Le Firefly Station P2S ajoute une connexion 4G à sa formule

Physiquement identique au précédent modèle, le Firefly Station P2S est une déclinaison plus connectée avec un module 4G.

La différence est à l’intérieur, bien malin celui qui saura distinguer un Firefly Station P2S de la version P2 sortie en début d’année 2021. Les deux minimachines sont semblables à deux gouttes d’eau.

On retrouve le même SoC ARM Rockchip RK3568 associé à 8 Go de mémoire vive LPDDR4 et le même ensemble de stockage : un port M.2 NVME PCIe 3.0, un eMMC pouvant aller jusqu’à 128 Go, un lecteur de cartes MicroSDXC et une baie d’extension 2.5″ SATA 3. La seule différence entre les deux minimachines de 14.2 cm de large pour 8.9 cm de profondeur et 3.55 cm d’épaisseur, la présence d’un module 4G en son sein pour le Station P2S. Module accompagné, bien sûr, d’un lecteur de cartes SIM.

L’arrivée de ce module signale également le changement de la partie Wi-Fi avec passage du Wi-Fi6 au Wi-Fi5, un choix probablement logique techniquement qui s’explique par l’implantation des différentes versions pour des usages n’ayant pas le même objectif. La Station P2S s’utilisera sans doute pour des usages distants, loin de toute connexion Wi-Fi et ne comptera que sur sa 4G pour transmettre des données.

Autre changement, la place nécessaire à ce module 4G a décidé de la réduction de l’espace interne dédié au stockage M.2. Ainsi le module de la première version était en M.2 2280 tandis que la Firefly Station P2S n’embarque qu’un M.2 2242. Pas un énorme changement sur ce type de solution cependant mais suffisamment important pour le signaler.

On retrouvera par contre la même connectique, nonobstant l’apparition du lecteur de cartes SIM, avec toujours la même ribambelle de ports qui viennent percer la coque d’aluminium de la machine. A commencer par la présence de deux ports Ethernet Gigabit qui partagent un côté du dispositif avec un HDMI 2.0, un USB Type-C, le jack d’alimentation et la prise Wi-Fi externe. C’est de ce côté que se trouve la trappe d’accès à la baie 2.5″ SATA 3 de 7mm d’épaisseur max.

De l’autre côté de la machine, on retrouve le bouton d’alimentation, deux ports USB 2.0 Type-A, un USB 3.0 Type-A et un port RS485/RS232 sous un format RJ45 que l’on exploitera grâce à un câble supplémentaire. C’est ici également que l’on retrouve le lecteur de cartes SIM et de MicroSDXC ainsi que le jack audio.

Actuellement, le Firefly Station P2 est vendu comme une sorte de MiniPC personnel à tout faire avec des scénarios qui vont de la console de jeu rétro au MiniPC ou de la station Android à un lecteur multimédia fanless en passant par des distributions Linux plus spécialisées comme OpenWRT. Avec cette version 4G, je suppose que la marque va viser des exploitations plus professionnelles. Pour de l’affichage numérique ou des stations plus autonomes par exemple.

Pas encore de date ni de tarif pour ce modèle.

Source : LinuxGizmos via Liliputing.


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4 commentaires sur ce sujet.
  • gUI
    20 juin 2023 - 11 h 35 min

    Je me permets une correction : « et un port RS485/RS232 sous un format Ethernet » => sous un format RJ45.

    Sinon beau joujou, ça peut faire un joli routeur avec backup 4G.

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  • 20 juin 2023 - 12 h 17 min

    Tu as raison.

    Répondre
  • Luc
    20 juin 2023 - 12 h 41 min

    C’est un beau produit. Avec la version sortie il y a deux ans je pense que l’on peut s’attendre à un support logiciel satisfaisant pour cette mise à jour.

    Pour ma part je n’ai jamais essayé la connexion internet via la 4G depuis un poste sous Linux et je ne sais pas du tout si c’est « les doigts dans le nez » ou la grosse punition pour le faire marcher.

    Est ce qu’un lecteur aurait une expérience à partager en la matière ?

    Répondre
  • 20 juin 2023 - 18 h 34 min

    pour une solution domotique qui prendrait le relais en 4G si coupure internet ?

    Répondre
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