Les clients légers sont des PC particuliers, en général il s’agit juste de plateformes basiques qui permettent à l’utilisateur de se connecter non pas sur sa machine mais sur un serveur distant. Le NComputing RX300 promet exactement cela, une identification à distance et le streaming du contenu calculé par une machine située à quelques pas de là ou à l’autre bout de la planète.
A 99$ pièce, ce petit boitier permet donc soit de démarrer sur sa distribution Raspbian qu’on imagine facilement maquillée par NComputing pour qu’elle soit à ses armes, soit à un serveur distant. Que votre société soit éparpillée aux quatre coins du monde ou que vos collaborateurs disposent d’ordinateurs en contact du public, ce genre de solution est privilégiée pour centraliser les données et éviter les problèmes de mises à jour.
Avec des clients légers, vous n’avez à entretenir que le serveur, les machines qui s’y connectent pourront avoir des mises à jour automatisées mais ce n’est pas crucial. Si vous avez déjà traîné dans des grandes enseignes de distribution, vous avez pu croiser des vendeurs qui se connectaient à des ordinateurs basiques. Il s’identifient puis se retrouvent sur une page. Elle n’est pas calculée en local mais, en général, pointe vers un serveur qui dispose de tous les comptes de l’entreprise : Là les stocks sont à jour, les données sont protégées et si un petit malin était assez idiot pour tenter de partir discrètement avec le PC sous le bras, il n’aurait en réalité bien souvent qu’une coquille quasiment vide en terme de matériel et totalement inefficace en terme de données.
Bref NComputing veut proposer des clients légers et emploie pour cela une carte Raspberry Pi 3 : Le calcul n’est pas idiot. Elles sont peu chères, facilement accessibles, stables et peu gourmandes en énergie. En cas de panne, le changement de carte sera facile et cela limite donc la dépense de conception de NComputing à imaginer le meilleur boitier et le meilleur support logiciel possible.
Le NComputing RX300 proposera un adaptateur USB permettant le support d’un double écran en VGA ou en DVI. La carte fournit un wifi de type 802.11b/g/n et un ethernet 10/100 et toute la connectique classique des Pi 3.
Une différence notable pour l’utilisateur, c’est le support de Raspbian linux, le système originel de la Raspberry Pi. Cela veut dire que le client léger ne sera pas cantonné à un simple écran d’accueil demandant expressément de se connecter vers un serveur mais pourra également travailler de manière autonome. Une solution intéressante pour des usages particuliers mais également pour faire tampon en cas de problème d’infrastructure sur le réseau.
Source : TheRegister
Merci à Bestak pour l’info.
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Une petite inspiration Freebox Revolution pour le boitier😉
J’étais en train de me battre avec un Client Léger HP T520 dégoté sur la baie avec ThinPro 6.1 OS. Le but était de pouvoir également tester le dernier Windows Embedded qui s’appelle désormais Windows 10 IoT (mes anciens clients légers HP T510 et T410 ne me le permettant pas). Windows 10 IoT n’est finalement pas utilisable sur mon T520 car HP bloque par le bios les images systèmes installables, Argl !
Je trouve le HP finalement trop gros, le bloc d’alimentation est surdimensionné, ce client léger est plus imposant que leur PC « lourd » ProDesk ou EliteDesk Mini…
Le but était de comparer le système HP ThinPro avec celui testé sur un Raspi3 et la fameuse distrib Raspberry Pi Thin Client project : http://rpitc.blogspot.fr mais bon! ni moi, ni un pote n’avons réussi à lancer un RDesktop ou freeDesktop.
Pourtant l’interface est tip top.
Je me suis finalement rabattu sur Raspbian et l’excellente solution Remmina : http://www.remmina.org
En testant surtout l’expérience (graphique) utilisateur. En connexion LAN et WAN.
