Qualcomm Snapdragon 8cx : Un SoC à l’assaut de Windows

Qualcomm poursuit sa stratégie de développement dans le monde PC avec une nouvelle gamme de SoC haut de gamme appelée Snapdragon 8cx. Plus rapides, plus performants, ils devraient débarquer l’années prochaine.

Snapdragon 8cx, c’est le nouveau nom des puces de Qualcomm à destination des machines sous Windows 10 en remplacement des actuels Snapdragon 835 et Snapdragon 850. 

Il s’agit d’un SoC tout nouveau et non pas issu de solutions mobiles comme précédemment indique Qualcomm. Cette gamme vise les portables et convertibles sous Windows à très grande autonomie pour lesquels ils sont parfaitement calibrés. Ils reprennent donc exactement le même scénario que les précédents modèles qui étaient déjà tout aussi « parfaits » à leur annonce d’après le constructeur. 

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Le Snapdragon 8cx est une solution huit coeurs Kryo 495 composés de 4 coeurs ARM Cortex-A76 et 4 coeurs Cortex-A55 avec 10 Mo de cache en tout. Le tout gravé en 7 nanomètres. Date de sortie prévue : 2019. C’est également un SoC qui se distingue nettement des puces précédentes de la marque puisque, ici, il n’y a pas spécialement eu de volonté de conserver un encombrement minimal : Il s’agit du SoC le plus imposant jamais construit par la marque. 

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Pour Qualcomm, le message est très clair, le 8cx est le premier SoC qui devrait battre les puces Intel en terme de performances brutes. Le premier SoC 7 nanomètres construit pour un PC ultramobile et le plus performant des Snapdragon jamais conçu. Qualcomm promet également une connectique améliorée et évidemment une autonomie extraordinaire.

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Bon, il faut l’avouer, on a eu le même discours de performances à la sortie du Snapdragon 835 pour PC puis à la sortie du Snapdragon 850. Les  deux puces devaient déjà mettre à l’amende les processeurs Intel sous Windows. En pratique, cependant, la sortie des 835 et 850 dans ces conditions s’est traduite par des performances plutôt faibles face à ce que proposent les solutions traditionnelles. Le fait de devoir émuler les applications x86 étant probablement le plus gros problème de la plateforme. On ne parle pas des applications issues du store de Microsoft puisqu’elles se comportent effectivement aussi bien sous Qualcomm que sous Intel ou AMD.

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Prévus pour la seconde moitié de 2019, ces Snapdragon 8cx devraient donc proposer plus de performances que les prédécesseurs. Avec un circuit graphique Adreno 680 Extreme, le SoC serait deux fois plus rapide qu’un Snapdragon 850 sous Windows. Il gérerait également l’affichage simultané sur deux écrans en UltraHD HDR quand l’actuel 850 ne peut prendre en compte qu’un seul écran à cette norme. Qualcomm indique également que le 8cx sera 60% plus efficace en terme de consommation d’énergie au démarrage. C’est à dire consommant 60% de moins pour la même tâche qu’un 850 sur cette séquence particulière.

D’un point de vue calcul, Qualcomm indique que sa nouvelle solution aurait des performances comparables à celle d’un processeur Intel de séries U de 15 watts de TDP. Une puce que l’on trouve typiquement installée dans des engins ultrafins sous Windows 10 aujourd’hui tout en ne consommant que la moitié de l’énergie nécessaire aux processeurs Intel. Soit environ 7 watts. Le nouveau venu serait deux fois plus rapide que la concurrence en 7 watts de TDP.

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Le Snapdragon 850 actuel. Entre Pentium Y et Core i5 U

Performances et Emulation

Là dessus, il faut que je m’arrête un instant. Cette annonce de performances est probablement valable mais elle masque un gros problème pratique. Imaginez deux équipes de quatre cyclistes faisant la course. L’une sous dossard Intel et l’autre sous dossard Qualcomm. L’équipe Qualcomm aurait des vélos plus rapides et pourrait mouliner très très vite sur le pédalier. En pratique, ils seraient plus efficaces que l’équipe d’Intel. Seulement chez Intel, les 4 coureurs connaîtraient par coeur le chemin de la course et avanceraient sans se soucier d’autre chose que de pédaler. 

Chez Qualcomm, à chaque croisement, l’équipe devrait s’arrêter pour demander son chemin à un ex Intel resté à la base. Ils doivent donc freiner, descendre du vélo, appeler la base, remonter sur le vélo et redémarrer. Une fois en selle, ils foncent à nouveau à toute vitesse… jusqu’au prochain croisement.

C’est ça l’émulation x86. Ne pas connaitre le chemin. Les puces Qualcomm ont un handicap lourd sur le terrain de Windows dès qu’elles doivent lancer un logiciel pensé pour les processeurs x86. Celui de devoir l’émuler, de se demander comment l’interpréter en permanence… Et du coup, même si leur vitesse de pointe est supérieure en théorie, pour le moment les machines sous Qnapdragon mettent simplement plus de temps pour arriver à un résultat identique qu’un processeur x86 Intel moins rapide en théorie.

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La plus grosse avancée proposée par ce nouveau SoC est sans doute la mémoire vive puisque la puce pourra désormais prendre en compte jusqu’à 16 Go de DDR4. Voilà qui devrait apporter un peu plus de souplesse à l’ensemble de l’utilisation de la machine, les solutions lancées jusqu’alors en 4 ou 8 Go maximum peinent assez rapidement sur une simple session de navigation internet avec beaucoup d’onglets. Autre avancée du Snapdragon 8cx, une prise en charge du NVMe et du UFS3.0. Ce qui devrait améliorer les transferts globaux de données de l’engin.

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Evidemment, la puce prendra en charge le modem X24 4G de la marque pour des débits améliorés en 4G et une connexion permanente en plus du Wifi5 classique. Parmi les autres fioritures attendues, on devrait retrouver un support de l’USB Type-C exploitant la norme Quick Charge 4+ de la marque. La gestion de l’USB 3.1 Gen 2 ainsi que la prise en charge native des fonctions d’assistants vocaux Amazon Alexa et Microsoft Cortana font également partie des promesses de ce 8cx.

