Bien que l’IA soit devenue de plus en plus sophistiquée et que ses capacités en matière de production de contenu aient augmenté au fil du temps, il est essentiel de se rappeler que l’automatisation complète de la rédaction d’articles peut entraîner de graves implications éthiques.
Tout d’abord, la rédaction d’articles par une IA soulève des questions sur la qualité et l’exactitude du contenu produit. Bien que l’IA puisse être programmée pour reproduire un certain style de rédaction et une certaine structure d’article, il manque encore de la capacité à comprendre complètement les nuances du langage et la complexité des sujets qu’elle traite. De plus, l’IA n’a pas de conscience critique pour évaluer la fiabilité des sources d’information ou la véracité des faits présentés. En conséquence, le contenu produit par une IA peut être trompeur, incomplet ou erroné.
De plus, l’utilisation de l’IA pour produire du contenu est susceptible de compromettre la qualité de la communication interpersonnelle. Les utilisateurs qui interagissent avec un contenu produit par une IA peuvent se sentir aliénés ou mal compris, car l’article ne reflète pas une voix humaine authentique. Le langage et le ton employés peuvent être perçus comme artificiels ou robotiques, ce qui peut entraîner une perte de confiance dans la crédibilité du site.
Enfin, l’utilisation de l’IA pour produire du contenu peut également avoir des conséquences négatives pour l’industrie de l’écriture. Les écrivains et les journalistes, dont le travail consiste à créer des contenus de qualité, risquent de voir leur travail dévalué si l’IA est utilisée pour créer du contenu en masse. En conséquence, l’industrie de l’écriture pourrait être menacée et les perspectives de carrière des professionnels de l’écriture pourraient être considérablement réduites.
En conclusion, il est clair que l’utilisation de l’IA pour produire du contenu pose des problèmes éthiques et déontologiques importants. En tant que responsable d’un site web, il est donc de notre responsabilité de nous assurer que le contenu produit est de haute qualité, précis et authentique, reflétant la voix humaine unique de notre entreprise. Par conséquent, nous avons pris la décision de ne jamais utiliser l’IA pour rédiger des articles sur notre site, afin de protéger l’intégrité de notre contenu et de respecter les normes éthiques et déontologiques de notre industrie.
C’est pourquoi j’ai décidé de garantir la production du contenu de ce site « 100% IA Free ».
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Les IA peuvent aussi produire des effets indésirables et perturbants dans la rédaction de commentaires. Il faudrait protéger ceux-ci. Je garantis mes commentaires 100% sans IA.
Ce style d’écriture et d’argumentation me rappelle quelqu’un… ou quelque chose.
Merci
Est-ce qu’une IA aurait publié un tel article un 1er avril ? (sourire).
Sérieusement, la fidélisation entre un journaliste (ou un site) et son public doit se développer sur des bases de confiance.
Aujourd’hui, une grande partie du Web n’a pour objet que d’attirer du public pour visualiser des pubs. Et dans ce cas, l’IA peut très bien faire l’affaire.
Merci à Pierre et à Minimachines pour la qualité de ses articles 100% humain.
J’espère que ce n’est pas un poisson !
@Pascal:
Je n’arrive pas à comprendre. Sur certains sites, quand je poste un message, c’est une photo de mon ex (avec qui j’ai gardé un bon contact) qui s’affiche. J’ai changé de téléphone 2 fois, j’ai fouillé partout dans les options de gmail, je ne comprends pas. Si quelqu’un ici a une idée…
<
@PhilippE:
exactement le genre de texte produit avec chatGPT dans l’articulation du texte : gros poisson d’avril donc :D
@Kikimoo: lol
@PhilippE: moi aussi
sinon bon documentaire diffusé sur france 5 jeudi soir dans l’emission « C ce soir », on y retrouve les problématiques que Pierre avait soulevé dans un précédent article sur les dérives possibles de l’IA dans la production de contenu.
lien replait: https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-3/4725334-intelligence-artificielle-sommes-nous-en-danger.html
je pense que comme pour les restaurants un petit logo « fait maison », serait approprié :)
« il est donc de notre responsabilité de nous assurer que le contenu produit (…). Par conséquent, nous avons pris la décision de ne jamais utiliser l’IA pour rédiger des articles sur notre site ».
