Si on reste sur une solution AMD Ryzen, le dernier boitier imprimé en 3D employait un Ryzen 5700G, ce nouveau modèle est désormais à un format standard et pourra donc être exploité avec une grande variété de cartes.
Mais ce qui m’a vraiment intéressé sur ce boitier imprimé en 3D, mis à part son format compact très directement inspiré des Mac Pro cylindriques de 2013 – rapidement abandonnés par Apple d’ailleurs – c’est le démarrage sans contact proposé. Je n’ai pas encore parfaitement détaillé la méthode employée mais elle me semble assez simple et pratique pour qui voudrait intégrer un MiniPC derrière un écran ou sous un bureau.
Le boitier en lui même est sympathique et si je ne suis pas fan de la décoration proposée, la finition est parfaite. Le rendu externe de la machine est très bien fini et si on ne soulève pas l’engin en main pour comprendre qu’il s’agit d’impression 3D, je suppose qu’on ne se doute pas qu’il s’agit d’un ordinateur fabriqué par un particulier. Comme d’habitude, cela veut dire du temps passé à fignoler le boitier une fois sorti de l’imprimante. Ponçages, nettoyages, plusieurs couches de peinture et de finition sont nécessaires pour arriver à un tel rendu.
Pour le démarrage, il s’agit d’utiliser un bouton sans contact piloté par une antenne « maison », à savoir un fil dénudé et déplacé vers le haut du boitier. Le petit circuit est ensuite connecté vers l’alimentation et le tout est relié à la carte mère pour signaler le démarrage de la machine.
Rien de sorcier mais une astuce sympathique pour ce genre de boitier qui a justement du mal à cacher son aspect « imprimé » quand on est en contact avec lui. Je me demande si il ne serait pas possible de faire ce genre de relais sans fil pour un MiniPC avec une alimentation externe. Une solution pour déclencher le démarrage sans contact. Il est facile de déporter le bouton d’origine vers un modèle externe plus agréable et solide mais un fonctionnement sans contact pourrait également être une solution intéressante.
Les fichiers STL pour imprimer le boitier sont disponibles sur Thingiverse.
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Le lien figurant en fin d’article, « disponibles sur Thingiverse », passe par une page de redirection YouTube. J’ignore si c’était volontaire, mais du coup, on a droit à une page intermédiaire avec « Voulez-vous vraiment quitter YouTube ? » qui ne semble pas très pertinente ici.
C’est corrigé !
Ayant un bouton d’alim d’un vieux brix capricieux, je passe par le démarrage par pression de touche du clavier, activable dans le bios. Ça fonctionne même avec un k400 sans fil.
Merci @Pierre pour ce très bel exemple de ce qu’un particulier peut désormais faire avec un matos pas trop couteux et des compétences pas trop difficiles à acquérir :)
Côté matos :
1. PC pour faire le design 3D
2. établi basique et petit matos de bricolage (dont ponceuse roto)
3. imprimante 3D
4. tarière et filière (mis a part car moins courant)
5. compresseur et pistolet a peinture
Perso : 1 et 2 c’est bon, le reste peut être acheté pour ~1000-1500 € je pense
Côté compétences :
1. design 3D (et si tu récupère les fichiers pas besoin)
2. aptitude à faire fonctionner une imprimante 3D
3. petite mécanique générale (filetage)
4. préparation à la peinture et peinture au pistolet
5. assemblage PC
6. assemblage électronique annexe pour le bouton de démarrage
Perso : 3 et 5 c’est bon, 4 déjà fait sur voiture (mais très moche) , 2 et 6 possible sans trop de difficultés, 1 nettement plus long a acquérir mais sans difficulté SI on est motivé.
Par contre, je n’aurai pas le résultat de ce monsieur au 1er ou 2ème essai : quelque chose me dit qu’il n’a pas obtenu ce niveau de compétences en moins de qq mois voir plus certainement qq années .
Au final, je reste admiratif du résultat.
A mon sens, ses compétences lui permettraient de créer et de vendre des PC personnalisés : certaines personnes sont prêtes a payer un prix premium pour ce qu’on peut voir comme une oeuvre d’art « utile ».
Tout ça pour faire tourner un zindoze ;o)
C’est assez joli en vidéo, mais la finition est encore loin d’être parfaite (gros plan à partir de 8’59) : c’est possible d’arriver à une finition miroir depuis une impression 3D ou c’est une utopie pure ?
La fixation de la CM laisse aussi un peu à désirer : quand il branche le dongle USB ou le câble DP à 9’20 tout bouge ! Ça laisse présager un sacré bruit avec des ventillo qui font tout vibrer.
@fofo: oui tu peux, mais le temps passé à finir le produit … il faut clairement pas attendre d’une impression 3d un truc hyper fini.
c’est possible avec une électrolyse.
@bob:
Oui, mais c’est un esprit aussi ^^
Le gars là, c’est un Maker quand même. Il passe par un logiciel pour dessiner les pièces puis par une imprimante 3D pour les fabriquer. Ça prend des plombes, ça nécessite du matos et surtout, c’est un loisir. Enfin dans son cas, c’est un motif pour faire une vidéo monétisable.
Sinon, exactement pareil mais en mode intelligent qui ne rajoute pas de plastique à la montagne de déchet déjà présent sur la planète, il y a le Jerry, un ordinateur dans un bidon upcyclé.
Ouais mais je sais, ça fait trop tiers monde…