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Dernier point, l’arrivée en 2019 de ce nouveau SoC ne signifiera pas la disparition de l’actuel Snapdragon 850. Une annonce qui peut vouloir dire plusieurs choses. Le Snapdragon 8cx serait probablement plus cher1 que le 850 et, par conséquent, la puce actuelle serait conservée pour être proposée dans des machines plus abordables.

Mais on peut également considérer cette annonce d’une poursuite à la mi 2019 du 850 comme diplomatique. Les ventes de machines Windows sous Snapdragon étant pour le moment totalement catastrophiques, les constructeurs et distributeurs qui en ont plein leurs étagères seraient surement catastrophés à l’idée de lire que le 850 serait remplacé par le 8cx l’année prochaine. Personne n’aurait encore envie d’acheter une machine sous Snapdragon 850 dans ces conditions et déjà que les clients ne se bousculent franchement pas en caisse, ce serait un véritable suicide commercial.

Avec Microsoft qui travaille activement à rendre son store plus populaire et une ouverture vers des usages 64 bits sous ARM, on peut se dire que les avancées de Qualcomm sont positives et que le futur proposé par l’alliance Microsoft et Qualcomm est radieux. On aurait tort.

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Qui va dire au Snapdragon 8cx que Windows n’est pas fait pour lui ?

Dire que les constructeurs sont tièdes à l’idée de repartir au charbon pour le duo Microsoft et Qualcomm est un euphémisme. La température est plus que glaciale. Je ne suis pas sur qu’aujourd’hui un seul revendeur tenterait l’aventure d’un nouvel engin sous Windows-ARM à distribuer. Pas sans l’assurance d’une reprise des invendus. Pas sans le financement total des campagnes de publicité. Pas sans un bras tordu dans le dos avec des machines classiques et très demandées dont la disponibilité serait conditionnée à l’achat de modèles Snapdragon invendables…

On a vu lors de la conférence de Qualcomm monter un responsable de Lenovo pour dire combien la future puce Snapdragon 8cx était prometteuse et excitante. Il a indiqué que les réalisations de la marque avec Qualcomm sur ce secteur étaient merveilleuses et combien l’autonomie obtenue était formidable. Et ? Et ben c’est tout. Le responsable de Lenovo est descendu de scène pour replonger dans l’ombre sans avoir annoncé de nouveau partenariat ni même promis le développement d’une machine Lenovo sous 8cx. 

Microsoft lui même n’a pas promis de machine sous SoC Qualcomm, pas plus qu’elle n’a quitté le giron des solutions Intel pour ses gammes Surface actuelles. Aucun Snapdragon n’a été intégré par Microsoft. L’arroseur n’aime pas être arrosé semble t-il. 

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Ce que le duo Microsoft Qualcomm oublie systématiquement de dire c’est que si les SoC sont effectivement très efficaces et redoutablement puissants en calcul, cet effet est totalement altéré par le simple fait d’avoir à émuler des puces x86. A chaque sortie de Snapdragon, Qualcomm fait la promesse d’un niveau de performances équivalent à celui d’un processeur x86 classique. C’est parfaitement vrai en théorie mais cela ne le sera jamais en pratique si la puce doit émuler des logiciels classiques du monde Windows en x86.

Ces calculs gomment systématiquement le fait qu’Intel ne dort pas sur ses lauriers pendant que Qualcomm développe ses solutions. A chaque sortie de puce Snapdragon, de nouveau processeurs Core sortent également. Ils abaissent leur consommation tout en augmentant leurs performances. Les derniers Core M sont ainsi également capables de proposer d’énormes autonomies sur des ultraportables, ils peuvent être employés sans ventilation et Intel compte bien y généraliser l’usage de ses propres modems 4G. Face à leurs compétences, les actuels 835 et 850 font bien pâle figure dès qu’on leur demande de lancer des applications x86 classiques. Les avantages de Qualcomm sur le marché Windows sont à chaque fois contrecarrés par l’apparition de concurrents plus efficaces chez Intel.

Les constructeurs eux même ont plus à gagner à travailler avec Intel qui leur assure la très très grosse majorité de leurs ventes sous Windows. Ce sont Lenovo, Samsung, HP ou Asus qui proposent des machines Windows sous ARM actuellement et qui n’arrivent pas à les vendre. Les pertes que cela  engendre sont épongées en vendant des machines sous processeur Intel et Windows 10. Que croyez vous qu’un chef comptable va faire si l’histoire d’un échec commercial se répète encore et encore ?

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Un design de référence présenté par Qualcomm

Le Snapdragon 8cx sera sans aucun doute un processeur performant comme le sont les Snapdragon 835 et 850. Windows 10 est un système efficace. Il est simplement impossible de marier les deux et de promettre des performances en émulation x86 équivalentes à un système qui ne demandera pas cette émulation.

Le problème est simple. Microsoft veut une alternative au x86 et fait tout ce qu’il peut pour l’obtenir. La marque incite – sans grand succès – au développement d’applications pour son Store d’un côté tout en finançant en partie les travaux nécessaires à Qualcomm pour proposer cette alternative. Qualcomm aimerait bien profiter du marché PC pour continuer a se développer et quoi de mieux que de s’adosser à Windows pour y pénétrer.

Seulement l’équation ne marche pas. ARM n’a pas été conçu pour émuler du x86. Tenter de le faire est contre productif pour cette architecture. Surtout face à une solution nativement x86 qui s’améliore sans cesse. Microsoft de son côté n’est pas fait pour proposer une expérience limitée en applications et se frotte alors à ce que peut proposer ChromeOS ou Android.

Il faudrait que Qualcomm se tourne vers un autre système. Avec un Linux maison par exemple, il pourrait proposer une solution parfaite : Efficace dans le sens où le SoC ne s’évertuerait pas à imiter une puce concurrente. Autonome avec une prise en charge sur mesure des capacités de la puce. Problème, cela coûte cher à développer et à faire connaitre et les distributeurs grand public ont aussi peur de Linux que des machines Windows sous processeurs Qualcomm. 