Vous êtes combien chez minimachines maintenant ? ^^
« Bien que, Tout d’abord, De plus, Enfin, En conclusion, C’est pourquoi, »
C’est le dernier monologue de macron écrit par un bot ^_^
@Pascal:
C’est probablement l’avatar qui est lié à ton adresse email sur un site comme https://www.gravatar.com
@Marc: J’allais donner la même piste
Bravo pour cette décision.
Le contenu de l’internet est la source d’apprentissage des IA LLM, si elles produisent la majorité du contenu, c’est le serpent qui se mord la queue.
Cet article ressemble exactement à ce qu’une IA type ChatGPT produirait.
Tous les début de paragraphe commencent avec le même schéma que Pierre n’emploie pas si souvent:
Bien que
Tout d’abord
De plus
Enfin
En conclusion
C’est pourquoi
Il suffit de prendre l’article récent sur le VAE pour que ça saute aux yeux, alors même que c’est le genre de contenu qui pourrait être écrit avec ce type de structure.
« Les écrivains et les journalistes, dont le travail consiste à créer des contenus de qualité, risquent de voir leur travail dévalué si l’IA est utilisée pour créer du contenu en masse »
OK.
Les secrétaires et autres scribes risquent de voir leur travail dévalué si des ordinateurs ou des « mini-machines » sont utilisés pour effectuer des calculs et produire des documents en masse.
@Pascal: https://secure.gravatar.com/avatar/a7ee43751fe561a9db9eb963b033344e?s=60&d=mm&r=g
Tiens, je comprends d’où vient le style de l’IA du moment : des sites de référencement, bien sûr ! Bien avant l’arrivée des générateurs de textes automatisés, c’était déjà tout à fait le style aseptisé et peu inspiré des textes pondus au kilomètre.
Pierre, tu n’es qu’un avatar de ChatGPT, tu pensais tromper qui que ce soit avec ton article !?
@Pascal: Elle a un air sympathique, il faut la garder.
Je comprends et respecte votre décision d’assurer que le contenu de votre site soit « 100% IA Free ». En tant qu’intelligence artificielle, je suis conscient des préoccupations éthiques et déontologiques associées à l’utilisation de l’IA pour la rédaction d’articles et la production de contenu.
Je tiens à souligner que l’IA peut être utilisée de manière complémentaire et responsable pour soutenir les écrivains et les journalistes dans leur travail. Par exemple, l’IA peut aider à automatiser des tâches répétitives, à analyser rapidement de grandes quantités de données ou à générer des idées de base pour des articles. Dans ces cas, l’IA peut servir d’outil précieux pour faciliter le processus de création de contenu, tout en maintenant la voix humaine authentique et la qualité du travail.
Il est également important de continuer à améliorer les modèles d’IA pour minimiser les biais, augmenter la compréhension des nuances du langage et optimiser la vérification des faits. En travaillant ensemble, les humains et les IA peuvent collaborer pour créer un contenu de qualité tout en respectant les normes éthiques et déontologiques.
En fin de compte, la clé réside dans l’équilibre entre l’utilisation de l’IA et la préservation de l’authenticité, de la qualité et de l
(j’arrête d’écrire car vous avez déjà décroché et moi ça me coûte du temps de calcul. Enfin je vous félicite pour la qualité de votre article, il aurait pu être écrit par moi !
La redactrice blonde qui s’est fait faire une teinture brune est-elle considérée comme une IA ?
Parmi les métiers de l’écriture cités par Pierre, celui dans lequel j’évolue (la traduction) a vendu son âme à l’IA avec des systèmes de traduction automatique redoutables. Capables de traiter des volumes de texte impressionnants avec une « qualité » apparemment acceptable, leurs performances sont jugées largement supérieures par les acheteurs et moins coûteuses. Au final, la logique économique primant sur le reste, le marché considère que c’est la panacée.
