Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Le format SD Express existe depuis 2018 et malgré ses excellentes performances il n’a pas rencontré de succès.

Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.

Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD  256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.

Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.

Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…

Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.

Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.

Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.

Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».


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32 commentaires sur ce sujet.
  • 6 mars 2024 - 11 h 56 min

    Ouais, en ce moment je me bats chaque jours avec le manque de fiabilité des cartes SD.
    J’en suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas un support utilisable de manière industrielle.

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  • 6 mars 2024 - 13 h 00 min

    Le problème des cartes SD en général c’est le côté illisible des données techniques indiquées par le fabricant.
    Tu sais rarement quelle est la vitesse de lecture et/ou d’écriture de tel ou tel modèle.

    Répondre
  • 6 mars 2024 - 13 h 04 min

    @Pascal:

    Dans ma boite on tourne encore beaucoup en bandes et en disques magneto-optique. C’est ringard mais c’est assez fiable dans le temps.

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  • 6 mars 2024 - 13 h 14 min

    Du coup, ce genre de cartes, même sans atteindre de grandes vitesses, seraient bien plus fiables sur les SBC actuels, non?

    Répondre
  • 6 mars 2024 - 13 h 48 min
  • 6 mars 2024 - 13 h 57 min

    @Pascal: Le problème des cartes SD et MicroSD aujourd’hui c’set la largesse des gammes et la contrefaçon. Pas mal de gens estiment qu’une carte de 250 Go ne doit pas couter plus que quelques dollars a force de voir des cartes a 5$ de cette capacité.

    Même si ces cartes de marques imprononçables sont nulles. Même si ces cartes ne présentent pas les indice de sécurité ou de vitesse des autres. C’est l’argument capacité qui l’emporte. Et plein de gens viennent me voir – et plein d’autres « tech » – parce que bizarrement leur carte « noname de 512 Go achetée 25€ » semble morte. Et avec elle toutes les photos et données du smartphone.

    La carte MicroSD 128 Go chez Samsung coute 18€ en EVO Plus, la même en Pro Endurance est à 43€… Mais les gens ne se disent pas qu’acheter une marque reconnue et un modèle fiable vaut le coup avant d’avoir un pépin.

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  • 6 mars 2024 - 13 h 59 min

    @Le Breton: Pour mon rpi4, j’utilise un nvme 2230 avec adapteur usb3, et ça marche très bien mais pour mon rpi3, il n’y a pas d’usb3 et le débit sur le port SD est meilleur que sur l’usb2…
    Idem pour les rpi zéro, bananaPI zero ou encore orangePI zéro, avec les quels on recherche, souvent, une intégration la plus compacte possible.

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  • 6 mars 2024 - 14 h 07 min

    @Madwill: De toute façon même sur un rpi 3 ou modèles plus anciens, utiliser une carte SD sera le premier facteur de dégradation des performances bien avant le manque de ram ou une saturation du processeur.
    Il n’y a bien que raspbian qui est conçu pour fonctionner avec.

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  • 6 mars 2024 - 14 h 08 min

    @Pierre Lecourt: C’est toujours bon une petite piqûre de rappel sur le sujet des contrefaçons de stockage et que tout a un prix.
    Perso, ssd, sd ou usb, je commande toujours chez la même enseigne ayant pignon sur rue (sauf un nvme 2230, qui fonctionne bien, par chance lol).
    J’ai recensement commander un mini PC n100 sur Ali mais sans stockage.

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  • 6 mars 2024 - 14 h 10 min

    @Le Breton: D’où mon interrogation sur la fiabilité (ou résistance) de ces nouvelles microSD.

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  • 6 mars 2024 - 14 h 24 min

    @Madwill: Si Samsung ne veut pas avoir dev une carte pour rien, ils doivent assurer un stockage fiable. Sinon autant se tirer une balle dans le pied.

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  • 6 mars 2024 - 14 h 53 min

    @Pierre Lecourt: Malheureusement, les soucis de fiabilité ne touchent pas que les cartes SD noname. Je n’ai jamais acheté autre chose que des carte mémoire de grande marque (Sandisk, Kingston, Samsung) et une fraction non négligeable est hors d’usage aujourd’hui. Normalement une grande marque devrait apporter des garanties de fiabilité, ce n’est malheureusement pas le cas sur tous les modèles

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  • 6 mars 2024 - 14 h 55 min

    ok si c’est garantie 10 ans ou 5 ans bref si un signal envoyé aussi aux constructeurs si ce format est accepté par tous les périphériques…la fiabilité des cartes sd ou micro SD n’est pas améliorée non plus

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  • 6 mars 2024 - 14 h 57 min

    @Pierre Lecourt:
    je n’avais pas vu les réponses précédentes…
    si je prends une sd HDG dois-je réellement espérer un gain de fiabilité ??