Si la solution Windows et ARM existe c’est parce que Microsoft assume les frais de son développement et pousse au maximum pour son adoption. Un jeu que la marque a déjà mené dans d’autres sphères comme la téléphonie avec le succès qu’on lui connait. Un jeu courant chez les grands du secteur, on se souvient de la même obstination d’Intel avec ses propres puces dans la téléphonie sous Android et d’un échec tout aussi colossal… Intel a eu la sagesse – quoi que tardive – de stopper l’hémorragie financière en comprenant que face à des solutions ARM sur un système Android dérivé de Linux, la proposition Atom x86 n’aurait jamais l’avantage. L’inverse est tout aussi vrai et tant que le catalogue du Store de Microsoft continuera à être déserté, il n’y aura aucun intérêt pour l’utilisateur final à utiliser de l’ARM sous Windows plutôt que du x86.

Qui le dira à Microsoft ? Qui réussira à le convaincre ? Probablement un chef comptable encore une fois. A moins que les constructeurs finissent par tellement traîner des pieds devant ce nouvel épisode de machines sans clientèle que la géant décide de jeter l’éponge.

 

Qualcomm Snapdragon 8cx :

Qualcomm Artificial Intelligence Engine

  • Qualcomm® Hexagon™ 685 DSP
  • Qualcomm® All-Ways Aware™ technology
  • AI Features
    • 4th Generation Qualcomm AI Engine
    • Enhanced voice assistant experiences for Alexa and Cortana with Qualcomm Aqstic technology

Modem

  • Qualcomm® Snapdragon™ X24 LTE Modem
  • LTE Category: LTE Category 20
  • Peak Download Speed: 2 Gbps
  • Peak Upload Speed: 316 Mbps
  • Downlink Features: 7×20 MHz carrier aggregation, Up to 256-QAM, Up to 4×4 MIMO on five carriers, Full-Dimension MIMO (FD-MIMO), Maximum 20 spatial streams
  • Uplink Features: Qualcomm® Snapdragon™ Upload+, 3×20 MHz carrier aggregation, Up to 2x 106Mbps LTE streams, Up to 256-QAM, Uplink data compression
  • Supported Cellular Technologies: LTE FDD, LTE TDD including CBRS support, LAA, LTE Broadcast, WCDMA (DB-DC-HSDPA, DC-HSUPA), TD-SCDMA, CDMA 1x, EV-DO, GSM/EDGE
  • Modem Features
    • Connected Standby / Instant On
    • Multi-Gigabit speeds for virtually seamless cloud connectivity/computing: up to 2Gbps LTE

Wi-Fi

  • Wi-Fi Standards: 802.11ad, 802.11ac Wave 2, 802.11a/b/g, 802.11n
  • Wi-Fi Bands: 2.4 GHz, 5 GHz, 60 GHz
  • MIMO Configuration: 2×2 (2-stream)
  • Wi-Fi Features
    • MU-MIMO
    • Multi-gigabit Wi-Fi
    • Dual-band simultaneous (DBS)
    • Integrated baseband

Camera

  • Image Signal Processor: Dual 14-bit ISPs, Qualcomm Spectra™ 390 image signal processor
  • 4K HDR video capture @30fps (10-bit color depth, rec2020.)
  • Single HFR 16 MPix camera at 60fps ZSL
  • Dual 16 MPix cameras at 30fps ZSL
  • Single 32 MPix camera at 30fps ZSL
  • 4K HDR decode at 120fps
  • Codec Support: H.265 (HEVC), VP9 and H.264
  • Camera Features
    • Latest DirectX 12 API
    • High efficiency video encoder
    • Cinema core – VP9 & H.265 decoder
    • 2nd Gen HDR Playback
    • Dual 4K external display support

Audio

  • Qualcomm Aqstic™ audio technology
  • Qualcomm TrueWireless™ technology
  • Qualcomm® Broadcast Audio technology
  • Qualcomm® aptX™ audio technology: aptX Classic, aptX HD
  • Surround Sound Audio
  • Speaker Protection

Display

  • Maximum On-Device Display Support: 4K
  • Maximum External Display Support: Two 4K Displays

CPU

  • CPU Cores: 8x Qualcomm® Kryo™ 495
  • CPU Architecture: 64-bit
  • 7nm Process Technology

Visual Subsystem

  • Qualcomm® Adreno™ 680
  • API Support DX12

RF Front-End

  • Qualcomm® RF Front-End solution
  • Qualcomm® Signal Boost adaptive antenna tuning
  • High-power transmit (HPUE)

Security

  • Windows 10 Support: Enterprise, Pro, Home
  • Security Features
    • Improved crypto-security
    • Remote management and location
      awareness for enterprise efficiency

Memory & Storage

  • Memory Type: LPDDR4x, 8 Channels
  • Storage: NVME SSD; UFS3.0

Location

  • Global Emergency Services: Assisted GPS, OTDOA (LTE-based positioning)
  • Satellite Systems: GPS, GLONASS, Beidou, Galileo, QZSS, SBAS
  • Location Features
    • Location Aware for app accuracy
    • Low Power Geofencing and Tracking
    • Sensor-assisted Navigation
    • Pedestrian Navigation

Connectivity Specifications

  • Bluetooth Version: 5.0
  • Near Field Communications: Supported
  • USB Version: USB 3.1

Charging Features

  • Qualcomm® Quick Charge™ 4+ technology

Notes :

  1. A priori l’usage d’un processus de gravure en 7 nano ne compense pas la taille du SoC. Un waffer produira moins de puces 8cx que 850 ce qui impactera les coûts. Le fait de graver en 7 nanomètres également.

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42 commentaires sur ce sujet.
  • 7 décembre 2018 - 19 h 22 min

    Et Oui, ça ne va pas faire…
    Car Intel et AMD vont sortir aussi leurs processeurs x86 en 7nm,
    je dirais mono-core avec un Cpu benchmark pouvant dépassant les 2000,
    et du dual core avec un Cpu benchmark dépassant les 4000,
    tout cela avec des TDP extrêmement réduits !

