La carte Orange Pi 5 Pro est une solution de développement devenue un classique dans l’offre des « Pi-Like » qui reprennent le format carte de crédit. Avec 8.9 cm de long pour 5.6 cm de large, elle se positionne dans la peloton de la Raspberry Pi 5 et de la Radxa ROCK 5C.
Pour suivre le rythme imposé par cette concurrence, la Orange Pi 5 emploie un SoC Rockchip RK3588S avec 4 cœurs Cortex-A76 cadencés à 2.4 GHz et 4 cœurs Cortex-A55 à 1.8 GHz. C’est également une puce qui embarque un petit NPU qui développe 6 TOPS de performances de calcul et déploie un circuit graphique Mali-G610 MP4. Proposée en 4, 8 ou 16 Go de mémoire vive LPDDR5, la carte sera équipée de plusieurs solutions de stockage.
On retrouve le classique lecteur de cartes MicroSDXC mais également un connecteur M.2 2280 PCIe 2.0 x1 compatible NVMe et SATA3 ainsi que la possibilité d’employer de l’eMMC ou un SPI NOR en option. Cette intégration directe d’un port M.2 évite d’avoir à encombrer les 40 broches GPIO de la carte avec un HAT d’extension. On vient simplement intégrer le SSD sur le port sous la Orange Pi 5 Pro. Attention, seul le format M.2 2280 est accessible même si on doit pouvoir monter des SSD M.2 plus petits avec des extensions de taille.
On retrouve également un support sans fil mais bizarrement assez daté. Il s’agit d’un module Broadcom AP6256 en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 alors que la majorité des cartes actuelles sont en Wi-Fi6 ou plus. C’est le cas de nombreuses cartes avec ce SoC mais je ne crois pourtant pas qu’il y ait une limitation technique.
On retrouve une connectique classique avec deux HDMI. Le premier en 2.1 et le second en 2.0. Un USB 3.1 Type-A, trois USB 2.0, un Ethernet Gigabit avec PoE, un jack audio combo 3.5 mm et une alimentation 5V/5A via USB Type-C. La carte propose également des broches USB 2.0 supplémentaires, deux MIPI-CSI et un MIPI-DSI. Divers éléments sont également intégrés comme un petit micro, une LED RGB, et des boutons.
Pas de prix ni de date de sortie pour le moment.
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A quand des cœurs un peu plus rapide ? A78 ou encore plus performant ? Toutes les cartes semblent être en Cortex A76 qui doit avoir 5 ans…
@Gab76: L’objectif est de proposer un prix attractif sur les SBC sinon pourquoi pas y mettre des Cortex X3 tant qu’on y est ? Puis je ne sais pas si la différence de performance théorique entre un Cortex A76 et un Cortex A78 se verra vraiment en pratique ou justifiera une augmentation certaine du tarif.
@Gab76: si le A76 à plusieurs années au compteur, ce n’est que dernièrement qu’il a été intégré dans la puce Broadcom qui équipe le RBPi5 (4 coeurs A76). Le RK3588 (4xA76+4×A55) reste donc plus musclé, est sorti il y a quelques temps déjà, équipe pas mal de SBC et est bien supporté par Linux à présent.
Y’a t il seulement des puces embarquant des A78 ? Avec quel support logiciel autre qu’un BSP un peu foireux non suivi dans le temps ?
Et, à quel prix et pour quelle utilisation ?
S’il s’agit de remplacer un Desktop, c’est clairement choisir la voie compliquée et pas plus économique qu’ un NUC like avec un N100.
Si c’est pour des bricolages avec les GPIO, une carte comme la OrangePi Zéro 2w fait largement l’affaire pour une vingtaine d’euros.
Pour en revenir à la carte présentée dans le billet je dirais simplement qu’ au niveau fonctionnalités proposées c’est top et que les ingénieurs de chez Raspberry devrait s’en inspirer. Je crois bien que c’est la seule SBC format carte de crédit qui arrive à embarquer un DD NVME au format 2280.
@Gab76:
salut. perso pour moi y’a 2 voies. soit faire un petit bricolage mignon avec un circuit pas chere qui doit faire moins de 50 euros je choisirais ce genre de carte ou des esp32. ou alors si je veux de la performance y’a les mini pc ryzen lenovo que l’on touche a moins de 150 euros les 2200g je crois. avec ça d’apres le net on fait tourner presque a 30 fps des jeux switch en emulation donc dans 1 ans ou deux les memes pc destocké ça sera de la tarte.
@stephane b: Le problème est que le « presque » en émulation est problématique, un framerate relativement correct pour un jeu émulé mais prévu pour un framerate encore plus haut sur la machine d’origine pourra donner un jeu lent selon le titre.
Difficile de trouver plus polyvalent comme carte SBC, elle coche toutes les cases : NVMe+eMMC (parfait si on veut séparer data et OS), USB3 et GigabitEth, RAM jusqu’à 16GB, RTC et bouton d’alim ! Même la flash SPI peut avoir un sens pour certains projets. Le POE direct est aussi TOP. On peut tout faire avec cette carte.
Reste à voir le prix et le support Linux, mais là ça vend clairement du rêve.
(et je sais plus qui disait que les OrangePI sont pas mal, niveau support OS).