NanoPI Neo3 : une carte RK3328 pour projets headless

Encore une carte NanoPi ? Oui, mais cette nouvelle venue se positionne sur un segment un peu différent de nos habitudes. Sans sortie vidéo elle vise des projets n’ayant pas besoin d’une interface écran.

La NanoPI Neo3 est construite autour d’un SoC Rockchip RK3328, une solution ARM Cortex-A53 quadruple coeurs cadencés à 1.5 GHz. Associé à 1 ou 2 Go de mémoire vive DDR4 et un lecteur de cartes MicroSDXC, la petite solution mesure 4.8 cm en profondeur comme en largeur.

NanoPi NEO3

Cette carte NanoPI Neo3 ne propose pas de sortie vidéo, vous ne pourrez rien afficher avec. L’idée est d’y accéder via un réseau externe pour la piloter et lui faire exécuter des tâches variées. Elle embarque un port Gigabit RTL8211E qui permettra de se connecter facilement à un Ethernet classique. Cette gamme de cartes développée par FriendlyELEC depuis 2017 permet de piloter de nombreux projets. De micro serveurs maison pour éviter d’être inondé de pub à des services de VPN en passant par des systèmes domotiques ou autres outils du genre, les NanoPi proposent souvent un excellent rapport usage / prix.

NanoPi_NEO3

Cette NanoPI Neo3  devrait être lancée à 25$ environ nous apprend CNX Software, elle proposera également pour la première fois un port USB 3.0 qui pourrait permettre de nouveaux usages et en particulier le contrôle de flux vidéo issus d’une Webcam FullHD ou plus. La  carte propose également le brochage standard nécessaire au pilotage de deux USB 2.0 et s’alimente avec un port au format USB Type-C mais sans aucune fonction de données. Un brochage indépendant permet également d’alimenter directement la carte en 5V et 1A.

On retrouve évidemment les éléments des cartes de développements avec 26 broches permettant de profiter des fonctions classiques de ce type de carte : I2C, UART, SPI, I2S, GPIO. Il sera possible de brancher un ventilateur 5 volts et de profiter de LEDs pour contrôler l’état du système sans avoir à brancher un écran.

Plus d’info sur la page Wiki de la carte.


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12 commentaires sur ce sujet.
  • 30 juin 2020 - 20 h 44 min

    Prix et format contenus…en 2g de RAM, je crois que je lui ai déjà trouvé au moins 2 destinations musical « headless » :)

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  • 30 juin 2020 - 22 h 19 min

    Comme pour d’autres ‘pi like’, si c’est pour acheter une belle spec sheet mais dépourvue d’un vrai support de linux exempt de bug, il y a peu d’intérêt.

    Amha mieux vaut encore quelques euros ou cm de plus et un matos sur lequel on peut compter un minimum en matière de stabilité.

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  • Bob
    30 juin 2020 - 22 h 23 min

    Avec genre LMS ?

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  • 1 juillet 2020 - 7 h 44 min

    @nouknouk: Peut-être sera t il, comme ses prédécesseurs, supporté sous Armbian ou DietPi pour plus de stabilité.

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  • Bob
    1 juillet 2020 - 8 h 33 min

    @nounouk: je comprends ce que tu écris mais dans une certaine mesure ça fait partie du jeu et c’est, pour ma part, un jeu très intéressant.
    J’ai beaucoup fait de trucs avec des Orange Pi et Armbian et c’est très intéressant, plus intéressant pour moi que de coller le système de la raspberry pi sur une carte et démarrer sans soucis. J’apprécie aussi la Raspberry avec Octoprint par exemple, très pratique et monté en quelques minutes. Cette diversité est très intéressante.

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  • 1 juillet 2020 - 12 h 15 min

    Je redécouvre un peu ce système d’adblock général type Pi Hole.

    Pour le mettre en place de façon transparente entre sa box et son routeur, cela nécessite 2 ports ethernet comme avec un NanoPi R2S je me trompe ?

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  • 1 juillet 2020 - 12 h 22 min

    @Marc: Oui.

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  • 1 juillet 2020 - 14 h 27 min

    @Marc:
    Un port suffit. Il fait office de serveur DNS, il ne filtre pas les paquets réseau.

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  • 1 juillet 2020 - 15 h 38 min

    Même sans écran, dans la mesure où on lui met un système avec un serveur VNC, on peut y accéder en interface graphique, non ?

    Je trouve la taille encore + juste que le Raspberry. On a l’essentiel et on rajoute au besoin.

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  • 1 juillet 2020 - 18 h 17 min

    @Dliryc:

    Pas besoin d’installer un bureau graphique complet et ses lourdes dépendances pour utiliser à travers le réseau des applis graphiques tournant sur le PI. Cela nécessitera toutefois d’installer un serveur X si on est sous windaube (Xming, cygwin… le sous système Linux désormais inclus? J’en sais rien je n’utilise plus guère ce tas de merde depuis plus de 10 ans).

    Il suffit sur le PI d’installer un Linux minimal, puis le paquet xvfb (X11 frame-buffer). Ensuite, en utilisant ssh avec le X11 forwarding idéalement avec la compression à la volée (ssh -XC user@ip) cela fonctionne. Afin de ne pas récupérer les dépendances d’un bureau complet, éviter leur utilitaires (préférer un nedit à un gedit par exemple): Toujours faire attention aux dépendances tirées par un apt install avant de dire oui… et au besoin trouvé un équivalent plus fin de ce point de vue.

    En prime, on n’a pas 2 bureaux à gérer (le local et le distant): On a juste les fenêtres des applis distantes qui s’affichent dans le bureau local.

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  • 1 juillet 2020 - 18 h 24 min

    Ce type de carte pour des projets headless (genre domotique qui se contrôle d’un site web embarqué), c’est sympa… Mais le problème que j’y voit, c’est qu’il n’y a pas d’interface wireless: Pas forcément pour la connexion internet, car utilisé en contrôleur domotique on pourra toujours le placer non loin de la box connecté en filaire… Mais surtout car des éléments se connectent en wifi, ce qui permettrait de les laisser sur un réseau dédié/fermé par sécurité, ou en BT. Niveau BT, c’est aussi très utilisé en détection de présence des membres de la famille (via les téléphones, ça consomme moins qu’un wifi à laisser actif ; ou tags).
    Ici, cela ne fait donc pas le job. Certes, il y a des dongle USB mais les performances sont assez variables et ici les USB vont manquer car on en aura généralement besoin (clef controleur z-wave ou zigbee typiquement).

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  • fpp
    1 juillet 2020 - 19 h 02 min

    Ce qui est dommage, c’est que FriendlyElec semblent les seuls à proposer des cartes semblables aux Raspberry, mais avec un bus PCIe qui permet de rajouter des interfaces supportant jusqu’à 5 ports SATA/eSATA.
    Ça permet d’envisager des nano-NAS avec des capacités et des perfs correctes, que la Raspberry 4 avec ses ports USB3 est bien loin d’atteindre (il y a eu des tentatives de « Hats » qui semblent aujourd’hui abandonnées).
    Cela dit, une NanoPi M4 avec son SATA Hat ça va vite chercher dans les 100$, sans compter le port depuis Taiwan et les éventuelles taxes à l’arrivée… si le support logiciel n’est pas à la hauteur, ça fait cher le proto…

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