    J’attends surtout et toujours AMD qui n’a toujours rien sorti dans
    cette gamme de processeur, donc il vont le faire,
    mais quand ?!
    Donc espérons en 2019, afin de donner de la concurrence à Intel,
    sur sa chasse-gardé et ainsi faire baisser fortement les prix…

    Je ne crois pas Qualcomm Snapdragon 8cx, car Qualcomm a trop souvent eu une politique
    de prix excessivement cher, et je doutes qu’il la remette en question…
    moins puissant que les équivalent x86 et trop cher, pour moi,
    sa signe déjà l’arrêt de mort de ce produit !

    Répondre
  • 7 décembre 2018 - 22 h 48 min

    Ca m’énerve a chaque fois que je lis une news comme ca: qu’attend Google pour attaquer sérieusement le marché des laptops desktops (et meme, tablettes…) avec un Android adapté, supporté…

    Emuler x86 sur ARM c’est une hérésie. Regarder le marché passer les bras croisés, une idiotie.

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 11 h 19 min

    TRANSMETA a deja eu ce problème…

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 15 h 40 min

    pour ma part tout est dit dans le corps du billet : si les performances / consommation sont là, j’attendrai une variante de Linux spécique ; même une éventuelle surcouche javaVM (android) ne m’intéressera pas, mais elle sera sans aucun doute adéquate pour d’autres qui en auront besoin.

    Bref une carte mère « nue » à la raspberry ou un « PC » complet pour les besoins exigeants en puissance CPU, avec l’OS qui va bien pour en tirer parti nativement au bon prix et surtout pas besoin de windows ou d’autres couches d’émulation de ceci ou cela pour en pomper le surcroît de performances.

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 18 h 02 min

    @Obarthelemy:

    Il le fait , ca s’appelle fuchsia os et ca va probablement détruire a long terme windows android et chrome os.

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 18 h 07 min
  • 8 décembre 2018 - 18 h 50 min

    Ils devraient plutôt s’orienter vers un OS maison une sorte de nouveau concurrent à base de mix android/linux… Enfin je ne suis pas persuadé que l’émulation soit la solution…

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 19 h 22 min

    Bon, osef de l’émulation x86.
    Si ils sortent une bonne machine avec un bootloader dé-vérouillable, et un tarif qui ne soit pas astronomique on installe une distro linux desktop et zou !

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 19 h 24 min

    @gregoz:
    Disons qu’ils s’amusent à réinventer la roue,
    où il n’y en a pas besoin !

    Donc c’est vraiment jeter et gaspiller du temps et de l’argent par la fenêtre,
    qui pourrait être bien mieux utiliser autrement…
    Il y a tant de choses, beaucoup plus intéressantes et simples à faire !

    « La Folie, c’est de faire toujours la même chose
    et de s’attendre à un résultat différent. »
    Albert Einstein.

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 19 h 47 min

    Franchement j’utilise des applis du windows store pour mes besoins quotidiens et j’y ai trouvé ce dont j’avais besoin y compris de véritables pépites.

    Le problème qui est pour moi le plus pertinent tout de suite, c’est que la solution arm sera premium hors de prix par rapport aux machines Intel.

    Alors quelles seront les motivations des acheteurs ?

    Répondre
  • 8 décembre 2018 - 21 h 42 min

    @Dadoo: là dessus je te suis : en effet l’effet « waouh » ne fera pas passer la pilule du prix… Donc à moins qu’un « constructeur » chinois nous propose un laptop de qualité avec un prix serré on peut toujours rêver…

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 8 h 11 min
  • 9 décembre 2018 - 8 h 55 min

    @Obarthelemy:

    Les derniers Chromebook sont compatibles PlayStore.
    Reste que les appli Androïd sont rarement adaptée à l’usage PC.

    Je pense aussi que Google et ChromeOS ont une carte à jouer ici.

    Super article sinon!!

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 9 h 22 min

    @Olivier:
    Ça sorti est prévu pour la seconde moitié de 2019, il sera certainement très très cher,
    mais on plus on verra arriver la nouvelle génération de processeurs pour PC portables AMD et Intel
    gravés en 7 nm avec un TDP inférieur à 7 Watts !

    La seul chose qu’on peut espérer, c’est que AMD sorte un processeur Ryzen mono core,
    avec un CPU benchmark supérieurs à 2200, pour proposer un 1ier Prix,
    même à 50 Usd, ils partiraient comme des petits pains aux chocolats !
    Et dans ce cas de figure, le Qualcomm Snapdragon 8cx n’aura plus vraiment d’intérêt…

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 10 h 51 min

    Pourquoi toujours tout ramener à l’émulation x86 ?
    Un OS complet + une suite bureautique + navigateur moderne couvre 90% des usages.

    L’émulation faut voir ça comme un plus : cela permet de lancer une appli non native, ça ne sera jamais l’utilisation principale. (un peu comme wine sous Linux : tu peux utiliser n’importe quelle appli Windows, dans les faits tu restes sur le natif qui fonctionne parfaitement)

    Le 1er pb de qualcomm c’est que les testeurs vont installer le premier benchmark (x86) venu et plomber les tests de la machine.
    Le 2nd pb va être le prix, si la machine coute le prix d’un haut de gamme en laissant l’impression que ça fait moins de chose, aucune chance que ça ne se vende
    Dernier pb Qualcomm ne fait pas de dev : peu de software natif peu de machine.
    Quand intel / amd / nvidia sort une nouveauté hardware, il y’a le SDK, l’équipe de support, voir des dev dédiés pour coder/ajuster des parties de soft au nouveau jeu d’instruction.
    Qualcomm est un simple fondeur, ils n’ont pas la capacité de poster un patch permettant de compiler une version « arm windows » de Gimp par exemple.

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 11 h 29 min

    @J.DEBON:

    Un AMD DualCore+SMT c’est le minimum en 2018.
    Je ne vois pas l’intérêt d’un monocore aujourd’hui.

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 13 h 52 min

    @Nicolas:
    Simplement pouvoir proposer un premier prix ayant une puissance suffisante
    et un très faible TDP !