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  • 6 mars 2024 - 15 h 35 min

    @niakola: Franchement ? Oui. Pour plein d’appareils je m’en fiche. Genre j’ai des MicroSD entrée de gamme pour plein de trucs. Mais pour des appareils type smartphone et autres solutions de sécurité (caméras) je prend du haut de gamme et j’ai pas de soucis.

    C’est compliqué le stockage numérique, les gens ont tendance a oublier a quel point c’est complexe. A fabriquer et a fiabiliser. C’est pas a moi de le faire mais il faudra ptet un jour que je trouve un moyen d’expliquer tout ça.

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  • 6 mars 2024 - 15 h 52 min

    @Mareek: Les grandes marques ont lancé des modèles plus accessibles – et bas de gamme – pour lutter contre la concurrence du noname… Avec des concessions évidentes sur la fiabilité.

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  • 6 mars 2024 - 16 h 10 min

    @Pierre Lecourt: pour ce qui est d’expliquer les choses, tu l’as déjà un peu fait au travers de tes billets sur les faux ssd USB 😉

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  • hle
    6 mars 2024 - 17 h 30 min
  • 6 mars 2024 - 18 h 23 min
  • 6 mars 2024 - 18 h 45 min

    Pour les perfs il faut voir suivant l’usage, mais si c’est pour stocker un OS ou des grosses applications (jeux), la latence a souvent plus d’impact que le débit, car les accès ne sont pas séquentiels du tout. Donc, sauf si c’est une grosse révolution à ce niveau aussi, par exemple sur la gestion du lecteur de carte par l’OS, je pense qu’à l’usage on restera très loin des performances d’un SSD nvme, même entrée de gamme.

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  • 6 mars 2024 - 18 h 49 min

    Il y a aussi des cartes SD « industrial grade » qui d’après un collègue qui en a deployé résolvent les problèmes de fiabilité, moyennant un prix environ 10 fois le prix d’une carte entrée de gamme.

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  • 6 mars 2024 - 20 h 41 min

    @Etienne: Comme la dit pierre, les choses ont un prix…

    T’achète pas cher, t’es à peu près sûr que ça ne tiendra pas dans le temps !

    ‘fin, j’dis ça, mais j’ai pas encore réussi à en flinguer une seule depuis que j’en utilise 🤔

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  • 6 mars 2024 - 20 h 55 min

    C’est pour Nintendo et sa Switch 2. Les temps d’accès des disques (CD, Dvd, BR) sont supérieurs aux cartouches. Et les 64Go des cartouches actuelles seront trop minces pour une génération contemporaine.

    Le format SD express couplé aux technologies de Macronix sera sans doute la solution pour les jeux à venir chez Nintendo.

    Peut être qu’un eSata suffisait, en faisant un ePcie. Comme la carte mémoire officielle des Xbox Series. Mais Nintendo ne veut pas revivre les copies de cartouches de l’époque Nes, ils feront du propriétaire jusqu’à leur mort.

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  • 6 mars 2024 - 21 h 27 min

    J’espère que ça aura du succès, car cela fait longtemps que le format MicroSD a du mal à briser le plafond de 100 Mo/s du bus UHS-I (*) Le bus UHS-II existe depuis longtemps, mais il est resté cantonné à quelques usages pros. Sans parler de l’échec total du format UFS Card (une autre initiative de Samsung).

    Bien sûr, comme pour tout nouveau standard, le succès dépendra du prix, et le prix dépendra du succès. Atteindre la masse critique capable de tirer le prix vers le bas n’est pas évident (rappelez-vous l’échec commercial de la très prometteuse mémoire 3D XPoint).

    Dans le cas du SD Express au moins, Samsung reste en terrain connu : une carte microSD UHS-I, adossée à un bus supplémentaire et un contrôleur plus musclé. C’est déjà un peu la recette de l’UHS-II, donc pour faire la différence, SD Express devra non seulement promettre une vitesses d’un autre ordre de magnitude, mais aussi et surtout (comme le rappellent les commentaires précédents) une fiabilité digne d’un SSD. Actuellement les fabricants annoncent la longévité en TBW de leurs SSD, mais pas de leurs cartes microSD. Une ommission qui en dit long.

    En fait, tout repose sur le contrôleur. Par exemple, il serait impensable de ne pas implémenter de « static wear leveling » sur des cartes qui promettent les perfs d’un SSD, et donc censées sortir le format microSD des usages traditionnels photo/vidéo qui lui collent à la peau. Et tant qu’à améliorer la fiabilité des cartes mémoire, que les fabricants communiquent dessus, il serait grand temps…

    (*) Certaines cartes UHS-I haut de gamme annoncent plus de 100 Mo/s mais c’est du pipeau dans le sens où ces vitesses ne sont atteintes qu’avec le protocole propriétaire implémenté par le lecteur USB de la même marque (SanDisk ou Samsung). Dans tout autre dispositif, ces cartes plafonnent à 100 Mo/s.

