FreeDOS 1.3 est un système d’exploitation libre et OpenSource qui permet de lancer des applications MS-DOS sur des machines modernes. On le croise de loin en loin sur des ordinateurs portables vendus sans Windows. Une manière pratique pour certains constructeurs de vendre des solutions « nues » quand l’ensemble des pilotes n’est pas fonctionnel avec une autre distribution Linux…
MS-Dos n’est plus, pas mis à jour depuis une éternité, il ne supporte plus les engins d’aujourd’hui sur bien des points et notamment les formatages des unités de stockage actuelles. Au contraire, FreeDOS a bénéficié des bons soins d’une équipe de développeurs qui ont continué son développement et annoncent désormais la sortie de la dernière mouture de la solution.
FreeDOS 1.3 est, à la différence d’un émulateur, un système complet en 16 bits qui continue d’être compatible aussi bien avec les vielles machines comme les 286, 386, 486 et autres Pentium que sur les engins modernes. Pour quel usage ? Des applications industrielles continuent à tourner sous MS-DOS ou n’ont jamais été mises à jour, d’autres outils matériels sont intimement liés à des solutions anciennes qui ne fonctionnent ni avec un système plus moderne ni avec des adaptateurs. Le recours à une solution FreeDOS est donc la seule voie pour continuer à les utiliser aujourd’hui.
C’est également un moyen pour certains utilisateurs de continuer à lancer des logiciels et des jeux anciens sur un matériel moderne. Par habitude ou par nostalgie et avec, souvent, des surprises. La dernière fois que j’ai essayé FreeDOS avec un vieux titre de 1993, X-Wing, dont j’avais retrouvé la boite dans mon bazar, il tournait tellement vite qu’il était totalement injouable. Un forum m’expliquait diverses techniques pour tenter de le ralentir…
Avec 20 Mo d’espace disque occupé dans son installation basique et 275 Mo pour l’ensemble de ses fonctionnalités, FreeDOS 1.3 tiens sur une petite clé USB et peut être une solution de secours intéressante. Beaucoup de points ont été améliorés par cette nouvelle version et l’ensemble est détaillé sur le site du système.
Source : Phoronix via Liliputing
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Le poids de 20 Mo pour la version basique semble relativement important ( et inadapté à bon nombre de machines d’époque – de mémoire 40 Mo livrés sur un 386SX) : les disquettes de démarrage tenaient sur une disquette ( max 1.44 Mo donc )
Est-ce lié à la prise en charge de matériels modernes ? Ou y a-t-il des fonctions plus avancées que celles fournies par les derniers MS-DOS ?
@Alain: Oui, énormément ! Gestion réseau, format, pilotes… Le travail est sensible depuis un quart de siècle d’évolution informatique :)
Merci pour l’article… Et pour la vidéo !
Certainement a télécharger .
Histoire de remonter ,une vieille machine MS DOS avec un XP et un Linux avec des composant plus modernes .
2 a 8 Go de RAM et un bon support amovible genre ZIP 100 Mo .
@Alain: Il y a une variant Floppy! « FreeDOS 1.3 includes a floppy-only edition! «
Bon, c’est bien beau tout ça, mais il va falloir retrouver les autocollants (électrostatique) qui simulaient les décors de jeux !
@ptitpaj:
Pas la peine, une machine virtuelle, avec un seul coeur et pas beaucoup de RAM, ça devrait ramer suffisamment non ?
C’est finalement l’OS parfait pour un petit EEPC (ou une variante plus récente mais quand même trop anémique pour un OS récent) qui prendrait la poussière dans le garage. Le convertir en machine dédiée au retro gaming PC via FREEDOS, quelle chouette idée!
@Neurobioboy:
oui tiens, pas bête, je galère pour trouver un O/S qui tienne encore là dessus, et même la dernière Bunzen, pas mal tunée pour en réduire l’empreinte, me bouffe encore beaucoup de mémoire, sans compter que la moindre boîte de dialogue est beaucoup trop grosse pour son petit 800×480 (400?)
Il y a également une version avec support FAT32 sur 8086 d’après la page web de Freedos, je testerai ce week-end sur un (trans)portable Amstrad PPC 640.