Odroid-W, un clone de la Raspberry-Pi au format liliputien

La légende dit que l’âme pèse 21 grammes, cette carte Odroid-W n’en pèse que 8 et pourtant elle embarque de quoi faire tourner la totalité des solutions Raspberry-Pi existantes. C’est d’ailleurs la volonté affichée de ses concepteurs.

La Hardkernel ODROID-W ne sort pas de nulle part, la marque propose des cartes de développement depuis un moment avec des modèles Odroid remarqués. Cette Odroid-W est cependant différente puisqu’au lieu de proposer une solution totalement neuve, la marque recycle simplement une bonne idée.

La Odroid-W embarque le même SoC Broadcom BCM2835 que la Raspberry Pi, elle dispose également de 512 Mo de mémoire vive mais ne mesure que 6 cm de long pour 3.6 de large et 7 mm d’épaisseur. Elle propose évidemment moins de possibilités et de connectiques que la carte d’origine avec un simple port MicroHDMI et de l’USB en plus d’une interface d’entrée et sortie compatible RPi. Elle sera mise en vente dés Août pour 35€ environ.

Hardkernel Odroid-W

Avec cet équipement la Odroid-W se place donc à mi-chemin entre la carte Raspberry Pi que l’on connait bien et sa petite soeur, la solution Raspberry Pi Compute module au format So-DIMM. Elle peut s’utiliser directement dans un assemblage sans nécessiter de carte de développement supplémentaire tout en proposant des services complets d’un point de vue logiciel. 8 grammes et un petit format, c’est parfait pour embarquer la solution dans des montages légers ou très mobiles.

Hardkernel Odroid-W

Pour autant, la Odroid-W fera tourner toutes les applications et systèmes que la Raspberry Pi d’origine, son coeur est le même et le stockage se fait sur un lecteur MicroSDHC. A priori il sera donc possible de ré-exploiter directement tout type de développement sans le modifier.

Il sera même possible d’étendre les capacités de la carte en prêt-à-porter avec un module externe proposée à 20$ qui offrira 4 ports USB supplémentaires, un Ethernet 10/100 et des prises audio. d’autres modules comme un écran LCD, une batterie autonome et divers autres modules. Si le prix global dépasse alors celui d’une Raspberry Pi B+, il est également intéressant d’utiliser ces modules en développement pour construire des projets qui s’en passeront par la suite.

Une vidéo montre la carte employée pour fabriquer une smartWatch maison

Une solution intéressante à découvrir, Hardkernel vous y invite d’ailleurs très cordialement avec de nombreux documents très détaillés contenus dans un Wiki complet.

Source : CNX-Software


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10 commentaires sur ce sujet.
  • 30 juillet 2014 - 12 h 08 min

    La vache ! Avec un format comme celui-là, couplé a un dispositif type « Go Tenna », on a les prémices du smartphone à monter soi-même :)

    Répondre
  • 30 juillet 2014 - 12 h 42 min
  • 30 juillet 2014 - 14 h 13 min

    Plus compact que le piphone, et si d’ici un à deux ans, éclos une alternative Libre/DOY au Go Tenna, c’est la possibilité de s’affranchir (pour la partie téléphonie/sms) des constructeurs, des opérateurs, et de google. Une montre sous debian qui permette d’envoyer des sms sans passer par les réseaux des opérateurs, permettant d’échanger des données avec d’autres appareils du même type.. une pirate box au poignet :) ! Sa me laisse rêveur.

    Répondre
  • 30 juillet 2014 - 14 h 38 min

    @Daze: J’avoue que la piratebox au poignet je l’avais pas vue venir ^^… Mais plus simplement 1 piratebox dans la trousse entre la gomme et le tipex, ca aurait changé mon adolescence :D

    Répondre
  • fpp
    30 juillet 2014 - 19 h 45 min

    Un ajout important que bizarrement aucun article ne signale jusqu’ici : au verso il y a un socket eMMC !

