E Ink Spectra 6 : l’encre couleur nouvelle génération

Avec Spectra 6, la compagnie E Ink passe un cap. Cette nouvelle génération promet un avenir beaucoup plus coloré.

Spectra 6, c’est le nom de la future gamme d’encre électronique chez E Ink. Prévue pour l’année prochaine, cette nouvelle génération devrait apporter une fidélité et des variations de couleurs beaucoup plus intenses que les précédentes.

Spectra 3100 : 4 couleurs

Pour le moment, Spectra 6 est prévu uniquement pour de l’affichage numérique. Les dalles proposées ne seront pas adaptées pour des liseuses, probablement en raison de leur coût encore très élevé.

Spectra 3100 : adapté à des usages très variés.

La gamme Spectra est constituée de millions de petits éléments séparés contenant des ensemble de molécules colorées. Il y’en a d’abord eu 3 avec Spectra 3000, puis 4 dans la génération suivante Spectra 3100. Désormais Spectra 6 offre… 6 couleurs différentes. Chacune réagissant en fonction d’un courant spécifique et proposant une saturation et une vivacité jamais vue sur un dispositif réflectif jusqu’alors.

Spectra 6

La nouvelle gamme sera proposée en différentes tailles avec une densité impressionnante de 200 pixels par pouce tout  en supportant un rafraichissement par zone. Il est fort possible que la gestion de cette nouvelle technologie ne soit pas encore adaptée à un usage mobile en plus de devoir couter probablement extrêmement cher à produire. La consommation du renouvellement de cet affichage, son implantation et un possible rafraichissement trop lent en font probablement un produit encore trop inabouti pour des solutions mobiles. Le Spectra 3100, par exemple, nécessite jusqu’à 20 secondes pour passer d’une image couleur à une autre. Ce qui ne le laisse adapté qu’à des affichages spécifiques de grand format comme un menu de restaurant, une promotion ou le détail du prochain vol dans un aéroport inondé de lumière. 

 

Mais cela a été le cas des précédentes gammes de solutions e Ink par le passé avant qu’elles ne finissent par atterrir dans des liseuses d’une manière ou d’une autre. Dans d’autres gammes de produits comme les e Ink Gallery.  Si Spectra 6 est pour le moment prévu pour de l’affichage nuémrique dès 2024, j’espère que ce type de technologie finira par atteindre les menus de nos appétits de lecteurs.

Début de la production en masse des dalles couleur E Ink Gallery 3


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5 commentaires sur ce sujet.
  • 7 avril 2023 - 10 h 45 min

    Tant que même une liseuse n&b n’est pas rentable (suffit de comparer le prix d’un ebook contre sa version papier) il n’y aura pas vraiment d’avenir à cette technologie.
    C’est dommage car il suffirait qu’un gros éditeur de manga sorte des versions numérique à 1€ le tome tout en sponsorisant une liseuse pour que l’intérêt soit lancé et force les autres éditeurs à suivre.

    C’est le syndrome de l’œuf et de la poule.

    Répondre
  • 7 avril 2023 - 12 h 59 min

    nuémrique si je peux me permettre.

    Répondre
  • 7 avril 2023 - 14 h 19 min

    @Cinos: C’est négliger dans l’équation les bibliothèques publiques ou privees qui permettent d’emprunter des livres à des prix très interessants. Il existe aussi des bibliothèques « papier » bien sûr mais la démarche n’est pas la même puisqu’avec une liseuse, il n’est plus nécessaire de se déplacer pour emprunter et rendre les livres.

    D’ailleurs, ces mêmes bibliothèques proposent des bds qui profiteraient d’un ecran couleur.

    Enfin, les ebooks sont aussi disponibles au téléchargement illégal même si je ne recommande pas cette source.

    Répondre
  • 10 avril 2023 - 2 h 38 min

    @Artano:
    J’ai un abonnement à la bibliothèque locale, qui me donne un accès au serveur départemental d’emprunt de livres numériques, c’est … comment dire … du niveau des DVD que l’on achetait il y a 20 ans.
    Il y a tellement de protections, de complexité, et tellement peu de livres réellement disponibles, qu’il est bien plus simple d’ouvrir fourtout ou bookys et de télécharger ce que l’on souhaite que de se servir dans les rayons de la bibliothèque numérique départementale.
    J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en parler avec des bibliothécaires, puis, à leurs demandes de réaliser une démo des possibilités offertes sur le web par rapport à la complexité de l’emprunt d’un exemplaire numérique.
    le temps de le trouver et de le télécharger sur le PC, j’étais encore en train de le chercher sur le serveur de la bibliothèque.
    Parce que, même une partie du fonds dans le domaine public n’était pas présent, il y avait plus de classiques sur le site TV5 que dans la bibliothèque, sans parler des nouveautés téléchargeables qu’en quelques exemplaires seulement !
    Pour info protection Adobe … et c’était ainsi jusque l’été dernier,malade (covid) je n’ai pas renouvelé mon abonnement en août.

    Pour l’illégal j’ai un avis différent, j’en use et abuse, parce que c’est comme une gigantesque bibliothèque : on emprunte, on démarre la lecture, et on abandonne si ça ne plait pas. ça a aussi l’avantage de permettre de se procurer des livres épuisés et numérisés par des amateurs qui rendent publics des oeuvres introuvables.
    Mon fils est étudiant, il me demande de temps en temps des livres qu’il n’arrive pas à se procurer par le biais de la BU, et que, régulièrement, je trouve en demandant sur ces sites.

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  • 17 avril 2023 - 14 h 53 min

    @Emmanuel, quel(s) site utilises-tu? J’avais fait quelques recherches au moment où j’ai eu ma liseuse mais c’était la croix et la bannière, des eBooks enfouis dans des zips pleins de cochonneries, peu de choix et une recherche contre-intuitive… Si ça s’est amélioré depuis, je suis preneur!

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