    Pour te donner un exemple, prenons le processeur de portable type,
    le Intel Core m3-7Y30 @ 1.00GHz, dual core, 4,5 Watts de TDP,
    gravé en 14 nm, avec un CPU Mark de 3549.

    Imagine le même processeur, mono core, tu divises en gros sont TDP par 2,
    on tombes à 2,25 Watts, ensuite Tu utilises du 7 nm,
    on devrais encore gagner 30 à 40 % sur la consommation,
    Tu es sur un processeur x86 ayant un TDP d’environs 1,5 Watts,
    pour un CPU Mark d’environs 1750, ce qui est vraiment
    extrêmement faible pour un processeur x86 !

    Et en faisant monter en fréquence, donc en puissance,
    on reste sur des processeurs extrêmement économiques
    dans tous les sens du terme, peu chers à produire, très faible TDP,
    suffisamment puissants pour la très grande majorité des applications classiques,
    Bureautique, Internet, Lecteurs multimédias…

    On arrivera enfin à des ordinateurs x86 suffisants, peu chers,
    et extrêmement autonomes, que demander de plus ?!

    Voilà, j’attends avec impatience l’arrivée d’AMD sur ce genre de processeurs,
    et ça va réellement transformer, ‘impacter’ nos vies, de nouveaux types de Tablettes,
    de Portables, de Nuc…et même des Smartphones PC, vraiment un Nouveau Monde,
    une Nouvelle manière de Vivre l’Informatique nomade et classiques !
    Et on n’aura même plus besoin de ventilateurs…
    On entrera alors dans une Nouvelle Ère de l’Informatique…
    on passera vraiment de la Micro-Informatique aux Mini-machines !!!
    Waouu…

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 16 h 12 min

    @J. DEBON: je vais dans ce sens également ; nombreux sont encore les traitements séquentiels, un seul core suffit. Parfois même lorsque des tâches sont parallélisables, la machinerie sous-jacente ne sait pas bien faire (mutex ou verrous globaux), alors que des « green-threads » (coroutines) sur un seul core dans l’espace utilisateur vont pus vite. Ainsi aussi du 64 bits est parfois ou souvent inutile.

    Par exemple, je vais mettre un relai/noeud TOR derrière ma box ; je souhaite le séparer du reste donc lui attribuer sa propre machine (matérielle, pas virtuelle), hé bien j’ai choisi un raspberry PIzéro W : du 32 bits monocore (TOR ne sait pas gérer le multicore et le saurait-il qu’un petit monocore sera suffisant pour saturer la bande passante que j’attribue à TOR). Petite boîte, Petite conso : ça suffit largement. De même pour un serveur Web perso/ou bureau.

    Répondre
  • Mez
    9 décembre 2018 - 18 h 24 min

    Article qui résume bien la situation .
    Le gros avantage de Qualcomm est l’énorme marché mobile sur lequel ils sont ultra dominant a l’heure actuelle. Il y a des chances que ce fasse la différence sur a moyen terme par rapport a Intel, et d’autant plus quand Apple basculera ses petits sous ARM.

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 19 h 03 min

    @_fili_granne:
    Surtout qu’un processeur mono-core en 7 nm pourrait dépasser les 3000 de Cpu Mark,
    avec un bon système de refroidissement !

    Et rien n’interdirais de faire du multi-cores panachés comme pour les processeurs ARM,
    avoir des ‘cores’ basses consommations, basses fréquences et peu puissants,
    compléter par des ‘cores’ puissants, mais hautes fréquences et consommations,
    il y aurait peut-être aussi possibilité d’intégrer 1 ou plusieurs Cpu ARM,
    afin d’avoir une compatibilité globale…

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 21 h 33 min

    Qualcomm acheté par M$ ! Il va nous pondre un SoC bien verrouillé M$ qui aura des perfs x86 faibles et qui sera laissé de côté au final et ça sera bien fait pour lui.
    Je ne vois pas l’intérêt de faire des procs spécifiques pour un seul OS, forcément c’est en vendre moins. M$ continue ses magouilles !

    Répondre
  • 9 décembre 2018 - 22 h 48 min

    @J.DEBON: exactement ! d’ailleurs la gamme raspberry est fort instructive à ce sujet. J’ai aussi un PI 3 B+ 64 bits 4 cores si besoin. Et au boulot du x64 8 cores avec des gazillons de Go en RAM, mais c’est pour les applis gloutones — ou plutôt maladivement obèses du fait de leurs couches de gras empilées (PHP + WP ou CMS). J’ai déjà réécrit certaines applis qui n’utilisaient qu’une partie de ces usines à gaz en passant sous OpenResty / MoonScript : avec un gain d’au moins un facteur x3 en CPU et x10 en RAM et une maintenabilité nettement améliorée.

    Répondre
  • dja
    10 décembre 2018 - 2 h 44 min

    Ca ne parait pas surréaliste.
    Windows ARM64 existe, il est natif. Les softs de base M$ sont déjà en natif ARM64.
    C’est leur layer d’émulation x86 pour gérer le catalogue d’apps qui est un peu pourri… il n’y a pas de miracle à ce niveau là.
    Toujours est-il que plus ils renforceront le nombre de plateformes sous Windows/ARM, plus les éditeurs auront d’incentive à compiler et proposer leurs apps en natif ARM.
    Ca ne me parait pas spécialement débile, il faut bien commencer quelque part et les avantages des processeurs ARM ne sont plus à prouver.
    Les proc intel sont de véritables daubes qui ne progressent plus et sont remplis de failles avec un épisode Spectre/meltdown qui n’en finira jamais, et plus que de gros doutes sur le intel management engine.

    Donc, si Microsoft participe à dégommer le x86, banco!
    On pourra enfin avoir du matos costaud, avec une blinde de ram, des nvme,.. en arm64… pour installer un nux ou un bsd ;)

    Répondre
  • Gp
    10 décembre 2018 - 8 h 49 min

    Pourra t on facilement changer d’OS sur ce type de machine ? Je mets une clé et je boote?
    Pourra t on mettre à jour quelques composants soi meme ?

