Je viens de lire le test, le GPD Pocket sorti cette année devrait répondre à tes attentes…
Je vois régulièrement 5 a 6 smartphones sous snapdragon 835 dans les « bons plans du jour »…
J’dis ça comme ça…
l’intérêt?
seul qui font du web constamment… mais qui ont peur de passer à des chromebooks…. tout de coup qu’il voudrait utiliser photoshop?
Et le GPS ??
Toujours au abonné absent :/
@H2L29 évidement que non, sinon ça serait la galère pour utiliser un VPN sur un smartphone alors que ça marche très bien. Il existe des protocoles VPN qui gèrent très bien ça.
@amphiprions, ça marche même avec une machine en veille (et je parle de veille complète, pas en mode smartphone/always connected)
Je suis intéresse par ces PC et autres Chromebook. Comme 99 % des gens, je ne fais que de l’Internet. Donc pas de problème de compatibilité ni de performance. Je recherche des ordis légers, peu encombrants, sans bruit, avec une bonne connectivité et une bonne autonomie. Par contre, je veux aussi un bon prix…
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