Chatreey S1 : le MiniPC à écran LCD passe à l’Intel N100

Le Chatreey S1 fait partie de la famille des « S1 », des MiniPC noname disponibles sous Intel N95. C’est le premier à basculer vers l’Intel N100.

Le Chatreey S1 est un clone pur et simple du AceMagic S1 et du Ouvis S1. Pour la bonne et simple raison que le nouveau venu et les précédent modèles sont fabriqués par la même usine. Le changement vient donc de la puce embarquée. Sur cette version, il s’agit d’un processeur Intel N100.

Les nuances entre le N95 et le N100 sont assez discrètes. Ce sont des puces Alder Lake-N identiques en terme de cœurs et de fréquence de calcul. 4 cœurs, une fréquence max à 3.4 GHz, 6 Mo de cache. Les nuances viennent de « détails ». Le N95 a un circuit graphique moins riche mais plus rapide avec 16 EU ç 1.2 GHz quand le N100 est un 24 EU à 750 MHz. Autre détail d’importance, le TDP des deux puces. Le N95 fonctionne à 15 watts, le N100 est à moitié moins avec 6 watts seulement.

Dire qu’un processeur est meilleur que l’autre est difficile mais dans la configuration de ce Chatreey S1, l’arrivée du N100 est une excellente nouvelle. Car avec son design particulier, la présence de ce petit écran LCD en façade et sa connectique particulière, ce MiniPC est parfait pour des usages réseau, 24H/24 et 7J/7. Les 6 watts de TDP consommeront peu, ne nécessiteront pas de ventilation importante et permettront de transformer ce genre de minimachine en solution domotique, de sécurité serveur ou autre stockage partagé très facilement.

Le Chatreey S1 est ici livré avec 16 Go de mémoire vive évolutive vers 32 Go grâce à un slot DDR4-3200. Et 512 Go de stockage de base en SATA3. La machine propose deux slots M.2 2280, le premier en SATA3 occupé par le SSD de base et le second en NVMe. Il sera donc possible d’étendre assez largement ses capacités de stockage. L’accès aux composants se fait facilement directement via un des panneaux latéraux. Livré sous Windows 11, ce MiniPC sera avant tout un engin aux usages classiques pouvant mener à bien de très nombreuses tâches allant de la bureautique à une exploitation confortable d’internet mais également à des petits jeux peu gourmands, de la retouche d’image non pro et autres usages créatifs.

Bref, ce que l’on demande à un PC familial qui servira aussi bien à faire des recherches en ligne, rédiger des devoirs, faire sa compta, lire des films en UltraHD, monter un petit film, développer des photo numériques, faire un peu de programmation ou modeler des objets en 3D. Dernièrement, j’ai beaucoup utilisé une de ces machines pour piloter le logiciel Cura en ajoutant un MiniPC à une imprimante 3D et les résultats sont très satisfaisants. Ce n’est pas le processeur le plus rapide de monde en terme de calcul mais il arrive à ses fins sans aucun soucis même sur des pièces à imprimer très complexes.

Il pourra prendre facilement place sur un bureau ou à côté d’un téléviseur. Avec son design à plat ou en hauteur, ses dimensions de 12.38 cm de profondeur sur 12.8 cm de hauteur pour 4.1 cm d’épaisseur, il saura se montrer très discret. L’écran proposé en façade n’est pas un affichage piloté par le système d’exploitation embarqué mais un accessoire qui va piocher des informations depuis le système : il affichera la consommation de l’engin la température du processeur, la mémoire vive utilisée, la charge du processeur, la vitesse de ventilation, l’heure et autres données. 

La connectique est la même que pour les précédents modèles : au dessus de l’engin lorsqu’il est posé debout, on découvre un bouton de démarrage et quatre ports USB Type-A. Deux en USB 3.0 et deux en USB 2.0. A l’arrière, un port Antivol type Kensington Lock, un jack audio combo 3.5 mm, deux port réseau Ethernet Gigabit, deux sorties HDMI 2.0 et l’alimentation externe de l’engin. Rien en façade donc, elle est occupée par le petit écran qui pourra se positionner en mode portrait ou en paysage et par une petite barre LED RGB qu’on pourra piloter ou éteindre suivant les envies. Petit bémol technique, la machine est limitée à un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 qui ne sera pas accessible.

D’un point de vue tarif, c’est classique pour un engin de ce type.

Le modèle de base en 8/128 Go est à 181.42€ mais tombera à 161.42€ avec le code VTFR20 le 6/02/2024

Le modèle le plus équilibré en 16/512 Go est à 219.06€ et passe à 199.06€ avec le même code VTFR20 et dans les mêmes conditions.

Il va sans dire que l’ensemble des machines de cette gamme « S1 » héritera probablement de ce passage à l’Intel N100 dans les semaines à venir.


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5 commentaires sur ce sujet.
  • Bug
    5 février 2024 - 19 h 01 min

    Très intéressant merci Pierre pour la news bon il manque le port USB c sinon une bonne petite machine qui pourrait remplacer peut être la box TV de free par exemple pour ceux qui passent le cap de l’ultra 😉

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  • 5 février 2024 - 23 h 45 min

    et le n300 c’est pour quand chatreey ? c’est ce qui me fera décidé

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  • 6 février 2024 - 9 h 18 min

    Si l’écran n’est pas piloté par l’OS, on évite le pb de driver disponible seulement pour windows… et d’un afficheur potentiellement inutilisable sous Linux.
    Comme cela doit quand même nécessiter des fonctions ACPI (donc sur code ASL fourni par le BIOS/UEFI utilisé par l’interpréteur côté OS qui va de pair), il faudra quand même qu’il n’y ait pas de pb de compatibilité/standard dans l’implémentation BIOS: Sinon vogue la galère de la récupération patch des tables BIOS (dsdt…), à donner Linux (qui offre des solutions à presque tous les problèmes) au boot afin de les substituer à celles fournies par le BIOS.

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  • 6 février 2024 - 10 h 43 min

    @yann: Alors attention, l’écran dispose d’un pilote sous Windows pour le gérer : image de fond, rotation de l’affichage. Choix des données a afficher. Par contre les infos sont récupérées via des sources génériques : mémoire, processeur, températures, tout cela est issu du BIOS. Il est donc possible de développer quelque chose pour Linux mais de là a croire que tout est documenté…

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  • CHP
    6 février 2024 - 13 h 19 min

    @seba: Je viens d’acheter un modèle mais basé sur un N97. C’est bien mieux que les N200 et N95 au niveau des perfs et de la partie iGPU (unités doublées). Mais il a disparu des catalogues.

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