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 14 h 40 min

    @pierre : Tu prends l’exemple des cyclistes pour illustrer l’émulation x86. Pédaler vite, mais ne pas connaitre le chemin.

    Alors j ai cherché dans la foultitude de tes poste et il me semble que, au vu de ton article intitulé « Microsoft livre plus de détails sur Windows 10 ARM et son émulation x86 », nos cyclistes Windows sous bannière ARM ne font pas que profiter de la vitesse de pédalage offerte par le Snap dragon 🐲8cx… Ils en ont aussi sous la casquette :
    « Le système pourra adapter les instructions x86 en ARM64 et en conservera une traduction sur le stockage de manière à ne pas avoir à retraduire l’application à chaque lancement. Le but pour Microsoft est bien de rendre l’opération transparent pour l’utilisateur comme pour le développeur »
    https://www.minimachines.net/actu/microsoft-windows-10-arm-50828

    Répondre
  • Tit
    10 décembre 2018 - 14 h 41 min

    dja dit « les avantages des processeurs ARM ne sont plus à prouver.[…] Les proc intel sont de véritables daubes » pourquoi beaucoup (la plupart il me se semble) des pc pour chrome os sont avec un processeur intel, si les procs arm sont bien mieux ?

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  • 10 décembre 2018 - 14 h 50 min

    @peper-eliot: Oui, en théorie. en pratique, pour avoir eu les machines entre les mains, ce n’est pas encore ça.

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 14 h 59 min

    @Gp: Non. Totalement fermé. En hardware comme en software a priori. Comme un smartphone.

    @dja: ARM est impacté par Meltdown sur certains Core non ? https://meltdownattack.com/#faq-systems-meltdown

    @Mez: Pour Apple, c’est pas fait encore :)

    @fofo: Pourquoi ? Parce que c’est ce que propose Google avec ChromeOS et on voit bien l’impact que cela a eu en Europe par exemple. Pourquoi acheter un PC sous Windows ARM aussi cher alors qu’il existe déjà ces PC qui couvrent 90% des usages et qui peuvent être hyper abordables.

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  • 10 décembre 2018 - 15 h 42 min

    On retombe encore dans les vielles rengaines du « Intel est trop fort et ARM est top nul alors il n’y arrivera jamais »…

    Dans les smartphones, « Intel est trop fort, il va tout péter et faire couler ARM »… Les fabricants d’ARM ont été + en concurrence entre eux mêmes qu’avec Intel. C’est Intel qui parti.

    Dans les serveurs, ça a pris du temps mais maintenant les ARM sont présent. Pourtant, qu’est-ce qu’il y a pu avoir des wagons de personnes rabâchant à tue-tête que les ARM c’est fait pour les calculatrices et les smartphones et qu’ARM ne fera jamais aussi bien que le tout puissant Intel… L’ensemble des fabricants d’ARM représentent une colossale armée qui s’améliorent de tentatives après tentatives et finissent par être viables.

    Le rPI a un certain succès malgré ses faibles perfs et les tentatives similaires n’ayant eu que très peu de succès avant lui. Et maintenant plusieurs autres ont des succès suffisant pour renouveler leurs cartes, bien rares sont celles en x86 qui sont toutes bien + cher.

    Pour WinARM, si Micro$oft fait ce qu’il faut (plusieurs fabricants de SoC ARM et émulation de tous les x86-x64) alors se secteur sera certainement pérenne. Le problèmes des perfs dépendent et dépendront toujours de l’utilisation qu’on veut en faire. Le monde n’est pas peuplé de gens qui ne veulent que les + rapide qui existent. Nombreux n’ont même que peut la notion des perfs de leur machine (avec certains i3 qui sont + rapide que certains i7, tout le monde ni voit pas très clair…), profiter des fêtes pour demander à des gens d’horizons divers pour faire un sondage sur les critères de choix.

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 16 h 02 min

    @Skwaloo: Je crois que la rengaine est plutôt neuve. ARM veut faire de l’Intel et n’y arrivera pas . Pourquoi ARM ne cherche pas a faire autre chose avec un autre OS ? Parce que ARM n’est pas développeur de logiciel.

    Le soucis du système Windows c’est que pour la majorité des utilisateurs il sous entends un parc logiciel et materiel très très large. Enorme compatibilité matérielle, énorme catalogue logiciel. Quand on achète un engin sous Windows, on s’attend donc à cela et ce n’est pas ce que propose Microsoft avec Windows + ARM.

    Si ARM débarquait sous Linux la donne serait différente. On exploiterait les puces à 100% sans recourir à de l’émulation. Une communauté pourrait se mettre au travail. Le potentiel est énorme mais personne n’a un rond a mettre la dedans. Microsoft subventionne Qualcomm alors Qualcomm développe en sentant là un coup à jouer. Si demain Microsoft décide que ça ne marche pas et abandonne le projet (comme avec Windows RT) et bien le dev s’arrêtera immédiatement. Qualcomm ne fera rien seul. Qualcomm vient de coup une bonne partie de son staff de recherche sur les ARM serveurs aux US. La marque réduit la voilure dans Centriq parce que cela n’est pas aussi rose que prévu. Personne ne les aide, cela coute cher et les retombés sont bien plus en concurrence avec AMD et Intel en face.

    Pour que ARM Linux marche Il faudrait un tiers investisse. Un vrai indépendant comme un état ou une société énorme qui se dise que le potentiel est gigantesque. Comme tu dis, le RPi montre qu’il est possible de faire des grandes choses avec un combo ARM/Linux. Mais c’est en oubliant que les design ARM sont sous licence et qu’il est impossible de développer en libre sur la quasi totalité des SoC actuels. Les Snapdragons ne seront jamais libres. ce serait suicidaire pour Qualcomm.

    Qui a les reins assez solides pour investir des milliards a perte sur plusieurs années ? On est capable de dépenser des milliards pour acheter des services de trottinettes électrique en location, pas pour « parier » sur un Linux sous ARM. Et c’est bien dommage.

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 16 h 56 min

    Pierre, je ne crois pas qu’ARM veut faire de l’Intel. ARM, comme Qualcomm, cherche du relai de croissance. Micro$oft leur tend la perche, ils l’a prennent.

