La nouvelle Kindle 2022 va donc remplacer en octobre prochain le dernier modèle qui datait de 2019. Amazon proposera un modèle équivalent en format mais proposant de nouvelles caractéristiques internes et d’affichage tout en augmentant son tarif.
C’est la pratique habituelle d’Amazon, à chaque itération sa liseuse gagne en fonctionnalités et en tarif. Le modèle actuel est vendu 79.99€ dans sa version la plus abordable, la Kindle 2022 passe à 99.99€ dans cette version « avec pub ». Le modèle sans les affichages qui apparaissent sur l’écran éteint de votre liseuse sera commercialisé à 109.99€.
Si on peut compter sur des remises régulières au cours des évènements spéciaux et autres opérations commerciales qui ramèneront sûrement la liseuse à des prix moins élevés, la hausse est importante.
Pour la justifier, Amazon explique des changements conséquents dans les composants de la liseuse avec, pour commencer, un nouvel écran mieux défini. La dalle est en réalité identique à celle des modèles haut de gamme d’Amazon et offre désormais une densité de 300 points par pouce contre 167 pour le modèle actuel. Cela promet une lisibilité accrue, des caractères plus détaillés, moins d’effets d’escalier sur les lettres et des images plus fines. L’éclairage frontal est toujours présent, de même qualité que le précédent modèle, et permettra de lire même sans lumière extérieure pour l’écran passif.
Un autre poste important a été amélioré, celui du stockage qui est.. quadruplé. La Kindle 2022 passe à 16 Go de stockage interne, une belle évolution par rapport aux 4 Go du modèle actuel. Si cela parait presque démesuré pour une liseuse qui ne charge souvent que du texte peu gourmand en espace disque, cela correspond peut être à une autre ambition d’Amazon. Traduite notamment par une mise au pas de tous ses modèles sur une meilleure densité d’affichage. La marque va peut être proposer plus de choses graphiques dans le futur et, pourquoi pas, éditer des Bédés ou des Mangas adaptés à son format.
La connectique évolue, passant du MicroUSB à l’USB Type-C, un format plus moderne partagé par la quasi totalité des productions smartphones et tablettes depuis plusieurs années et qui permettra de recharger sa liseuse plus facilement. La Kindle 2022 regonflera ses batteries à bloc en 4 heures maximum avec un chargeur classique et en moins de 2 heures si votre chargeur peut proposer du 9 watts.
Autre point clé, les dimensions de la liseuse sont plus compactes que la version 2019 : avec 15.7 cm de haut pour 10.8 cm de large et 8 mm d’épaisseur elle embarque la même diagonale d’écran un châssis plus compact et plus léger : 158 grammes seulement.1 Amazon a donc raboté les bordures de l’engin et utilise des matériaux recyclés. Le magnésium embarqué dans le châssis provient à 90% de produits existants. Quant à son plastique, il est pour sa part de 30 à 75% recyclé également.
Amazon promet 6 semaines d’autonomie par charge avec, comme toujours, une vision particulière de ces semaines de lecture. Il s’agit d’un décompte de 30 minutes de lecture par jour pendant ces 6 semaines, sans Wi-Fi et avec avec un rétro éclairage réglé sur 13%. Autrement dit, 42 demi-heures ou 21 heures d’autonomie réelle. L’activation du Wi-Fi ou d’un rétro éclairage plus intensif pouvant amputer ce résultat. Cela reste un bon chiffre évidemment mais c’est un peu plus précis que ces « 6 semaines » annoncées.
La Kindle 2022 sera disponible à la mis octobre, soit dans un mois, mais les précommandes peuvent commencer dès maintenant. Mon conseil si vous avez déjà une liseuse ? Attendez. Amazon lancera probablement une promotion sur ce modèle – ou l’actuel – dans les mois qui viennent et dévissera le tarif de quelques euros comme à son habitude. Si vous n’avez pas ou plus de liseuse, vous pouvez tenter l’aventure et si l’objet ne vous convient pas, le renvoyer sans frais au bout de quelques jours d’essai.
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Si on s’éloigne du matériel pour s’intéresser davantage aux usages, alors grosse actualité de Amazon sur le sujet des livres audio…
https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/avec-amazon-le-secteur-du-livre-audio-fait-un-pas-vers-un-modele-a-la-netflix-1787685
Question avec cette nouvelle liseuse est-on toujours prisonnier d’Amazon, n’acceptant que le format propriétaire ?