Et bien ! le resultat est parfait pour moi avec un Raspi3. Accès à un PC distant (Surface Pro 3) sur Windows 10 PRO(indispensable pour avoir le service Bureeu à Distance) connexion distante via la fibre Orange de part et d’autre. Meilleure que Teamviewer, que j’utilise aussi. Et pour faire un peu d’inception je peux me connecter à distance au raspi en VNC.
En gros je peux visionner correctement du Raspi une video Youtube sur le Surface distant. En VNC vers le RasPi ça rame un peu quand même :-)
Il faut paramétrer le DNS de la box du PC pour la redirection de port 3389(RDP protocol) et paramétrer le DNS dynamique, No-IP est parfait pour cela. Idem pour accéder au RasPi en VNC avec ses ports ad-hoc.
C’est l’utilisation la plus simple et économique à déployer (le VNC c’est pour le fun), normalement l’accès distant en entreprise fonctionne sur des serveurs, les postes de travail étant virtualisés (ou non RemoteDesktop et RemoteApp) avec Hyper-V, VMWare 6.5 ou Citrix XenServer 7. Après, tout dépend du nombre de client léger à servir, car le prix des licences est à étudier sérieusement.
Ceux qui s’intéressent au clients légers ou zéro n’auront pas manqué de constater la communication subtile autour du Shadow PC (le PC Gaming on the cloud!) les performances obtenues par l’équipe française Blade sont impressionnantes.
@Holyver
Merci pour l’info, ça m’évitera de tenter l’aventure W10 sur nos T410 également :)
On a pu tester avec succès la distri Pi Thin Client et RDesktop fonctionne super bien mais c’est vrai qu’il y avait une subtilité à configurer dont je n’ai pas souvenir dans l’ immédiat.
Couplé à un écran tactile 24 pouces, on a un point d’accès avec logiciel métier sans clavier ni souris et de jolies performances.
65€ le kit Raspberry sur LDLC contre 200 voire 300€ les clients légers HP qu’ils vous vendent avec des supports mastock à accrocher à l’écran, y a pas photo.
Fini pour nous les HP !
@Dliryc
Heureux de pouvoir t’aider.
Pour ton information, après discussions avec les Techos L2 de HP, un outil pourrait voir le jour pour débloquer le bios de leurs clients légers. Par exemple, mon T520 est bloqué ThinPro OS avec une config 4Go de DDR3 et 8Go de flash. On peut parfaitement upgrader la machine avec l’excellent outil ThinUpdate (passage de ThinPro 5.2 à 6.1 par ex. ).
Pour Windows 10 IoT, HP préconise 32Go de flash, j’aurais pu changer le stockage 8Go pour du 32Go, par contre l’image Windows 10 IoT sera bloquée à l’installation par ce foutu bios. Pour du client léger ça devient un peu lourd 32Go (en MLC Flash), cependant mon but est de profiter des pleines fonctionnalités et performances du client RDP Microsoft et RemoteFX, car d’après IGEL https://www.igel.com la version « libre » linux du RDP n’est pas aussi bien optimisée qu’avec Windows. Les différences ne sont surement pas flagrantes, mais charge CPU et bande passante diffèrent.
les HP sont effectivement plus chers que le RasPI, mais conservent une avance en cas d’utilisation multi-ecrans et/ou avec des périphériques « exotiques » qui peuvent nécessiter, pour le coup, un Windows light Embedded, ou maintenant IoT. Leur puces graphiques sont sur certains modèles très performantes pour exploiter pleinement HDX de Citrix et RemoteFX de Microsoft. L’eco-système HP avec les applis Smart Client Service et Device Manager est également assez avantageux.