    « Faire de l’Intel », je suppose que c’est être sur un même marché qu’Intel. ARM est de + en + présent sur serveur, typiquement un marché très occupé par Intel.

    Avec Win, MacOSX, iOS et Android, il n’y pas beaucoup de place pour d’autres OS. Win sur smartphone c’est cassé les dents, ChromeOS a une part de marché lilliputienne.

    Pourquoi s’imaginer qu’il n’y a pas de marché pour les non-geek ???! « énorme catalogue logiciel » ?!!! Me MICHU utilise combien de logiciels non utilisables sur WinARM ? Le marché pour les Me MICHU est non négligeable. Je suppose qu’un Chromebook n’est pas mieux qu’un WinARM. Alors WinARM a des raisons d’être, aucune raison d’essayer de l’enfoncer.

    Un autre Linux ?!… En étant réaliste, qui veut d’un GNU/Linux à part une poignée d’accro à l’informatique comme nous ??? Nos besoins et envies ne sont pas forcément ceux de tout le monde.
    Il y déjà des GNU/Linux qui répondes à beaucoup de besoins mais son taux d’adoption est malheureusement très très faible sur pc au point que les pc vendu sous GNU/Linux sont hyper rare. Aucune raison qu’ARM face mieux. Un Linux avec une surcouche proprio ?! No way ! Ca serait déjà sympa qu’ARM nous fasse des pilotes Linux pour nos SBC, je n’ose pas en espérer mieux.

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 17 h 15 min

    @Skwaloo: Ben quand Microsoft fait un émulateur x86, ARM veut faire de l’Intel à coup sûr. Quand Qualcomm fait des démos en disant « on peut lancer n’importe quelle application Windows en faisant tourner Photoshop 32 bits sous ARM, Qualcomm fait de l’Intel…

    Alors ok ce n’est pas le bon terme: ARM ne veut pas faire de l’Intel. ARM s’en fout. par contre Microsoft veut faire d’ARM un émulateur d’Intel. Ça ne change pas grand chose en pratique, c’est à mon sens mal prendre le problème.

    Ok pour madame Michu : Les Chromebooks je suis bien d’accord. Sauf qu’en pratique les gens associent pas les choses de cette façon : Si le grand public entend Windows il entend Windows compatible avec la totalité du parc Windows à la fois en materiel et en logiciel. Mon imprimante, mon scanner, ma licence de tel truc, mes jeux steam et tout le toutim. Le problème est là, Windows a un historique énorme et les gens veulent en profiter, faire table rase de tout ce background n’est pas imaginable. Et tu auras beau dire « votre imprimante est compatible » en magasin, les gens iront tout de même du côté de ce bon vieux Windows classique car il les rassurera sur leurs investissements précédents. D’où l’échec actuel des Chromebooks en France.

    Si les Chromebooks n’ont pas fonctionné, comment veux tu que les machines winARM fonctionnent ? Tu n’imagines pas a quel point les ventes sont catastrophiques. On parle de chiffres de ventes qui se tiennent sur les doigts des deux mains pour une semaine complète surtout le territoire pour certaines références… Et si tu imagines que le fait que Microsoft signe la bécane va améliorer son sort tu oublies l’épisode WinRT ou les acheteurs de machines défilaient ensuite en magasin pour la rendre après déballage. A l’époque c’était l’émeute chez les revendeurs avec des taux de retour astronomiques notamment en grande surface. « C’est pas compatible avec mon imprimante », « on peut pas jouer » et « c’est ps un vrai PC »…

    Tu ne peux pas dire ça dans le même com : « Me MICHU utilise combien de logiciels non utilisables sur WinARM ? Le marché pour les Me MICHU est non négligeable. » et plus loin « qui veut d’un GNU/Linux à part une poignée d’accro à l’informatique comme nous ??? »… Ben madame Michu si ce Linux propose les fameux logiciels utilisés par Mme Michu…

    Les expériences que sont les RPi ou le premier EeePC montrent que cela peut fonctionner. Il faut juste faire en sorte que tout soit homogène en terme de materiel et de hardware.

    Répondre
  • 10 décembre 2018 - 17 h 41 min

    Je n’oublie pas l’épisode WinRT, je considère juste que ce sont des situations très très très différentes. Une machine ARM avec Windoz 10 est une machine compatible avec les appli x86 (en 32bit pour l’instant) ce qui représente une énorme quantité de logiciels et de très nombreuses possibilités d’utilisation différentes. WinRT était hyper limité en logiciel. On ne vend pas un WinRT comme un Windoz 10 ARM, la différence est énorme. Pas étonnant qu’il y a + de vendeurs en machines Windoz 10 ARM qu’en WinRT.

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 8 h 02 min

    @Fred: Linux fonctionne sur TOUT processeur qu’il soit x86, Armou autre et le système de distribution des logiciels Linux permet de proposer facilement les versions x86 et Arm. Le problème c’est les GPU proprios intégrés au SoC sur lequel le fabricant ne veut pas communiquer (ou le wifi ou le modem 4G…).
    Y’a plus qu’à attendre des procs Arm sans GPU, et avec un bus PCIe pour pouvoir choisir des GPU supportés. Peut être que ça passera par les Arm prévus pour serveurs.

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 10 h 08 min

    Microsoft avait fait une suite Office pour ARM (pour WinRT)
    Google a Chrome en version ARM (pour Android)

    Donc vu la taille de ses societes, adapter ses produits pour Win10 ARM pour éviter la couche d’émulation, cela devrait etre possible dans un délai raisonable.
    Et pourtant rien.

    Et je serais curieux de voir en performances ce snapdragon qui emule le X86, versus un Intel Core i7-7Y75 par exemple

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 10 h 13 min
  • 11 décembre 2018 - 10 h 29 min

    oursgentil, il n’y a pas rien. Pour Office c’est déjà fait : « Mieux : sous Powerpoint, la manipulation d’un modèle 3D était plus rapide à nous yeux qu’avec les machines Intel d’entrée de gamme sans carte graphique dédiée. Un élément qui semble démontrer que l’Adreno 680 est bel est bien un GPU performant, plus en tous cas que les solutions Intel entrée de gamme actuelles. »

    Chrome n’est pas le seul au monde, et ça arrive : https://www.01net.com/actualites/firefox-arrive-sur-les-pc-windows-10-a-processeur-arm-snapdragon-1583367.html#xtor=AL-123461

    Moi je serai curieux de voir la différence de conso entre cet ARM versus ton Intel Core i7-7Y75.