Ou ça prend en charge les epub, les cbz, etc. ?
Quand je pense qu’aujourd’hui encore je lis sur ma Kindle 4 non tactile, non rétroéclairée de … 2014 ;-)
J’avoue que cette nouvelle version en bleue me fait de l’oeil ;-)
@JeanM64: Il suffit d’utiliser le logiciel libre Calibre pour importer tous les ebooks, epubs et autres.
@Dada:
Alors oui, on peut faire avec Calibre, mais…. pourquoi acheter du matériel verrouillé, qui ne respecte pas le standard epub, alors qu’il y a plein d’acteurs qui proposent du matériel d’excellente qualité à prix similaire ?
Je lis actuellement sur la dernière Nolim achetée lors de la liquidation des stocks de Carrouf (40 ou 50€ la liseuse)
4 achetées:
1 dont l’écran n’a pas résisté à une transport dans un sac de voyage, 1 en panne logiciel après quelques mois non utilisée, 1 , la plus longtemps utilisée, donc la prise USB est HS, donc la charge est impossible
J’aimerais beaucoup une tablette plus moderne (surtout au niveau du logiciel) avec le même système d’habillage par un étui en silicone sacrément solide. Mais je ne trouve pas ce type d’étui pour d’autres modèles de liseuses comme les TouchLux qui sont si fragiles !
J’ai eu une liseuse Kindle, de mémoire, reçue à Noel, et renvoyée, écran cassé en diagonale, la première semaine de janvier, dès notre retour à la maison. L’écran c’est cassé en manipulant la liseuse, pas suite à une chute.
@NotMe
Pourquoi ? Pendant très longtemps, la Kindle était la seule liseuse permettant du lire en cyrillique et pas uniquement avec notre alphabet latin. Je ne sais pas si c’est toujours vrai aujourd’hui.
@ Pierre
Vu les changements sur la Kindle de base, il ne reste plus grand chose de mieux dans la Paperwhite si ce n’est un écran plus grand. Même les prix sont identiques.
Si, comme signélé ici par Hervé Bienvault https://twitter.com/Aldus2006/status/1566751044939534337 la DRM LCP (bien moins contraignante que le boulet d’Adobe Digital) se répand effectivement un critère de sélection de liseuse va s’ajouter à la liste :
prise en charge ou non des livres numériques protégés par la DRM LCP
J’espère que mes Kobo bénéficieront d’une mise à jour dans ce sens !
@NotMe:
Bonjour, Pour information les Kindle lisent l’epub depuis 6 mois. Les fichiers peuvent être envoyés par mail directement sur la Kindle.
@Benjamin:
s’agit-il d’une conversion effectuée par Amazon à partir de l’envoi par mail d’un epub ou d’une prise en charge effective de ce format par la liseuse elle même ?
@al1fch:
Très bonne question. y a t-il réellement une prise en charge native du format epub ? ça ne semble pas être le cas s’il faut passer par un email ! …
Ces liseuses Kindle ça me fait penser à un baladeur audio qui ne lirait pas le format MP3 … Et pourtant Amazon trouve des acheteurs à ce produit.
@teddyK: Tu as sans doute mal compris. Les Kindle savent très bien lire un ePub, sauf qu’il ne s’appelle plus comme ça.
Pourquoi les gens aiment les Kindle ? Parce que le rapport qualité / prix des Kindle est excellent lors des promos. Tout simplement. Autre indice qui va te surprendre : les utilisateurs de liseuses passent par un programme pour charger leurs livres dans leurs liseuses. Et non pas par un simple explorateur de fichier. Etonnant non ?
Le rapport avec les baladeurs MP3 est d’ailleurs bien trouvé même si tu sembles un peu perdu. Pour reprendre ton exemple , ce n’est pas que la Kindle ne saurait pas lire un MP3 en tant que baladeur audio. C’est qu’il faudrait au préalable rebaptiser le fichier MP3 en une autre extension. Juste un simple tour de passe passe et cela serait lu sans problème. Cela fait une grosse nuance.