    Répondre
  • Luz
    30 juillet 2014 - 21 h 24 min

    C’est marrent j’en twitté hier sur mon compte pirateboxbrest :3

    sinon, ce n’est pas un bon plan pour une piratebox, une router type TP-Link WR703N ou ses clones (Mercury MW151RM3G et FAST FWR171) sortie de sa boite est bien plus petit, encore plus si on dessoude le port Ethernet.
    Le Odoroid nécessite toujours de souder un port USB et d’y fixer un dongle USB Wi-fi. Sans compter qu’il y a toujours les problèmes de compatibilité avec le mode AP sur plusieurs de ces dernières…

    Répondre
  • 4 août 2014 - 22 h 52 min

    J’ai découvert HardKernel en début d’année en recherchant des cartes ARM puissantes et comprenant un chipset graphique un peu plus standard que ce que l’on trouve sur la Framboise.
    La série U est intéressante à ce point de vue et, avec l’U3, par exemple, on ne joue pas vraiment dans la même cour que le Raspberry.
    En effet, la carte U3 comprend un quadricoeur ARM (Exynos 4412) + un Mali 400 (OpenCL entier), 2 Go de mémoire vive, 5xUSB 2.0, de l’Ethernet 100 Mbps, etc.
    Un vrai système complet (Ubuntu 14.04, SlackARM avec les logiciels habituels de bureautique, de présentation, etc) peut tourner dessus sans compromis.
    Le tout pour 70 euros (soit le double d’une Framboise) auquel il faut ajouter 5 euros pour le boîtier adapté.

    Voir http://www.pollin.de/shop/suchergebnis.html?S_TEXT=odroid&log=internal

    Pour les plus avides de sensations (et plus riches car on tape dans les 150 euros et une carte aux dimensions plus imposantes) on a l’UX3 qui vient enfin de sortir (après plus de 6 mois de retard).
    On y trouve un Exynos 5422 (octocoeur) + Mali 628MP6 (OpenCL 1.1 Full profile), 2 Go de mémoire vive, 2xUSB 3.0, 4xUSB 4.0 et Ethernet 100 Mbps.

    Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Exynos

    L’Exynos en question équipe le Galaxy S5 tandis que le SoC de l’U3 équipait le galaxy S3.
    db

    Répondre
  • 5 août 2014 - 10 h 52 min

    Bjr,
    J’ai découvert HardKernel en début d’année en recherchant des cartes ARM puissantes et comprenant un chipset graphique un peu plus standard que ce que l’on trouve sur la Framboise.
    La série U est intéressante à ce point de vue et, avec l’U3, par exemple, on ne joue pas vraiment dans la même cour que le Raspberry.
    En effet, la carte U3 comprend un quadricoeur ARM (Exynos 4412) + un Mali 400 (OpenCL entier), 2 Go de mémoire vive, 5xUSB 2.0, de l’Ethernet 100 Mbps, etc.
    Un vrai système complet (Ubuntu 14.04, SlackARM avec les logiciels habituels de bureautique, de présentation, etc) peut tourner dessus sans compromis.
    Le tout pour 70 euros (soit le double d’une Framboise) auquel il faut ajouter 5 euros pour le boîtier adapté.

    Voir http://www.pollin.de/shop/suchergebnis.html?S_TEXT=odroid&log=internal

    Pour les plus avides de sensations (et plus riches car on tape dans les 150 euros et une carte aux dimensions plus imposantes) on a l’UX3 qui vient enfin de sortir (après plus de 6 mois de retard).
    On y trouve un Exynos 5422 (octocoeur) + Mali 628MP6 (OpenCL 1.1 Full profile), 2 Go de mémoire vive, 2xUSB 3.0, 4xUSB 4.0 et Ethernet 100 Mbps.

    Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Exynos

    L’Exynos en question équipe le Galaxy S5 tandis que le SoC de l’U3 équipait le galaxy S3.
    db

    Répondre
  • fpp
    30 août 2014 - 21 h 33 min

    Je viens de recevoir mon exemplaire, parti seulement le 26/8 de Corée… c’est vraiment tout petit !
    Je vais tester la compatibilité annoncée en portant tel quel un projet existant d’une raspi.
    Malheureusement ce sera le premier et le dernier, car la Odroid-W est mort-née : il semble y avoir conflit avec Broadcom qui ne veut plus leur livrer de SOC, et une fois le premier batch vendu, il n’y en aura pas d’autre… dommage !

    Répondre
  • 1 septembre 2014 - 17 h 09 min

    […] – de la Raspberry Pi sans toutefois chercher la bagarre avec la fondation. Vendue 30$, l’offre d’Hardkernel s’appuyait largement sur le travail communautaire de la Raspb… tout en offrant un produit permettant d’autres […]

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