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 10 h 31 min

    @Skwaloo: Personne ne dit que les SoC Qualcomm sont mauvais. C’est juste le boulot qui leur est demandé qui est mauvais.

    Regarde dans ton tableau la différence entre un Snapdragon 835 et un Intel Core. Le Snapdragon est techniquement déjà très avancé. Pourtant sous Windows 10 on a quel résultat ? Un filtre Blur sous Photoshop sur une image de 288 mp prend 152 secondes à un Celeron N2450… Et 684 secondes pour un Snapdragon 835 ! Un Core i7-8550U met 42 secondes pour le même résultat.

    Le problème n’est pas tant la qualité du soC mais le travail qui lui est demandé. Il n’est pas du tout impossible que sous un autre système, prenant vraiment en compte les possibilités de la puce ARM sans passer par de l’émulation, le Snapdragon écrase totalement le Celeron et le core en terme de performances. Mais pas sous Windows en émulation x86.

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 10 h 44 min

    Pierre, pas impossible qu’Adobe fasse une version ARM pour Win de son Photoshop (il est en train de faire une version pour iPad avec du code de la version ordi). Mais je veux bien tenir le pari qu’un jour l’IA des SoC ARM sera utilisé pour les logiciels x86, et là on ne devrait pas trop voir de ralentissement.

    Répondre
  • 11 décembre 2018 - 11 h 58 min

    @Skwaloo: Je fais pas de pari.

    Tu vois quand j’ai conseillé aux gens de rester à l’écart de WinRT et des surface, j’ai eu raison. Pareil pour les machines Windows sous Snapdragon pour le moment. Si je fais le pari que ça peut fonctionner et que cela ne fonctionne pas je ne suis pas le seul a perdre. Tous ceux qui croient en mon pari se plantent avec moi. Et là on parle de lecteurs qui vont acheter des machines de 599 à 999€ et cela ferait donc assez mal comme pari manqué.

    Oui il est possible que photoshop sorte sous ARM. Mais combien d’éditeurs vont faire cet effort ? Si Adobe le fait c’est probablement parce que Apple paye pour l’obtenir. Apple est conscient de l’effet bénéfique de la sortie du soft pour ses iPad et paye en conséquence ce portage. Est-ce que Apple va payer pour que les Snapdragon en profitent ? Je n’en suis pas sur du tout.

    Et quand bien même ce serait le cas, il reste un iceberg complet de logiciels a porter sous ARM. Photoshop et Office c’est juste un petit drapeau planté au sommet. Mon soft de gestion comptable ? Mon logiciel d’impression 3D ? Mes jeux ? Personne n’a envie ni les moyens de faire le portage x86 -> arm. Ni les éditeurs ni les développeurs de pilotes pour des produits anciens ou exotiques. Mon vieux scanner ne serait plus reconnu, pas plus que mon imprimante laser couleur ou mes différents gadgets tech. Alors ils marcheraient en émulation x86 probablement mais avec quel impact sur leurs performances ou leurs résultats ?

    Microsoft essaye d’intéresser les développeurs à son store UWP depuis des années et des années sans résultat. Je ne vois pas ce qui va changer aujourd’hui.

    Je reste convaincu que demander à un SoC ARM de faire du x86 n’est pas la solution.

    Répondre
  • 16 décembre 2018 - 15 h 08 min

    @Pierre Lecourt: comme d’autres l’on dit, la solution d’émulation est une solution de dépannage et transitoire qui permet de ne pas être limité à seulement quelques fonctionnalités de départ.

    « Alors ils marcheraient en émulation x86 probablement mais avec quel impact sur leurs performances ou leurs résultats ? »
    Je ne me fais pas trop de soucis sachant qu’il y’a encore du W10 sur Atom avec 1 seul Go qui offre certainement une expérience moins bonne qu’un WinARM, en émulation il y’a déjà du code x86 émulé sur WinARM + rapide que sur Atom x5 (sur 8cx on peut espérer + rapide), et comme tu m’explique très bien : « Tu sais j’ai des confrères qui pensent qu’on peu pas faire de photoshop avec un Pentium. Quand je leur dis que c’est fluide avec un Atom x5 ils me croient pas.

    Et pourtant : https://www.youtube.com/watch?v=mYp0Mncc3zI

    Quand je leur montre ça ils sont un peu sur le derrière.

    C’est l’effet “bench”. Les benchs d’un Celeron sont tellement faibles par rapport à un Core i7 qui leur passe dans les mains qu’ils imaginent pas que ce soit possible. Alors qu’en fait les softs arrivent rapidement à un plateau d’usage pour un particulier. Au delà d’un certain niveau de perfs que ce soit un Core i9 ou un Celeron il n’y a pas de vrai bonus. On passe d’un filtre Blur de 6 secondes à 2 secondes… Du moment que la ram et le stockage suivent, ça n’a plus vraiment d’impact (pour un usage non pro j’entends) ».

    De même qu’émuler du code x86 sur ARM n’est pas ce qu’il y’a de + efficace, le Javascript n’est pas ce qu’il y’a de plus efficace par rapport à de l’assembleur. Pourtant le Javascript est le langage le + utilisé, là aussi il y a un avantage.

    Répondre
  • 17 décembre 2018 - 16 h 17 min

    @_fili_granne: RETEX : saturation CPU vers les 1Mbd (baud = bit/sec), soit environ 100 Ko/s (octets/s). La Pi Zéro est entièrement dédiée à Tor et ne fait rien d’autre. Carte Pi-0 + alim + adaptateur eth/usb (il y a le WiFi ou le BT pour économiser ce poste) soit 20 € « pour aider ».

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