Finalement c’est le secteur, qui en ce moment, me branche le plus, car l’étude technique de chaque appareil, en commençant par le CPU SoC est passionnante. Il suffit de voir ce que Teradici a voulu faire avec VMWare et le protocole PCoIP https://en.wikipedia.org/wiki/Teradici#PCoIP_Protocol
c’est pour cette raison que j’utilisais un T410 AiO http://www8.hp.com/us/en/thin-clients/t410-aio.html
Avoir un PC complet (a travers du client zéro s’entend) uniquement alimenté par 13W via du PoE https://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_%C3%A9lectrique_par_c%C3%A2ble_Ethernet
c’est déjà étonnant avec 1 machine, alors plusieurs centaines…
Et c’est pour cette raison-passion envahissante, que je m’intéresse aux mini-pc dont Pierre nous parle si souvent.
C’est plutôt typé admin serveur, mais IPMI et Intel AMT c’est bien pratique aussi :-)
Mais du coup sa fait 100 balles le Pi avec un boitier :/
@Coldragon: En génral c’est vendu avec une offre logicielle et des contrats d’intervention.
Si on fait l’impasse de Windows, il y a la solution « Pinet » (https://pinet.org.uk).
Cela fonctionne très bien, j’ai installé un labo d’info dans une école en Inde avec ce système.
Heu,@Holyver, on fait comment pour installer remmina sur la Pi ? Please help !!!!
Je suis curieux de voir ce que ça donne avec la Rasp, mes essais précédents n’étaient pas terribles… Par exemple une vidéo sur la Rasp depuis la machine virtuelle c’était du domaine du rêve…
@Starlord: Sous Raspbian, tu entres ces 3 lignes dans LXTerminal :
sudo apt-add-repository ppa:remmina-ppa-team/remmina-next
sudo apt-get update
sudo apt-get install remmina remmina-plugin-rdp libfreerdp-plugins-standard
Normalement tu trouveras le programme Remmmina dans le menu Internet.
Plus d’infos ici : https://github.com/FreeRDP/Remmina/wiki
@Marc : Vraiment très intéressant ton lien. Je connaissais ça : http://www.aleutia.com/ mais c’est déjà du luxe. Avec Windows la version MultiPoint de 2012 Server : https://www.microsoft.com/france/windows/multipoint/default.aspx C’est une solution « relativement » économique, bien pratique pour les profs.
@Ceux qui ont testé ce genre de solution. Le branchement de device sur un client léger fonctionne bien (genre imprimante, scanner…) ? Un server + des vms , couplé à des pi en client léger pour du @home ça peut s’envisager ?
@origami: Le branchement de devices avec un RasPi en client léger est plus qu’aléatoire. C’est là que NComputing semble avoir un interêt tout particulier. Comme l’a précisé Pierre, il ne faut pas y voir qu’un simple boitier pour RasPI. C’est une offre logicielle complète (vSpace Pro) coté Serveur et coté Client Léger qui est proposée.
Le site est un mine d’infomations. La solution vCast utilisée pour optimiser la vidéo, m’intéresse fortement,
car l’expérience est limite correcte avec Rummina. Je vais essayer de télécharger vSpace Pro et Client pour Windows. La version qui nous intéresse ici (pour RasPi) n’est malheureusement pas encore sortie.
A suivre donc…
@Holyver : merci beaucoup, merci, tu me fais gagner du temps, merci.
@origami : j’utilise HyperV sur un serveur Dell xeon acheté d’occase environ 500€, 16 coeurs et 32Go de RAM, disque SSD… Au moins 4 machines virtuelles Windows et ça ronronne, et le confort d’administration est top. Par contre, mes essais de client léger avec la Rasp il y a quelques mois, pas concluants, inutilisable en production…
Utiliser des rasp pour les besoins simples avec peu de postes pourquoi pas mais vous serez toujours limité par la version de RDP sous Linux qui n’est pas au meme niveau que celle sous Windows 8.1 ou 10 , seul DELL (enfin Wyse) avec le systeme WTOS ultra léger est capable d’apporter un systeme fiable et evolutif dans le temps sur les couches RDP et Citrix. A tester en prix remisé sur les entrée de gamme on n’est pas loin du prix de la solution Rasp et les machines sont garantie 3 ans.. Evolution et mise a jour a distance garantie le meilleur retour sur investissement dans le temps, ces machines restent en pars 5 a 7 ans au moins.
