La solution propose donc huit coeurs ARM Cortex-A53 cadencés à un 1,4 GHz et associé à un bon vieux Chipset Mali 400. La mémoire vive n’est pas énorme mais avec 1 Go de DDR3 on pourra tout de même faire tourner plusieurs systèmes. Le stockage est, quant à lui, assuré par un lecteur de cartes MicroSD.
Rien de révolutionnaire mais un équipement interne assez complet notamment d’un point de vue connectique. La FriendlyARM Nanopi M3 propose en effet un port Ethernet Gigabit RTL8211E qui assurera de bons débits. Le Wifi est limité à un 802.11 b/g/n associé à un module Bluetooth LE 4.0. La marque a la bonne idée de proposer une antenne interne mais également un connecteur IPX pour la déporter.
Les sorties vidéos sont au nombre de trois : Un HDMI 1.4a assurant une sortie FullHD à 60 images par seconde, un connecteur LVDS, et un connecteur RGB LCD sont également présents. La gestion du son se fera, quant à elle, via le HDMI, une sortie jack 3,5 mm ou un jeu de pins suivant vos usages.
Un connecteur DVP permettra de brancher une camera de type Raspberry Pi et enfin deux ports USB 2.0 type A et un Micro USB 2.0 Host sont disponibles nativement ainsi que deux ports USB 2.0 supplémentaires via un connecteur 8 ports classique directement sur la carte. On retrouve évidemment les 40 pins d’un connecteur Raspberry Pi pour connecter divers montages. La carte mesure 64 x 60 mm et propose des boutons de démarrage et de reste ainsi que des leds d’activité.
A noter que si la carte est censée fonctionner sous Android et Debian, le noyau Linux proposé ne semble pas des plus optimisés. Il est même jugé « terrible » par un des développeurs en charge du noyau Linux pour ARM. A vrai dire, le problème de cette puce Samsung S5P6818 est qu’elle n’est pas fabriquée par Samsung mais sous licence par la société coréenne Nexell. Il semble peu probable donc que vous obteniez un noyau Linux récent à moins de… le développer vous même.
Source : CNX Software
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Comme toutes ces cartes, le hardware est eceellent sur le papier (comparé à la RPi) mais le soft ne suit pas du tout.
Ca peut paraitre intéressant de prime abord mais c’est une galère sans nom pour peu qu’on veuille en faire quelque chose.
Entièrement d’accord. Du coup je me pose la question suivante « ça sert à quoi ? », pas du point de vue de l’utilisateur final, mais du point de vue de la boutique qui fait ça. Quel est son intérêt ?
@StarLord: Esperer voir justement un mec développer le Kernel nécessaire ^^ ?
@kstor: Merci de le reconnaître ! ;)
Car je me tue à dire ça autour de moi et je passe pour un troll.
@Pierre Lecourt: Comme si un mec allait développer bénévolement tout un noyau Linux ?! looool
Une chose est certaine : les constructeurs de ce genre de mini-PC se frottent les mains et encaissent les sous des consommateurs crédules.
@Sopilou: Ce n’est pas un marché de consommateurs crédules. On parle de cartes de développement. Certaines sont fabriquées à 300 exemplaires seulement.
La carte mère de ce mini-PC a une architecture 32 ou 64 bit ?
Le processeur lui est en 64 bit, mais la mémoire 1 Go est elle en 32 bit… Ca serait vraiment du gâchis !
Non, parce que le proc en 64bits tourne un peu plus vite : on ne profite pas du 64 bits mais on profite, par exemple avec la Pi V3, de 50% de patate en plus.
Pierre, ce n’est pas humain de développer un kernel tout seul.
Peut être que la carte marche bien sous Android…
Je suis allé voir sur le site. Sur le papier c’est intéressant, mais ensuite, si la plateforme OS est horrible, comment développer dessus ?
Après, pour s’amuser, 35€ pour un jouet, pourquoi pas.
@StarLord: D’où la présence de deux accents circonflexes qui montrent le côté risible de la proposition : ^^
Arf, Pierre, je ne comprends pas toutes ces choses là, désolé, je suis passé à travers, je suis vieux et ne connais pas tous les codes des jeunes.
En tout cas, merci pour l’article, enfin, pour tous les articles. Minimachines est un site sur lequel je reviens régulièrement et toujours intéressant.
Si je me souviens bien, aux débuts de la CubieTruck (bien plus chère que ça) c’était effectivement un type tout seul qui avait adapté l’unique Debian qui tournait bien dessus…
Dommage que ces belles cartes soient si souvent pénalisée par un support système pas à la hauteur (Hardkernel avec ses Odroid étant l’autre exception notable après les Raspberry).
Cela dit on peut quand même imaginer des usages concrets qui ne nécessitent pas forcément un support logiciel parfait :
par exemple avec cette carte, un LCD basique et un pilote son ALSA fonctionnel, on peut assez simplement se confectionner un bon clone de Squeezebox Touch, à un coût incomparable avec son prix neuf (sans parler de son cours d’occasion depuis qu’elle n’est plus fabriquée :-).
Ben ça dépend. Si tu veux vraiment faire un clone de la Touch, tu as besoin de gérer l’écran avec la partie tactile. Donc, bon courage pour le faire. Sans compter que JiveLite…
Enfin bref, même avec PicorePlayer dernière version, une Rasp et l’écran de la fondation, tout n’est pas encore parfait, alors qu’une Touch oui, tout fonctionne sans accroc et les possibilités sont au bout du doigt, tandis que les fonctionnalités de PicorePlayer sont surtout gérées avec un navigateur. Mais ça progresse, ça progresse.