Avec Ouya Everywhere, la Mad Catz M.O.J.O gagne un catalogue important, un univers de développement où se trouvent quelques pépites et des développeurs talentueux. Bref du contenu pour son catalogue de base. La console étant sous Nvidia Tegra 4, elle pourra proposer le contenu de la console Ouya actuellement sous Tegra 3 mais avec de meilleures performances. La marque Ouya gagne, quant à elle, un allié précieux pour valider son système et son marché d’applications.
C’est le nerf de la guerre pour Ouya, les micro transactions et autres achats via sa plate forme sont ses principales sources de revenus. Il est probable que Mad Catz paye un accès à ce catalogue Ouya Everywhere qui lui apporte sur un plateau une foule de jeux compatibles avec son univers. Il peut dés lors se concentrer sur son vrai métier qui est la production de materiel et baisser ses frais de fonctionnement. Pas besoin de gérer un market, de fidéliser des développeurs, de les démarcher et de faire connaitre le tout.
C’est peut être ce qui explique la baisse du prix public de la console Mad Catz MOJO, En passant de 249.99€ à 199.99€ elle corrige un de ses principaux défauts, ce prix public pouvant en plus être rogné par la concurrence des magasins via une petite guerre des prix, on va pouvoir trouver la micro console à des tarifs plus avantageux.
Autre détail intéerssant, la manette proposée par Mad Catz est de très bonne facture et de nombreux jeux Ouya sont multi joueurs. Le constructeur peut donc espérer vendre plus de ses manettes, claviers et autres casques à moyen terme.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Encore 100€ de trop pour la M.O.J.O. par rapport à la Huawei Tron qui s’annonce au second trimestre… Il va falloir faire encore faire de gros efforts financiers s’ils veulent espérer en vendre. Vous connaissez quelqu’un qui possède une M.O.J.O. ? Moi, personne…
Deja dispo incluant le store OUYA et à 199 euros sur leur site :
http://madcatz.com/mojo/fre/
Je trouve que comme media center dans la chambre elle peut être pas mal à ce prix.@Steph:
Attention tu compares la qualité de fabrication Huawei et Mad catz !! Le prix ne fait pas tout. Perso, je préfere mettre un peu plus cher et ne pas avoir une « chinoiserie » entre les mains (chargeur no name qui chauffe et claque n’importe quand, support inexistant, manette qui n’offre aucune sensation de jeu, etc.).
@Rototo91: En media center, la Ouya fait le job, je l’utilise tous les jours avec XBMC, reliée à mon NAS :-)
@Steph:
On ne peut pas comparer un prix chinois, adapté au niveau de vie chinois avec un prix européen. Si la Tron sortait en Europe, ce ne serait certainement pas à 99 euro. Et puis ne pas oublier les taxes, normes, transport, etc. Bref, autant 249 euro, c’était trop cher, autant à 199 euro, c’est un prix justifié. On parle quand même d’un Tegra 4, d’une manette qualitative, d’un hardware compact et de qualité. Et avec le jeu de la concurrence, ça donnera 170 euro chez certains revendeurs. Avec une Ouya à 99 euro (Tegra 3), une Mojo à 199 euro (Tegra 4) et prochainement une Shield à 249 euro (Tegra 4 + écran), la gamme devient cohérente. Avec l’arrivée du Tegra K1, la montée en puissance va se poursuivre. En 2015, on aura des micro console en Tegra K1 à moins de 200 euro. Lentement mais sûrement, Ouya et Nvidia (qui a une participation financière chez Ouya) établissent un écosystème Android de jeu. Et le catalogue grossit, avec des jeux toujours plus consistants, très loin du cliché « jeu mobile » des débuts.
@cyberxander: La Tron de base ne sera pas certifiée CE en Chine, elle n’aura pas de frais d’importation et ce prix de 99$ est pour un engin HT. il suffit de prendre quelques paramètres en compte pour se rapprocher d’un prix plus raisonnablement situé autour des 150/170€.
Pote à raison, la gamme devient bcp plus cohérente et c’est tant mieux car ça viabilise l’ensemble et l’univers de jeu.
[…] réflexe de Mad-Catz a été de se tourner vers le catalogue de jeux de la Ouya, la très controversée console lancée en financement participatif qui a pourtant défriché pas […]