Je vous propose un retour d’expérience sur l’offre NComputing vSpace Pro 10. En effet, depuis vendredi, je teste les performances graphiques (ou visuelles) de la technologie vCast integrée à leur dernière version 10.
Les essais s’effectuent entre un serveur HP ML10 G9 (Xeon E3-1225 v5 et Intel HD Graphics P530) sous Windows Serveur 2016 et vSpace Pro 10, et coté client, un HP EliteDesk 800 G2 (i5-6500T et Intel HD Graphics 530) sous Windows 10 Pro, et le logiciel vSpace Pro Client. Après les formalités d’inscription sur le site NComputing, pour télécharger les 2 modules gratuits :
– coté serveur, vSpace Pro 10 : https://www.ncomputing.com/en/vSpacePro10 et
– coté client windows, vSpace Pro Client : https://www.ncomputing.com/en/vSpaceClient
l’installation et le paramétrage sont assez simples. Il faut surtout veiller à bien attribuer les licences, coté serveur avec vSpace Manager et le NComputing Management Portal.
Ça reste beaucoup plus léger que Citrix XenDesktop, et plus économique aussi. En effet une licence client (ne) coûte (que) 45$/an, c’est d’ailleurs la seule dépense nécessaire pour utiliser le module vCast Web Streaming, qui est une fonctionnalité Premium offerte pour 6 mois (99$/an, ensuite). Le vCast ne fonctionne que sous le navigateur Chrome (extension à installer) et avec le site YouTube, et le resultat est bluffant.
En effet, en me connectant avec le logiciel client vSpace Pro (plutôt que RDP Windows) sur un compte utilisateur Windows Server (simple compte Remote Desktop et non pas machine virtuelle sous Hyper-V), je constate sur Youtube (via Chrome donc) un réel gain en fluidité. L’expérience est enfin agréable, et le visionnage des vidéos 1080p voire en 4K est vraiment plaisant,aucune saccade, pas de de-synchro image-son, que ce soit en LAN ou WAN(Testé avec un Surface Pro 3 distant)
Le lancement de chaque video laisse apparaitre une petite inscription vCast dans l’image… sorte de bufferisation/ré-encodage du signal. Il suffit de comparer la même video, en utilisant Internet Explorer ou Edge (sans extension vCast donc) pour mieux comprendre le progrès réalisé.
Mais quel est le rapport avec le client Raspberry Pi 3 RX300 annoncé dans cette News ?
Et bien, le client vSpace pour Windows (et Chromebook) sera bientôt disponible pour le RasPI3, laissant présager les mêmes bénéfices. Ce qui sera largement meilleur que tous les systèmes actuels : distri Pi Thin Client, RDesktop et Remmina.
Finalement je suis particulièrement surpris par la qualité générale du système vCast intégré à vSpace Pro.
Plusieurs points sont à retenir :
– Le module serveur est parfaitement installable sur un poste client Windows 10,8,7 PRO(pour bénéficier de l’accès à distance) par contre 1 seule session distante n’est autorisée.
– Un autre module Premium, le « vCast Media Streaming » doit bientôt voir le jour, afin d’offrir les mêmes avantages, en étant intégré cette fois à VLC (pour les vidéos locales).
– Les 3 modules d’administration sont hyper clairs et faciles à appréhender afin de gérer une centaine de client legers. Évidemment, coté gestion des appareils, NComputing privilégie ses machines, dont la L350: https://www.ncomputing.com/en/products/lseries/overview
Voili-voilou il y aurait encore tant à dire sur cette technologie, au niveau des formats video supportés, de la bande passante utilisée et des ressources systèmes nécessaires, coté serveur et coté client.
Après des expériences trop compliquées sous VMWare ESXI 6.5, XenServer, XenDesktop et Hyper-V, la solution NComputing m’apparait bien pratique, simple et économique.