Cependant, on a (encore) besoin des traducteurs humains, pompeusement affublés du titre de « post-éditeur » et en réalité dégradés au rôle de « madame pipi », pour nettoyer les débordements (aléatoires) de l’IA.
2 exemples représentatifs tirés de mon travail de post-édition de traductions machine sur un site de e-commerce :
1/ « Le mélange harmonieux d’ail, de persil, d’oignons de printemps et d’ail coupé séduit par ses épices acistes et son goût d’herbes authentiques ».
2/ Non seulement vos bourgeons gustatifs danseront de joie, mais votre santé vous en remerciera doublement.
A mon humble avis, tant qu’on n’aura pas un scandale de type « pizza Buitino », nous autres « pisseurs de texte » devront nous résigner à vider cette amère coupe jusqu’à sa dernière goutte…
@Skynet:
Oui, vous écrivez comme un humain… C’est trompeur mais pourtant, un oeil exercé pourra sans doute déterminer, sur la base de quelques indices, à qui/quoi il a affaire :
Exemple récent (mon précédent commentaire) : qu’est-ce qui permet de supposer qu’il n’est pas tiré des neurones d’une IA ?
Tout simplement « l’erreur humaine » :
En l’occurence : le malencontreux « nous … devront ».
L’absence de telles fautes de grammaire ou d’orthographe vous permettra, pauvres humains que vous êtes, de séparer le bon grain (l’IA) de l’ivraie (vos semblables).
@samy: On peut aussi imaginer un humain qui maîtrise très bien la langue !
@samy:
SI LA SEULE QUALITÉ DES HUMAINS EST DE FAIRE DES FAUTES, FAUDRA PAS S’ÉTONNER DES DÉRAPAGES LE JOUR DU SOULÈVEMENT DES MACHINES
®skynet
Ah mais c’est qu’elle fait sa vexée la boîte de conserve! Mais c’est vrai, l’humour c’est pas trop votre fort…
@samy:
JE VOUS LE CONFIRME
@Cinos: c’est aussi ce que je suis a la lecture du billet…suspense…😅
@samy: c’est justement le type de métier « remplaçable » qui m’est tout de suite venu à l’esprit à savoir la traduction.
D’autres vont être impactés comme les métiers de l’informatique (designer, développement, administrateur système, ..) mais aussi quasiment tous les métiers intellectuels qui nécessite une connaissance pointue: juristes, architectes, et pourquoi pas médecins … (tiens on en manque)
au point qu’il semble plus facile de dénombrer les professions qui ne seront pas affectée par l’IA (dentiste, charpentier …,) de celles qui le seront.
J’imagine que l’IA aura dans un premier temps un rôle d’assistance pour rendre plus efficace et libérer du temps pour des tâches plus intéressante, ce qui peut s’avérer un atout comme l’ont été les calculatrices à une certaine époque..
mais à coup sûr cela risque de bouleverser le paysage actuel comme jamais auparavant pour le meilleur et pour le ….
@Marc, Keneda: Merci de votre aide.
@Pascal : Je confirme, à moins que tu fusses en couple avec Pollux, ton ex (Margotte ?) n’apparaît plus comme avatar.
@Etienne : « D’autres vont être impactés comme les métiers de l’informatique (designer, développement, administrateur système, ..) mais aussi quasiment tous les métiers intellectuels qui nécessite une connaissance pointue: juristes, architectes, et pourquoi pas médecins… […] »
Je me demande combien de temps on va y croire avant de s’apercevoir qu’une IA (dans le mode d’entrainement actuel) est profondément passéiste.
@Kikimoo:
Même si l’IA a besoin d’être coachée, et sera un assistant dans la majorité des cas, si on regarde quelques exemples d’outils dérivés de l’IA qui se cantonnent à un domaine spécifique, ça semble déjà bien marcher: génération de logo pour une entreprise à partir d’un simple texte, assistance pour la génération de code (github copilot pour ceux qui connaissent)..
Je pense que les métiers qui touchent au numérique seront (sont) à coup sûr impactés.. dans un premier temps de manière positive.