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  • 6 mars 2024 - 22 h 44 min

    Le problème est multiple.
    Déjà, les référentiels prix sont faussés, car tous les prix existent, donc on ne sait même plus ce que vaut la qualité.
    Ensuite, mais si on croit acheter une marque, rien ne le certifie, ni même si on tombe sur le « trop » bas de gamme d’une vraie marque. Ex :sur Amazon, en option prime, stocké et vendu par Amazon, même des marques pro peuvent fournir du n’importe quoi ; sans compter les problèmes logistiques Amazon : si une réf. « sérieuse » passe en rupture, ils peuvent faire un repli sur un vendeur tiers qui annonce le même produit, sauf que ce n’est pas le même, en vrai. Et paf, on se retrouve avec de la merde, et les commentaires se pourrissent.
    Corollaire : on ne peut pas plus se fier aux commentaires.

    Quelle galère.

    Je tourne encore avec des cartes SD Samsung achetées avant le COVID, au bon vieux temps où Pierre nous trouvait des bons prix sur plein de refs fiables. Mais c’est pas des petits pains, ça se multiplie pas ; et je vais bientôt tomber en rade, car mes SBC se multiplient, elles….

    Répondre
  • Lee
    7 mars 2024 - 1 h 01 min

    Ma micro sd 128 go sandisk qui a 10 ans fonctionne toujours aussi bien, elle est presque pleine.Pareil pour une micro sd de 32 go que j’avais acheté pour autre chose qui a le même âge. J’ai acheté pour mon smartphone une micro sd 1 to de marque silicon power sur amazon.com, c’était vendu par silicon power directement a 65 euros avec la livraison lointaine comprise (je suis très loin de la métropole française) sinon cela m’aurait couté moins cher encore.C’est fiable et on a de bon débit.Il y a plein de marque fiable, simplement il ne faut pas faire n’importe quoi sur les sites.Dans quelques mois on aura les agi 2 to autour des 200 euros, kioxia 2 tobvers les 250 euros environ.Pour les micro sd express Samsung de 1 to voir plus il faudra attendre fin 2024 voir début 2025.Le problème principal, c’est qu’il n’y a pas de smartphone, tablette, etc, avec port micro sd qui ne soit pas bridé en uhs 1 sxdc, donc même si ses cartes micro sd express seront compatibles aux smartphones et tablettes, etc, actuel et passé jusqu’a une capacité de 2 to ce qui est le maximum du sdxc, il faudra une mise a jour impérative matériel sur les nouveaux produits (smartphone, tablette, etc) pour pouvoir profiter de la pleine puissance de débit et de capacité après les 2 to des micro sd express (sduc).J’ai essayé d’avoir des précisions dessus chez Samsung sans résultat pour l’instant.Si les constructeurs veulent que les micro sd express se démocratisent un jour, il faudra impérativement mettre a jour matériellement les port micro sd.C’est une bonne nouvelle en attendant.Si vous voulez une micro sd sdxc de 1-2 to normale pour manipuler des gros fichier, privilégiez des micro sd
    1-2 to A2 même si elles ne sont pas en format micro sd express, vous serez tranquille avec.Et ne mettez pas en dessous de 50-100 euros pour 1 to, et 150-250 euros pour 2 to, si gare aux fausses micro sd de marque.Amazon fait ses propres micro sd, y a gigastone, agi, lexar, kioxia, sandisk, Samsung, etc, la liste est super longue.Sandisk a fait une version 1,5 to depuis quelques mois aussi.Une dernière chose et pas des moindres, même si les constructeurs disent que les smartphones vous tablette sont bridés a 256 go a 1 to de micro sd, c’est complètement faux, vous pourrez y mettre des micro sd 2 to de la sdxc, c’était a la base pour favoriser le stockage interne pour supprimer progressivement les port micro sd.

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  • 7 mars 2024 - 11 h 00 min

    @Pierre Lecourt: Je trouve dommage que les marques rognent sur la fiabilité, ça brouille le message pour le consommateur: si les cartes de marque ne sont pas plus fiables que les cartes noname, pourquoi acheter de la marque ?

    C’est d’autant plus dommage que ces mêmes marques ont été capable dans d’autre domaines de concurrencer le noname sans rogner sur la fiabilité:
    Dans les années 1990-2000, le marché de la RAM était inondé de barrettes noname de piètre qualité mais bien moins chères que les barrettes de marques. Dans le courant des années 2000 toutes les grandes marques de RAM on sortie des gammes low cost aux performances modestes mais avec une bien meilleure fiabilité que le noname à un tarif légèrement supérieur au noname mais raisonnable. Aujourd’hui, on ne trouve plus de RAM noname.