Et puis, souviens toi, utiliser un explorateur de fichiers pour charger son baladeur MP3 donnait des résultats exécrables : fichiers mal taggués ou pas taggués du tout, impossible de lire un album dans le bon ordre, aucune infos sur l’écoute, les chansons, les albums. Mauvais encodage, normalisation impossible a gérer… Etc. C’était caca.
Du coup les utilisateurs passaient par des programmes tiers qui tagguaient les fichiers MP3 avant de les envoyer vers le baladeur. Au propre, bien carrés, après une synchronisation en ligne pour avoir toutes les infos possibles et même la pochette du disque…
Bingo, c’est exactement ce que fait Calibre. Et personnellement je me fiche pas mal de ce que sait lire ma Kindle une fois que le livre est arrivé dessus. Je l’ai achetée 39€, il y a un bon moment déjà, elle est toujours super autonome, n’a pas les avantages d’un éclairage frontal mais je m’en accommode. Calibre me balance dessus tout ce que je veux, ePub ou pas, avec la pochette, l’auteur et toutes les infos nécessaires. Je ne suis pas assez snob pour m’en plaindre, parce que ça marche et ça marche très bien.
Bien sûr je pourrais crier au scandale parce que le fichier ePub que j’ai trouvé n’est pas reconnu nativement via mon explorateur de fichier, oulala la belle affaire. Si je comprend parfaitement bien l’enjeu d’un fichier sans DRM, je n’en suis pas pour autant privé par ma Kindle. Si je veux acheter ou télécharger un fichier ePub, je peux le faire. Et l’utiliser sur ma Kindle. Au final, peu importe le flacon, du moment que le fichier est transféré naturellement, de manière lisible et sans détruire la pagination, vers la liseuse. Cela ne me pose aucun soucis de passer par un logiciel tiers qui fait 1000 fois mieux qu’un autre logiciel tiers non spécialisé.
Si la liseuse, l’objet, refusait catégoriquement de lire un ePub, je n’en voudrais pas. Mais le fait de devoir passer par un programme externe qui me propose de meilleurs services qu’un explorateur de fichier ne me parait pas être un gros handicap. Surtout si ce programme est parfaitement gratuit (même si j’ai déjà donné plusieurs fois, de mon plein gré, à son auteur.).
Le vrai problème d’Amazon avec les livres numériques est souvent pris à l’envers. Ce n’est pas la Kindle le soucis. Ce n’est pas l’objet puisqu’il a des moyens de contournement faciles et non combattus par Amazon. Non, le soucis c’est l’offre de livres numériques d’Amazon qui ne passe pas par un standard ouvert. La liseuse, c’est… un objet. On en fait ce que l’on veut. J’ai acheté une liseuse pas chère et efficace mais j’ai jamais acheté un seul livre numérique sur Amazon. Toujours en ePub ailleurs.
La prise en charge des ePub par les liseuses Kindle me parait , au vu du lien ci-dessous, en progrés mais il reste encore du chemin pour qu’un transfert direct soit opérationnel.
Encore faut-il distinguer les epub avec ou sans DRM (Adobe ou autre)
https://www.liseuses.net/comment-mettre-des-ebooks-sur-kindle/
Calibre est là bien entendu (avec ou sans son plug-in magique) mais pouvoir transférer tout simplement avec son gestionnaire de fichiers habituel reste pratique au quotidien pour nombre de personnes .
simple constation avec sous la main : 1 Kindle, 1 Kobo, 1 PocketBook et une Nolim/Bookeen récupérée par mon épouse
@al1fch: Perso, avec également plusieurs liseuses sous la main de plusieurs marques différentes, je laisse Calibre les identifier et les piloter. J’ai rarement l’urgence absolue de devoir envoyer un nouveau document sur mes liseuses pour ne pas attendre de me retrouver devant mon PC, brancher mon câble et lancer calibre. Je charge rarement des nouveaux documents ailleurs en utilisant un PC qui n’est pas le mien et qui nécessite d’utiliser un gestionnaire de fichiers. J’ai pas mal de livres en avance :) (Ou en retard suivant le point de vue)
Mais ma remarque était plus sur le fait que les acheteurs de Kindle le faisaient en connaissance de cause, et choisissaient ce type de liseuse parce que leur prix et leur disponibilité sont souvent excellent (notamment lors des promos). Cela en fait de bons produits accessibles et – de ma propre expérience – durables.