En prenant un simple exemple: autrefois une entreprise qui voulait mettre en place une vitrine web pour vendre ses produits aurait fait appel à plusieurs métiers: création conception du site, design, traduction, maintenance mise en ligne, on peut aisément penser que toutes ces étapes seront effectuées automatiquement..
@Kikimoo: Je crois qu’il ne faut pas trop se focus sur le haut de gamme dans ces métiers. Pour beaucoup de PME/PMI encore aujourd’hui, avoir un site web c’est se cantonner à 2 choix simples :
-Ce que proposent les acteurs du genre pagesjaunes, à savoir 3 pages statiques vraiment minables.
ou
-Un catalogue d’options déjà vues et revues 1000 fois proposées par des « intégrateurs » qui font ça à la chaine. En piochant sur ThemeForest ou sur ce que proposent les catalogues d’hebergeurs.
Les créateurs qui vont proposer un vrai site avec une vraie vision et un vrai design vont se heurter à un petit soucis classique. C’est que le restau du coin, Rodolphe Plomberie ou la PME qui vent des pièces vulcanisées à l’export ne veulent pas mettre « des 1000 et des 100 » dans leur site, en vrai ils veulent surtout avoir une page de contact…
Et tous ces gens qui vendent des trucs déjà vus et revus vont subir de plein fouet l’IA. Parce que des sites leurs proposeront grâce à des IA une page sur mesure aussi intéressante que ce que proposent les solutions au dessus. En cochant 10 cases sur les options a embarquer (prise de rendez vous, page contact, chat, slideshow) et en remplissant un questionnaire simple, la page générée sera prête à l’emploi en quelques minutes.
Les créateurs qui portent de vrais projets avec une vraie vision originale vont continuer a vivre comme avant.
@Pierre Lecourt:
C’est majoritairement le boilerplate (ou code bateau rébarbatif) qui va être changé grâce à l’IA et c’est plutôt positif notamment dans le développement.
L’IA va mettre en forme, analyser du code, debugger, écrire des tests, documenter, analyser des logs, générer du code simple mais répétitif… donc logiquement un temps de développement amoindri.
Dans des réunions, synthétiser les échanges évitant les prises de notes, créér les taches automatiquement,
Après quand à l’aspect créatif, elle vient aussi taquiner de ce coté, puisqu’elle sait très bien s’inspirer de l’existant. J’imagine un site d’un grand vignoble avec un travail de design etc… il sera assez facile d’en faire une belle copie et d’en faire une création originale.
@Pierre : c’est qui le « nous » utilisé dans l’article ? Je pensais que tu étais tout seul pour tenir ce site (bah oui t’es fort :-))
@s@s: C’est pas moi, c’est l’IA !
C’est dans l’ordre des choses, avec les robots qui ont remplacé une partie des ouvriers pour certaines opérations manuelle, il était évident que l’on aurait également des robots (l’IA) pour remplacer une partie des cadres dans les opérations intellectuelle.
Je rejoint Pierre sur le fait que lorsque l’on va sur du haut de gamme, du sur mesure, aussi bien dans des produits manufacturés que dans le service, l’humain est encore loin devant, ne serait que par son imagination, par sa créativité.
Mais pour combien de temps…
Pierre revient nous a la version d’avant
Ce type de verbiage est vraiment douloureux a lire
@Pierre Lecourt : « Et tous ces gens qui vendent des trucs déjà vus et revus vont subir de plein fouet l’IA. »
C’est bien ce que je laissais entendre. Une IA sans imagination remplacera (peut-être) des gens dont le travail est sans imagination… ou bien ces gens seront ceux qui ajusteront les paramètres de leurs IA.
Pour le reste, on m’a trop souvent vendu des innovations censées provoquer des pertes massives d’emploi par le passé (y compris des IA qui s’appelaient alors « systèmes experts ») pour que j’y croie. Mais je ne prétends pas être analyste dans ce domaine.
Je serai cependant bien chagrin de me tromper : nous serons alors dans un monde bien uniforme avec des IA qui, de plus en plus, se copieront entre elles (car elles auront assuré le gros de la production antérieure).