    Bref, tout ça pour dire que bien sûr que la qualité a un prix mais c’est justement le rôle des marques d’avoir un positionnement clair là dessus

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  • 7 mars 2024 - 11 h 43 min

    @Mareek: Alors attention, il y a un gap entre le noname de chez noname et l’entrée de gamme de chez Samsung et Sandisk. Gap en terme de fiabilité, gap en terme de vitesse, d’accès ou même de pure résistance physique avec des cartes qui cassent en deux dans ta main sur les modèles « noname ». Je me souvient d’une pure noname, sans aucune indication, livrée avec une imprimante 3D, aussi fine que du papier à cigarettes, qui a cassé en deux en tentant de l’utiliser dans mon lecteur de cartes…

    Si les marques font de l’entrée de gamme c’est parce que le public veut de l’entrée de gamme. Tu ne peux pas rester a 50e les 128 Go quand le public veut du 20e les 256 Go. Ou alors tu fermes boutique. Alors tu baisses ta marge et tu changes de composants interne en utilisant des NAND moins fiables (QLC) des contrôleurs moins performants et tu baisses ta garantie. Mais tu ne changes pas le process de fabrication ni l’enveloppe de protection..

    Sur le marché aujourd’hui tu as des marques comme « Sandian » ou « Samsang » ou autres qui sont entre la contrefaçon pure et simple et l’arnaque. Une carte MicroSDXC 512Go A2 UHS-III à 12 euros on se doute bien qu’il y a un soucis.

    Tu as des marques non contrefaites mais inconnues comme « Nuilaks » ou « Linkmore » à 26e les 256 Go en A1 dont on ne connait pas la fiabilité.

    Enfin tu as des marques fiables comme Sandisk, Samsung, SiliconPower, Lexar… qui ont des gammes de cartes du genre « Ultra », « Extreme » ou « Endurance » et qui jouent surtout sur la vitesse des produits mais aussi sur leur fiabilité dans le temps. Avec un cycle d’écriture plus court sur les moins chères mais une garantie qui correspond à leur prix. La Ultra sera vendue moins chère que la endurance mais avec 2 ans de garantie contre 5 ou 10 ou « à vie » pour l’autre.

    Madame Michu achètera une entrée de gamme pour ses jeux sur tablette, parce qu’elle veut pas mettre 50 euros dans une 128 Go Endurance et préfère avoir une 256 Go pour 25 euros.

    CE QUE POURRAIENT EVITER LES MARQUES : C’est de faire du « yoyo » avec leurs prix en permanence pour tenter de devenir la référence de meilleure vente sur Amazon. Ce qui brouille les tarifs des gammes…

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  • 7 mars 2024 - 12 h 43 min

    @Pierre Lecourt:

    Un truc que pourrait faire les marques également c’est améliorer la lisibilité de leurs différentes gammes. Je trouve que c’est difficilement lisible.

    Répondre
  • 7 mars 2024 - 13 h 43 min

    @wanou: Ils le font mais très mal oui. Ils pensent qu’agglomérer des refs et des normes suffit. Ils pensent en tant que techniciens. Madame Michu la norme UHS elle pense que c’est une sorte de pasteurisation du lait…

    Si Apple lançait une carte MicroSD ils feraient qu’une ref par capacité. A 50€ la 128 Go par exemple et qui serait équivalente aux plus rapides des modèles endurants. Tout le monde gueulerait mais ils resteraient droits dans leurs bottes. Et ça marcherait.

    Pour un Sandisk ou un Samsung il faudrait une communication spécifique aux usages (comme ils l’ont fait avec la Nintendo Switch) qui parlerait à tout le monde : Smartphone, liseuse, GPS/Dashcam / Tablettes / RPi like…

    Mais c’est compliqué a mettre en place.

    Répondre
  • 7 mars 2024 - 15 h 20 min

    @Pierre Lecourt:

    Je dois avouer que pour la Switch du gamin ne sachant pas trop quoi prendre pour remplacer la précédente carte devenu trop étroite j’ai pris le modèle « Switch » et par rapport à la carte précédente (une Samsung avec je ne sais quelles caractéristiques) les temps de chargement ont été nettement diminués.

    C’est rassurant d’avoir ce que tu dis : un usage = telle carte.

    Répondre
  • 7 mars 2024 - 16 h 25 min

    @wanou: Oui mais c’est : CHER

    Parce qu’il faut un packaging par pays en gros. L’avantage des normes genre UHS ou A1 c’est que c’est forcément international. Alors que les usages réclament une régionalisation…

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